COLOMBIE – 2ème article – LA ROUTE DU CAFE

JEUDI  23 MARS 2017

Nous venons donc de quitter le Désert de TATACOA (sur la carte juste après Neiva, vers Baraya)

Nous allons faire un arrêt pour la nuit sur une station essence juste à l’entrée de SALDANA. Sur la route il est assez difficile de se garer  pour passer la nuit et les petits villages ne nous paraissent pas très encourageants.

Nous continuons notre chemin, un arrêt dans une petite ville, pour faire le plein de monnaie dans un DAB.

Nous terminons les routes droites et plates et on va s’engager dans la montagne et entrer dans la région du café.

 

Nous passerons de 1.000 m à 3.000 m et là nous n’avançons plus, il y a plein de camions qui roulent très lentement dans les montées mais encore plus lentement dans les descentes, les virages pour ces gros engins sont souvent difficiles à prendre,  et il pleut à nouveau. Les grandes routes sont en bon état heureusement car la circulation est infernale. Même avec la pluie qui tombe, il y a des vendeurs qui sont au milieu de la route à offrir des boissons ou la nourriture du coin, faite maison. Et ne parlons pas des motos qui nous doublent même à droite, j’ai tremblé plusieurs fois en les voyant à côté de moi.

Celui-là n’ira pas plus loin.

Nous arrivons à ARMENIA où nous allons prendre notre premier expresso depuis que nous avons quitté la France. C’est la capitale du café, même en Equateur nous n’en trouvions pas, ils ne servent que du nescafé ou du jus de chaussette.

Mais avant, nous nous arrêtons pour voir ce curieux cimetière, des petites plaques directement sur le gazon.

 

Derrière un champs de bambous. 

Et notre arrêt en ville, nous ne prendrons pas que du café !

Il pleut toujours, nous arriverons à SALENTO, notre étape pour quelques jours, juste à la tombée de la nuit. Mais ici il y a plusieurs endroits où l’on peut s’arrêter, nous choisirons le premier, c’est-à-dire dans la cour du restaurant MERAKI à l’entrée de la ville.

Il y a des douches, la wifi, l’électricité, c’est gratuit mais nous devons y manger. La carte internationale est excellente. Bernard prendra une crêpe à la truite et aux crevettes et moi un Curry de porc. Nous ne pourrons pas finir notre plat.

VENDREDI 24 MARS

Visite d’une petite Hacienda « Les Acacias » qu’on nous a indiquée au restaurant. Je ne vous en parle pas, car nous en visiterons une plus grande où vous aurez toutes les explications de la transformation du café, mais je vous montre les oiseaux que nous y avons vus.

Est-il nécessaire de préciser qu’il pleut ?

Nous sommes partis à 10 h et pendant une heure nous avons descendu la montagne, nous reviendrons en taxi.

Nous retournons déjeuner au resto en remontant (on se régale)

L’après-midi, visite de la ville, très colorée

Il n’y a que des restos et des magasins pour touristes mais pas de quoi faire de folies.

Dans la cour d’un magasin, des colibris dans cet arbre

On ne va pas monter là-haut :

On peut même faire du cheval en ville !

Et que va s’acheter Bernard :

Mais c’est un authentique fabriqué en Colombie.

Depuis l’Equateur, comme nous ne trouvons rien à acheter, nous avons jeter notre dévolu sur les chapeaux.

Ce soir, pas de restaurant, ni même de repas au camper, nous avons trop mangé ce midi, pourtant nous n’avions pris qu’un plat.

SAMEDI 25 MARS

A 8 h nous partons, il fait beau, pour la vallée de Cocora à 10 km.

Partout on voit des palmiers à cire, le plus grand palmier du monde (60 m de haut) c’est l’arbre national et c’est ici qu’on peut l’admirer.

Ce palmier, d’une grande beauté est exclusif des Andes colombiennes, il a une durée de vie moyenne d’environ cent ans. Il est appelé ainsi car sa tige est recouverte de cire le protégeant contre les insectes et les champignons, autrefois on la récoltait.

