L’ETAT DE RIO DE JANEIRO

DU 19 MARS AU 21 MARS 2016

Et voilà nous sommes arrivés à RIO DE JANEIRO

Quelques chiffres.

BRESIL : 205.000 millions d’habitants

RIO DE JANEIRO : 6,32 millions d’habitants et 16 millions avec la banlieue

Capitale du Brésil jusqu’en 1960, transférée à :

BRAZILIA : 2,48 millions et 3,8 avec la banlieue

SAN PAULO : 11,32 millions d’habitants et 29 millions avec la banlieue

BELO HORIZONTE : 1,43 millions et 2,375 avec la banlieue (où nous irons plus tard).

La température à RIO est avoisinante des 30°.

Maintenant il fait nuit à 18 heures et le matin à 6 h il fait déjà jour.

Ici on ne trouve pas beaucoup de boucherie, la viande est accrochée comme chez nous dans le temps mais dans un frigo, des charcuteries encore moins, la viande est vendue au supermécado (bœuf, poulet et quelquefois du porc).

Le supermécado est une petite supérette où l’on trouve de tout, mais pour les conserves de légumes, il n’y a que des petits pois et du mais.

Dans les boulangeries, le pain (rien à voir avec le nôtre) est vendu au poids, il s’agit de petits pains assez mous qui ressemble un peu à des pains au lait, quelques pâtisseries (pas très alléchantes), beaucoup de petits bouchées faites à base de farine de tapioca et fourrées avec de la viande ou du fromage, des empanadas.

Des marchands de verdures : petites salades, courgettes, aubergines, carottes, piments (de toutes sortes), choux, potirons, pas de haricots verts (il faudra que je retourne en cueillir en Vendée chez Claude et Martine), tomates, avocats et des fruits : pommes, mangues, papayes, bananes, quelquefois du raisin et des poires d’exportation. Pour les légumes et les fruits, nous avons du mal, en dehors de la salade…. c’est dur.

Il y a des drogueries, comme autrefois chez nous, qui vendent au détail le petit matériel, des pharmacies qui vendent des produits de beauté, des coiffeurs, des marchands de vêtements et beaucoup de marchands de chaussures. La mode est la même qu’en France pour les jeunes.

Quand aux restaurants, j’en ai déjà parlé : ce midi par exemple nous sommes allés dans une churasqueria à côté d’une station service : buffet de crudités, de riz, de haricots rouges en marmite et nouilles, plus en général un ou 2 plats de viande en sauce mais surtout des serveurs qui passent entre les tables avec d’énormes brochettes où ils nous découpent la viande à la demande dans notre assiette : 4 ou 5 sortes de morceaux de bœuf différents grillés, du jambon à l’os, du poulet et ils passent autant de fois que nous acceptons d’en prendre. L’ensemble pour 22 reals (vous divisez par 4).

Si l’on va dans une landorette c’est un buffet un peu plus varié mais sans viande grillée pour une dizaine de reals. N’oubliez pas d’ajouter la boisson : une bière 1 euro et la petite bouteille d’eau un peu moins. Alors la cuisine, je n’en fais pas tous les jours, et le soir, après un repas comme celui-ci, on n’a plus très faim….. On n’utilise plus beaucoup de gaz (précision : la douche c’est maintenant à l’eau froide, on ne chauffe plus l’eau)

Les habitants de Rio sont appelés les Cariocas ceux de SAO PAULO des Paulistes.

Des collines verdoyantes et des plages de sable blanc bordent l’océan. Le parc national de TIJUCA, en plein milieu de la ville est la plus grande forêt urbaine du monde, 120 kms2

Le taux de criminalité et les inégalités sociales continuent de faire des milliers de victimes en particulier dans les favelas. Les classes moyennes et supérieures sont résignés à vivre barricadées dans des résidences surveillées. Depuis 2012, plusieurs dizaines de favelas bénéficient de programmes de réhabilitation et en 2020, les programmes seront étendus aux 1000 favelas de RIO.

De 1920 à 1950, Rio connut son âge d’or : ouverture de grands hôtels, la ville devient une destination exotique pour la jet-set internationale. Dans les années 60, des immeubles modernes furent érigés et certains des plus beaux édifices rasés.

L’arrivée par l’autoroute venant de SAO PAULO n’est pas spectaculaire.

De plus il y a des travaux sur toutes les voies pour la préparation des jeux olympiques cet été. (Regardez la circulation de bus en sens inverse de nous.)

En arrivant, le samedi en fin de matinée, nous allons directement au PAIN DE SUCRE, car l’emplacement est gardé par la police et l’armée. Endroit où tout le monde se pose à RIO dans le quartier URCA. Malheureusement, il n’y a pas de place. Nous allons stationner dans la rue à coté avec les bus.

Mais la vue est belle, nous étions juste à côté de la marina, dans la rue de la dernière photo (plage de Botafogo)

Vers 16 H, nous allons être obligés de nous promener en voiture dans la ville.

Quelques photos prises au hasard, en roulant dans RIO

Nous allons découvrir les différentes plages, sans nous poser très longtemps, il y a la police partout.

COPACABANA : Plage légendaire, c’est un long croissant de 4,5 km de long.

En général les plages sont séparées les unes des autres par un tunnel, il faut traverser ces énormes rochers.

Plage LEBLON et IPANEMA vers 17 h 30.

