SUD DU PEROU

DU  30  JUIN AU  8 JUILLET 2016

Nous venons de quitter ARICA au CHILI pour rejoindre TACNA au PEROU.

1 EURO =   3.71  SOL

Prix de l’essence :   0.75  E le litre

Ici l’essence est vendu en galon (1 galon = 3.80 litres)

 32.285  Kms depuis le départ.

 2 kilomètres avant la douane, pleins de camions.

Passage de la frontière légèrement plus long que les précédents, car ici, il faut remplir un papier pour le véhicule. Ce papier coûte 500 Pesos et il faut aller le chercher à un autre guichet à l’étage. On nous demande des renseignements tels que l’estimation que l’on fait de notre voiture, et, pour la première fois, le permis de Bernard et il faut que nous prenions une assurance obligatoire pour le pays à la SOAT qui se trouve à 1 km de la douane. Pour l’instant nous n’avions encore aucune assurance pour notre véhicule. Il s’agit juste d’une assurance Responsabilité Civile, valeur pour 6 mois 15.100 Pesos (moins de 20 E)

Le douanier  va monter avec son chien dans le camper, et pour la première fois depuis nos différents passages, j’ai plein de fruits et légumes, un filet de bœuf que je viens d’acheter à ARICA, j’ai tout mis dans les placards près du lit, en espérant qu’il ne montera pas sur le lit pour aller voir.

Finalement, tout se passe au mieux, le douanier ouvre le frigo, je lui avais laissé une tomate à l’intérieur (qu’il a pris) et il n’ouvrira que 2 placards.

Nous mettrons une heure, il était aux environs de midi et il n’y avait presque personne, pourtant la frontière avait été fermée 3 semaines.

2 kms plus loin, on s’arrête sur le bord de la route et  nous mangerons un bon bifteck (heureusement il n’y a pas de douane volante) et nous ressortons tous nos fruits, légumes et laitages planqués.

Le paysage, la route, le temps couvert : comme au CHILI

Toujours des villages qui nous semblent abandonnés :

Arrivée à TACNA 20 kms plus loin, (270 000 habitants) on s’installe juste sur un petit parking en plein centre ville (IOVERLANDER), à coté de la cathédrale et devant la police touristique (avec leur accord bien sûr).

(tous les matins, ces jeunes policiers laveront leur voiture avant de partir, à la main et sans eau courante)

Le soir la famille chilienne avec leurs 2 petites filles  viennent s’installer à côté de nous.

Encore des maisons construites sur la dune

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SAMEDI 1er JUILLET

Bonne nuit calme.

Nous partons en ville et ce qui nous surprend, c’est qu’il y a des marchands de lunettes et des dentistes partout.

Nous entrons chez un opticien, et pour 100 sols, nous avons droit à une visite chez un ophtalmo et une paire de lunette. Comme je viens encore une fois de rayer mes 2 verres sur mes lunettes neuves, j’en achète 2 paires et Bernard en prend également une paire avec des verres progressifs, à  sa vue, pour 250 sols (vous divisez par 4) et une paire de lunette de soleil (ray ban à 200 sol). J’aurai également droit à une paire de soleil gratuite.

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Nos achats de lunettes effectués nous faisons un tour en ville. Nous trouvons les magasins plus modernes qu’à ARICA au Chili.

Visites des principaux monuments, mais il n’y a pas grand chose

Cathédrale néogothique (plans dessinés par Eiffel)

La Municipalité

Théâtre municipal : lors de sa construction en 1870 c’était l’un des plus prestigieux du continent.

Musée ferroviaire

l’avenue Alemanda Bolognesi (immense promenade d’un kilomètre, qui recouvre un rio)

Une pharmacie sans vitrine

2 JUILLET

Nous avons décidé aujourd’hui d’aller voir le site archéologique de MICULLA à 23 kms de TALCA, mais avant, nous allons faire laver la voiture (après la tempête de sable, c’était nécessaire) et réparer le pneu qui commençait à se dégonfler. C’est celui qui avait crevé au Pantanal au Brésil et qui depuis a une mèche (voilà presque  9  .000 Kms)

Pendant ce temps je fais un tour au marché juste en face

(diaporama)

Les choses étant faites, nous partons. Il fait maintenant soleil. En se levant, nous avions un petit crachin qui tombait (nous sommes dans la ville à “l’éternel printemps” et il est sensé  ne jamais pleuvoir.)

