RETOUR AU PEROU

1er DECEMBRE 2016

Tremblement de terre à PUNO, nous sommes à 150 kms. Nous lisons cela sur internet, nous n’avons rien ressenti, mais il y a eu 1 mort et beaucoup de maisons en adobe ont été détruites.

Nous reprenons la route pour rejoindre le Pacifique. Belle route semble-t-il, mais pas facile à tenir le camper.

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En haut d’un col, arrive la neige mais cela ne dure pas.

 

Nous prenons la direction de MONQUEQUA, à travers la montagne, on remonte en altitude et vers 5 h (nous avons reculé d’une heure avec la Bolivie), on se dit qu’on va arrêter au prochain village. Malheureusement, on avance et toujours pas de village, la nuit commence à tomber et lorsqu’on voit un peu de lumière nous sommes à 4.700m, Bernard veut que nous descendions un peu.

On va suivre un camion à travers les virages et on va rouler sans beaucoup descendre.

Vers 21 h, un péage avec la police, on leur demande si l’on peut rester là, nous venions de  commencer une belle descente, pas de problème. On s’installe en retrait, juste à côté d’un générateur, mais avec les boules quies, on a bien dormi.

Le lendemain demain 7 h 30, on reprend la route qui descend bien maintenant et une quarantaine de Kms avant MONGUEQUA, on décide de prendre la direction d’AREQUIPA à travers la montagne (Rte 340)

Paysages encore une fois fabuleux, nous sommes sur une piste qui, au début, n’est pas trop mauvaise. dscn2687dscn2689dscn2701 dscn2726 dscn2730

(cliquez pour agrandir)

Après les tons ocres, nous passons dans le gris, à chaque virage les tons changent. C’est splendide

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Enfin, un  panneau

Et la vallée

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Tout à coup des vignes dans ce désert

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Jusqu’à OMATE, nous ne verrons pas de véhicule, par contre 1/2 h avant, on va prendre un “auto-stoppeur”, qui nous dit qu’il ne va pas très loin. On lui dit que nous voulons nous arrêter pour voir l’église d’OMATE (sur notre guide il est précisé qu’il y a un  autel doré à la feuille d’or à l’intérieur). Nous sommes à 147 Kms de MOQUEGUA et il est déjà midi. On s’installe sur la place et l’on va déjeuner pendant que notre auto-stoppeur nous attend sur la place. L’église est fermée et le prête n’est pas chez lui. Nous ne rentrerons donc pas à l’intérieur.

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Nous reprenons la route seul, notre voyageur a dû s’impatienter et partir avec quelqu’un d’autre. Il nous reste 130 Kms pour rejoindre AREQUIPA et cela ne va pas être du gâteau: c’est la “route de la mort”. Nous mettrons 4  h pour faire 100 Kms.

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Les montagnes n’ont pas de neige, c’est la couleur de la roche

C’est vraiment profond et la route est bien étroite, Bernard aura la peur de sa vie, une roue a été dans le vide en roulant !

Pas évident de rouler ici

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Nous aurons croisé tout de même un véhicule, une chance, il s’est arrêté et nous a laissé le passage mais la route était plus large à cet endroit

Nous sommes au haut des cimes et on roule toujours à 4.000/4.500 m.

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On approche d’un village, où les cultures se font en terrasse.

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et l’on reprend la route mais maintenant elle est asphaltée

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40 kms avant AREQUIPA, nous nous retrouvons sur une nouvelle route qui vient d’être faite, on décompresse, et on retourne au Camping MERCEDES où nous avions retrouvé les enfants en juillet.

Nous y resterons 2 nuits, il nous faut bien cela pour nettoyer le camper…

La route en quittant AREQUIPA :

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Nous rejoignons le PACIFIQUE à CAMANA et nous retrouvons le désert de sable. Route monotone, des camions, c’est la Panaméricaine. De temps en temps, on voit la mer, il y a beaucoup de vent et de la poussière. Si ce n’est l’altitude, nous allons regretter la montagne et l’Altiplano.

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On traverse un village où il y a des rizières au raz de la plage et les dunes de sable de l’autre côté de la rue.

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On s’arrête pour dormir à OCONA, petit village, près de l’église où le Padre viendra discuter avec Bernard. Il n’y a rien à voir, ni à faire.

Nous allons rouler et la prochaine nuit nous serons plus au calme sur le site de CHAUCHILLA.

Il s’agit d’une ancienne Nécropole, nous sommes  seuls avec les momies, personne ne garde le site à partir de 18 h, c’est ouvert, pas de clôture et le sol sableux est jonché de débris de squelettes blanchis par le soleil, les sépultures reposent à ciel ouvert, juste protégées par des toits de joncs. Les momies sont exposées dans des fosses de 2 m de profondeur et conservés dans des tombes construites à partir de briques de boue, en position fœtale, avec de long cheveux, assises dans un espèce de panier et enveloppées  de bandes de coton brodées puis peints avec une résine. (On pense que la résine a empêché les insectes et ralenti les bactéries en essayant de se nourrir des corps). 

Des milliers de tombes ont été profanées aujourd’hui seules 9 ont été restaurées.

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Ces 2  premières photos, je les avais prises il y a 15 ans. Les couleurs sont plus vives et les momies ne sont pas les mêmes (elles doivent être changées !) sur le site je me souviens qu’il y avait des cheveux, des morceaux de tissus, maintenant il a été nettoyé, il ne reste plus que des os.

(âmes sensibles s’abstenir)

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Ici aussi on déforme les cranes dans un étau.

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voilà la site :

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30 Kms plus loin la ville de NAZCA, nous visiterons le musée ANTONINI

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Un chapeau en plumes

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Le site de PAREDONES qui fut un centre administratif Inca

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Le site cérémonial de CAHUACHI se compose de plusieurs ensembles de pyramides et cimetières occupés par les Nazca 370 av. J.C.

