DU PARAGUAY A SALTA

PETIT BILAN après 6 mois de voyage :

Nous avons fait 27.330 kms et parcouru le CHILI, l’ARGENTINE, le sud du BRESIL et le PARAGUAY.

Nous avons rencontré très peu de camping-caristes, mais nous ne sommes pas allés beaucoup au camping, à peine 10 fois. Cela nous a peu surpris car en lisant les blogs de voyageurs, il semblerait qu’il y ait des gens qui se croisent souvent  mais nous, on commence à douter qu’il y ait beaucoup de français sur la route.

Nous n’avons jamais eu de contrôle sanitaire, jamais de problème avec les policiers ou les douaniers.

Nous n’avons jamais eu le sentiment d’insécurité, mais nous avons évité les grandes villes.

Malheureusement nous avons un peu de mal avec l’espagnol : si nous parvenons tant bien que mal à nous faire comprendre, il est bien rare que nous comprenions avec précision le sens des mots que notre interlocuteur nous renvoie.

Les gens rencontrés sont chaleureux et accueillants. Ils mettent de côté toutes leurs occupations dès qu’il s’agit de donner un coup de main et que d’occasions nous avons perdues si nous n’avions pas ce problème de langage.

Revenons à notre voyage 

DU 30 AVRIL AU 20 MAI 2016

Nous venons donc de quitter le Paraguay avec notre petit problème au passage du pont avant la douane où nous n’avions plus d’argent pour le péage.

Pour la 1ère fois depuis que nous passons une frontière, le douanier remarque que nos plaques sont des photocopies, on explique que c’est pour éviter qu’on nous les vole. A sa demande on leur montre les plaques d’origine. Pas de problème, ils comprennent très bien. Ils ne montent même pas dans le véhicule pour voir notre frigidaire (heureusement).

Nous sommes donc à  CLORINDA que nous passons sans nous arrêter sauf pour faire le plein d’essence (nous aurions dû le faire au Paraguay). Depuis notre arrivée en argentine en novembre, l’essence a augmenté de 30 cts d’euros. Mais le change est passé de 10 à 17 pour 1 euro dans la banque mais nous avions changé dans la rue toutefois à 15.

Maintenant, nous allons à la carte bleue mais nous ne pouvons pas prendre plus de 70 E quelquefois 100 Euros et la banque ici nous prends 87 pesos de frais pour chaque retrait.

Le soir nous arrivons à FORMOSA, la ville est très animée, nous allons directement sur la COSTANERA où nous pensons bivouaquer. Malheureusement dès que l’on s’arrête un policier vient nous voir et nous dit « interdit », nous allons un peu plus loin. La même chose, un autre arrive 5 mns après. On lui demande où l’on peut dormir et il nous répond d’aller à l’entrée de la Costanera, car ici c’est interdit aux campings cars.

Nous partons donc à l’entrée et nous trouvons un vaste parking presque vide, 1 h après il n’y aura plus que nous. La nuit sera excessivement calme , mais à côté de nous il y a un pare brise par terre, Bernard n’est pas tranquille pour que nous y restions le soir suivant.

Dimanche 1er mai

Personne le parking est vide, il y a l’électricité à un poteau et l’eau un peu plus loin. Nous allons en ville espérant trouver un magasin pour acheter de quoi manger, tout est fermé, même les restaurants et les bars, c’est le 1er mai, personne dans les rues.

Nous partons faire un tour à nouveau sur la costanera et à l’entrée effectivement il y a un panneau « interdit aux campings cars »

Nous sommes au bord du fleuve qui est bien inondé. Au bout de la promenade, il y a ces 2 drapeaux, pas grand monde se ballade, pourtant nous sommes dimanche.

Nous terminons juste notre repas, il est 14 H la police arrive et nous demande encore une fois de partir. Nous n’y reviendrons pas.

Nous allons sur la place St Martin, la grande place principale de FORMOSAVers 16 h des marchands ambulants arrivent et vers 17 h des familles entières. On se promène avec eux.