En route :

La vallée n’est pas super jolie. Quant au site de Miculla, nous avons beaucoup marché et escaladé pour ne pas voir grand chose.

 On grimpe puis on prend cette passerelle pour traverser le fleuve (à sec)

et voilà le paysage en haut :

Quelques pétroglifos sur les pierres

A quelques kilomètres, il y a une source thermale où nous allons: il s’agit de l’eau du volcan TICACO. Il y a une piscine et 8 “pozos” (bains) individuels , l’eau y est à 36/39°, nous prenons l’entrée pour les pozos et y restons 1/2 heure (temps alloué)  10 Soles pour 2.

Nous sommes sur la route du Pisco, il y a 3 bodegas (vignobles) avant d’arriver à TACNA.  Malheureusement, en rentrant il fait nuit et nous ne les avons pas vues. On prendra notre Pisco au camper. Nous espérons tout de même en trouver ailleurs.

Dimanche 3 juillet

Ce matin, vers 8h, bruit anormal près de nous. Des camions de soldats dans la rue. Nous déjeunons et allons voir.

Tous les dimanches matin, il y a une parade militaire, sur la place d’armes (impres-sionnant)

Revue des troupes, lever des drapeaux, discours du Général…

On fait aussi défiler les enfants à partir de 3 ans et les jeunes des écoles de la ville

(diaporama, cliquez sur la 1ère image)

Devant tous ces militaires

puis toute l’armée va faire le tour de la place

Nous quitterons la place vers 11 h, puis la ville.

A peine sortie, on se fait arrêter par une patrouille et l’on nous demande juste l’assurance.

On va rejoindre la côte 1/2 h après. Elle ressemble à la côte près d’ARICA au Chili, immense plage de sable et de l’autre côté de la route des dunes.

Les quelques maisons rencontrées sont construites directement sur le sable.

A midi on s’arrête à :

C’est une station balnéaire qui nous semble abandonnée, mais ce n’est pas la saison, il y a tout de même quelques restos d’ouvert.

On reprend la route

et là tout à coup un tout petit port de pêche, mais quelle animation

on débarque  du thon et des calamars géants

on sépare les tentacules et on retire les yeux

on tire la peau dans des grands bacs remplis d’eau

puis l’intérieur

Je retrouve ici ma jeunesse (à PORT EN BESSIN) où l’on débarquait et triait le poisson un peu comme cela. Mais ici pas de mareyeurs, pas de crieurs pour la vente aux enchères.

Le thon est pesé  (pour les encornets je n’ai pas vu), mis dans des caisses, une femme se promène avec un petit carnet et prend des notes, puis tout cela part directement dans des camions.

Je ne peux pas me promener jusqu’au bout de la jetée, je suis en tongues, il y a beaucoup d’eau (sale) et l’on me regarde les pieds plus que ma tête. On s’écarte pour me laisser prendre des photos, je suis très attirée par ces calamars géants, je n’en avais jamais vus d’aussi gros et aussi par ces pélicans

Il y a un va-et-vient de chariots et de personnes.

Je retrouve Bernard qui n’avait pas voulu laisser le camper tout seul sur la grande route devant ce port qui est en contre-bas.

L’on reprend la route tranquillement

La côte change, plus de sable le long de la mer mais des « marais salants », on s’imagine au Mont Saint Michel, avec encore plus de moutons et des oiseaux

Par contre la route, elle, ne change pas

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En fin de journée nous arrivons à ILO, port de pêche et port d’embarquement du cuivre de la mine de Toquepala à 4.000 m d’altitude.

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Un taxi nous voyant chercher notre route va se garer et nous demander où l’on veut aller, on lui répond quelque part où nous pourrons nous installer pour dormir. Il nous emmène sur le MALECON (c’est la promenade qui longe la mer) devant tous ces beaux animaux, on se gare en bordure :

Sur le milieu du gazon ce beau véhicule bien propre du côté rue mais les oiseaux préfèrent côté mer.