Le soir nous retournons au parking du Pain de Sucre et trouvons une place. Nous y stationnons donc 2 nuits sans bouger : coût 1,50 E, bien sur les nuits n’ont pas été très calmes, il faut préciser que le soir, les cariocas font la fête jusqu’à….. très tard, ensuite ils pêchent et le matin avant 6 h ils font leur gym. Lorsque l’on se réveille, vers 7 h, le parking est déjà plein.

Sur la plage Vermelha où nous sommes, l’eau étant polluée, nous ne nous baignerons pas. Il parait que toutes ces petites plages vont être nettoyées pour les J.O.

Dimanche

Aussitôt réveillés, nous partons à l’assaut du PAIN DE SUCRE. Le guide devant, et Bernard et moi côte à côte. Il faut trouver le bon endroit pour accrocher les crampons, c’est très très raide, nous n’avons pas pu faire faire une photo de l’ensemble vous n’auriez vu qu’un tout petit point sur le rocher. Il n’y a pas de chemin de tracé sur la roche.

La vue en haut est absolument magnifique, nous allons y rester 2 heures.

La plage où nous sommes garés vue d’en haut.

Alors vous nous avez cru ? Mais non ce n’est pas nous qui grimpons, nous monterons en téléphérique. Il faut être de sacrés alpinistes pour monter là haut.

Petit anecdote : au guichet nous payons 72 reals, mais la  personne  qui était dernière nous, nous dit que si nous avons plus de 60 ans, on doit payer demi tarif. Il en informe la guichetière qui nous rembourse 50 % du billet.

Il est presque midi lorsque nous redescendons, nous prendrons un bus et irons voir le Christ Rédempteur,  perché à 710 m au sommet du CORCOVADO (le bossu). Poids : 1145 tonnes, 33 m de haut.

La réalisation du projet en 1923 fut confié à un sculpteur français qui réalisa dans ses ateliers de Boulogne une maquette en plâtre de 4 m de haut, ainsi que la tête et les mains.

Nous montons dans un petit train à crémaillère (20 mn de voyage) et là on n’a pas voulu nous faire demi-tarif, “pas pour les étrangers”, on paye 72 reals

En haut il y a beaucoup de monde mais la vue d’en haut est également magnifique. Des « photographes » sont couchés par terre pour avoir une meilleure perspective

Pour finir la journée, nous reprenons le bus pour aller à la plage de COPACABANA. Nous louons une chaise comme tout le monde

Et le soir avant de reprendre un taxi pour retourner au camper, nous mangons au bord de la plage dans un botecos (petit bar en plein air) et cette fois en regardant l’animation de la rue (avenue qui a une voie fermée le dimanche jusqu’à 18 h et sur laquelle il y a des vélos, des skates et des familles entières qui s’y promènent)

(pour 2.)

Nous quittons RIO, car nous ne voulons pas aller en ville et nous promener dans le centre. Pendant ces 2 jours nous n’avions pas pris ni nos passeports, ni la tablette. Seulement un minimum d’argent et un appareil photo.

En partant nous voyons de vieux hangars, le fameux SAMBADROME où sont stockés les chars pour le carnaval.

Lundi

Nous partons à PETROPOLIS, à 80 Kms dans les terres.

C’est une ville impériale. La cour impériale de PETRO II venait y prendre ses quartiers d’été lorsque RIO était trop étouffante.

Le palais que nous ne visitons pas malheureusement car le lundi, les musées sont fermés au Brésil.

Difficile de stationner, il faut mettre de l’argent dans les parcmètres en mettant le n° d’immatriculation de la voiture, et le nôtre ne passe pas. Nous voyons un contrôleur qui nous permet d’y rester 1 h sans payer, on lui propose pourtant de mettre n’importe quel numéro, mais il ne comprend pas trop.

Nous partons donc pour la ville voisine de TERESOPOLIS, ville également impériale.

La route sinueuse monte en pente raide à travers la jungle à l’ombre de hauts pics dénudés. Elle est très belle.

Photos de la ville

 

                

Le soir nous irons au camping dans les hauteurs, il est absolument impossible que nous nous garions dans la ville.

Photos des environs de TERESOPOLIS et des doigts de Dieu (4e et 6e photos)

Nous prenons la direction de Nova Friburgo pour visiter la région.

Les 30 premières familles arrivées ici, originaires du canton de Fribourg, fondèrent dans les montagnes ce village à l’image de leur pays natal. (Pas surprenant que nous trouvions beaucoup de fromageries.)

Il y a également sur le chemin beaucoup de maraîchers sur la route avec des champs tirés au cordeau, pas une mauvaise herbe et un alignement des légumes au millimètre près. (salades, choux, fraises, oignons)

On mange au bord d’une cascade dans un restaurant indiqué sur notre guide : chevreau en ragout, fraises cueillies juste avant de nous les servir avec une crème chantilly et un pichet de jus d’orange-fraise.

Ensuite nous faisons demi-tour pour prendre la direction de l’Etat du MINAS GERAIS, le soir nous couchons dans une petite ville à AREAL au bord de la route.

Dans cette ville à la sortie le lendemain matin, nous passons devant l’usine des Laboratoires P.FAVRE (et oui Bertrand le savais-tu qu’ils étaient là ?)

Voilà pour notre grand weekend à RIO.

 

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