DE UYUNI A SUCRE

J’espère que vous n’êtes pas saturés des flamands, mais pour l’instant nous n’en n’avons pas revus !!!!

MARDI 15 NOVEMBRE 2016

Nous quittons Monique et Daniel, eux vont prendre la direction du Sud de l’Amérique et nous du Nord.

Avant de quitter la région nous allons visiter le cimetière des trains à la sortie de la ville.

Puis direction POTOSI

Nous nous arrêtons à une vingtaine de kilomètres plus loin dans le village minier de PULACAYO

L’arrivée avec les maisons des mineurs. La rue est fermée, il faut continuer à pied pour aller dans le village et payer 10 Bols.

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Encore un musée de trains mais celui-là n’est pas à l’abandon

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 Photos de la mine (toujours en exploitation)

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Et nous reprenons la route, les paysages sont magnifiques et changeants, des montagnes colorées, des canyons, des rivières asséchées…

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On commence à revoir un peu de verdure, et un énorme troupeaux de lamas

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Nous entrons dans un grand canyon

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Nous quittons la grande route pour le village de AGUA DE CASTILLA à 40 kms de POTOSI, car il est trop tard pour aller jusqu’à là-bas. On s’installe près du terrain de foot. Nous avons payé 1 Bol pour entrer dans le village, comme tous les habitants.

Le chauffage a tourné presque toute la nuit, la petite mare à côté du camper était gelée au matin. Nous n’avons pas eu très chaud. Pour une fois, on se lève tôt et on part un peu avant 9 h.

Arrivée à l’intersection de la grande route, Stop. 2 ou 3 voitures devant nous et sur la route principale des plots qui empêchent tout véhicule de passer. Je vais voir les policiers, ils me disent que la route sera ouverte dans 2 heures car il y a une course cycliste qui va passer.

Zut pour une fois qu’on ne partait pas trop tard, nous voilà bloqués. Je regarde si l’on a une autre solution et je vois une petite piste qui pourrait nous remettre une trentaine de kms plus loin sur la grande route. Demi-tour et nous voilà repartis à traverser le village et prendre la fameuse piste. 4/5 kms plus loin plus de piste, une voie ferrée d’un côté et de l’autre une mine. Je demande au gardien, il me dit qu’il faut demander à l’ingénieur l’autorisation et ensuite traverser la mine pour rejoindre la piste.

Maintenant on ne nous autorise plus à retourner vers la grande route, dans le village il y a un policier qui nous dit de nous garer sur la place principale. On va attendre  2h avant de rejoindre la route où il y a une file de camions, de bus et de voiture. Comme il faut toujours monter, nous n’aurons pas de mal à doubler tous les camions.

Vues du village du haut de la grande route :

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Et nous voilà à POTOSI

Nous allons vers l’hôtel COPACABANA où on nous indique sur IOVERLANDER qu’on peut stationner dans leur parking fermé. La rue est étroite, Bernard se gare comme il peut et je vais demander pour m’entendre dire que ce n’est pas possible. Heureusement, Fina et Alain nous ont donné tous leurs lieux de bivouacs, ils ont dormi sur une petite place tranquille pas trop loin du centre. Nous y resterons 3 nuits et prendrons un taxi pour aller en ville car cela monte et nous rentrerons à pied.

Le propriétaire de la maison juste à côté du camper est venu discuter avec nous, nous a même proposé de l’eau et de ne pas hésiter si nous avions besoin de quelque chose. Nous n’abuserons pas de sa gentillesse mais nous papoterons tous les jours avec lui. Il voulait même nous « acheter » notre véhicule, car il nous a dit que c’était le prix de la voiture sans la cellule.

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Une soirée crêpes

Un peu d’histoire sur Potosi

« L’histoire de Potosi commence en 1544, quand l’Inca Diego Huallpa, accompagné par quatre soldats espagnols, découvrit par hasard un filon d’argent dans le Cerro Rico (« la montagne riche »). Jusqu’à cette date le mont était un Huaca, c’est à dire un site d’adoration des divinités.

La nouvelle se répandit vite, les Espagnols s’approprièrent rapidement le Cerro Rico et commencèrent à exploiter la montagne à partir de 1545. Des milliers d’esclaves Indiens furent amenés pour creuser dans les mines. Mais ce travail était tellement meurtrier (accidents, conditions, de travail et d’hygiène, silicoses…) que les Espagnols firent aussi venir des esclaves Africains par bateaux entiers pour palier la pénurie de main d’œuvre.

