De la Terre de Feu à BUENOS AIRES

 Du  19 JANVIER 2016 AU 2 FEVRIER 2016

Maintenant nous attaquons la remontée……. jusqu’au Canada.

Nous venons de faire 12 000 Kms et il en reste certainement plus de 50.000 kms.

Après notre va-et-vient entre l’Argentine et le Chili en TERRE DE FEU, nous allons quitter le CHILI (presque définitivement) car nous retournerons dans le Nord en juin certainement.

Je ne vous avais pas mis la photo de la terre de feu

 

Encore quelques kilomètres et nous voilà  à MONTE AYMOND, le poste frontière des 2 pays.P1010451

Nous effectuons les formalités et comme d’habitude pour nous elles seront très courtes. Les douaniers ne montent encore pas dans le camping car, par contre, au moment de repartir, il y en a un qui nous fait signe qu’il y a un problème à l’arrière de notre véhicule, sans comprendre, je lui dis non, non on a rien. Bernard éteint son moteur et va voir : roue dégonflée. Il nous dit qu’il y a une station juste à côté et que nous pouvons partir la faire réparer.

En fait de station un peu plus loin elle est à 60 Kms. On sort le compresseur et l’on regonfle, pas de problème, mais au bout de 10 kms un gros bruit et le pneu se dégonfle complètement. Vite on s’arrête, on démonte, et encore une fois Bernard et Anita vont nous dépanner, ils prennent notre pneu et vont jusqu’à RIO GALLEGOS à 50 kms (il est 18 h 30) pour faire réparer. Nous flippons un peu, on a peur qu’il faille encore changer de pneu. Mais au bout de 3 h ils reviennent avec le pneu réparé, il y avait juste un morceau de fer à l’intérieur. Ouf….

Nous avions dépassé la LAGUNA AZUL de quelques kilomètres et sans cette histoire de pneu nous voulions nous y arrêter, demi-tour et on va bivouaquer près de la laguna.

 

C’est un magnifique lac de cratère d’un bleu intense, il est situé dans un décor impressionnant de laves.

P1130131

Notre bivouac au bord de la piste

Ensuite RIO GALLEGOS, situé sur un bel estuaire avec une belle promenade ou nous nous garerons pour dormir: à 15 h cela nous semblait calme, mais à partir de 17 h fini la tranquillité, les familles se promènent, les sportifs courent, et les jeunes font du bruit. Mais comme nous avons la WIFI de la pompe à essence à côté, nous y resterons pour la nuit.

Lavage du linge, petits bricolages sur les véhicules, resto de poissons le soir au SOTITO’S.

La journée et la soirée auront passé assez vite.

Le lendemain nous prenons la RN3, il nous reste 2545 Kms pour BUENOS AIRES. Route interminable, droite, steppe désertique, vent, guanacos qui traversent la route, il faut faire attention et ne pas s’endormir. Il fait beau et chaud. Bernard a même remis le short.

Depuis que nous sommes revenus sur le continent, contrairement à ce que j’avais dit sur un article précédent, ici nous trouvons des sacs de plastique partout, c’est beaucoup plus sale qu’au CHILI et que sur l’ouest de l’Argentine. Pourtant il y a des poubelles partout, peut être que le vent les entraînent dans la nature …

Nous nous arrêterons au Parc de MONTE LEON, petite piste de 20 kms, argileuse qui est fermée s’il pleut, mais cet après-midi il fait beau.

1er arrêt : une heure de marche pour aller voir des manchots. Nous sommes en haut d’une falaise (on se croirait à ETRETAT), belle plage. Ici la mer se retire très très loin, l’amplitude des marées est importante et la mer descend très loin, ce qui permet de longer la côte et de découvrir des grottes (ce sera pour demain, pensons-nous)

Il y a 80.000 couples de manchots sur la plage, et juste à côté de nous des petits encore avec leur duvet gris

Nous ne devons pas quitter le sentier.

On s’arrête un peu plus loin sur un belvédère pour voir une île, à 100 m de nous, remplie de milliers de cormorans.

