DE SUCRE A LA PAZ JUSQU’A LA FRONTIERE PERUVIENNE

 

Nous aurons parcouru 2100 Kms en Bolivie, en un mois tout juste. Ce n’est pas beaucoup, mais on traîne un peu plus. Ajoutons quand même les 1300 Kms que nous avons fait avec le tour dans le Sud Lipez. Nous n’avons pas fait de pistes et toujours de belles routes et pour la plupart asphaltées récemment. Beaucoup de montagnes, notre consommation a été de 23 litres au 100 Kms et notre voiture monte toujours les côtes allègrement.

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Un petit mot sur les péages en Bolivie. Il y en a beaucoup, mais il ne faut pas faire comme nous avons fait au début, payer à chaque fois. Il faut garder son ticket et le présenter au poste suivant. Lorsque nous avons quitté LA PAZ, par exemple, on nous demande où l’on va, si l’on dit ORURO on paye jusqu’à ORURO et entre deux il faut montrer le ticket et l’on passe sans régler.

Quant à l’essence, toujours le même défi, trouver une station service qui accepte de nous vendre du gas-oil à un prix raisonnable. Les Boliviens payent le litre 3,72 B , les étrangers payent le litre 8,98 Bol, soit 1,20 E. Mais après de dures négociations avec les employés, on arrive à ne payer le litre qu’aux environs de 6 B soit 0,80 E en moyenne. Le pompiste encaisse la différence. Il est surprenant de voir les employés nous fuir du regard, voire nous fuir tout court en partant à l’autre bout de la station, quand nous y entrons. Nous faisons des  pleins de 40 – 50 litres pour ne pas prendre le risque de tomber en rupture au cas où on ne veuille pas nous servir (cela nous est arrivé 3 fois). Nous n’avons payé qu’une fois 45 litres au tarif « étranger » à POTOSI et au total nous sommes sur une moyenne de 6,53 Bols (0.86 E)

Un regret en quittant la BOLIVIE, c’est que nous ne soyons pas allés à Coroico et dans la Cordillère Royale dès que nous sommes arrivés le 1er octobre. Le temps était meilleur, nous aurions pu faire la route de la mort et nous promener en montage, bien que nous ne pouvons pas faire de treck à cette hauteur, seulement les rues de la Paz (et encore nous sommes tout essoufflés)

MERCREDI 23 NOVEMBRE 2016

Nous partons en fin de matinée de SUCRE, direction COCHABAMBA. Le paysage change au fil des kms et devient de plus en plus vert, dans les vallées.

La route est asphaltée depuis peu et il n’y a pas de circulation. A AIGUILE, après le plein d’essence (5 B. le litre) nous prendrons la vallée ALTO de COCHABAMBA.

La route de la Vallée Alto rassemble plusieurs villages agricoles, mais certains ont été abandonnés suite à la réforme agraire de 1953 qui devait donner la terre à ceux qui la travaille mais les petits paysans ont reçu en moyenne nettement moins de terres que les entrepreneurs agricoles. Fraude, favoritisme, clientélisme (un ministre ne reçut-il pas gratuitement 50 000 hectares !) donnent la mesure de l’aberrante redistribution. De plus de nombreux transferts fonciers ont été réalisés sans enregistrements notariés ce qui provoquent des remous et des dissensions internes qui expliquent l’accueil souvent hostile fait aux vérifications de terrains.

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L’église d’AIGUILE a été reconstruite après le tremblement de terre qui a  ravagé  beaucoup de village dans cette vallée en 1998.

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MIZQUE la ville surnommée “la ville au 500 parasols” est renommée pour son fromage et son miel.

ARANI, célèbre pour son pain et son église dont la coupole est recouverte de faïence.

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Une fête se prépare pour le weekend sur la place, le manège qu’une maman tourne et le « chambouletout »

PUNATA est réputée produire la meilleure chicha du pays. (boisson alcoolisée à base de maïs fermenté). Nous n’essaierons pas, les bars n’ont pas l’air très accueillants.

CLIZA, où nous dormirons, et où l’on peut se régaler de pigeons, la spécialité locale. Réputée pour son marché traditionnel le dimanche.