Les mineurs travaillent, mangent et dorment donc sans voir la lumière du jour pendant des mois. On raconte qu’à leur sortie, il était nécessaire de leur bander les yeux pour ne pas que la lumière du soleil les rende aveugles.

Dans ces conditions atroces, les travailleurs ne tiennent pas longtemps et le taux de mortalité est extrêmement élevé. On estime qu’il y a eu entre 7 et 8 millions de morts parmi les esclaves Indiens et Africains travaillant dans les mines de Potosi sur l’ensemble de la période coloniale (de 1545 à 1825, date d’indépendance de la Bolivie).

L’argent était fondu, puis transporté à dos de lama jusqu’à ARICA au Chili sur le Pacifique puis emporté en Espagne.

Ainsi, au XVIe siècle, Potosi livre 240 tonnes d’argent en moyenne par an à la couronne Espagnole, ce qui en fait de très loin la plus grande mine d’argent du monde, et la plus rentable.

20 ans après la création de la ville, la cité devint la plus grande de la planète (près de 200.000 habitants, alors que Paris n’en avait que 50.000 et Londres 70.000)  et la plus riche des Amériques.  Lorsque le filon commença à s’épuiser, au début du 19e siècle, le déclin et la pauvreté s’abattirent sur la ville, la population tomba à 10.000 habitants et la baisse brutale du cours de l’argent porta un coup fatal dont Potosi ne se remit jamais.

Éventrée de toute part la montagne se montre maintenant bien moins généreuse qu’auparavant : quand au XVIe siècle on obtenait 200 kg d’argent par tonne extraite des mines, on doit aujourd’hui se contenter d’un petit kilo…

Enfin, la mine a été nationalisée avant le gouvernement d’Evo Morales et aujourd’hui l’état passe des contrats d’exploitation avec des coopératives de mineurs. Le principal changement apporté par notre époque réside dans le fait que la plupart des mineurs travaillent aujourd’hui pour leur compte. Réunis en coopératives ouvrières, ils mutualisent le matériel, se répartissent les secteurs collectivement et négocient en groupe la revente. Les « mineros » peuvent espérer gagner 1000 bolivianos (Bs) par semaine quand le salaire moyen bolivien tourne à 1500 Bs par mois (il faut environ 10 Bs pour faire 1,4 €).

Les conditions de vie des mineurs, aujourd’hui encore, sont tout à fait  inhumaines. Ils travaillent entre 24 et 36 heures dans les mines non-stop, et bien entendu, les enfants commencent à y travailler vers 14 ans. La moyenne de vie d’un mineur est d’environ 45 ans, due, entre autres à la contraction de maladies pulmonaires, à l’air vicié des mines, à la dangerosité du travail. Le boulot le plus dangereux : celui qui allume les explosifs, la mèche est courte, ils se les payent eux mêmes et coupent les mèches en 4 pour faire des économies.

Aujourd’hui on estime tout de même qu’il y a encore de l’argent sous la montagne pour une cinquante d’années mais il faudrait la raser  et faire une mine à ciel ouvert, avec toutes les conséquences pour la ville de Potosi qui est à ses pieds.

Nous avons pris rendez-vous pour aller visiter une mine le lendemain matin avec une guide qui parle français.

Avant d’aller à la mine, on fait un arrêt au marché des mineurs, où notre guide nous montre tout ce dont a besoin un mineur et les achats qu’il fait avant de commencer à monter vers les galeries du Cerro Rico.  Ils endurent donc ce travail en consommant de manière excessive des feuilles de coca, de l’alcool à 95 °C et du tabac (fait artisanalement) sans jamais manger ou boire autre chose. On nous demande de leur faire un petit cadeau pendant la visite, des sacs pour 1 ou 2 E sont prêts avec des feuilles de coca, du tabac, des mèches de dynamites, une bouteille de soda.

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Puis on nous fait enfiler une petite combinaison très seyante et nous prenons la direction de l’une des très nombreuses galeries de cette mine surexploitée. La montagne a en effet perdu 80 mètres d’altitude sur 4000 mètres dû à son exploitation intensive.

Deux heures donc au sein de ces mines à suivre notre guide à travers une galerie  principale, elle nous montre les filons (c’est la grande ligne brillante dans la pierre)

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En réalité au bout de 10 mn, on n’en peut plus, on souffle, dos courbé, on marche dans l’eau et plus tu descends, plus il y fait chaud. On rampe un petit peu pour arriver à un autre filon principal.  Et on ne peux qu’imaginer, les mineurs passant toute leur journée à travailler dans ces conditions.

On quitte la galerie principale et l’on arrive dans une petite grotte réservée pour le Dieu de la mine « el Tio »  auquel  tous les mineurs vouent un culte important. (Il parait que l’on trouve un peu partout dans les mines ce Tio au pénis  totalement disproportionné.)

