GALAPAGOS (Suite)

îles Galapagos: animaux terrestres

Mercredi 25 janvier 2017

Nous continuons donc notre croisière, les 3 premiers jours nous avons donc fait les îles près de l’ile de SANTA CRUZ et maintenant nous allons au Nord en longeant l’Ile Isabela, un arrêt à Punta  Morena puis dans la Baie Elisabeth,  ensuite l’Ile Fernandina,  l’Ile Santiago, Rabida, Seymour et pour finir Baltra.

Petit rappel du trajet :

Nous n’irons pas sur l’Ile Bartolomé, il me semblait toutefois que c’était prévu, mais on ne nous a rien donné par écrit à l’Agence, ni programme, ni facture !

Voilà ce que nous avons manqué.

Nous arriverons à puerto Villamil à 6 h 30 le matin sur l‘Ile ISABELA, la première île par sa taille mais très peu d’habitants.

Nous débarquons  à 8 h 30 avec le zodiac, ici aussi il y a beaucoup de bateaux de croisière.

et un bus va nous amener au pied du volcan Sierra Negra à 1490 m à 1/2 h de route.

La grimpette n’est pas trop dure mais les 2 vieux du groupe arriveront les derniers.

C’est un des plus grand cratère du monde : 10 kms de diamètre. Tout le fond est noir, la dernière éruption date de 2005, la coulée de lave a évité le village.

Nous rentrons ensuite pour le déjeuner.

Nous avons une nouvelle cuisinière et maintenant les repas sont sous forme de buffet, la présentation est moins raffinée.

A 13 h 30 nous repartons en bus pour aller voir un autre centre d’élevage des tortues et là nous en verrons des toutes petites.

Des embryons

une de 4 ans

et là des jeunes

C’est une autre espèce des Galapagos, personnellement nous n’avons pas vu de différence, elles sont aussi grosses et peuvent vivre 150 ans.

Celle-ci mange un genre de petites pommes toxiques (mancenillier)  entraînant des brûlures et des démangeaisons intenses, voir mortelles, sauf pour elles.

Les tortues cherchent des lieux secs et avec suffisamment de terre pour nicher et pondre de 6 à 14 œufs avant d’uriner et de faire leurs excréments dessus afin d’humidifier le sol. Ensuite, elles recouvrent le nid et l’abandonnent.

160 jours plus tard, les œufs éclosent et les bébés tortues attendront encore 30 jours dans le nid endurci par la terre avant de sortir à la superficie. Pendant ce temps, elles survivent grâce aux réserves alimentaires contenues dans leurs corps. Plus il y a de bébés tortues, plus il sera facile de creuser un chemin pour rejoindre la surface.

Malheureusement, dans leur espace naturel, beaucoup de nids sont détruits par des espèces d’animaux qui ont été introduites par l’homme sur les îles (vaches, ânes, chiens, chèvres, fourmis, sangliers, rats…). Ils se nourrissent des œufs, des bébés tortues ou piétinent involontairement les nids. C’est pour cette raison que le Centro de Crienza aide les tortues à se reproduire et à grandir en toute sérénité.

Nous rejoindrons la plage en passant par le lagon de Villamil, nous y verrons des iguanes marines, des oiseaux migrateurs et…. des flamands  des Caraïbes, souvent confondu avec le flamant rose, c’est une espèce à part entière.

(diaporama, cliquez pour agrandir)

Tout le monde s’entend bien :

Nous passons sur une mangrove par un sentier fait de planches pour aboutir à la mer où nous aurons quartier libre pendant 2 heures.

(sous la passerelle)

On va se baigner et regarder les iguanes à côté de nous.

Repos mais cela ne nous emballe pas, nous aurions préféré aller faire du snorkening, il y a des sites intéressants ici.

Des bébés qui jouent derrière nous

On est envahi sur la plage

A 17 h on rentre au bateau, où une bonne pizza nous attend pour le goûter.

Jeudi 23 janvier 2017

Nous repartons pour 2 h de navigation jusqu’à la Baie ELISABETH, ici il est interdit de marcher sur l’île et de nager nous prenons donc le zodiac et nous longeons la falaise pour voir des oiseaux.

Des manchots qui vivent le plus au nord.  El Niño provoqua la disparition de 70% de la population. Les courants chauds provoqués par El Niño diminuent considérablement le nombre de poissons consommés par ce manchot et donc les manchots meurent de faim.

Le manchot des Galapagos est la plus petite espèce de manchot et aussi la plus septentrionale de notre planète. Cet animal est endémique de l’archipel des Galapagos. C’est un des seuls manchots vivant sans présence de glace ou de neige. En effet, les courants froids lui permettent de vivre correctement. Son nom scientifique Spheniscus mendiculus signifie “petit coquin”.

Le manchot des Galápagos est généralement en mer pendant la journée et à terre pendant la nuit afin d’échapper aux hautes températures diurnes. Les nids sont faits dans des fissures et dans des terriers des dépôts volcaniques.