Le soir, il nous faut trouver un emplacement pour stationner, nous allons vers la municipalité et là un gardien nous dit que l’on peut se mettre dans la rue, il est de garde de 19 h à 5 h du matin et il nous surveillera. En plus nous avons la Wifi de l’hôtel en face sans code.

Dans la ville il y a une usine COCA COLA, elle doit faire 1 Km de long.

LUNDI 2 MAI

Le matin plus de gaz. Surprise : la 1ère bouteille rechargée à Ushuaia a duré plus de 3 mois et celle-là 3 semaines. Ils n’ont pas dû la remplir complètement, à moins que nous ayons une fuite de gaz. A vérifier. Nous pensions aller jusqu’au Chili fin juin avec, il faut absolument que nous en trouvions une assez rapidement.

Nous cherchons donc où aller et tout le monde nous indique le même endroit, malheureusement le pompiste ne veut pas nous les recharger : « pas le même gaz «  nous dit-il. Nous continuerons donc notre route avec la petite bouteille que Fina et Alain se servaient pour faire la cuisine à l’extérieur.

Courses à CARREFOUR car nous partons pour faire des réserves et des parcs et nous ne pourrons plus nous approvisionner.

Nous prenons le N 81, route rectiligne allant de FORMOSA à la N34 dans la province de SALTA (pas loin de 800 Kms) sans grande ville, juste des petites bourgades et 3 ou 4 pompes à essence. Très peu de circulation, donc très très monotone, mais nous la ferons en une semaine.

Au départ, marécages et épineux assez denses, et cette espèce d’herbe que nous ne connaissons pas.

1er bivouac à COMANDATE FONTANA : on se gare sur le terre-plein au milieu de la rue principale près d’une église. Au bout de 5 mn à peine, un homme vient nous voir, il se présente, c’est le prête de la commune. Il nous demande si nous avons besoin de quelque chose et que sa maison est jute à côté, on lui parle de l’endroit où nous voulons aller le lendemain, et il nous propose de venir coucher dans sa cour, nous serons plus tranquille.

C’est parti, nous voilà au presbytère :

(la 2ème photo c’est la maison du prêtre)

et là c’est la cour où nous sommes installés

On va chez lui avec nos cartes routières, il nous déconseille la route que nous voulions prendre car c’est une piste en terre difficile.

On visite l’église, et il nous explique que la personne qui est assisse devant un autel, est une croyante  qui va rester ici pendant une heure et qui sera relayée toutes les heures par une autre, 24 h / 24, tous les jourspour garder le St Sépulcre.

Il nous montre un registre où chaque personne met son nom, l’heure et le signe.

Il nous propose d’utiliser la salle de bains des jeunes qui habitent avec lui et de rester souper avec eux. On se fait prier quelques secondes et nous voilà à sa table, il nous prépare une salade et surprise il a mis au four, pour le réchauffer, un petit cochon de lait qui était grillé. Un vrai régal.

Il s’occupe de 3 communes distantes de 60 à 70 kms chacune (par des pistes de terre) et le matin il donne des cours de philo, dans l’école du village. Il loge 2 jeunes. Un élève à lui d’une dizaine d’années et un autre un peu plus agés qui serait prof. Nous mangeons donc tous les 5. Toujours difficile de parler mais on se débrouille et vers 9 h 30, nous prenons congés

Il nous dit que le lendemain matin, il part à 7 h (avec les 2 jeunes gens) et que la maison sera ouverte pour que nous fassions comme si nous étions chez nous. Nous prendrons juste une douche, car depuis quelques jours la température a dégringolé (18°) et les douches à l’eau froide vont se terminer. Nous sommes bien contents car il faut que l’on fasse des économies de gaz.

MARDI 3 MAI

Vers 10 h, nous sommes prêts, nous sommes allés prendre notre douche et le prête revient, il nous emmène voir la crèche qui jouxte sa maison ainsi qu’une association qui trie des vêtements usagés et son secrétariat, et blablabla avec tout le monde.

