CUZCO-COPACABANA

Voilà, nous venons de quitter CUZCO depuis 20 jours. Nous étions au camping QUITA LALA, la 1ère semaine pour s’acclimater à l’altitude car nous rentrions de FRANCE, la 2ème pour aller visiter le PARC MANU.

DIMANCHE 23 OCTOBRE 2016

Nous avons décidé avec Monique et Daniel de faire le SUD LIPEZ et le SALAR D’UYUNI, ensemble. Ils attendent des pièces pour leur Ford incessamment. Nous avons prévu de nous retrouver à COPACABANA en BOLIVIE pour la fin de la semaine, ce qui va nous donner le temps de refaire la route que nous avions faite rapidement avec les enfants.

Nous ne pensions pas refaire un article sur ce circuit, mais nous sommes allés dans des endroits que nous n’avions pas faits et qui méritent bien qu’on en parle.

Samedi soir, d’abord nous irons prendre notre dernier repas à CUZCO dans un restaurant  “LE BUFFET FRANCAIS”, tenu par un jeune couple qui sont là depuis 3 ans, et voilà ce que nous mangeons, une raclette avec du fromage péruvien (moins gras que le français et 3 variétés de jambons, dont le plus foncé de lama). C’est bon.

Nous passons une agréable soirée avec d’autres français dans la petite salle tout le monde discute ensemble.

Le lendemain nous prenons la route vers 10 h.

Nous allons nous arrêter dans trois villages pour voir les églises : ANDAHUAYLILLAS, HUARO et KANINKUNKA construites au 17e par les Jésuites sur un lieu de culte INCA.

La 1ère : l’église SAN PEDRO, surnommée la chapelle Sixtime des Andes en raison de sa décoration exceptionnelle. Le baroque ayant horreur du vide, pas un centimètre carré, du sol au plafond qui ne soit peint de fresques multicolores. Malheureusement, les photos y sont interdites, nous réussirons à prendre les photos intérieures de l’extérieur, elles ne sont donc pas très nettes.

Ici c’est le plus vieil orgue du continent en état de fonctionnement, il a été restauré par les français.

Des maisons aux abords de l’église

7 kms plus loin l’église d’HUARO de style Renaissance. Peinte également à l’intérieur comme la précédente.

Remarquez le dallage sur le parvis

La 3ème est une petite chapelle au bord d’un lac, un peu moins spectaculaire

Le soir nous dormons à SICUANI à l’intérieur de la ville près du fleuve. Nous avons du mal à dormir pourtant il n’y a pas de bruit aux alentours. Par contre à 2 h du matin on klaxonne à côté de nous, Bernard se lève, il s’agit d’une voiture de police qui nous demande si tout va bien et ils repartent en nous souhaitant bon voyage !!!!

Quelques photos le long de la route d’habitations surtout de petites fermes, nous sommes sur l’altiplano à 4.000 m

Ici, pas d’électricité, pas d’eau, les gens sont d’une extrême pauvreté, en perpétuelle lutte pour leur survie, vivant quasiment en autarcie alimentaire et combinant l’élevage (ovins, lamas, cochons) et l’agriculture de subsistance. Les paysans se regroupent en ayllus (communautés sociales) qui pratiquent entre elles l’entraide réciproque.

Morcelés en minuscules parcelles travaillées à la main, sans machine ni engrais, les champs ont de faibles rendements. L’analphabétisme atteint ici des niveaux élevés.

Nous passons le col à 4.312 m à LA RAYA mais nous ne nous y arrêtons pas, il pleut.

Nous visitons la ville de AYAVIRI, Bernard s’engage dans une rue et impossible de continuer il y a une table et un parasol au bord du trottoir, et personne ne veut la déplacer, je descends et vais chercher un policier qui nous fait faire marche arrière entre les étals. Pas évident, mais mon loulou réussit encore une fois à s’en sortir.

Nous nous garerons à la sortie de la ville et prendrons un vélo-taxi, pour aller jusqu’à la Place d’Armes, l’église est fermée, par contre il y a encore un défilé.

