PANTANAL

DU 8 AVRIL AU 18 AVRIL 2016

LE PANTANAL

Meilleur endroit du pays pour découvrir la faune dans son habitat naturel et même meilleur qu’en Amazonie car là-bas la végétation rend difficile l’observation des animaux.

Plaine alluviale la plus étendue au monde, elle couvre 210.000 Km2 (un peu moins de la moitié de la France) et se trouve à la frontière Bolivienne et Paraguayenne, qui s’en partagent un peu moins de 100.000 km2

Les distances sont considérables et les transports très rares, les 4×4 ne peuvent circuler qu’à certaines saisons, les autres hors de question.

Les rivières sortent de leur lits inondant une bonne partie du Pantanal en créant des ilots de terre sèche sur lesquels se réfugient les animaux. Les poissons pullulent dans les rivières.

En janvier-février, les eaux atteignent 3 m au dessus du niveau du sol, puis les eaux se retirent progressivement à partir de mars. Les marais s’assèchent, savane et forêt se chevauchent. Faucons, cicognes et caimans se disputent les poissons des points d’eau restants.

La région est inondée 6 mois dans l’année.

Nous sommes un peu tôt dans la région, mais notre emploi du temps ne nous permet pas d’y être plus tard, nous avons rendez-vous à Salta fin mai avec Evelyne et en juillet avec Audrey au PEROU. Nous verrons ce que nous pourrons faire, si les routes sont fermées demi-tour.

Nous prenons la direction de CORUMBA et 80 kms avant d’y arriver, nous bifurquerons pour visiter le Parc ESTRADA PANTANAL SUD qui nous emmènera à 10 kms de CORUMBA, un petit détour qui mérite le déplacement.

Nous ferons 140 kms sur une bonne piste en roulant très lentement pour voir les animaux, nous mettrons 3 jours et nous ne roulerons que le matin, il fait trop chaud pour nous et pour les animaux.

Nous doublons en chemin un troupeau de 1500 vaches

 

Nous suivons nos amis, on ne va pas descendre

1ère nuit à 8 kms de l’entrée au PASSO DE LONTRA, nous espérons voir des loutres géantes, mais nous verrons seulement des oiseaux. Nous sommes au bord du Rio Miranda, très large à cet endroit.

Vue du pont

Le bivouac du midi

Les oiseaux que nous contemplons dans nos fauteuils l’après midi

Nous stationnons juste après le grand pont près d’une Lanchonette, mais il n’y a personne. Le soir, il y aura plusieurs voitures, des pêcheurs sans doute, qui dorment ici dans des « petites maisons », personne ne nous demande quoi que ce soit.

Le lendemain départ à 6 h 30, voilà les animaux que nous verrons, tout le long de la piste :

Il traverse la piste, on va s’arrêter pour le prendre en photo

Une bonne dizaine de caimans :

Une série de martins pêcheurs du Pantanal :

Ceux que nous n’aurons pas vus :

 et surtout celui-là :

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Nous passons  une soixantaine de « ponts »

Rare comme celui-ci :

En fin de matinée, sur la route nous rencontrerons MARJOLAINE et IBAN qui ont un petit combi VW, ils nous accompagneront jusqu’à CORUMBA pour aller ensuite en BOLIVIE. Ils rentreronnt en France pour travailler les mois d’été et ont bien envie de revenir.

2eme bivouac, le lendemain soir, juste après la barge qui nous fait traverser le fleuve PARAGUAI. Il y a quelques pêcheurs qui jettent un fil avec un hameçon et 1 mn après un poisson mord  :

Pour traverser cette rivière, il n’y a pas de pont, il faut prendre une barge.

Près pour le départ :

La traversée :

Nous avions réservé une balade en barque avec un pêcheur : 150 R mais à 7 h, son bateau est en panne. Il nous dit d’aller voir un professionnel pour les touristes qui nous demande le double. Nous refusons et partons.

La piste maintenant a changé, il y a toujours des marécages, plus de ponts, plus de forêt, moins d’animaux surtout les caimans, mais sur la route nous retrouverons nos gros rongeurs : les Capibaras

Des nandous

et toujours des oiseaux

Un diaporama des paysages rencontrés pendant cette traversée : (cliquez sur la 1er image)

Quelques nids :

et je vous ennuie encore un peu avec quelques photos prises au hasard :

    P1140360     P1140335

Arrivée lundi midi à CORUMBA. Plein d’essence

Une photo souvenir :

et déjeuner sur le bord d’un trottoir, près du fleuve PARAGUAY, à côté du centre de Convention, où nous resterons 2 nuits.

