Fin du MINAS GERAIS et MATO GROSSO SUD

DU 29 MARS AU 9  AVRIL 2016

Nous venons donc de quitter la région d’OURO PETRO, le lundi soir nous ne coucherons qu’à une vingtaine de km derrière une station service au calme.

MARDI 29 MARS

Nous prenons la direction de Capitolio, que nous avaient indiquée ARI et ARIANA, on traverse BELA HORIZONTE, très grande ville, mais pas beaucoup de circulation sur les extérieurs.

Nous avons encore 1800 Kms pour rejoindre BONITO, ou nous avons rendez-vous avec Léti et Jacky, rencontrés aux Missions avant Iguazu.

Les paysages sont jolis, un peu montagneux et l’on arrive aux abords du Parc de CANASTRA

Une petite ferme :

MERCREDI, JEUDI

Arrêt au bord du lac à CAPITOLIO, avec les hérons, les aigrettes et les colibris comme seuls voisins. Excepté le matin vers 7h et le soir à partir de 17h 30 où les gens viennent faire leur jogging le long de la promenade.

Notre bivouac, au bord du lac :

On y verra plein d’oiseaux

Des enfants qui viennent nous rendre visite

Des vaches pour Jean (pour lui rappeler le chemin de Compostelle)

Un boa que nous trouvons au bord du sentier en nous promenant dans les environs.

(il est mort)

Nous ferons également la connaissance d’un dentiste qui parle bien français. Il nous a donné des renseignements et il possédait cette voiture :

Il faut préciser qu’au Brésil nous voyons énormément de Coccinelle, mais rarement aussi jolies que celle-là, car dans les années 1970 le Président, étant amoureux de cette voiture, racheta l’usine allemande pour continuer la fabrication.

Pendant ces 2 jours nous irons nous balader aux alentours, principalement dans les plantations de café

et la fleur :

Nous irons également 10 kms plus loin dans un village « privé » avec gardien et barrière, au bord d’un lac et là des maisons toutes plus belles et  plus grandes les unes que les autres.

Un petit aperçu :

Et tous les midis nous allons manger à la charusceria près de la station service sur la grande route, où nous aurons la Wifi et un repas excellent. On nous sert ces brochettes à volonté.

Après le repas, je regarde mes comptes sur internet, comme je le fais régulièrement lorsque j’ai une connexion sécurisée. Surprise, je n’ai fait aucun retrait depuis 15 jours, vendredi dernier j’avais 2000E sur mon compte et là je suis en découvert. Vite je vérifie et que vois-je une vingtaine de prélèvements ont été effectués avec ma carte bleue qui est toujours en ma possession.

J’appelle ma fille, car en France il est 19 h et ma banque est fermée, elle fait aussitôt opposition sur cette carte. Notre après-midi est un peu perturbé.

Vendredi 1er avril

Appel à ma banque, préparation de tous les papiers pour les adresser à Edwige par mail, qui va s’en occuper mais avant tout il faut aller à la police porter plainte dans la ville de PLUMHI à une vingtaine de km.

Nous allons donc à la police civile, avec un courrier que nous avons demandé (par mail) à Alexandre de nous faire et le détail des retraits. Très mal reçue, c’est tout juste si l’officier veut prendre ma plainte, mais comme je ne bouge pas et ne dis rien on m’envoie dans un bureau (avant j’ai été reçue debout dans le hall, matériel vieillot, pas d’internet où j’aurais pu m’expliquer avec google traduction). Un policier va me faire un papier et me redonne mon courrier et mes justificatifs.

Je rejoins Bernard qui était mal garé et nous allons chercher un cybercafé pour scanner cette feuille. A peine descendu du camper, 2 ou 3 personnes dont un policier militaire, viennent voir le véhicule, on leur demande où nous pouvons trouver un cybercafé, ils se concertent tous et ne trouvent pas, on leur dit on veut scanner ce document et on leur montre. Un Monsieur nous dit « venez chez moi, dans mon magasin et vous le ferez ». On le suit et il nous laisse son bureau avec son matériel informatique, nous n’avons pas le temps de commencer lorsque le policier arrive et nous dit de venir avec lui pour le faire au poste.