Comme il est un peu tard et que nos 2 Bernard ont suffisamment marché pour la journée, nous décidons que nous irons voir les lions de mer (20 mn de marche x 2) le lendemain matin.

Nous nous arrêtons donc au camping près de la plage principale (impossible de faire du camping sauvage); il y a 4/5 voitures avec des tentes. Des sanitaires propres mais des douches sans robinet, on peut boire et acheter quelques bricoles pour manger chez le couple responsable du lieu.

Nuit tranquille, mais un peu de pluie.

Le lendemain entre 8 et 9 h toutes les voitures partent. Nous, tranquillement, nous nous préparons pour partir vers 10 h; depuis 1 h il pleut, le temps est couvert.

Au moment de partir, le gardien du parc nous informe que nous ne pouvons plus quitter le parc car la route est impraticable. De fait, nous avons fait 50 m jusqu’à la sortie du camping et nos véhicules chassaient.

Nous passerons le reste de la matinée à discuter dans le bar. Le couple qui le tient habite ici pendant 7 mois de l’année. Ils n’ont pas l’électricité et il n’y a personne à plus de 100 kms, sauf le gardien du parc qui a une petite baraque à côté. Il va nous montrer des photos de pumas qu’il a pris sur son smartphone et qui vivent dans le parc.

Mais nous ne verrons que ce puma :

Vers midi une petite éclaircie, le gardien nous informe qu’il viendra nous chercher lorsque l’on pourra repartir. Ce qu’il fait à 14 H. Il va nous conduire avec son véhicule jusqu’à la nationale à l’entrée et refermera derrière nous.

Nous allons jusqu’à PUERTO SAN JULIAN.

Petite ville tranquille, dans une très jolie baie où MAGELLAN restera les 4 mois d’hiver (en 1520) C’est là également qu’eut lieu la première rencontre des européens avec les TEHUELCHES (habitants des lieux, surnommés les Pantagons car ils avaient des grands pieds) ; ensuite Magellan découvrira le détroit et  l’océan Pacifique avant de trouver la mort aux Philippines lors d’une bataille avec une tribu indigène en 1521

Nous visitons le musée, c’est à dire la réplique à taille réelle de la NAO VICTORIA, l’une des 5 embarcations de son expédition et la seule qui ralliera l’Espagne, après avoir effectuée son tour du monde en 3 ans, avec à son bord 18 des 266 marins partis à l’aventure.

20160122_161308

Pour la 1ère fois, nous nous retrouvons, avec 2 camping-car. L’un, 2 jeunes français qui ont pris 8 mois pour faire le sud de l’Amérique du sud, ils ont acheté leur C.C à des Français qui avaient fait le tour du continent et l’autre, une famille belge avec 2 enfants de 4 et 5 ans qui voyage depuis bientôt 2 ans en partant de VANCOUVER, ils terminent leur voyage en juillet cette année.

Ils nous ont donné des renseignements (leur bivouac, le remplissage du gaz et d’autres petits tuyaux). Ils avaient rencontré notre véhicule avec FINA et ALAIN, 2 fois déjà, et nous risquons de les retrouver car ils remontent sur BUENOS AIRES.

Ils sont allés demander à l’hôtel le code d’accès pour la wifi et nous avons pu en profiter.

Le lendemain pluie et vent, nous décidons de rester ici, le matin enfermés dans le camper, mais une petite éclaircie vers 16h nous permet de partir faire une virée sur le « CIRCUITO COSTERA », piste côtière sur une trentaine de kilomètres qui suit des falaises vertigineuses et les plages du littoral.

(diaporama, cliquez sur la 1er photo)

Nous pensions voir des manchots mais ils sont sur une île (il fallait donc prendre un bateau) , des lions de mer et peut être des dauphins, mais rien, par contre le rivage était beau.

Dimanche 24 janvier

Après le plein d’eau et le plein d’essence (attention il y a des villages sur la RN3 que tous les 2 ou 300 kms, il faut prendre ses précautions), nous reprenons notre route.

