GALAPAGOS (Début)

 

Mardi 17 janvier 2017

Nous entrons en Équateur à HUAQUILLAS, le Rio Zarumilla délimite les 2 pays.

Les formalités à la douane se passent facilement. Par contre, nous sommes rentrés dans le village d’AGUAS VERDES au Pérou, nous voulions acheter des cigarettes et changer nos derniers pesos. Nous n’avons pas trouvé de Malboro, Bernard n’en a pas acheté d’autres, dommage, nous verrons plus tard qu’en Equateur le paquet vaut 7€ quand il vaut 3 € côté Pérou.

Les routes changent, beaucoup plus belles, des autoroutes, des grands ronds points, et surtout très propres, plus de décharge n’importe où, plus de chiens (nous apprendrons plus tard qu’il y a une amende pour les chiens qui font dans les rues et que les chiens qui trainent sont ramassés).

Il y a des champs et des champs de bananes. Toutes les mangroves de la côte ont été détruites et remplacées par l’élevage des crevettes.

Nous arrivons à MACHALA vers 17 h. On s’installe sur le Malecon de Puerto Bolivar, c’est une route toute bétonnée qui longe la mer sur 2 kms et qui est bordée de restaurants touristiques.

Jean Jacques et Babette (avec qui nous étions au camping Suisse au Pérou) nous y retrouvent 1 h après. Nous sommes allés dans un petit supermarché, et là, surprise tout est au même prix qu’en France. C’est donc assez cher par rapport aux autres pays déjà visités.

Mercredi 18 janvier

Départ pour GUYAQUIL qui se trouve à 3 h de route. C’est la 2eme ville du pays avec plus de 2 millions d’habitants.

Nous avons une adresse pour garer notre véhicule dans le parking d’un hôtel proche de l’aéroport. Nous y allons donc. C’est une petite cour, il y a juste de l’eau, mais on bénéficie du wifi de l’hôtel. De toute façon pas grand choix pour laisser le camper 15 jours pendant notre séjour aux Galapagos 5 $ par jour et à l’aéroport 14 $ sur le parking.

Jeudi 19 janvier

1ère chose à faire au lever : trouver un billet d’avion pour les iles Galapagos. On demande à la réception et on nous dit qu’il y a un très grand centre commercial à 5 mn et des agences.

Dès que nous entrons, il y a la Cie Lan, j’avais vu sur un blog qu’il faisait 1/2 tarif pour les plus de 65 ans. Il y a un départ pour le lendemain, nous leur demandons les prix aux environs de 500$. Et pour l’âge « non c’est juste pour les équatoriens », on va donc aller voir ailleurs. Nous faisons à peine 10 m que l’employé nous rattrape en nous disant que son collègue lui a dit que c’était possible. Si nous n’avions pas demandé, on payait plein tarif.(Il va falloir que l’on se renseigne si c’est la même chose pour les voyages en Europe.)

Ensuite nous irons déjeuner en ville sur la place Bolivar  où se trouve la cathédrale et surtout c’est la seule place au monde qui héberge des iguanes terrestres

L’ancienne cathédrale qui était en bois a été détruite par le feu. La nouvelle date de 1948

Et voilà nos 1er iguanes devant la cathédrale

Balade sur le front de mer, (le Malecon) protégé par des grilles et des policiers, il suit sur 2,5 kms la berge du Rio Guayas.

Le quartier historique de la PERLA

Au bord du fleuve :

Vendredi – Samedi  21 et 22 janvier

Départ pour l’ARCHIPEL DES GALAPAGOS,  2 h d’avion.

Avant d’atterrir, un petit mot sur les Galapagos. Cet archipel a été créé il y a 3 millions d’années par des volcans en éruption. Il est composé de 13 îles d’une superficie supérieure à 10km², de 17 îlots et de 47 récifs disséminés sur une surface marine de 70 000 km² dans l’océan Pacifique. La ligne équatoriale traverse cet archipel. L’activité volcanique est encore intense et donne lieu à des éruptions annuelles. Il y a 2 000 cratères dans l’archipel.

En 1986, est délimitée une réserve marine, la seconde au monde par sa taille. Le site fut le premier site inscrit au Patrimoine Mondial de l’Humanité par l’Unesco en 1978.

L’écosystème est menacé par l’importation de multiples espèces animales (chiens, chats, souris, rats…) qui modifient le contexte écologique. Le tourisme est également une menace pour l’environnement. La population locale s’accroit de 6% par an. Une marée noire a touché l’archipel en 2001 et une éruption en 2009 a durement touché les populations animales.

Les animaux qui habitent ici, dont beaucoup n’existent nulle part ailleurs dans le monde, se comportent comme si les humains n’étaient que des paparazzis un peu agaçants.

La plupart des îles sont dénuées de végétation, et seul 5 îles sont habitées. Les autres ne se visitent qu’en circuit organisé avec un guide.

Près de 30.000 habitants vivent aujourd’hui sur l’archipel et 400 000 touristes y viennent tous les ans (il y en avait 20 000 en 1980).

Et voilà on amorce la descente

Il pleut.

Nous passons les formalités habituelles des aéroports bien que nous n’ayons pas de douane à passer car il s’agit d’un vol national. Cependant, des formalités propres aux Galápagos nous obligent à passer à un comptoir spécial qui nous délivre une carte de transit moyennant 20$ par personne, nous devons également régler 100 $ pour l’accès au parc national.