           A la sortie de la ville, 10 kms d’une bonne piste, il y a le Canyon de Tinajani

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Nous allons déjeuner devant cette ferme au bord de la piste, puis nous ferons demi-tour.

Et là le village juste à côté.

De temps en temps une petite lagune

Une traversée de village

Arrêt l’après midi à PUCARA, village où l’on fabrique les céramiques des petits boeufs qui sont placés sur les toits des maisons, par superstition.

Il attend les clients dans sa boutique en dormant et une femme dans la rue qui file

Avant l’arrivée à JULIACA, il y aura  de la neige fondue.

Nous traversons la ville pour rejoindre la péninsule de CAPACHICA mais comme la nuit commence à tomber nous nous arrêtons sur la place du petit village du même nom.

Le lendemain matin nous partons pour l’extrémité de la péninsule à LLACHON

Les paysages sont magnifiques avec une vue grandiose sur le lac et les iles Taquile et Amantari. Nous ne faisons pas la visite de ces 2 iles, je les ai faites il y a quelques années.

Elevage de la truite

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Il n’y a aucun touriste nous avons juste rencontré la famille GITANA, des français qui habitent en Australie et qui voyagent avec 4 enfants. Ils sont venus nous voir sur la place où ils cherchaient du beurre. Nous avions déjà passé quelques jours avec eux sur le camping à CUZCO.

Des paysans conduisent des attelages de bœufs tirant des herses en bois, d’autres (surtout des femmes) bêchent le sol pour semer des pommes de terre, de l’orge ou du maïs, les villageois portent des costumes typiques.

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La femme sème derrière la charrue

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 Quel magnifique virée, on se croirait à une autre époque

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Sur les chapeaux plats des femmes, s’il y a des pompons c’est qu’elles sont mariées.

Apaisante, d’une grande beauté, la péninsule est un petit paradis naturel.

                   (ils cultivent même sur le sable)

Nous rejoignons  la pointe de la péninsule SANTA MARIA par une petite piste, pas vraiment bonne, surtout étroite et à l’extrémité il n’y a pas d’endroit pour faire demi-tour, il faut jongler avec les manœuvres.

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On fait demi-tour devant cette ferme

A Llachon, je vais descendre jusqu’à la plage, c’est assez fatiguant.

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          Voilà les cultures en bas.

et les femmes qui travaillent, bien qu’il y en a une qui a l’air de se reposer !

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 Bernard qui m’attend en haut

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devant cette ferme et cette dame mariée qui le regarde

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L’après midi nous rejoignons la plage de Chiffron près de CAPACHICA, nous resterons assis dans un fauteuil à bouquiner au soleil tout l’après-midi.

Pour être tranquille, il n’y a pas mieux.

Le soir ils emmènent les bêtes au bord du lac pour boire

   Quand je  dis que nous ne faisons rien ! il ne va tout de même pas rester trop longtemps ici, il va retourner bien vite sur son fauteuil.

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La plage et la vue ne sont pas si mal !

Nous ne nous sommes pas baignés mais l’eau n’est pas très froide, peut être comme en Normandie (l’hiver).

Nous avons juste vu le camping-car de la famille GITANA qui est garé dans la cour d’une maison d’hôtes, ils ont du partir pour les îles car il y a un bateau qui fait la navette, les îles sont tout près juste face à la plage (moins d’heure de bateau)

Le lendemain nous décidons de rejoindre la Bolivie par le nord du lac TITICACA et redescendre par l’Est, nous partons par une piste pas trop mauvaise, nous longeons le lac  entre la route et l’eau il y a toujours les mêmes cultures, les mêmes habitations et les mêmes costumes.

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A peine arrêtés pour le repas du midi, qu’une estafette s’arrête à côté de nous. 2 hommes descendent et nous montrent leurs cartes et leurs armes, il s’agit de douaniers. Ils nous demandent où l’on va et nous disent qu’à la frontière il n’y a pas d’immigration et qu’ensuite la route pour la BOLIVIE est jolie mais très mauvaise.