Il y a plusieurs randonnées à faire. Nous allons faire celle de la Réserve Acaime qui nous amène jusqu’à une petite ferme où il y a des colibris. Mais nous la faisons à cheval, nous montons jusqu’à 2.700 m. A pied 2 h 30 de montée et pour nous 1 h 30 et 20 mn de marche pour terminer. (La fatigue en moins mais les courbatures en plus)

La première partie du sentier traverse des prairies, le sentier est très étroit, on circule sur des rondins de bois (pas très confortable pour le cheval et pour notre équilibre)

Ensuite on monte dans une épaisse forêt. Là, il n’y a que des cailloux, de la boue et des rivières à traverser  (pour les piétons des ponts suspendus)  et c’est très très pentu. Des gens nous ont dit qu’ils préféraient être à pied qu’à cheval.

(pour nous le chemin de droite, caillouteux)

Nous nous sommes dans la rivière à coté du pont

Notre guide :

Les paysages sont beaux, j’ai raté presque toutes mes photos, à cause des soubresauts du cheval.

20 mn avant l’arrivée, les chevaux ne peuvent plus passer, nous monterons tous les 2 à pieds jusqu’à la ferme où l’on nous offre une boisson et un morceau de fromage.

Et voilà les colibris

  et l’on redescend d’abord à pied,

Et ensuite on récupère le cheval qui nous attendu, pas facile du tout

Alors là Bernard m’a surpris, je crois que c’est à cause de son chapeau, il est devenu un vrai cow-boy. Il était à l’aise et moi pas du tout, il a fallu que le guide m’aide dans les passages très difficiles en tenant mon vêtement sur la selle, je perdais à moitié l’équilibre. J’ai rangé mon appareil photo dans le sac à dos et me cramponnais au pommeau.

Juste en arrivant à l’entrée du village, la pluie arrive et 5 mn après dès que nous arrivons au camper, elle devient torrentielle. OUF nous avons eu chaud….

Petit repas dans le véhicule et nous rentrons.

Le marchand de lait :

Laverie pour nos vêtements de la matinée qui sont tout crottés, et le reste de l’après-midi, repos, je vais en profiter pour parler avec HERMAN qui s’occupe du resto et qui nous a déjà indiqué tout les coins à voir ici. Il ne parle pas du tout français, mais il veut nous montrer ce qu’il y a d’intéressant dans son pays. Je prends ma carte et lui montre les arrêts que nous avions prévus. Il est assez surpris car il n’a rien à y ajouter (merci Philippe). Ensuite il me fait la leçon pour que je mette des commentaires sur son resto dans TRIPAVISOR et des photos (ce que je ferai).

Pour notre dernier soir à SALENTO, nous retournons pour la 3ème fois au resto

Voilà le plat de Bernard (c’est du porc) qui n’avait pas faim, et pour moi une soupe Thai

 

Et qu’elle ne fut pas notre surprise, lorsqu’à la fin du repas, il nous a amené une crêpe à la banane-chocolat-caramel, délicieuse comme tout le reste.

Un petit tour au cuisine, tout le monde nous connait, nous sommes restés 3 nuits, et ils sont tous trop gentil

Puis DODO

DIMANCHE 26 MARS

Nous partons sous une pluie diluvienne, nous avons vraiment eu de la chance hier matin de pouvoir faire notre virée à cheval avec le soleil.

1er arrêt pas très loin dans le village de FILANDIA, encore des maisons très colorées, moins touristique que Salento mais tout aussi belle. Comme il pleut beaucoup, nous ne nous écarterons pas trop de la place principale.

Quelques photos des taxis locaux, les Jeep Willys, c’est toujours le principal moyen de transport dans les contrées rurales de la Zona Cafetera. Les premières Jeep arrivées en Colombie étaient des surplus de l’armée américaine en 1950.  Le chauffeur peut embarquer jusqu’à 16 personnes (peut être pas dans les 2 dernières, elles sont vraiment petites.)

Ensuite arrêt aux Thermes de SANTA ROSA

C’est dimanche (malheureusement), les prix sont relativement chers : 58.000 P.(je pense que ça a bien augmenté) et comme il pleut toujours, nous irons juste voir le site sans nous baigner. Le cadre est spectaculaire, les thermes sont situées au pied d’une cascade de 170 m qui se sépare en 3 dans les bassins. En principe, on ne peut pas rentrer, mais j’ai demandé l’autorisation, on est allé chercher quelqu’un qui m’a fait visiter.

Les cascades sont sur la propriété de cet hôtel.