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Puis offrande de feuille de coca, versement de l’alcool sur les Tio (la tête qu’il y a en bas était le Tio des temps anciens) et notre guide leur donne une cigarette qu’elle a  allumée et à la fin elle boit également un peu d’alcool.

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Lorsque ces petits chariots pleins de minerais, d’une tonne chacun, tirés et poussés par 4 hommes passent à côté de nous, dans la galerie tout juste assez large pour les wagons, il faut que l’on se plaque le long de la paroi pour ne pas les arrêter dans leur travail et surtout les éviter. (celui-là a déraillé à la sortie)

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Deux heures de visite de la mine nous auront bien remués, interrogés sur les conditions de travail au 21ème siècle, sur l’exploitation de l’homme par l’homme, sur la mise en danger de ces hommes au quotidien et leur nécessité de travailler pour faire vivre leur famille.

Après la visite de la mine, nous irons visiter la MONEDA, avec une guide qui parle  également français, il y a avec nous un autre couple.

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A l’entrée, on pénètre dans une cour ornée d’une fontaine en pierre et d’un masque de Bacchus, accroché ici en 1865 par un français. Les murs ont plus d’un mètre d’épaisseur.

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Ce bâtiment splendide renferme des trésors historiques. Il fut construit  entre 1759 et 1773. Le coût de la construction s’éleva à une dizaine de millions de dollars actuels.

Il s’étend sur 7.570 m² et s’organise autour de 5 cours et de 200 salles. Du 16e au 19e siècle, l’hôtel de la Monnaie a frappé la monnaie pour l’Espagne jusqu’en 1825 puis les monnaies des Provinces Unies de Rio de la Plata (Argentina 1813 et 1815) et de la Bolivie jusqu’en 1951. Maintenant la Bolivie fait frapper ses pièces au Canada et ses billets en France.

Nous commençons la visite dans une salle où sont présentées des pièces de monnaie frappées dans un mélange de cuivre et d’argent. Jusqu’en 1825, elles sont à l’effigie du roi d’Espagne. A partir de cette date d’indépendance, c’est Simon Bolivar qui est représenté dessus.

Les planchers d’origine portent encore les traces des machines et des pas des ouvriers.

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Machines utilisées pour la frappe :

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Ici l’homme en frappait 3.000 par jour, les pièces n’étaient pas encore dentelées.

Ensuite avec les nouvelles machines à engrenages :  15 à 20.000 par jour.

L’axe principal de cette machinerie était actionné par des mules à l’étage inférieur. Ces animaux avaient, dès lors qu’ils commençaient à tourner en rond autour de cet axe, une espérance de vie de 8 mois.

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et à la fin 300.000 par jour.

Le four où l’on faisait fondre l’argent

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Voici un coffre qui servait à transporter les pièces jusqu’en Espagne. Celui-ci a été fabriqué en France, avec ses serrures multiples et inviolables.

Dans un entrepôt voisin  nous voyons les impressionnantes machines à engrenages en bois qui servaient à façonner les pièces, et qui ont été remplacés au 19e par des machines à vapeur venues des USA.

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On trouve également ici la plus grande collection de peinture de l’époque de la vice-royauté avec des tableaux religieux, des pièces d’argenterie, archéologie, minéralogie, meubles, art moderne, nous n’en verrons qu’une toute petite partie pendant 2 h.

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Derrière l’autel, on a retrouvé des bébés momifiés, ils étaient placés ici pour qu’ils soient protégés par Dieu.

Le lendemain nous flânons dans la ville  aux 80 églises, les rues sont étroites, les portes et les façades ouvragés et les balcons en bois surplombent la chaussée.

La place principale :

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     Des rues au hasard :

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p1060790 La montagne où est extrait le minerais touche à la ville.

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 L’office du touriste qui est dans cette tour :

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 De la viande qui sèche :

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La poste principale (empressa de correos) :

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SAMEDI 19 NOVEMBRE

Nous prenons la  « route de l’Argent » qui va jusqu’à SUCRE

Mais 60 kms avant, nous bifurquerons vers TARABUCO.  Tous les dimanches il y a un marché très réputé et l’un des plus connus du pays où domine l’artisanat mais aussi tous les produits de première nécessité.