(de vrais gitans)

Nos nouveaux amis nous quittent après échange de nos mails.

Nous ne ferons pas grand chose à CORUMBA, Leti et Jacky réservent un bateau pour aller jusqu’à PORTE JOFRE. Ils monteront leur véhicule sur une barge et y passeront 2 nuits

Pour notre dernière journée, nous irons en haut de la ville

avec ou sans l’un abat-jour ? (comme vient de me dire mon copain Jean sur Skipe)

Les poubelles sont assez originales

 au bivouac le soir, toujours on refait le monde :

Une pluie diluvienne se met à tomber, Bernard n’est pas très chaud pour refaire la piste, il préférerait prendre la route normale pour MIRANDA, nous partons et vers 16 h, nous arrivons à l’entrée de la piste. Il pleut moins, elle est détrempée mais on s’y risque.

Nous voulions faire cette 1ère partie assez vite, prendre la barge et dormir juste après pour démarrer le lendemain matin vers 5 h 30. Malheureusement, 10 kms avant : crevaison, Bernard va gonfler deux fois le pneu et quand nous arrivons à la barge, il fait nuit. Quelqu’un nous dit qu’il y a un réparateur de pneus dans le village (pas plus d’une dizaine de maisons). On va le voir : à l’endroit où nous avions dormi à l’aller, il y a un chemin qui donne devant une grande cour fermée par une barrière de 2 m de haut et à l’intérieur, quelques familles vivent ici. On nous ouvre et ce fameux réparateur, avec une lampe électrique, trouve la fuite, met une mèche et nous dit que c’est bon, on peut repartir. On lui demande si nous pouvons coucher à l’extérieur à côté de la grille, il nous dit non vous pouvez dormir ici à l’intérieur. C’est ce que l’on fait.

la gomeria

Le lendemain matin à 5 h un camion démarre avec un bruit d’enfer, cela nous réveille et nous partons à la barge, qui ne fonctionnera qu’à 6 h précise

l’embarquement, il fait à peine jour.

des poissons crevés flottent dans l’eau

l’arrivée sur le ferry

Et nous prenons la « route »

Que verrons-nous : pleins de capibaras, toujours des oiseaux, très peu de caimans (par rapport à l’aller où il y en avait près des ponts),

des marmottes géantes

Nous nous arrêterons vers 8 h pour prendre notre petit déjeuner devant la poussada « Araras Azul » en espérant voir des aras bleus (en voie de disparition) car Marjolaine et Iban en avaient vus en passant.

Ne sont-ils pas splendides :

Nous retrouverons notre troupeau de vaches en face de nous et qui n’a  fait que 40 kms

         (Notre copain Jean va encore être gâté)

Et celui là pas de chance, il a été invisible pour nous, mais notre ami Daniel, lui a eu de la chance :

Et le soir retour à MIRANDA puis BONITO

Vendredi 15 avril

On s’installe à côté de l’Office du tourisme, comme à l’aller.

Laverie, quelques courses et l’on cherche l’excursion au RIO DE PRATA.

Ici, nous ne pouvons aller nulle part sans passer par une agence car nous allons sur des propriétés privées faire les activités. Et les prix sont fixes, ils ont trouvé un bon filon et à BONITO il y a un nombre incalculable d’agences.

Les 2 premières agences nous disent tout est booké pour le weekend, mais chez la 3ème, beaucoup plus coopérante, l’employée va prendre google, nous trouve 2 places pour le lendemain à 14 H. (150 R. sans le repas et 200 avec, c’est un peu cher, mais le prix est le même dans toutes les agences, aucun marchandage possible).

L’après midi nous irons au Balneiro Municipal à 4 kms, il s’agit d’une piscine naturelle sur la rivière FORMOSA, où l’on nage avec d’énormes poissons.

Bernard ne veut pas y aller, j’y vais. Dès que je me mets à l’eau, quelqu’un que je n’ai pas vu jette à manger aux poissons, il en arrive plein auprès de moi. Sur le coup j’imagine que quelqu’un m’éclabousse mais lorsque je vois tous ces poissons sauter autour de moi, je crie et je panique, tout le monde rit, sauf Bernard qui n’a rien vu, il commençait sa sieste allongé sur le gazon.