Premier contrôle des bagages, vérification qu’on n’introduise ni aliment frais, ni graines, ni animaux. (Nous aurons un autre contrôle des bagages en quittant Puerto Areyo)

Un premier bus nous prend en charge pour parcourir les quelques kilomètres jusqu’au passage en bac qui va nous mener sur l’île principale de Santa Cruz. Chargement des bagages sur le toit de l’embarcation puis 5 minutes de traversée du canal d’Itabaca.

Ensuite nous prenons un bus qui va nous emmener à Puerto Areyo, la ville principale de l’ile. Nous verrons nos premières tortues géantes dans les champs où sur le bord de la route, nous en verrons même une sur la piste cyclable.

Il ne pleut plus en arrivant à Puerto Areyo

L’entrée de la ville

Le port

À peine descendus une femme nous accoste pour nous proposer un hôtel, nous y allons et on le prend. Nous y déjeunerons d’une assiette de crevettes, frites et légumes pour 5 €.

Nous allons dans la ville et déjà nous voyons des animaux dans des endroits assez insolites.

au marché aux poissons :

 

Pas beaucoup de poissons car la pêche est très très limitée, nous mangerons presque toujours du thon

Sur la jetée (Lilou, tu vois ils bougent, ils ne sont pas morts et surtout les gens n’en mangent pas)

 

Après midi, recherche d’une agence pour la croisière. Il y a un nombre incalculable d’agences. Nous voulons un last minute et partir dans les 2 ou 3 jours. Nous recherchons une croisière de 8 jours pour caboter d’îles en îles et nous avions déjà une idée du circuit que nous voulons faire.

Beaucoup sont de 4/5 jours, mais tant qu’à faire on ne va pas lésiner nous en prendrons une de 8 jours. En effet, un circuit de 5 jours ne nous permettait pas de faire les 3 îles du Sud (Santa Cristobal, Santa Fe et Sud Plaza). De plus si l’on choisit de les faire en indépendant, lorsque l’on ajoute à un tour d’une journée sur une île (environ 110 à 150 $) la nuit d’hôtel et les repas, on arrive à un prix identique voir plus chère.

En pleine discussion à l’agence

Voilà notre circuit.

Nous avions le choix d’aller à l’est (au lieu de l’ouest) de l’île Isabella et de monter jusqu’à Genovesa.

Nous voyageons dans un yacht, il y a 4 sortes de yachts : économique, touriste, 1ère classe et luxe. Nous voulions pour 100 $ de plus prendre la 1ère classe, mais après avoir choisi notre itinéraire, fait baisser légèrement le prix, le gars de l’agence, après plusieurs coups de fil, nous dit qu’il n’y a plus de place pour le départ du dimanche ; il ne reste plus que 2 cabines en touriste sur le pont sur le bateau qu’ils vont nous proposer. Nous n’aurions de toute manière pas voulu être dans une cabine en dessous.

On hésite, nous avons déjà vu une agence, faut-il encore en faire d’autres ? On a peur que toutes nous disent la même chose et qu’on se retrouve en classe inférieure, il n’y a pas beaucoup de différence de prix entre les 2 classes intermédiaires et les circuits sont tous identiques. Quant aux prestations, nous ne le saurons pas.

Nous acceptons donc, et partirons sur le « AIDA MARIA », yacht qui reçoit 16 passagers, un guide expérimenté, un cuisinier, un serveur et 3 membres d’équipage (dont le capitaine).

Le choix étant fait, nous devrions être tranquilles, mais nous nous demandons toujours si on ne s’est pas fait avoir. Au retour nous irons, Bernard et moi, voir d’autres agences. Les prix sont identiques partout. Nous sommes maintenant soulagés.

L’après-midi nous irons jusqu’à la plage Tortuga Bay, mais nous ne savions pas qu’elle ferme à 18 h. Nous devons d’abord passer à l’entrée nous faire enregistrer. Ensuite nous avons 2,5 kms d’un agréable chemin et nous arrivons sur une belle plage mais il est interdit de si baigner car il y a de forts courant. Puis il faut faire encore 2 kms pour arriver dans une petite lagune. Malheureusement arrivés sur la 1ère plage, il est trop tard pour aller à la lagune. Et que ferons-nous ? on va barboter malgré le drapeau rouge (nous ne serons pas les seules malgré l’interdiction).

Sur le chemin il y a des cactus endémiques aux Galapagos, des « OPUNTIAS » très importants pour l’écosystème de l’archipel. Nourriture pour les iguanes et les tortues entres autres

          

Voilà l’écorce et ce qu’il y a dessous

Le festin des pinsons : les fleurs

Dimanche 22 janvier

Départ 9h, dans un bateau qui fait des excursions à la journée avec un guide, nous ne rejoindrons note yacht que l’après-midi sur  l’île de San Cristobal.

Nous sommes avec d’autres touristes toute la matinée (pas ceux qui seront sur le yacht)

À 8 h, on quitte le bateau pour aller en ville visiter la station de recherche Charles Darwin. Il s’agit d’un centre de  recherche, principalement dédiés à la conservation et à la reproduction des tortues géantes en captivité.

 

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12 réponses à GALAPAGOS (Début)

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