Le matin on flânera au marché avant de rejoindre TARATA, pas de spécialités….. mais des édifices à la beauté fanée, des rues pavées et qui ont vu naître 2 présidents.

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La place principale :

Les cactus qui poussent sur les toits et des espèces de nids sur les fils électriques.

La nouvelle église de TARATA reconstruite après le tremblement de terre et la coupole de l’ancienne.

L’orgue     

Après toutes ces spécialités, à midi on s’arrêtera au LAC ANGOSTURA pour manger tout simplement une truite.

Il s’agit d’une lagune artificielle de 10,5 km2

A SUCRE, Alberto nous a dit qu’en Bolivie, actuellement il y avait d’énormes problèmes d’eau. A la Paz, comme à POTOSI le gouvernement restreint l’eau. Ils attendent la pluie avec impatience. Nous avons vu un lac complètement asséché et celui-ci est à moitié vide.

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Là il devrait y avoir de l’eau

Nous arrivons à COCHABAMBA, il y a un Parqueo où l’on peut stationner, dans le centre. Malheureusement, notre véhicule est trop haut et il ne passe pas le portail. Nous en cherchons un autre mais sans succès. Après avoir bien visités cette ville, en voiture et parmi la foule et les marchés,  qui est plutôt vieillotte, nous allons à l’extérieur – d’abord au pied du téléphérique, mais il faut se mettre en épi et nous dépassons la longueur –  ensuite nous avions vu un hôtel qui pouvait recevoir des campings car il est situé à 8 kms du centre et se trouve dans des tous petits chemins. L’hôtel a l’air fermé. D’ailleurs la majorité des maisons du quartier sont fermées, mais attention ici elles ont un autre cachet qu’en ville, elles sont neuves et magnifiques. On va continuer notre chemin et quitter la ville, sans avoir fait le repas que nous avions prévu, car nous sommes dans la capitale gastronomique de la Bolivie et nous avions repéré un resto sympa sur notre guide, nous ne verrons pas non plus le centre historique.

10 kms plus loin il y a le parc National de TUNARI, nous y allons sachant que l’on peut se garer à l’intérieur.

Le lendemain matin on va se balader dans une épaisse forêt, où l’on a une vue superbe sur COCHABAMBA. Depuis SUCRE, la chaleur a bien augmenté, il fait 23°

Nous quittons les lieux en fin de matinée. On va prendre une bonne route asphaltée qui monte pendant presque 100 kms pour retourner aux alentours de 4.000 m, il y a énormément de camions et tout le monde double n’importe comment.

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Un peu avant LA PAZ, on bivouaque dans un tout petit village à CALAMARCA

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A l’intérieur de l’église il y a une dizaine de peintures dans ce genre :

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Les rues du village et la place où nous dormons (pas âmes qui vivent)                       dscn2520          dscn2522

Puis le lendemain nous arrivons à la PAZ mais nous ne nous y arrêterons pas pour l’instant.

LA PAZ, c’est le siège du pouvoir politique avec le gouvernement et le congrès.

La ville a été construite dans un canyon. Incroyable ville accrochée aux parois d’une gorge, qui descend en pente raide. Seules les cimes des montagnes semblent arrêter les constructeurs.

Plus on monte, plus on rejoint les quartiers pauvres car c’est là où il fait le plus froid. Les riches sont bien au chaud en bas. (La température diminue de 0,7° tout les 100 m) Le cœur de la ville se trouve à 3.600 m, El ATLO, où nous avions dormi à l’aller, à 4.000 m

La construction d’un métro ou d’un tramway est rendue impossible par la configuration géographique de la ville, il a donc été construit 4 lignes de téléphérique ultra-modernes, ce qui permet le désenclavement d’EL ALTO (où est l’aéroport) et améliore la vie des habitants.

LA PAZ est très découpée et des quartiers sont accrochés aux parois des gorges, avec vue sur les monts enneigés. Elle nous a plu car elle n’est vraiment pas ordinaire par ses formations géologiques

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Tout est en brique, rien n’est fini de construire… Des ferrailles sortent des murs. Aucune façade n’est crépie, encore moins peinte sauf pour la pub et les graffitis électoraux.