Toujours cette route monotone avec seulement des herbes rabougries.

P1130283

150 Kms plus loin, nous prenons une piste pendant 50 kms qui va nous emmener aux BOSQUES PETRIFIES.

« Il y a 150 millions d’années, des forêts prospéraient dans un climat chaud et humide, immenses fougères, arbres gigantesques culminant à 90 m (les ancêtres de l’araucarias dont nous avions vu des forêts dans la région des lacs de BARILOCHE). La Cordelière des Andes apparaît il y a 75 millions d’années et transforme la végétation. Intensité volcanique puis glaciation bouleverse le paysage. Les arbres sont recouverts d’épaisses couches de cendres, stoppant la décomposition des végétaux. L’eau s’infiltrant dans le sous-sol apporte avec elle des sels minéraux (silice particulièrement) qui pénètrent dans les cellules des arbres et s’y cristallisent. En se décomposant la matière organique laissa derrière elle des répliques à l’identique de ces arbres, mais en pierre »

Tout l’écosystème a été fossilisé et conservé par l’action volcanique et l’érosion l’a ramené au jour.

Le détail des veines, de l’écorce est remarquablement restitué. On croirait du marbre ou du verre. C’est troncs pétrifiés dépassent 35 m de long pour un diamètre de 3 m. Certains arbres avaient près de 1000 ans au moment de leur chute.

Il y a encore des arbres sur pieds qui sont pétrifiés mais le site n’est pas ouvert au public, nous avons juste vu la photo au musée.

C’est magnifique, sublime. Tant pour la beauté du site que pour les arbres, on croirait de vrais arbres qui ont été vitrifiés, ils sont lisses et brillants.

Pour la visite il n’y avait que nous, en sortant nous visiterons le petit musée avec des explications du gardien du parc. Nous devions marcher en fil indienne, il nous a dit qu’il devait nous regarder à la jumelle, car il est interdit de se baisser pour ramasser quoi que ce soit par terre. Pourtant l’envie ne nous a pas manqué de ramener un petit souvenir.

(diaporama)

Les environs de la forêt pétrifiée et la piste pour l’accès au site

Nous allons rester sur la piste pour dormir, en pleine steppe à une quarantaine de km du site, c’était bien sûr interdit de rester aux abords, mais à peine installés une voiture est arrivée de l’intérieur et le conducteur nous a dit qu’il était le propriétaire du terrain et qu’il n’y avait aucun problème pour que nous dormions ici.  Quelle gentillesse partout !

lundi 25 janvier

Toujours cette interminable route, hormis ici et là une estancia, c’est le désert.

La découverte du pétrole en 1907 dans la région de COMODORO RIVADAVIA va changer le destin des habitants. C’est maintenant une région d’exploitations pétrolières et de gaz naturel. Dans les champs, plus de guanacos mais le mouvement de va-et-vient des pompes qui puisent le pétrole et le gaz.

Nous allons quitter la N3 après COMODORO RIVADAVIA pour prendre (encore) une piste la R1, pas trop mauvaise, mais la N3 etait un peu lassante, de plus il y a beaucoup de camions et nous recherchons encore la difficulté.

Ce chemin nous emmène pour notre 1er bivouac à BAHIA BUSTAMANTE, loin de tout. A l’entrée de l’estancia, des panneaux indiquent partout « propriété privée » mais juste devant la barrière qui est ouverte « bienvenue aux campers » Nous y allons donc et après avoir demandé l’autorisation, nous nous installons devant la mer près des bâtiments.

Le village où plutôt l’estancia fut fondé dans les années 1950 par un émigré andalou qui récoltait des algues pour la fabrication de cosmétiques et de l’agar agar, il devient le seul et unique village « alguier » au monde…L’usine de traitement des algues ayant été déplacée à Gaiman, son petit fils ramasse encore des algues mais pour les vendre aux japonais. Depuis 2004, il a aménagé des hébergements touristiques sur sa propriété de 10.000 ha  qui bénéficie d’une nature très riche : lions et éléphants de mer, manchots, forêt pétrifiée, et la possibilité d’assister aux travaux de l’estancia et notamment la tonte des moutons au printemps

P1130285

notre bivouac dans la cour

Après une nuit très calme, nous partons à travers la steppe et la piste pas très bonne (nous ne verrons aucune voiture) à CABO DOS BAHIA.