Ensuite un tour au jardin qu’il cultive lui-même, nous repartirons avec des pomelos roses, des citrons verts et des herbes pour la cuisine (thym, ciboulette, menthe, et d’autres inconnues)

Nous voulons lui donner quelques choses pour ses œuvres, mais il refuse, je pense même qu’il a été vexé, car ensuite il prend congé un peu vite (Bernard dit que non). Nous reprenons donc la route encore heureux de cette nouvelle rencontre

Nous prenons la N81 jusqu’à LAS LOMITAS puis nous tournons à droite, vers POSTA CAMBIO, sur une belle route goudronnée, direction le BANADO LA ESTRALLA, je précise (pour les voyageurs) car ce n’est indiqué sur aucune carte, ni sur les guides. Nous avons trouvé cet endroit en regardant, la veille, sur IOVERLANDER, un endroit pour coucher. C’était précisé « endroit tranquille près d’un pont où il y a beaucoup d’oiseaux. »

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En fait, c’est un coin de paradis, sur 3 kms. Une lagune que le prêtre nous a dit être la plus grande réserve d’eau douce « au monde ». Ce territoire est inondé suite aux débordements d’une rivière (Pilocomayo)

1ères image en arrivant :

Le Bañado est traversé par une route où nous allons nous installer pour dormir 2 nuits. A l’entrée du pont il y a une petite piste parallèle. Personne bien entendu.

2ème nuit

En fin d’après-midi, des gens viennent pêcher à partir de la digue qui a été construite pour contrôler le niveau de l’eau.

 

(poissons vus du pont)

Le microclimat généré par le milieu aquatique a permis la croissance d’une végétation caractéristique des milieux subtropicaux humides. Les arbres sont enveloppés d’une dense végétation leur donnant des allures fantasmagoriques.

Nos premiers oiseaux, en arrivant, à côté de nous :

Le soir un petit apéro, bien protégé des moustiques, mais avec des petits oiseaux qui cherchent nos miettes.

Et devant un des plus beau coucher de soleil :

MERCREDI  4  MAI

Le lendemain au lever du soleil, des milliers et des milliers d’oiseaux, ils sont près de la digue, sous la digue, et de l’autre côté de la route. A notre approche, ceux qui sont dans l’eau et sur la berge s’envolent. Ceux qui sont dans les arbres ne partent pas.

 

On traverse la route et voilà notre découverte :

(Certaines photos sont un peu flous, j’ai mis le zoom au maximum)

et n’oublions pas les Jabirus (1,10 m), déjà vus au Pantanal

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à notre approche, l’envole :

et toujours ces rapaces que l’on voit partout, comme les corbeaux chez nous.

Et pour finir avez-vous vu des poissons voler? Ce ne sont pas des saumons qui remontent le fleuve, mais des poissons d’eau douce qui essaient de remonter la digue, ils n’y arriveront pas. Il parait qu’ils fuyaient des caimans (nous ne les verrons pas, mais tous les pêcheurs nous ont dit qu’ils y en avaient plein).

Nous allons quitter ce splendide endroit pour rejoindre la RN86 un peu plus au Nord.

C’est une route qui longe tout le PARAGUAY d’ASCUNCION à PUERTO IRIGOYEN et qui s’arrête en cul de sac, pas très loin de la Bolivie, elle est asphaltée depuis peu et il n’y a pas beaucoup de circulation

Une petite ferme le long de la route

Nous faisons 80 Kms et nous tournons à gauche pour reprendre une piste qui va rejoindre la N81 à LAGUNA YEMA.

Malheureusement nous n’y arriverons pas. Nous suivons le GPS et les cartes en notre possession, nous commençons par une piste en terre, puis en sable, des trous, les arbres pas très hauts ne sont pas élagués bien sur.

Le midi on s’arrête pour déjeuner, Bernard commence à se poser des questions :

on continue ou pas ?

Là, il monte sur la voiture pour enlever des branches qui étaient trop basses et que nous avons accrochées

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et là plus rien, plus de route, il faut faire demi-tour.

Nous repasserons devant le Banado, vers 17 h et nous y resterons pour y passer encore une nuit à contempler  les oiseaux.

Coucher de soleil le 2ème soir :

JEUDI  5 MAI

Je ne vous montre pas les oiseaux revus encore une fois à 7 h du matin avant de reprendre la route 2 h après, vous allez vous lasser.