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Ce que nous ne nous doutions pas, c’est que, pour prendre la route menant aux Yungas (la région où nous voulons aller), il faut traverser le quartier encombré d’El Alto puis tout le centre ville. La difficulté est augmentée par la présence de marchés. Les rues devant nous étaient impraticables, le GPS ne pouvait plus nous guider.

Là, il faut toute la décontraction de Bernard au volant pour ne pas paniquer lorsque, bloqués, dans les rues en pente (nous passons de 4.000 à 3.200 m) par des dizaines de minibus qui s’arrêtent sans arrêt pour prendre ou déposer des clients, il doit redémarrer en côte avec toute la circulation, la foule, les étals et les parasols qui sont sur la chaussée

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Sur cette photo, le GPS nous envoyait dans la rue en face, il a fallu tourner à gauche sans savoir où nous allions

Ici les marchés ne sont pas dans un endroit bien déterminé, ils sont dans les rues et grouillent de monde. Les marchands vivent sur leur lieu de travail, ils vendent, mangent, dorment, s’occupent des enfants, les femmes leurs donnent la tétée, les changent et tout cela dans un espace très réduit où la propreté laisse plus qu’à désirer. Si l’on veut acheter quelque chose, il ne faut pas que le vendeur soit occupé à sa vie privé, sinon on attend ou on s’en va.

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Ce n’est pas carnaval, mais dans les grandes villes en Bolivie, il y a des jeunes habillés comme cela qui font la circulation

Mais ouf, on s’en sort et on continue notre route jusqu’au col de la CUMBRE à 4.700 m.

Le brouillard se lève, il fait du vent, il fait froid, on s’arrête pour déjeuner et comme l’on n’y voit pas à 10 m on se demande ce que l’on va faire. En plus il se met à tomber de la neige fondue.

Seules des mouettes andines nous tiennent compagnie, elles viennent chercher les miettes de notre repas. On leur donne des petits pois en conserve mais elles font les difficiles et n’en veulent pas, par contre le pain ne restera pas longtemps sur la chaussée.

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Finalement on décide de prendre la descente en espérant qu’il fera meilleur plus bas. Effectivement, il y a beaucoup moins de brouillard et la neige se transforme en pluie pendant quelques kilomètres.

En bas on cultive la coca pour que les mineurs ou les paysans s’en servent pour supporter leur labeur et la rudesse du climat, mais depuis quelques temps, cette culture a été supplantée par celle des variétés destinées à la narco-production

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Et voilà, nous arrivons à la bifurcation pour continuer par cette route, ou par la route la plus périlleuse du monde : « la route de la mort »

dscn2556Voici la vue  d’où nous sommes :

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On la fait ou on la fait pas ? Gros dilemme, l’un comme l’autre nous en avons envie, mais le temps humide et brumeux nous font hésiter.

Malgré notre envie de descendre par cette route, Bernard craint qu’étant donné la pluie qui tombe, des éboulements se produisent et que nous soyons bloqués un certain temps.

Et puis, il y a maintenant une bonne route asphaltée qui la remplace alors à quoi ça sert que l’état bolivien fasse de nouvelles routes….

On ne la prend pas (j’en connais qui vont être contents)

 On la regarde d’en haut, pour nous réconforter.

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La nouvelle route est bonne, mais les virages sont présents.

(non ce n’est pas le sentier que l’on prend, c’est juste pour aller aux maisons que l’on aperçoit)

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Nous avions décidé d’aller dans la région des Yungas d’abord pour prendre la « route de la mort » et aussi pour voir autre chose que l’altiplano. Au fur et à mesure que l’on descend, le paysage minéral fait place à une flore plus colorée, une végétation beaucoup plus dense et les lainages deviennent soudain inutiles. On cultive des fruits, des légumes, du café, du cacao, de la coca.

Le village de COROICO, notre destination,  au loin.