Nous finirons la journée à CHINCHINA dans l’Hacienda Guayabal, en plein dans la région du café.

Nous y arrivons vers 17 h, nous n’avons pas été très bien accueillis, on nous dit de nous installer à un endroit et que l’on ne peut pas rester 2 nuits. On demande l’électricité, mais il n’y a qu’une prise, il faut que l’on se débrouille. On ne nous montre ni les toilettes ni la douche, il faudra que nous cherchions nous-même. Par contre on nous informe bien du prix 50.000 P pour dormir (encore une augmentation depuis 2 mois) et 60.000 la visite pour 2.  Il y a des travaux juste à côté de notre emplacement, ils sont en train de construire un petit bungalow, Jorge qui doit être le patron travaille avec les ouvriers, il nous dit qu’il nous mettra la wifi lorsqu’il aura fini (c’est-à-dire qu’on ira la réclamer à 20 h)

L’endroit est super beau.

Comme ce soir nous n’avons pas grand chose de particulier à faire, on va se balader sur les sentiers à côté de notre véhicule, et voilà :

Celui-là, parait-il est difficile à apercevoir, j’ai donc eu beaucoup de chance

             

Et un toucan, il est minuscule et pas très coloré, dans l’arbre juste sur notre camper

   

il n’y a pas que des oiseaux de magnifique :

Nous sommes donc dans une plantation qui reçoit les touristes. Nous ferons le lendemain matin un circuit de 3 h qui suit tout le processus de la fabrication du café. Il fait un soleil magnifique. Notre visite s’effectuera  avec un couple de jeunes français.

Notre guide a été excellent, il nous parlait très lentement et nous le comprenions facilement.

Pour commencer, il nous explique ce qu’est le café Colombien.

La Colombie est le 3ème producteur de café au monde derrière le Brésil et le Vietnam, mais  le plus grand producteur de grains Arabica et le plus grand exportateur mondial de café lavé non affiné. Il est l’un des meilleurs qui soit, raffiné et parfumé.

Sur 1 hectare de terre on peut planter 5000 plants de café.

Dans les années 1980 la Colombie a développé sa propre variété de caféier afin de mieux résister contre les champignons mais également d’accroître la production.

On nous fait goûter 4 tasses du même café (expresso), juste en changeant la température de l’eau et le temps le goût sera différent.

Le grain de café de première qualité a une couleur claire (blanche à grise). A l’inverse, le grain de 2ème et 3ème qualité est plus sombre voir noir.

Là ce sont des tamis superposés, les grains les meilleurs, les plus gros, sont sur  les 3 premières clayettes (ils servent à l’exportation)  ils ne passent pas par les petits trous, le dernier rang est destiné pour faire du café soluble.

La machine pour séparer le grain du café de son écorce rouge, ce qui tombe dans le seau va servir de compost (aujourd’hui le même travail est fait dans des plus grandes machines, sauf dans les toutes petites exploitations comme celle que nous avons visitée à SALENTO)

Autrefois, (comme à droite sur la photo) le café était trié à la main, pour extraire les impuretés et trier les grains par grosseur et par couleur, aujourd’hui il y a les machines allemandes (à gauche) qui font le travail de beaucoup de femmes.

Puis nous allons faire la visite proprement dite, un petit panier pour la cueillette et nous voilà partis pour travailler avec 3 jeunes français qui viennent d’arriver, on fera la théorie après.

On fait pousser les plants dans du sable riche en minéraux naturels (alluvions des fleuves situés près des fermes). Puis on met les plants en terre dans des sacs avant la mise définitive dans le champ.

Le semis lève en 2 mois

6 mois après

Là il va être mis en sacs

Sur les terres de production de café on cultive aussi d’autres fruits : bananes ou même des fleurs. Cela permet le développement d’un écosystème riche avec de nombreux oiseaux différents qui peuplent les terres de cafés. Le caféier est souvent protégé par l’ombre des autres arbres, lui permettant de se développer plus facilement. Ici des bananiers.

On respecte 1 mètre d’espace entre chaque plant pour la plantation et chaque rangée de plants est espacée de 2 m. On laisse la plante grandir pendant 18 à 24  mois et elle arrive à maturité avec une taille de 1,3 à 1,4 m. C’est à ce moment là que la plante vit sa première fleuraison.

La plante produit ses fruits de couleurs rouge ou jaune (les deux se récoltent).