Nous repassons à Las Lomitas et à LAGUNA VERDE nous irons cette fois à gauche pour rejoindre la Réserve FORMOSA , mais bien sûr, sans aucune information, et pour entrer dans la région dénommée, à juste titre, « l’impénétrable »

C’est une région vierge du Nord de l’Argentine (6.000.000 d’hectares) qui porte bien son nom, très difficile d’accès, peuplée de populations indigènes presque coupées du monde par la végétation et la géographie. Elle est située dans la plaine du Chaco.

Toutes nos cartes, GPS, OMSTAND, encore une fois, nous indiquent une piste en sable, la P37 . Nous la prenons.

Là voici au démarrage (pas de fil aux poteaux, ils sont en train de les installer)

Un peu plus loin, de l’eau bien verte sur le côté :

Toujours accompagnés d’oiseaux et …….

On roule tant bien que mal, en faisant de temps en temps une pointe à 40 Kms, on va jusqu’à la bifurcation avant la rivière BERMEJO et on cherche la RP9 indiquée partout sur les cartes, mais pas de chemin…

Rien – arrêt brutal, encore une fois, la végétation a dû reprendre ses droits, c’est impénétrable.

Demi tour, 1 km avant nous avions vu un chemin sur notre droite, peut être nous sommes nous trompés, on y retourne, OMSTAND nous indique qu’il va rejoindre 4 kms plus loin la RP9, on s’embarque ; nous avons déjà effectué une quarantaine de kms (en presque 2 heures), pas envie de revenir sur nos pas, et il nous resterait 22 kms pour arriver à la réserve.

13 Kms plus loin : carrefour, il est 17 h et la nuit va commencer à tomber.

Pas de trace de voiture, le GPS nous indique d’aller tout droit. Pour Bernard (moi je le suis, bien entendu) pas question d’y aller. Nous décidons de coucher ici, en pleine nature, on ne risque pas d’être ennuyés par les voisins, seulement par les moustiques et peut être dans la nuit par une panthère…. ou un fourmilier géant… (ce ne sont plus les loutres que nous recherchons mais les fourmiliers ou les tapirs)

Et en fait, un camion va arriver d’un petit chemin, chargé de troncs d’arbres, 5 personnes descendent, on se demande bien d’où ils arrivent (on pense à un chargement pas très légal de bois). On leur demande si la piste en face, sans trace, est bien le chemin pour la réserve. Des cris des 5 en même temps : pas question d’aller par là, il y a plein d’eau et il n’y a jamais eu de routes.

Bon on sait ce qu’il nous reste à faire, mais cela attendra demain.

VENDREDI   6 MAI

Bizarre nous n’avons pas passé une très bonne nuit, trop de calme sans doute et il est tombé un peu de pluie, ce qui tracasse Bernard.

Pas de douche ce matin, nous partons au plus vite de peur de rester enlisés.

Je précise, si vous n’avez pas compris, nous partons en revenant sur nos pas un peu plus de 60 Kms à refaire (en 3 h la veille).

Au bout d’une demi heure, il se met à tomber un crachin.

Voilà l’état de la P 37 que nous rejoignons, elle est meilleure pourtant que la RP9 qui était en sable, étroite et n’avait qu’une trace qui ne fallait pas quitter.

La terre gluante colle aux roues, nous chassons de temps en temps. On roule plus que prudemment. On rejoindra la 81 avec grand plaisir, personne sur la route, à part quelques motos. Nous aurons mis un peu plus de 3 h.

A midi nous arrivons à ING. GAL JUAREZ  et qu’allons nous faire, même avant de déjeuner  ?

LAVER LE CAMPER.

4 jeunes en 2 h de temps le remettront comme neuf : coût 12 E.

Voilà une partie de l’équipe :

Déjeuner, un petit tour en ville, il y a beaucoup d’indiens.