Nous partons donc au poste de la police militaire, notre policier donne nos papiers à scanner à une secrétaire et les envoie à Edwige, ensuite on discute (avec google traduction). Il nous propose de lui demander tout ce que l’on aimerait savoir sur la région, ce que l’on fait pour prendre des conseils sur le parc que nous partons visiter, nous offre un café. Au bout d’une heure et demi, il est 18 h, les bureaux vont fermés, on lui demande où l’on peut bivouaquer pour la nuit et il nous dit « mettez vous sur le parking devant le poste, je suis le commandant et je dirais à mes hommes ce soir qu’il vous laisse la place « , on en profite et on lui demande la wifi qu’il nous donne.

Samedi 2 avril

Ne voulant pas trop abuser de l’emplacement où nous sommes, nous allons partir, mais avant, comme la gendarmerie est fermée et que l’on ne voit personne, nous allons faire nos courses en ville. Puis nous partons pour le Parc de CANASTRA, situé à 60 kms.

Cela on commence à ne plus supporter :

Nous prenons l’entrée à VIRGEN BONITO, belle route bordée de caféiers, des hectares à perte de vue. Sur les parcelles des petits panneaux indiquent les variétés et les dates.

Une école en pleine forêt

A Virgen nous voyons notre 1er toucan

Et les poissons que l’on pêche dans la région.

Nous cherchons l’office du touriste, mais il n’y en a pas. Nous prenons donc la piste qui mène dans le sud du parc.

Voir de belles cascades et des animaux (que nous ne verrons pas), cela se mérite.

Diaporama (cliquez sur la 1er photo pour agrandir)

Nous allons prendre une piste défoncée, parfois la roue gauche et la droite ne portent plus, (depuis l’Argentine cela ne nous était pas arrivé), sur 28 kms, il faut traverser une vingtaine de cours d’eau sur des passerelles défoncées, il faut descendre pour pousser les vaches, faire attention aux branches en hauteur.

3 passages différents, et il y en avait  beaucoup d’autres.

C’est folklorique !

Nous allons nous arrêter à une petite cascade, on quitte la piste principale et allons faire 3 kmen un peu plus d’une demi heure. Tout à l’heure, la piste était relativement plate et large, mais maintenant ce n’est plus le cas. 500 m avant l’arrivée : une barrière. On ne sait plus que faire, lorsqu’arrivent 5 quads (5 couples d’une trentaine d’années) parlant anglais et qui nous disent « suivez-nous », ils ouvrent la barrière et nous voilà tous en route.

Le chemin se termine 300 m plus loin et nous partons tous à pieds, nous, les mains vides, on change juste nos tongues pour les tennis, nous allons faire 200 m dans une forêt et au bout une belle cascade pas très haute qui tombe dans un bassin, les jeunes se mettent en maillot et on va les regarder, nous n’avons pas le courage de retourner au camper prendre notre maillot (il fait trop chaud) car on sait que nous en verrons une autre un peu plus loin.

3 kms à refaire sur ce petit chemin, avec les vaches qui sont à nouveau sur la piste et 18 kms plus loin (au bout d’une 1h30 de route) on arrive à la Cascade ANTAN. Il est 13h30 nous allons déjeuner sur le parking. Entrée gratuite pour les + 60 ans, ¾ heure de chemin en longeant une rivière où des jeunes se baignent pour finir devant une cascade de 180 m, nous ne pourrons pas nous baigner, car recevoir cette chute sur le dos …………

 

Nous rentrerons tranquillement et discuterons avec le gardien du parc qui nous explique que pour voir les animaux, il fallait aller à l’entrée nord du Parc.

Etant donné l’état de la piste que nous avons eue, Bernard refuse de monter là-haut, nous ne sommes pas à la moitié de notre voyage, il faut ménager notre monture et je commence à avoir des allergies aux piqûres d’insectes (mon bras est tout gonflé). Heureusement, après un coup de fil à ma sœur, je prends un médicament et le lendemain mon bras est normal.

Il est 18 h, nous allons aller 100 m plus loin, dans un herbage que le propriétaire appelle « camping », mais nous sommes très bien, installés à l’orée de la forêt où nous verrons au réveil notre deuxième toucan. La douche n’a pas de porte mais tout de même l’eau est chaude. Il fait 30°.