Avec le même plant, il est possible de produire du café pendant 5 à 6 ans avant la coupe du plant (coupe 2 fois maximum dans la vie du plant) et il peut produire pendant 21 ans. Le plant doit grandir durant 3 ans avant sa première récolte.

Les périodes de récoltes sont :  avril mai et août septembre octobre novembre. 1 personne collecte de 100 à 150 kg par jour.

Quant à nous nous en récolterons quelques grammes en 15/20 mn et croyez nous ce n’est pas facile.

Lorsque les cueilleurs reviennent à la ferme, ils pèsent leur récolte afin de se faire payer et la verse dans une première machine appelée (séparateur). Cette machine était à l’origine manuelle et est à moteur depuis plus de 100 ans ; elle sépare la peau du café de son fruit, la peau est récupérée pour le compost.

Et voilà notre récolte :

Les grains de café qui ont des défauts ou qui sont de petites tailles sont appelés « pasilla » et sont considérés de basse qualité.

Les grains de bonne qualité passent dans une autre partie de la machine appelée « desmucilaginador » qui va retirer le sucre du fruit (fort contaminant) ainsi que son mucilage (gomme naturelle du fruit). Les bons grains sont envoyés dans un réservoir et lavés à l’eau et remués plusieurs fois. Les grains qui ont été piqués par un insecte remonte à la surface.

Heureusement, je vais aider un peu

Les grains de cafés propres passent ensuite dans un autre réservoir pour être séchés avec une pompe à air chaud (55°). En basse saison, quand la production est moins importante le café sèche naturellement au soleil sous bâche pour un maintien de la chaleur.

Les grains sont en haut de l’échelle à sécher sur le four (ici 3 tonnes)

En Colombie, chaque producteur de café doit obligatoirement vendre sa production à la Fédération Nationale du Café qui fixe le prix d’achat du café et traite le négoce à l’international.

Le café est vendu en sac avant torréfaction, à noter qu’il est difficilement possible de tracer l’origine exacte de la production d’une ferme puisque tout le café est mélangé en coopérative, alors attention quand on vous vend du café certifié biologique. La torréfaction n’est jamais faite en Colombie, mais dans les pays où les graines sont vendues. Pour 5 kg de café on ajoute 2 kg de sucre.

Le café colombien est un des rares cafés purs qui soit vendus sous ce nom au monde entier. Au Brésil, par exemple, on ne retire pas le sucre du café, et surtout on fait la cueillette avec une machine, les grains murs et les verts sont tous mélangés. Ils sont cueillis en une seule fois.

Nous avons eu le droit à notre diplôme en partant.

        

La visite est terminée, aux alentours de l’hôtel on donne des bananes à manger aux oiseaux

(diaporama, cliquez pour agrandir)

Nous prenons notre repas avec le couple qui était avec nous, nous mangeons une pièce de boeuf excellente, c’est même la 1ère fois depuis un bon bout de temps que nous n’en avions pas mangé d’aussi bonne, et ceci avec un service excellent.

Les habitations des employés de la plantation

Ensuite un petit plongeon dans la piscine et nous reprendrons la route vers 15 h

 

Nous traversons MANIZALES

Nous quittons la route du café, nous trouvons toujours des bananiers, mais aussi de la canne à sucre, pas du tout comme au Brésil où les plantations s’étendaient sur des centaines de kilomètres et sur du terrain plat.

On voit à peine les maisons cachées dans les champs de canne à sucre

Bernard s’inquiète le plafond des bambous était bas, on a touché un peu :

  

Le soir nous arrivons à SALAMINA

On s’installera autour de la place principale pour dormir.

le lendemain matin :

Il est tôt les magasins sont encore fermés

Le laitier fait du porte à porte,

Les petits planteurs de café viennent vendre dans une boutique leur production,

et vont dans la pièce juste en face pour l’enregistrement

Les boutiques du marché

Et partout des bus CHIVA. Chaque bus est une œuvre d’art roulante, qui possède des bancs en bois à la place des sièges, chacun étant accessible depuis l’extérieur. Le bus est en bois et sa carrosserie est peinte de motifs décoratifs colorés, à l’arrière il y a une grande peinture généralement religieuse. Il n’y en plus sur les grandes routes, mais sur les routes secondaires. Les Chivas acceptent les passagers, les animaux, toutes sortes de choses, si l’intérieur est plein, le toit accueille toute cargaison et les hommes.