Une boucherie :

2 hôtels (tu vois Evelyne où tu vas coucher)

La gare (qui ne fonctionne plus) :

Un magasin de mode et la place principale :

C’est de cette ville que nous devions en fait partir pour aller à la Réserve FORMASA, il n’y avait qu’une  entrée. Je suis allée voir le bureau des Guadaparques, et que m’ont-ils dit : « La piste est très mauvaise et ils me déconseillent de la prendre aujourd’hui car il a plu ». Je leur ai dit que j’avais été de l’autre côté, ils ont été très surpris car il n’y avait pas de route !

De toute façon, maintenant « l’impénétrable » c’est terminé pour nous, plus de parcs, NADA. Direction SALTA.

Nous reprenons la 81 bien asphaltée et toujours aussi monotone.

Le soir on s’arrête, au hasard, dans un petit village sympa  HICKMAN. On demande au policier où se mettre : « village tranquille, n’importe où » on s’installe sur un terrain juste devant le poste. Il n’y a qu’un jeune policier dans le village et  qui viendra, ainsi que des enfants, nous tenir compagnie.

SAMEDI 7 MAI

Nuit très calme. Douche froide. Il fait gris, 20° environ, on sent que l’hiver approche.

Nous partons et au croisement de la route qui part de la BOLIVIE, 116 Kms plus haut et qui descend vers SALTA (la N34), arrêt. On se croirait dans une douane, une dizaine de policiers, des chiens, des grands bâtiments, toutes les voitures sont arrêtées et fouillées complément, les valises ouvertes sur un tapis. On nous demande d’où l’on vient : FRANCIA, répondons nous, 4/5 policiers autour de nous regardent nos passeports, les papiers de la voiture (qu’ils ne comprennent jamais), un autre va derrière, jette un coup d’œil dans la cellule et nous disent que l’on peut repartir.

(Nous avons compris depuis 2 ou 3 jours seulement que, lorsqu’on nous demandait d’où l’on venait, il fallait répondre de FRANCE et non de la ville d’où nous venions).

10 mn après bouchon, les voitures sont encore arrêtées, 2 ou 3 sur le bas côté chargées de marchandises sont vérifiées. On ne nous dit rien et on nous fait signe de passer. Et, sur cette route sur les 30 premiers kilomètres, il y aura encore 2 autres barrages.

Sur le bord de la route de petits marchands de fruits :

Nous achèterons : avocats, bananes, pomme de terre

Puis à LIBERATOR Gal S. MARTIN, nous nous arrêterons car il y a ici un parc national, mais d’un accès très facile : le parc GALILEGUA. Une bonne piste le traverse sur 22 kms en grimpant de 550 m à 1.700 m.

8 Kms avant le poste de garde, juste en prenant l’embranchement de la piste, un homme nous arrête. C’est un garde du parc, il nous demande si on peut l’emmener, pas de problème on lui fait de la place.

On lui dit que nous allons au camping libre du parc, c’est là qu’il va. Le camping est fermé mais nous pourrons bivouaquer devant les bureaux, il surveillera notre véhicule car il est de garde la nuit.

C’est samedi, et il n’y a personne. On s’installe

DIMANCHE 8 MAI

Au réveil le matin, voilà devant les bureaux ce que nous découvrons :

Notre auto-stoppeur est là aussi. Ils nous donnent toutes les informations sur les arbres, les animaux et les sentiers de randonnées qui sont très bien balisés.

Nous devons lui indiquer ce que nous allons faire. Nous ferons aujourd’hui les sentiers le plus loin de l’entrée (nous prendrons le camper pour y aller)  et demain ceux qui sont où nous sommes stationnés car nous voulons revenir dormir à cet endroit bien surveillé.

Bien entendu nous ne ferons pas les sentiers ou il y a 4 ou 5 h de marche et qui requièrent un guide (trop  vieux maintenant pour faire des marches de 8 ou 10 h aller et retour). Nous nous contenterons de tous les sentiers courts d’1 h maximum.

Il y a beaucoup de moustiques c’est pourquoi j’ai une grande écharpe et que nous sommes bien couverts.

Avec Tarzan, nous verrons toujours ces oiseaux, que l’on a envie de caresser tellement leur plumage parait soyeux (vous vous rappelez j’espère que l’on n’en avait déjà vus à BONITO près du PANTANAL)

et aussi ces animaux, ils étaient 4 ou 5 sur le côté du chemin, et dès qu’ils nous ont vus, sont montés dans les arbres en nous regardant.