Là c’est un vrai :

Dimanche 3 avril

Un peu de bricolage sur le Camper, lessive, et nous repartons vers 10 h, vers VIRGEN, 22 kms (1h15) puis nous repassons (pour la 3ème fois) à la Churesqueria de CAPITOLIO. Vers 16 h, après la dernière mise à jour du blog précédent, on prend la route, direction BONITO 1.300 kms.

1er arrêt pour regarder le paysage qui est magnifique avec une myriade de lacs qui se rejoignent les uns dans les autres, et là nous verrons encore un toucan jouant sur un arbre (pas de photo elle est ratée).

On reprend la route en s’arrêtant de temps en temps pour voir le paysage.

On s’arrête pour voir ces animaux dans un enclos :

Après PASSO, la canne à sucre remplacera le café, et là, pareil des immensités. Beaucoup de vaches. Bons fromages. On s’arrête le soir dans une petite ville CASAIS, sur une place bien tranquille

Lundi 4 avril

On fait un tour en ville puis on repart. Au bout de 10 mn à peine de route, nous manquons l’accident : je crie, Bernard me regarde, et un Toucan se jette sur notre pare-brise. Moi qui les cherche depuis le parc, je ne pensais pas le voir de cette façon (je ne pense pas qu’il ait touché la vitre).

Encore un peu de café, parmi la canne à sucre. La route est agréable car elle est vallonnée. Mais à partir de FRANCA, cela devient plat et des hectares de canne à sucre avec des usines pour faire de l’éthanol, et beaucoup de camions.

On vient de quitter le MINAS GERAIS, état plus grand que la France, pour l’Etat de SAO PAULO

Il y a aussi des petites forêts d’arbres pour récolter la sève et d’autres d’arbres très haut, fins et bien droits pour la coupe.

C’est pour cette raison que nous reverrons des camions, certains font 30 m et ont 34 roues (depuis lorsque je croise un camion je compte les roues….)

Le soir nous quittons la grande route pour nous rendre à BUREIRA BARITO, le long du fleuve TIETE, petite ville mais grandes avenues. Nous irons nous garer sur la plage qui est fermée par une barrière. Bernard arrête une voiture de police qui nous dit qu’il n’y a pas de problème pour que l’on reste là, mais que la barrière sera fermée, on ne pourra pas ressortir. Pas de problème pour nous.

Coucher de soleil splendide :

On s’installe pour la nuit, mais vers 20 h le gardien nous empêche de rester ici, il faut que l’on parte. Nous irons en ville sur une place, près d’une église.

Mardi 5 avril

Debout 7 h et aussitôt nous repartons à la plage. On va se baigner dans le fleuve et prendre une bonne douche sur la plage.

C’est une plage « Disney », les maisons n’ont qu’une façade peinte de toutes les couleurs, rien derrière. Chaque endroit pour le picnic est aménagé avec un grand barbecue, une table, des bancs et un évier.

Vers 13 h, après le repas et un bon bain, nous reprenons la route.

A TRES LAGOS, nous passons un barrage avec un pont de 5 kms de long. Nous arrivons dans l’Etat du MATO GROSSO.

Nous voulions bivouaquer ici, mais la ville est industrielle, Bernard regarde son téléphone qui lui indique 17 h, il décide de continuer pendant 15 mn. La pendule du camion nous indique qu’il est 18 h passée. On pense donc qu’il s’est trompé, mais nous apprendrons le lendemain que dans cet Etat, ils ont reculé d’une heure.

Malheureusement nous ne trouverons, ni village, ni pompe à essence jusqu’à la ville prochaine à 130 kms. Nous allons nous mettre derrière un énorme camion et rouler tranquillement à 70 km/h. Il y en a trop, lorsqu’on en double un, il y en a un autre. De plus la route est mauvaise, plein de trous, mais rectiligne et le soleil couchant de face.

Nous allons jusqu’à AGUA CLARA et l’on s’installe sur une station essence, avec une centaine d’immenses camions autour de nous. Dans celui qui est à côté de nous, il y a un jeune couple avec un bébé de 4 mois. Ils font en famille tout le Brésil;  il n’est pas le seul à emmener sa famille. Ils vont manger au ras de leur camion en ouvrant un coffre qui leur sert de table et où il y a toute la batterie de cuisine.