Nous quittons la place de Salamina après une dernière visite dans la ville.  il fait beau temps et nous décidons, après avoir bien demandé comment était l’état de la​ route, d’aller  ​ à Aguadas.

La route effectivement n’est pas des meilleures mais on a vu pire, nous ferons les 50 km en un peu plus de 2 h.

pas grand place pour se croiser

Du café qui sèche :

Un peu avant Aguadas un bus CHIVA est tombé, bilan : 5 morts et 35 personnes à l’hôpital. Cela ne pardonne pas,  surtout pour ceux qui sont sur le toit et à l’intérieur la ceinture de sécurité n’existe pas.

En arrivant à Aguadas sur la place principale, un policier chargé des touristes ne nous laisse pas le temps de souffler et nous dit « suivez moi ». Il nous emmène 20 m plus loin devant l’Office du tourisme, nous sommes très mal garés mais cela n’a pas d’importance et il nous présente à Fernando le responsable des touristes dans la ville.

Ils vont tous les 2  nous prendre en charge durant tout notre séjour, c’est la première fois que l’on voit cela. (Ce doit être l’habitude ici, n’est ce pas Chunny et Philippe vous qui avez également été pris en charge)

D’abord ils nous expliquent que tous les campings cars vont stationner sur la colline qui surplombe la ville, au cerro de Montserrate. Nous le savions et c’était notre intention de nous y rendre.

Nous avons eu beau lui dire que nous pouvions  y aller seuls, il va  téléphoner à  César qui habite la haut, pour qu’il vienne avec sa moto nous chercher. Entre temps un Monsieur avec un sac poubelle dans la main nous dit « je vous y emmène » et le voilà qui monte avec nous.

Le chemin n’est pas très bon, il y a plein de terre et des cailloux. César arrive quelques minutes plus tard et nous dit « mettez-vous où vous voulez ».

On s’installe donc près d’une petite maison où il y a l’électricité derrière. Il n’y a que la façade, c’est plutôt une maison de poupée !

Notre brave homme qui était avec nous va nous ouvrir son sac poubelle et veut nous vendre des objets hétéroclites (une paire de ciseaux magique, une peluche qui marche, ceinture, portefeuille, chapeau…). Finalement pour 3 € Bernard va lui prendre une ceinture et il va redescendre à pied.

Repas.

Photos de la vue à 360° du mirador naturel à 2270 m, il fait beau

Puis nous appelons un taxi pour descendre en ville. Pas question d’aller n’importe où, César lui indique l’Office du tourisme.

Fernando nous explique ce qu’il y a à faire et nous choisissons d’aller au musée du chapeau. Nous irons seuls, mais avant on passe devant la télé locale et on nous fait entrer pour visiter les lieux

Et que croyez-vous qu’il va se passer pendant la visite ? On va encore une fois  vouloir nous interviewer. Cette fois je ne refuse pas mais au bout d’1 mn le cameraman et son assistante se regardent et on éclate tous de rire, je suis même incapable de dire où nous avions couché la veille. Je crois que mon espagnol régresse….

Devant le commissariat de la police :

A ses pieds que des armes blanches scellées dans le socle :

Ensuite visite du musée du chapeau à la maison de la culture. 300 sombrero y sont exposés.

(Sur les 2 premières images les chapeaux sont fabriqués avec des feuilles de tabac)

Et pour finir :

Les chapeaux derniers cris

2

2 robes en toquilla, la même plante que pour confectionner les panamas. Fernando nous a expliqué que c’est seulement avec la tige et non avec les feuilles qu’on tresse.

La personne qui nous accompagne de salles en salles est comme toujours à nos petits soins, il a beaucoup d’humour et même si on ne comprend pas tout, on s’amuse beaucoup.

Il y a aussi une salle d’objets anciens, telle que cette machine pour faire ….

des hosties.

Et pour que les enfants se rendent compte les machines à écrire de seulement 50 ans (j’ai connue celle-là)

La vue de la Maison de la Culture

Retour pour retrouver Fernando qui nous emmène prendre un excellent café, nous prendrons un irish coffee.

Encore une boutique de chapeaux

Toujours des villes très pentues

À 19 h on reprend un taxi pour retrouver notre Camper.