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AQUEDUC DE CANTALLOC réseau souterrain vieux de près de 2.000 ans encore en service aujourd’hui, Nazca est alimentée par ces canaux, destinés à capter les eaux de pluies qui tombe 2 jours dans l’année.

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Un aqueduc d’irrigation mais au Musée celui-làdscn2953 dscn2952

Nous ne survolerons pas les lignes de NAZCA en avion, l’ayant déjà fait une fois, nous irons juste au Mirador

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Celle-ci sont vues d’avion (il y a 15 ans)

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Après NAZCA on va s’arrêter à la toute petite laguna de Huacachina, à côté de ICA. C’est un petit lac entouré de très hautes dunes où les buggys font un bruit épouvantable et les jeunes s’amusent à dévaler les dunes (250 m de haut) en sandboards.

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On pensait dormir ici, mais c’est trop bruyant.

Nous irons jusqu’à PARACAS au bord de la mer et je n’ose vous montrer des photos de ce qui nous entoure,

  

mais ils sont tellement beaux.

Nous sommes sur le sable et nous sommes envahis d’une quantité d’oiseaux, et encore des centaines de flamands ; l’après-midi lorsque le vent se lève nous avons droit à des démonstrations de kite-surf, nous sommes stationnés à côté d’une école tenue par 2 jeunes français.

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dscn3284dscn3279dscn3051dscn3045dscn3266dscn3023dscn3049Là il est exceptionnel, c’est un bébé flamand :

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Et sur le sable auprès de nous près du camper

Voilà une maison originale. Ici c’est le Deauville de LIMA.

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Remarquez comme nous sommes bien installés devant la mer

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Pendant 2 jours, nous sommes avec Sophie et Jean-Marc qui, après un retour en France pour les fêtes, remontent vers le nord. On se retrouvera peut être en Colombie … Ils habitaient à ALENCON.

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Ce matin je m’approche un peu trop près des oiseaux

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et voilà seuls les flamands ne vont pas bouger.

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Sur le sable il y a des milliers de petits crabes, qui, dès que l’on s’approche, rentrent dans un petit trou.

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Là c’est une tache que je voyais au loin, il s’agit d’1 ou 2 lions de mer qui ont dû s’échouer sur la plage, les charognes sont arrivées.

On reste encore sur cette plage quelques jours. Par contre l’après midi, comme le vent se lève, voilà par quoi sont remplacés les oiseaux, cela met un peu d’animation.

Nous allons nous promener dans la réserve, et manger dans le petit port de LAGUNILLAS

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On mange juste à côté des pélicans

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Nous faisons tous les sites aux alentours.

 

Ici c’est le site dénommé : la cathédrale. Après le tremblement de terre de 2007, l’arche est tombée. La 2ème photo est celle que j’avais prise en 2002.

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Des oiseaux nichés dans la falaise                                                                                                 dscn3109

La seule plage où nous aurions pu nous baigner, mais l’eau est froide (le courant de Humboldt  passe près d’ici, il est extrêmement froid et produit une grande abondance de plancton qui sert à nourrir les poissons, les crustacés et les mollusques.)

 

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Le port de PARACAS

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Nous prenons un bateau pour aller, pendant 2 heures, voir les Iles BALLESTAS. Il s’agit de drôles de formations rocheuses qui abritent une faune marine impressionnante à 18 kms de la côte.

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Une sorte de mouettes

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la chuita (cormoran aux pattes rouges)

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Le pélican qui produit le guano (engrais d’une importance capitale pour le Pérou, qui le commercialise)

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Là, il s’agit des installations faites sur une île pour le ramassage du guano. 170 ouvriers qui viennent des Andes travaillent pendant 2 mois par an à la récolte sur l’île. Ils doivent mettre un masque à cause de la poussière. Il faut couper de grandes plaques à la pioche, les gratter, enlever les plumes, le sable et les mettre en sac de 50 kgs, certains travaillent suspendus par une corde le long de la falaise. Ils extraient environ 10.000 T de guanos pendant la campagne, ensuite ils vont sur un autre site (je ne parle pas de l’odeur). Pour travailler ici, il faut une carte de travail spécial et il y a beaucoup de demandes pour peu de postes. Ils gardent leur carte d’une année sur l’autre.

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Comme il n’y a pas d’accès sur l’ile, le bateau se trouve en dessous de la passerelle et les hommes grimpent par une échelle de corde.

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Des phoques, des otaries

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Un inconnu ?

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et n’oublions pas le pingouin de Humboldt (en voie d’extinction) un peu plus grand que le manchot de Magellan

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Un petit oiseau qui vient de tomber du haut de la falaise et qui n’arrive pas à remonter, en plus il y a les lions de mer qui jouent autour.

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Et bien sur, cette ligne qu’on ne peut voir que de la mer, il s’agit du Candelabro, 128 m de long et 78 m de large, un peu comme les lignes de Nazca

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Juste avant PARACAS, on se fait arrêter par la police et….. contravention, je n’avais pas mis ma ceinture de sécurité. Bernard oui. On nous sort un cahier avec la photo et l’indication de la contravention : 363 Sols par ceinture non mise (90 E). Après 4 ou 5 « por favor », il nous dit « sans le papier : 100 S », (25 E) nous sommes bien obligés d’accepter. Depuis que nous sommes en Amérique du Sud, je ne l’avais jamais mise mais Bernard ne l’a mise qu’au Pérou, car nous avions déjà entendu cette histoire.

 

LE 12 décembre voilà le chemin que nous avons déjà fait au PEROU

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11 réponses à RETOUR AU PEROU

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