Quant à nous, nous mangeons à la Churesquiera de la station essence.

Mercredi 6 avril

La nuit a été très calme malgré les camions. Lorsque l’on émerge, vers 7 h30 il n’y en a presque plus autour de nous. Bonne douche, puis départ pour CAMPO GRANDE

Arrêt au syndicat d’initiative, très accueillant, ils prennent Google traduction et nous indiquent une agence pour aller dans le Pantanal, ils vont même leur téléphoner pour que quelqu’un vienne nous voir.

L’avantage de passer par une agence, c’est que cela permet de visiter  des propriétés privées, qui sont  fermées aux individuels, mais cela ne nous emballe pas trop. Nous le suivrons jusqu’à son agence, où nous profitons pour coucher sur le parking car c’est un hôtel. Le lendemain, on s’en sortira en disant qu’il faut que l’on fasse la vidange du camper et que nous attendons des amis pour la fin du weekend. Cette agence nous proposait un tour dans le Pantanal dans une Poussada (l’Aras Azul), 3 jours 2 nuits pour 120 Euros par personne, ce qui n’est pas excessif mais nous voulions y aller seuls.

Une POUSSADA c’est une auberge ou une ferme (Fazenda au Brésil et Hacienda en Argentine) qui reçoit des gens chez eux et souvent propose des excursions sur leur propriété.

En ce qui concerne la vidange, nous sommes allés chez Ford et le garagiste nous demandait 1200 Euros car il fallait trouver des pièces sur le marché parallèle. Pas la peine de préciser que nous sommes partis en lui disant qu’il exagérait. Nous l’avons faite à CORUMBA, chez un petit garagiste pour 225 Euros.

Jeudi 7 avril

Avant de prendre la route, nous allons voir pour faire réparer ma nouvelle tablette qui ne charge plus. Nous trouvons justement le spécialiste SAMSUNG. Après tous les essais effectués devant nous (prises, chargeur, batteries, appareil), ils nous disent que c’est la batterie mais qu’au Brésil il n’y en a pas, ce ne sont pas les mêmes qu’au CHILI où j’ai acheté mon appareil. Nous repartons avec l’espoir de changer la batterie dans un autre pays.

Encore le repas du midi au resto, au poids, suivi d’une bonne sieste :

Direction BONITO, en passant à JARDIM, nous nous arrêtons 37 Kms plus loin sur la BR267 pour aller voir des aras qui nidifient dans les roches.

Obligés de nous arrêter, nous ne voudrions pas l’écraser :

Nous arrivons le soir à BONITO et retrouvons LETI et JACKY; nous nous installons près de l’office de touriste (WIFI  CAC, code PREFEITURA.)

Pour Odette et Dominique : je vous informe que la route n’est toujours pas goudronnée entre Buraco dos Araras et Bonito, elle est toujours en travaux. Et nous n’avons pas vu de Piranhas.

Nous ne nous attarderons pas à BONITO car nous y ferons des activités au retour avant de rejoindre le PARAGUAY

Vendredi 8 avril

Nous partons donc pour MIRANDA. Il fait une chaleur intenable, très chaude et humide (je crois que je me répète).

Nous déjeunons tranquille à l’entrée du village, sous un nid :

P1290915      P1290916

L’après midi petit tour en ville, puis recherche de renseignements pour notre excursion dans le Parc ESTRADA PATANAL SUD.

Vers 17 h nous allons voir « l’arbre à TOUCAN » Il s’agit d’un arbre où les toucans viennent dormir. Il y en a bien une centaine.

et nous, nous irons dormir à la sortie du village sur une grande place.

Du Samedi 9 au jeudi 14 avril

Avant de quitter MIRANDA, nous allons sur une petite piste pour voir s’il y a des animaux, nous espérons voir des Aras bleus, mais nous ne verrons qu’un Jabiru (l’emblème du Pantanal)

Nous prenons la direction de CORUMBA et 80 kms avant d’y arriver, nous bifurquerons pour visiter le Parc ESTRADA PANTANAL SUD. La suite sur le prochain article PANTANAL et vous y verrez beaucoup d’animaux.

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6 réponses à Fin du MINAS GERAIS et MATO GROSSO SUD

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