Le lendemain matin, le personnel de la municipalité arrose le gazon, comme tous les matins (sauf le dimanche). Depuis IQUIQUE, nous ne faisons plus le plein d’eau dans les pompes à essence, mais l’on demande à la personne qui arrose les parcs de nous remplir notre réservoir. Il n’y a aucun problème, ici ils acceptent un billet, mais au Chili, ils ne voulaient pas. Et croyez moi le réservoir est rempli en quelques minutes, le débit est un peu plus puissant que dans les stations.

Petite ballade le long de la plage

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Cette dame ramasse des algues

et ceux là également

Un taxi :

Nous partons voir le port de pêche qui ressemble à celui que nous avons vu la veille

Toujours d’immenses calamars

Manœuvre du camion qui doit passer dans une porte très très étroite :

et ceux-là ils s’en donnent à cœur joie pour les restes

C’est aussi un port qui a passé des accords économiques avec la Bolivie qui n’a pas de débouché maritime, nous verrons beaucoup de camions boliviens

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En nous promenant sur la jetée, nous voyons une barque qui embarque des gens,  ils partent faire une balade autour du port, nous nous joignons à eux, sans savoir ce que l’on va oir.

et voilà le but du voyage :

La ville vue de la mer

Ce port de pêche, sans touriste, mais avec beaucoup d’animation nous a beaucoup plu.

A la sortie il y a des usines

et ce train qui roule toujours à 5 km/heure

Nous décidons de rejoindre AREQUIPA en passant à l’intérieur des terres (non plutôt du désert) pour aller à MOQUEGUA. Osmand nous indique un chemin, certainement plus court que la Nationale, nous le prenons. Il passe par une vallée qui devient de plus en plus étroite et il faut que nous franchissons une colline, nous craignons le pire, on fait demi-tour, il y avait quelques kms avant une grande route qui nous permettait de rejoindre la Nationale.

Et l’on rejoint la Panaméricaine, bordée de sable et  plus tard de roches, toujours aussi droite.

Arrivée à MOQUEGUA (53000 habitants) 1400 m d’altitude au coeur d’un oasis de verdure, on va chercher un endroit pour dormir. Impossible d’entrer dans la ville, les rues sont étroites, nous montons vers l’aéroport qui se révèle être une école d’aviation, on se gare à côté de leur parking.

La ville est encore construite sur une colline.

La place d’Armes

Des casonas (maisons coloniales)

En redescendant du haut de la ville, il y a une manifestation sur la place d’Arme

Nous n’allons pas trop nous attarder, et nous irons faire la route du pisco, pour enfin visiter une bodega et acheter cet alcool (fort)

Puis direction AREQUIPA. On va s’arrêter à midi sur le bord de la route, il n’y a pas vraiment d’endroit pour s’arrêter, mais comme il n’y a pas beaucoup de circulation cela n’est pas gênant. Tout juste descendus du camper, arrive à sens inverse un véhicule ressemblant un peu au nôtre : il s’agit de notre petite famille chilienne avec qui nous étions les jours précédents qui ont fait demi-tour à NAZCA car ils avaient des problèmes de voiture. Ils s’arrêtent et après avoir échangés nos dernières aventures ils  reprennent la route pour le Chili pour faire réparer leur véhicule

On continue notre chemin à travers ces différents paysages

Et un peu avant AREQUIPA nous trouverons beaucoup de camions, de grandes descentes et montées

Ici en bas de la côte un oasis :

On arrive sur AREQUIPA

 

avec au fond les 3 volcans :

Chachani 6075 m et Pichu-PICHU 5.664 m

le volcan MISTI 5.835 m au sommet éternellement blanc

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puis la banlieue très ouvrière

Avant de découvrir la ville blanche, 2ème ville du Pérou mais l’une des premières par la beauté, classée au Patrimoine de l’Unesco et qui fera l’objet du prochain article, avec l’arrivée des enfants.

En attendant au camping nous avons fait la connaissance d’un jeune couple, Sandrine et Jordan, qui voyagent en Hunday qu’ils ont eux-mêmes aménagé.

Nous allons déjeuner sur la place

Après ce repas sur la Place d’Armes, un peu de bricolage sur nos véhicules respectifs, pendant que les femmes travaillent à leurs blogs.

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