MERCREDI 29 MARS

Nous avons décidé de prendre le camion pour finir la visite de la ville et ensuite nous reprendrons la route. Ce matin brouillard.

 

Adieu à César qui nous dit qu’il y a des Français en ville avec un camping car.

Arrivés sur la place, effectivement il y a un camping-car. Nous allons nous garer à côté et frapper à la porte.

 

C’est une famille avec 2 petites filles qui viennent de Segré. Ils ont voulu la veille au soir monter jusqu’à notre stationnement mais n’ont pas pu monter la côte. (Ici à la Mairie avec Fernando)

On discute et Fernando vient nous voir et nous demande si l’on veut visiter des écoles et la municipalité. Il y en 6 pour 23000 habitants.

Changement de programme, nous allons rester.

C’est accompagné de Fernando et du policier touristique que nous passerons la matinée.

1er école pendant la récréation

La 2ème il s’agit d’un collège. Après le collège si les jeunes veulent continuer leurs études, ils prennent des cours le soir après leur travail.

Dans l’une comme dans l’autre on nous présente au personnel et les enfants nous posent des questions sur la France.

Au collège on nous offre un café et l’on nous explique le fonctionnement des écoles

puis visite de la classe, voilà dès qu’on ouvre la porte, je n’ai juste que le temps de faire une photo, c’est la débandade :

Vite on nous fait ressortir et ensuite, tout est bien en ordre, les tables comme les élèves

Tous les enfants sont curieux.

La cour de l’école

Les enfants commencent l’école à 7 h 30, ils y prennent le petit déjeuner et le déjeuner. Les petits eux finissent à 17 h et y prennent leur repas du soir.

Rendez-vous est pris à 17 h pour que les enfants se retrouvent tous sur la place pour jouer.

Ensuite nous irons à la Mairie, là encore on croirait que nous sommes des personnalités. On nous présente dans chaque pièce en nous expliquant  les responsabilités des personnes dans chaque bureau.

La cour intérieure de la Mairie, le bâtiment est quelconque et même un peu délabré, surtout à l’intérieur, il aurait bien besoin d’un coup de peinture

Visites des bureaux des affaires sociales, des travaux publics, des affaires scolaires, de la police, la salle des archives (tous les registres des conseils municipaux depuis 1870), le bureau de la Justice où les affaires sont jugées immédiatement (après être passées juste avant dans un bureau de conciliation).

Nous finirons la visite par la salle du Conseil avec toutes les explications bien détaillées d’une réunion.

C’est Bernard le Président du Conseil, les 2 femmes les premiers adjointes et en bas le secrétariat

Repas pizzas et à 14 h on prend un taxi pour aller voir la vieille ville, surprise c’est la réplique d’une municipalité de l’époque de la fondation de la ville.

La vue d’en haut, nous avons dormi sur le haut de la montagne au fond

On redescend à pied et Greg et Charlotte seront interviewés d’abord par la télé locale et ensuite par un journal qui comme par hasard vont être là juste au moment où nous  arrivons sur la place.

Ils n’auront pas le temps d’aller au musée du chapeau, nous  irons juste voir une fabrique de sombreros avant de nous retrouver tous sur la place avec plein d’enfants qui viennent jouer au vélo avec Léa et Juliette.

À la tombée de la nuit il se met à pleuvoir, tout le monde va rentrer.

JEUDI

Il y a eu de l’orage et il plu toute la nuit.

Nous décidons après la visite du musée de partir tous ensemble car on ne connait pas vraiment l’état de la route jusqu’à La Pintada.

Eglise de MANTA sur la route

Une bonne partie de la route est asphaltée avec quelques trous et l’autre n’est pas super.

et des obstacles, il y en a :

Nous arriverons tous sans encombre sur la route principale où nos chemins bifurquent, nous prenons une route secondaire pour rejoindre Medellin car nous avons prévu 2 arrêts mais eux y filent directement.

Ils ont encore un bout de chemin à faire car leur billet d’avion est pris au départ de Montréal  pour leur retour en France  en août prochain. Tout le monde n’est pas retraité, et ils n’ont qu’une année de voyage.

Nous prenons donc direction : Jerico et rejoindrons MEDELLIN.

Voilà déjà la vue de JERICO, la suite au 3ème article

 

 

 

 

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