Nous arrivons à COROICO, c’est le week end, il y a du monde partout. Il faut préciser qu’à la PAZ il devait faire aux environs de 12° et ici il fait aux environs de 25°.  Nous ne trouvons pas de place pour stationner et les rues sont très très étroites. Pour faire demi-tour, il a fallu aller à la sortie du village, nous retraversons et à l’entrée où il y avait un péage, nous demandons où nous pouvons nous installer. On nous donne l’adresse d’un hôtel qui peut nous recevoir un peu plus bas.

Et nous tombons sur l’hôtel « BARLOT » qui n’est pas du tout terminé. Les propriétaires sont très très accueillants, nous font visiter les chambres (au cas où nous voulions en prendre une), la piscine sans eau et le chantier partout, mais il y a un endroit pour nous poser. On se contentera donc de ce lieu. Il n’y a personne et à peine installés, les proprios nous disent qu’ils doivent s’absenter jusqu’au mercredi (nous sommes samedi), nous pensons partir lundi, ils nous donnent la clé du portail qu’on devra cacher en partant.

On se balade dans la ville, de temps en temps une ondée mais qui ne dure pas, par contre la nuit il pleut beaucoup. Et nous allons être piqués par des petites bestioles, qui ne sont pas des moustiques, mais la piqûre va nous démanger pendant presque une semaine.

La vue de notre hôtel et une rue dans le village

On voulait prendre une piste qui nous ramenait un peu avant le col de CUMBRE, en passant par le petit village de CHULUMANI, mais nous craignons que la pluie nous bloque sur le chemin.

Nous rentrerons directement à LA PAZ  et irons à l’hôtel-camping OBERLAND, comme la plupart des voyageurs.

L’eau est restreinte, on nous informe à la réception qu’on ne peut prendre de douche, qu’on ne peut donner notre linge à laver (encore moins le faire nous-même) ni prendre de l’eau pour remplir notre véhicule. Quelle guigne, on va dans les campings juste pour cela. Nous verrons le directeur et lui nous donnera l’autorisation de prendre une douche le soir. Bernard remplira le campeur avec une bouteille de 5 litres et pour le linge ça attendra.

A 5 mn de l’hôtel il y a la Vallée de la Lune, le lendemain nous irons faire la visite. En fait ce n’est pas une vallée mais un labyrinthe de gorges et de pitons érodés à flanc de colline.

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la vue du camping et la route pour descendre en ville

 

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Nous irons nous promener dans le quartier de SOPOCACHI, où nous n’étions pas allés il y a un mois, et dînerons dans un restaurant français : « La comédie », super bon, Bernard  prend un tartare et moi une tartiflette.

 

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Là c’est un peu flou, mais voyez le dessert : une mousse de fruit dans un tube de chocolat.

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En sortant de la Paz, nous avons fait un stop de quelques heures sur le site de Tiwanaku. Vestiges pré-incas, ces ruines attestent de l’existence d’un important lieu de culte à cet endroit, datant d’il y a plus de 1.000 ans. Nous n’avons pas trouvé que cela valait le détour.

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La pierre du haut est faite en un seul bloc

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L’église de TIWUANAKU dans le village.

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Une maison à côté du site

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Et pour finir, une dernière fois le lac TITICACA à la frontière avant le Pérou .

Et nous voilà à la frontière pour passer au Pérou dans le village de DESAGUADERO

5 kms avant, une file de camion à un poste de police qui bloque la route.  Il y a 2 files et personne sur celle de gauche, on dépasse tout le monde et au bout les policiers tirent les plots pour nous laisser passer. Nous n’avons rien compris.

Nous allons jusqu’à la frontière, et il y a au moins une trentaine de camions, on se met dans la file, quand un chauffeur vient nous voir et nous dit que pour les petits véhicules, la frontière n’est pas là mais à l’entrée du village. il faut aller à droite et traverser la ville.

Nous partons donc. Et là il faut traverser la ville à travers tous les obstacles inimaginables et des camions déchargeant leurs marchandises (fruits et légumes) qui bloquent les rues.

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Et au poste de douane, pas de voiture que des piétons, c’est le B…..l , et pour une fois aucun touriste.

