LE CANON DEL PATO

27 DECEMBRE 2016

Nous quittons le camping de CARAZ pour rejoindre la côte, mais quelques kilomètres après la ville, nous allons traverser le CANON DEL PATO (sur la carte à droite juste en dessus de CARAZ)

Il s’agit d’un extraordinaire site naturel. La rivière SANTA a creusé des gorges à la jonction des 2 Cordillères « La Négra «  et la «Blanca », créant un canyon étroit et profond de 1.000 mètres.

Pour ouvrir un chemin carrossable, mais assez périlleux, dans les flancs de la montagne, il aura fallu creuser 39 tunnels sur 25 kms. La route est très étroite, et il faut surtout faire très attention qu’il n’y ait personne dans le tunnel où nous nous engageons. Mais nous n’aurons aucun problème avec la dextérité de Bernard au volant (cela va sans dire).

Voilà les photos, pas besoin de commentaires.

Notre premier tunnel

C’est notre  obsession

 

Cela tombe bien, une voiture passe dans le tunnel au moment où nous sommes obligés de nous arrêter car il y avait un éboulis, on ne passe pas à 2 dans un seul tunnel.

Les 2 tunnels à droite sont les suivants

Profitant d’une grande chute d’eau qui marque la fin du canyon, une centrale hydroélectrique a été construite à flanc de falaise dans le petit village de HUALLANCA.

Nous ne sommes plus dans le canyon, mais la route continue, les montagnes sont de toute beauté

Notre bivouac du midi à côté des marchandes de mangues, on en achète 8  pour 1 E

Et l’on reprend la route

 Des cultures sur le flanc de la montagne

Et encore des tunnels (en plus des 39)

A ce moment, nous avons sur notre carte une petite piste de 50 kms qui nous évite d’aller jusqu’à la ville de CHIMBOTE qui est sans grand intérêt. Au camping, Jaime nous ayant conseillé de la prendre, nous nous y engageons donc. De plus elle nous raccourcit également de 50 kms.

Nous allons prendre ce pont pour passer de l’autre côté de la rivière et le paysage change.

Elle n’est pas trop mauvaise, il y a une barrière et un gardien qui nous demande où nous allons, après lui avoir indiqué, il nous permet de traverser la zone qui en fait est une réserve nationale

Nous ne comprenons pas trop pourquoi car dans ce lieu il n’y a que des cailloux.

Nous poursuivons sans voir grand monde. Il y a des cultures de maracuja, et des rizières.

A maturité ils seront jaunes et feront un excellent jus de fruit ou serviront pour les cocktails.

Tout à coup, à mi-chemin, plus de piste une route toute neuve, il y a une immense usine qui ne semble pas encore en exploitation, mais nous ne savons pas de quoi, des chemins tracés dans la montagne et personne dans les parages (peut être ont ils trouvé du gaz ou du pétrole)

Et  à nouveau la piste sur 10 kms avant de retrouver la PANAMERICAINE avec son trafic de camions, sa saleté, car les bas côtés sont de vrais poubelles, les villages traversés sentent mauvais et ne donnent vraiment pas envie de s’y arrêter.

Nous rejoindrons TRUJILLO et la côte en fin de journée.

Ce contenu a été publié dans Pérou. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

12 réponses à LE CANON DEL PATO

Répondre à Genevieve Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.