Ils se reproduisent tout au long de l’année. Les œufs sont pondus à n’importe quelle époque de l’année, la ponte est généralement liée à la température de la mer avec des pics saisonniers en Juin-Septembre et Décembre-Mars. Deux œufs sont couvés pendant 38-40 jours aussi bien par le mâle que par la femelle. Les poussins restent à proximité du nid jusqu’à l’apparition des plumes vers 60-65 jours.

Son aspect général est très proche de ses cousins manchots vivants beaucoup plus au sud. Cependant, la bande blanche sur le ventre de ces manchots est plus large et ils présentent des têtes plus dégarnies que les autres spécimens du même genre

Des Cormorans aptères :

Celui-là aussi fait sécher ses plumes

Ce cormoran a perdu son aptitude au vol. En revanche, il sait nager. N’ayant plus la puissance musculaire suffisante pour voler, ses ailes se sont rapetissées avec l’évolution mais il a conservé la morphologie caractéristique des autres cormorans.

Le fou à pattes bleues est une espèce que l’on ne trouve que sur la côte pacifique et en Amérique centrale. Il tire son nom de “fou” car une fois au sol, il est maladroit et possède une démarche assez iconique.

Ils vivent en communauté !

Cette espèce de 80 cm de hauteur est appelée fou car elle est maladroite sur terre. 50% de la population mondiale vit aux Galápagos. Le plumage brun et blanc de cet oiseau contraste avec le bleu des pattes et le gris verdâtre de son bec. La tête, brun pâle, est striée de plumes blanchâtres qui lui donnent un étonnant aspect épineux. Le bleu des pattes devient plus foncé au fur et à mesure que le fou vieillit. Aussi, les femelles ont tendance à choisir des mâles plus anciens qui seront plus expérimentés pour ramener le résultat de la pêche aux petits. Le mâle se distingue par la taille de son iris qui est plus petite que celle de la femelle.

Et toujours des iguanes

Un male et une femelle

Leur envergure est aussi grande que celle de l’albatros soit environ 2,50 mètres. Cet oiseau a perdu l’imperméabilité de ses ailes et ne peut donc plus amerrir. Il passe son temps à tourner en rond dans le ciel ou à planer. Il arrive quand même à pêcher avec son grand bec et se nourrit de la nourriture volée en vol aux fous à pattes bleues. Il se nourrit également des œufs des tortues et des jeunes tortues après éclosion.

Les mâles ont un plumage noir avec un magnifique reflet bleu vert. Les ailes sont longues et pointues et la queue est très fourchue. Mais ils sont particulièrement reconnaissables en saison chaude, en période des amours, les mâles gonflent une énorme poche rouge sous la gorge dans le but d’attirer une femelle dans le nid, à des fins d’accouplement. Cette parade amoureuse dure 10 à 20 jours.

Nous rejoindrons le AIDA MARIA pour la dernière traversée à l’Ile de Baltra

La moitié des passagers prennent un avion dans la matinée, et nous nous allons refaire le même trajet que nous avons fait le premier jour pour rejoindre PUERTO AYORA.

Nous retournons au même hôtel, le soir nous y dinerons (5$).

LUNDI 30 Janvier

Il y a pas très loin de l’hôtel la laguna « Las Ninfas », aux eaux vert émeraude

En attendant que Bernard et nos amis soient prêts, je vais aller y faire un tour, mais assez rapide, il y a plein de moustiques et je ne suis pas très couverte

Nous flânerons en ville et l’après-midi nous allons nous baigner à la plage de Punta Estrada  (il faut que j’essaie mon nouveau masque, que j’ai récupéré la veille) . Pour y aller, nous devons prendre un bateau-taxi et faire 10 mn de marche sur une mangrove.

J’essaierais le masque, mais il n’y a rien à voir.

Sauf :

(mais là c’est pour Bernard, pour une fois il vient se baigner !!!)

Mardi

On va partir vers 8 h 30 à la Bay Tortuga, où nous étions allés le 1er jour, Monsieur restera à l’hôtel.

Nous allons aller jusqu’à la plage principalement pour faire du snorkeling, il fait très chaud. Le chemin sur la plage est très agréable, nous sommes sur le sable mouillé et il y a encore beaucoup d’animaux à voir

Les traces sur le sable d’un iguane

Au bout de 4,5 kms nous arrivons sur la plage à l’extrémité de la baie

Nous irons nager, mais à part quelques poissons et un petit requin, nous n’avons pas vu grand chose, l’eau était très trouble.

Nous demandons à un garde où est la zone pour le snorke, il nous dit « c’est surtout quand la mer monte, et actuellement elle descend », déception.

Nous avons emmené un sandwich et nous avons un invité pour terminer les miettes.

Vers 14 h nous partons.

Et nos dernières photos en rentrant sur la plage :

Et encore de plus près

C’est terminé vous ne verrez plus d’animaux.

Le soir nous sommes crevés, 9 km à pied et plus d’une heure de snorke…..

Voilà un engin que nous voyons dans la ville

Un dernier adieu à l’archipel des Galapagos.

Et nous arrivons à GUYANIL, il fait très chaud, mais toute la région est inondée.

Nous y resterons 3 jours et je vais m’atteler au blog.

 

 

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8 réponses à GALAPAGOS (Suite)

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