 

1er guichet on fait la queue et en 20 mn c’est fait pour l’immigration, ensuite il faut aller pour la voiture, nous sommes seuls et voilà le guichet, (comme disait Claudine c’est un guichet pour les nains)

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On se demande si le douanier savait lire, il a mis un temps fou (15 mn) à lire notre papier  (juste pour voir que la voiture n’était pas restée plus de 60 jours en Bolivie) et moi je suis toujours accroupie à attendre, lui il est derrière sur une chaise.

Et voilà pour la BOLIVIE.

 

Côté PEROU, nous passons en 15 mn aux 2 guichets, il n’y avait presque personne à l’immigration et à la douane, comme nous avions notre assurance, pas de problème. Aucune visite dans le camper.

On échange nos bolivianos qui nous restent (300 E tout de même) et le change est  plus avantageux qu’à la Sté Générale….

Et voilà DESAGUADERO de l’autre côté, ce n’est pas mieux mais nous n’avons que cette route principale à traverser.

Maintenant nous avons envie de voir la mer et surtout de descendre car depuis mai (sauf nos 2 mois en France et quelques exceptions) nous dormons entre 3.000 et 4.700 m. C’est toujours le manque de souffle qui nous gêne, sinon RAS.

Une dernière photo, pour ma copine, Marianick

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Le saviez vous ?

(cette note n’est pas de moi mais des « DEBSAROUNDTHEWORLD)

  • Les 2/3 de la population bolivienne (essentiellement paysanne) vit sous le seuil de la pauvreté.

  • Le lac Titicaca s’étend sur 8562 km2 dont 4772 km2 appartiennent au Pérou et 3790 km² à la Bolivie.

  • Entre les sommets enneigés des Andes, reliant le Pérou et la Bolivie, le lac Titicaca est aussi majestueux qu’imprégné de légendes et de traditions. Du haut de ses 4000 mètres d’altitude, ses 80 000 km2 d’eau cristalline sont parsemés d’une trentaine d’îles qui renferment chacune leurs légendes. On affirme, entre autre, qu’au milieu du lac, l’Isla del Sol est à la base de la civilisation inca. On raconte que quatre frères et quatre sœurs se seraient retrouvés sur cette île par une porte en pierre et que c’est à cet endroit précis que le soleil aurait surgi, pour la première fois, d’une roche sacrée. Un autre des nombreux mythes soutient que lorsque les «conquistadors» se sont emparés de Cusco, les Incas auraient pris la lourde chaîne du roi Huascar (deux tonnes d’or!), pour la jeter dans le lac.

  • On y fête le solstice à Tiahuanaco.
    Le 21 juin, les Boliviens célèbrent, avant même le lever du soleil, l’une des fêtes les plus importantes au pays: celle du solstice marquant le passage à l’hiver et la fin de l’année agricole. Sur les ruines incas de Tiwanaku, dans une froideur extrême – due à l’altitude entre autres – on lève les mains au ciel pour toucher les rayons du soleil et faire le plein d’énergie. Puis, devant la porte du soleil, on fait des offrandes au dieu Willikia avant de sacrifier quelques lamas, de danser et de savourer un bon repas

  • La Bolivie a déclaré son indépendance en 1809, mais il aura fallu plus de 16 années de guerre pour mettre en place la République.

  • On y croise des pumas, des jaguars, des ours à lunettes et toutes sortes d’animaux exotiques.
    À l’ouest de Santa Cruz, dans la partie nord-orientale de la cordillère des Andes, le très humide parc national Amboro peut se vanter de détenir un nombre impressionnant d’animaux sauvages et une biodiversité unique. D’une altitude variant entre 300 et 3200 mètres, le parc abrite des reptiles (105 espèces) et des oiseaux (plus de 840 espèces!) qu’on ne retrouve nulle part ailleurs. Des 120 espèces de mammifères qui s’y trouvent, on peut s’attendre à croiser le tatou géant, le singe-araignée, le puma, le jaguar et l’ours à lunettes.

 

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10 réponses à DE SUCRE A LA PAZ JUSQU’A LA FRONTIERE PERUVIENNE

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