Le soir, nous avons montré la photo au garde, il a été surpris que nous les ayons aperçus, et nous a dit qu’il s’agissait de  Hurons mayor

Voilà les panneaux sur la route :

Et les paysages rencontrés dans ce parc :

Toujours pas aperçu, et pourtant il est auprès de nous, nous avons même en main un document de ce que l’on doit et de ce que l’on ne doit pas faire si on le rencontre

Jaguar-santiago-del-estero-turismo-parque-nacional-copo-guia-rural-argentina

Nous arriverons au Camping municipal de SALTA en fin de soirée où nous nous installons pour plusieurs jours. Depuis 3/4 jours j’ai une allergie (gros rhume) et voilà que Bernard le lendemain est pareil, il ne peut pas conduire dans cet état, nous allons donc rester sur le camping pour nous reposer en attendant l’arrivée d’EVELYNE dans 10 jours.

Les 1er jours nous ne faisons rien de spécial. Nous avons l’électricité pour l’ordinateur, la wifi qui marche très bien, les douches chaudes, que demander de plus : du soleil peut être car, n’oubliez pas, nous sommes en automne et la température à chuter de 10°. De plus il pleut.

Le camping municipal possède une gigantesque “piscine » (350 m de long) mais encore faudrait-il qu’elle soit rempli pour pouvoir en juger. En tout cas, l’immense dalle de béton qui sert de fond à cette piscine fait parfaitement l’affaire pour que des enfants y jouent.

Toujours aucun français, bien que SALTA soit une des régions de l’Argentine la plus visitée, par contre des suisses et des allemands, voilà leurs engins

Bernard va profiter de bricoler la porte de la salle d’eau qui ne ferme plus

pendant que moi, je vais :

  • faire les boutiques

(ici leur DARTY)

  • acheter les meilleurs empanadas de l’Argentine (d’après le guide du routard), ici

en attendant qu’ils soient prêts, le patron va m’offrir un petit verre de vin de CAFAYATE, (200 Kms au sud) et finalement comme les empanadas ne sont pas très gros, je vais manger les 4 en marchant (il est presque midi). Ils étaient excellents (précisons que Bernard n’y tient pas du tout et que de toute façon je les aurais tous mangés mais froid)

  • écouter la musique dans la rue :

  • aller au marché pour acheter quelques fruits :

Un petit aperçu des monuments sur la place, 9 de Julio, de SALTA

La Cathédrale

beaucoup d’or !

leur Panthéon à l’intérieur

Le musée MAAM (j’en reparlerai plus tard, ainsi que de l’intérieur de tous ces bâtiments que nous visiterons avec Evelyne avant son départ dans 3 semaines)

Sous les arcades le change au « blue » se pratique toujours sous le manteau, dollars et euros continuent à s’échanger contre des liasses de billets de pesos argentins, au même taux.

  • je vais juste monter à l’intérieur du Centre Culturel América pour faire une photo

Le milieu de la place

Des bâtiments dans les rues à côté :

des rues au hasard de notre promenade

Nous sommes allés un soir dormir au bord du lac Cabra Corral, à une soixantaine de kilomètres de SALTA. En passant sur un pont qui chevauche le lac, voilà un centre aquatique vite conçu :

Saut à l’élastique du haut du pont, tyrolienne

Nous irons également faire une petite partie de la RP33 pour découvrir notre première quebrada, celle d’Escoipe, que nous trouvons déjà très jolie, cela nous permettra également d’y retrouver le soleil qui nous manquait depuis 10 jours à SALTA.

 

Nous déjeunerons en haut de la Cuesta del Obispo et nous serons à nos premiers 3.150 mètres et delà demi-tour, nous retournons à SALTA afin d’accueillir Evelyne Samedi.

En redescendant quelques cactus :

Là c’est un cimetière en pleine montagne à plus de 30 Kms d’un village :

Là une ferme :

Pour les semaines à venir : Le Nord puis le Sud de la région de SALTA

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11 réponses à DU PARAGUAY A SALTA

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