Nous ne verrons que ces 2 camions chargés de moutons côte à côte et l’homme en haut enjambera les 2 véhicules pour placer les moutons. Lorsque nous arrivons à sa hauteur ils vont être obligés de se ranger pour nous laisser la place.

Sur cette piste, comme dans toute l’Argentine, il y a des clôtures interminables et chaque propriété est clôturée complètement. A chaque changement de propriété, il y a une barrière ouverte mais avec des rondins en fer pour empêcher les animaux de passer dans la propriété voisine. Il faut que nous ralentissions, que nous nous arrêtions presque à chaque passage.

voilà ce qu’il y avait sur l’une d’entre elles :

Il faut dire que régulièrement nous voyons des guanacos écartelés sur les clôtures.

Arrivés vers midi à CABO DOS BAHIA. Nous sommes dans une réserve qui compte une immense colonie de manchots (25000 couples et autant de petits), moins nombreuse qu’à PUNTA TOMBO, mais beaucoup plus agréable, avec un cadre magnifique et plus sauvage. Nous croiserons juste une dizaine d’Argentins venus jusqu’ici. Pas de touristes, nous sommes trop loin de la ville : 360 Kms de PUERTO MADRYN et 300 kms de COMODO RIVADAVIA et tout cela sans route goudronnée. Il faut du courage mais nous ne le regrettons pas.

Des nids à perte de vue, des manchots et des petits qui se laissent approcher facilement. Nous marchons sur une passerelle et au bout nous verrons des lions de mer et des otaries à fourrure sur l’île en face.

les nids

(pour plus de photos des animaux voir le site pour les enfants) 

Pour rejoindre 30 Kms plus au nord notre prochain bivouac, nous passons à côté de plages désertes

Mardi 26 janvier

CAMARONES (1.300 habitants) , village paisible, nous nous installons pour la nuit sur un parking près d’une petite plage, face au port, où  à 20 h il y a encore quelques baigneurs. C’est vrai que nous avons un temps magnifique, près de 25° (et il y a 2 jours nous avions encore les anoraks).

l’épicerie du coin :

Nous allons au camping qui se trouve à 200m de la plage pour acheter des gambas, il y avait un panneau « vente de crevettes »; nous en profiterons également pour acheter des poulpes. CAMARONES est réputé pour sa pêche de saumon, en haute de mer, malheureusement nous n’en avons pas trouvé à acheter.

Nous continuons par la RN1, toujours personne, de temps en temps, une petite estancia et nous passons également devant celle de Florent PAGNY mais nous ne la voyons pas du bord de la piste. (Nous étions déjà passés devant la villa qu’il possède dans l’ouest dans la région des lacs), tout cela est à vérifier…..

Le midi, arrêt au bord de la mer, et comme il fait très beau, nous sortirons le réchaud pour cuire nos gambas et manger dehors

Arrivés le soir à RAWSON, peut être que cela vous dira quelque chose car nous y sommes allés avec LUCILE pour manger 14 petits plats de coquillages et Bernard 2 beaux biftecks.

Et bien nous retournons au même resto et comme nous ne sommes pas très originaux, nous prenons exactement la même chose, les 2 femmes les crustacés et les 2 Bernard les immenses steaks.

Par contre la ville a complètement changé, en novembre il n’y avait personne, tout ou presque était fermé, aujourd’hui, station balnéaire réputée, pleine à craquer, de la musique dans les rues, le port en effervescence, plein de chalutiers qui débarquent leurs poissons, des camions dans tous les coins, des bouchons dans les rues.

On s’installe après le restaurant pas trop loin au bord de la plage. A peu près calme, nous dormons bien.

Jeudi 28 janvier

Journée importante, n’est-ce-pas !!!