Nous allons nous installer près de l’ancienne gare ferroviaire, comme nous l’avons vu sur des blogs.  Un petit tour en ville puis on revient au camper, des enfants viennent nous demander si l’on ne veut pas un animal et il nous ouvre un petit sac à dos dans lequel il y a un lapin. Ils repartent mais pas pour bien longtemps. Ils tapent plusieurs fois à la porte et pendant qu’on soupe, ils commencent à nous lancer un caillou. Nous décidons donc de quitter l’endroit et d’aller au centre ville sur la place principale. Et là cela recommence d’autres enfants viennent frapper à la porte  mais on ne comprend pas  ce qu’ils veulent. Ils nous présentent une pièce. Ils finiront par se lasser et nous par nous endormir.

Le lendemain matin (dimanche) vers 8 h, on quitte la place car des marchands ambulants viennent s’installer près de nous. Nous partons juste dans la rue adjacente.

A 9 h 30, nous allons nous balader dans les rues. Les paysans sont en costumes traditionnels, les hommes (mais aussi quelques femmes) portent des chapeaux en cuir inspirés de ceux des conquistadors. Les photos parlant d’elles-mêmes, pas besoin de commentaires.

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et là BERNARD achète un bracelet au pied du camper

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 Certaines photos sont de travers, car je les ai faites avec la tablette en mettant l’objectif sur le côté pour que les personnes ne voient pas que je les photographiais.

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Après le déjeuner nous quitterons le village pour SUCRE.

Un cheval qui va faire plusieurs kms avec la jambe cassée.

Et là on ne sait pas ce que sait.

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 Malheureusement 10 kms avant la ville nous sommes encore une fois bloqués au péage. Interdiction de passer, c’est journée de vote dans la capitale. Il va falloir attendre 4 heures, personne ne rouspète, cela a l’air normal. Il n’y a pas beaucoup de voitures qui attendent. Nous apprendrons en fin de journée que la ville de SUCRE était interdite aux véhicules entre 8 h et 18 h.

Une chance, nous avons notre maison avec nous, on peut en profiter pour mettre nos photos et le blog à jour, lire un peu, passer le temps…

Toute la fin de mon article, concernant la ville de SUCRE, a disparu.  Je vais donc essayer de le refaire, mais je suis obligée de mettre toutes les photos à la suite de mon article.

Nous arrivons donc à SUCRE dimanche en fin de journée, nous allons directement au “camping d’Alberto et Félicidad”, nous trouvons bien le portail mais il est fermé. Une chance un couple de Brésiliens arrive et ils nous disent qu’il faut aller à la maison des propriétaires dans la rue en dessous, voyant que nous ne comprenons pas très bien, ils nous y emmènent. Alberto nous informe qu’il n’y a pas de place pour ce soir mais que demain matin 2 véhicules vont partir, mais il va tout de même nous montrer le terrain. En fait il s’agit d’un jardin qui peut recevoir au maximum 4 véhicules et qu’ils ne dépassent pas 2m60, car le portail est étroit.

Pour cette nuit on peut rentrer mais il faudra que le lendemain nous sortions pour laisser passer les 2 véhicules allemands qui vont partir et nous prendrons une de leur place.

Nous entrons avec beaucoup de difficultés car on doit mesure près de 2,60 m. Il y a des douches, la wifi, une cuisine, un bac à laver, depuis 4 ans ils reçoivent des véhicules à 10 E par jour, ils gagnent plus que beaucoup de travailleurs.

On dit que  SUCRE est la plus belle ville de Bolivie, c’est ici que fut déclarée l’indépendance et, si LA PAZ est le siège du gouvernement et des finances, Sucre est la capitale constitutionnelle du pays. Inscrite au patrimoine de l’Unesco en 1991, c’est une ville propre, les bâtiments sont chaulés, elle a été détruite partiellement en 1948 par un tremblement de terre.

Jusqu’au 18e, La Plata (c’était son nom à l’époque) était le centre judiciaire, religieux et culturel de la région. En 1825, lorsque la ville devient la capitale de la Bolivie, elle est rebaptisée en l’honneur du maréchal Antonio José de Sucre.  Perdant sa principale ressource après le déclin économique de Potosi, elle voit le siège du gouvernement bolivien transféré à La Paz à la suite d’une guerre civile perdue par les « conservateurs »  face aux « libéraux »

Des milliers de touristes sont attirés chaque année par cette capitale du baroque aux blancs édifices datant des 18e et 19e siècle. Elle est devenue une ville universitaire importante.

Nous allons nous balader dans le centre qui est à 5 mn, faire un tour au marché (cela va de soi) manger des crêpes chez un pâtissier français.

Nous y restons 3 jours. Il y fait bon, la température est nettement plus chaude, et nous ne sommes qu’à 2.800 m

Voilà les photos de la ville

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12 réponses à DE UYUNI A SUCRE

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