Ils nous demandent tout de même nos papiers et nous expliquent que si nous voulons vraiment passer par là, il faut aller jusqu’à PUNO  où l’on nous donnera un laisser passer de 4 jours pour rejoindre la frontière. Nous décidons de faire demi-tour.

Voilà où nous étions et où nous avons déjeuné.

Un lavoir sur le bord de la route

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Plutôt que de rejoindre PUNO par la grande route, nous repartons par la piste que nous avons faite le matin car le paysage était magnifique et la vie dans les champs nous passionne.

Nous retournerons donc coucher où nous étions la veille.

Mais peut être avons nous eu tort, juste avant de passer ce village

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 PAF, un pneu éclate

(Jean va être content il veut un peu d’animation dans nos voyages)

La roue de secours avait retrouvé sa place sous le camion, car à CUZCO lors de notre promenade en AMAZONIE, nous avions laissé le camper dans un garage pour y effectuer quelques réparations et les vidanges.

Nous sommes dans un tout petit village, c’est la sortie de l’école. Les enfants prennent le chemin de toutes les petites “fermes” que nous avons rencontrées sur la route.

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Des jeunes filles qui sont restées à discuter avec nous et qui ont visité le camper, l’une d’elles est allée me chercher une photo et elle voulait que je lui en donne une de moi, pas de chance, je ne savais pas que mon physique pouvait intéresser quelqu’un, je n’en avais pas (il va falloir que j’y pense). Je leur ai donné à chacune une petite Tour Eiffel.

Et voilà la piste, nous avions pourtant vu pire

Nous sommes à 30 Kms de l’endroit où nous voulons coucher, nous y allons très tranquillement.

Arrivés à notre bivouac de la vieille, notre place est prise par la famille GITANA qui effectivement était allée pour 2 jours sur l’ile d’ARMANTANI. Nous nous installons pas très loin, et après le dîner, les parents viennent nous rejoindre dans le camper où nous discuterons 2 bonnes heures.

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La nuit il y a eu un orage et il a plu.

Le lendemain, moins de soleil. Nous partons pour PUNO et nous nous arrêtons à la 1ere gommeria (DUNLOP). Nous changeons donc nos 2 pneus arrière pour 250 E les 2. Nous avions réglé 340 E au CHILI et 720 E en Argentine, nous avons fait 30.000 kms avec ceux-là. Un caillou avait coupé le pneu sur environ 7 à 8 cms.

Nous ne resterons pas à PUNO mais prenons la route de la Bolivie.

1er arrêt à CHUCUITO, près de l’église un temple Inka dédié à la fécondité.

Autre arrêt à ACORA, toujours des églises SAN JUAN et SAN PEDRO, celle-ci semble abandonnée il y a juste un cimentière à côté.

    Les maisons à côté de l’église.

Par contre la place du village en bas est animée.

Nous allons dormir à JULI à 4100 m, sur la plage, bien tranquille. Le lendemain en ville nous visitons (encore) les 4 églises coloniales des 16e et 17e

La cathédrale ST PEDRO sur la place d’Armes

et les 2 autres qui sont devenus des musées avec des tableaux de dimensions gigantesques.

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Seul le portail de la 2eme église me semble beau, l’église est visible sur la 2ème photo

 devant l’église sur la place

et la dernière en cours de restauration avec des sculptures magnifiques.

 à l ‘intérieur de la cour un maître d’école fait faire du sport aux élèves.

A côté de notre bivouac au bord du lac :

Nous arrivons tranquillement au poste frontalier, les formalités ne sont pas aussi compliquées qu’en juillet.

Vue sur le lac TITICACA avec les montagnes boliviennes enneigées

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Puis nous retrouvons notre emplacement à COPACABANA où nous attendrons nos amis pour partir dans le SUD LIPEZ.

Il y a toujours des touristes mais rien à voir avec le mois de juillet. Nous n’allons pas faire grand chose, profiter du soleil, les nuits par contre sont froides.

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6 réponses à CUZCO-COPACABANA

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