Je continue tout de même et vais nager un peu plus loin où il n’y en a presque plus. A l’entrée ils vendent des petits sachets de nourriture, c’est pour cela qu’ils sont tous au bord. Je ne resterais pas tout l’après midi dans l’eau, je préfère regarder le va-et-vient des toucans qui sont dans un arbre juste à côté de nous.

je lui est coupé la tête !

Fermeture 16 h 30 (rappelez-vous qu’à 17 h la nuit tombe). Petit tour en ville et nous retournons à l’office du tourisme pour dormir

Samedi

Un peu d’internet dans le véhicule et nous prenons la route vers 10 H.

Arrivée à RIO DE PRATA vers 11 h, on déjeune, Bernard dort encore

Et moi je vais voir les oiseaux qu’il y a ici :

 C’est un URRACA qui peut imiter les cris des autres oiseaux et des mammifères.

14 h départ pour la balade.

Nous partons à 9 + le guide dans une camionnette, en grande tenue  de plongée avec masque et tuba. On marche un peu en forêt en file indienne, sans parler et l’on arrive au bord d’un petit rio, d’une eau cristalline, peu profonde, magnifique.

Le guide nous informe de ce que l’on doit faire et ne pas faire (ne pas toucher le fond avec les pieds, faire attention aux arbres qui sont au ras de l’eau, ne pas plonger) et nous montre à nous servir du masque (pour ceux qui ne connaissent pas.)

Le flucutacao (ou flottage) consiste à se laisser aller dans le courant de la rivière, sans battre des pieds, les bras sont là juste pour se guider si l’on s’approche de la rive, à faire la planche si le masque se remplit d’eau et nous voilà tous partis, le guide en premier en file indienne. Nous verrons de magnifiques gros poissons (il nous a dit les noms en portugais mais j’ai tout oublié aussitôt). 20 mn pour commencer, re-promenade en forêt et 2ème flottage, pareil : magnifique. On arrive sur un volcan, on voit le sable qui bouillonne et là on peut plonger sous l’eau, c’est beaucoup plus profond. Avant, nous effleurions les herbes ou les roches mais sans jamais les toucher.

Pour moi, ce fut un après midi fabuleux.

Nous rentrons, vers 17 h 30, il fait nuit et on ne nous autorise pas à coucher ici. Il faut aller soit à JARDIM à 37 kms ou dans un camping 10 kms plus loin, au balneiro municipal.

Sur la piste nous rencontrerons 2 biches.

On s’installe au camping, sans rien voir. 70 R pour 2.

Dimanche 17 avril

Je me lève à 6 h 30 pour aller voir les alentours car nous sommes en forêt. Je verrais ces espèces de poules

et des animaux qui ressemblent à des capibaras mais en plus petits

encore des oiseaux :

Nous avons juste à côté de nous un coin barbecue, il y a un camion allemand et les gens arriveront dans la matinée sur le camping

Dans le fond du camping, il y a un balneiro avec une tyrolienne et les poissons sont petits, pas comme à BONITO, je vais me baigner avec plaisir, mais je ne ferais pas de tyrolienne.

(pour se baigner, elles mettent sur leur string un petit short)

Baignade, bricolage pour Monsieur et nous partirons après la sieste.

Notre dernière nuit au Brésil à BELLA VISTA devant la caserne des pompiers, la mairie et l’église.

Nous ne passerons pas la frontière ici, mais nous continuerons sur 130 kms pour la passer à PONTA PORA car là-bas nous sommes d’un côté de la rue au Brésil et de l’autre au Paraguay, il y a beaucoup de boutiques, des centres commerciaux immenses, des mécaniciens (surtout pour changer nos plaquettes de freins), des réparateurs de toutes sortes, c’est une zone franche.

Voilà déjà un aperçu avant d’arriver : des panneaux publicitaires sur la route.

Une gommeria :

Pas la peine de préciser que j’irai dans le centre commercial, mais comme je ne suis pas dépensière, je n’achèterai que 2 paires de CROCS et Bernard beaucoup d’alcool….. et des Malboroo à 1,50 E le paquet.

Nous terminons ici notre voyage au Brésil, un beau pays, les gens très accueillants, mais les distances sont vraiment longues entre 2 sites à visiter.

PROCHAIN ARTICLE : PARAGUAY

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19 réponses à PANTANAL

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