On l’a arrosé hier soir…..

En quittant RAWSON, toujours par la piste, nous rejoignons la Pointe de NINFAS pour déjeuner au haut de la falaise en regardant les lions de mer s’ébattre sur la plage ou dans l’eau avec leurs petits.

Nous partons ensuite pour PUERTO MADRYN, nos amis avaient de petits problèmes sur leur LAND donc nous nous installons sur le parking d’une station service à côté du garage et nous utilisons le wifi et nous y dormons. Resto tout de même au bord de la mer

Le lendemain nous rejoignons la plage de DORADILLO où nous avions déjà dormi, tranquille, il y a dans un coin une tente avec des chiliens et dans la nuit un bus-camping-car viendra nous rejoindre.

Nous aurons tout de même fait depuis COMODORO près de 500 kms de piste, nous aurions pu prendre la nationale goudronnée et nous aurions fait 363 Kms jusqu’à RAWSON, mais nous sommes un peu « bargeot » et l’aventure c’est l’aventure.

 30, 31 janvier, 1er février

Direction BUENOS-AIRES par la N3 (1400 Kms environ). Rien à dire, une route droite, toujours droite, mais à partir de VIEDMA le paysage change. L’herbe est verte, plus de plantes rabougris, des pâturages avec plein de vaches, des cultures à perte de vue  : maïs, tournesol, blé qui vient d’être fauché, luzerne, cultures encore non identifiées. Il fait chaud, en moyenne un peu plus de 25°.

Bivouacs : VIEDMA le long de la rivière

TRES ARROYOS 20 kms dans un tout petit village où l’on s’installera pour la nuit et au bout ½ h la police vient nous prévenir que nous sommes dans un endroit « à risque » et qu’il vaut mieux aller ailleurs. Ils nous emmènent donc sur une place près de la gare ferroviaire. Effectivement, nous dormirons tranquillement.

Le lendemain, nous irons à LOBOS à 70 Kms de Buenos Aires, car Bernard et Anita doivent trouver où garer leur véhicule pour les 3/4 mois qu’ils rentreront en France, dans 15 jours.

Nous sommes au bord d’un lac où un village s’est créé pour les pêcheurs et comme nous sommes au mois « d’août » pour les Argentins, il y a du monde, mais à la sortie du village il n’y a personne.

J’ai trouvé la culture que je ne connaissais pas il s’agit de soja. Et il y en a des hectares et des hectares plus nous approchons de BUENOS AIRES.

Un petit cours :

Entre 1996 et aujourd’hui, la culture du soja – transgénique à 99% – est passée de 370 000 hectares à plus de 20 millions. L’Argentine est devenue  le troisième exportateur mondial de pousses de soja et le premier exportateur d’huile et de farine de soja. C’est aussi le troisième exportateur mondial de maïs. Le coton transgénique, lui, occupe un demi-million d’hectares..

C’est par le groupe américain Monsanto que les transgéniques ont été introduits dans le pays, en 1996. Avec son soja résistant au Roundup, n’importe quelle terre devient cultivable, car il s’appuie sur le semis direct : plus besoin de labourer. Avec l’augmentation du prix du soja sur le marché international, une véritable fièvre de «l’or vert» s’est emparée des agriculteurs.

Six ou sept millions d’hectares ont basculé de l’élevage vers l’agriculture. Le soja a envahi les meilleures terres et fait reculer l’élevage vers des zones marginales du Nord. Même là, le soja poursuit son offensive : depuis dix ans, 2,5 millions d’hectares ont été déboisés pour cultiver l’oléagineux, qui rapporte énormément au pays : son exportation est taxée à hauteur de 35% et la quasi-totalité de la production est vendue à l’étranger (Chine et Union européenne surtout).

Voilà je termine et mon cours et le blog avant notre arrivée à BUENOS AIRES.

Et là il va falloir que nous trouvions une jante pour notre roue de secours.

Ce contenu a été publié dans Argentine. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

0 réponse à De la Terre de Feu à BUENOS AIRES

Répondre à Simon Serge Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.