COLOMBIE – LA COTE CARAIBE – dernier article

Voilà, notre périple est terminé en Amérique du Sud, nous avons parcourus 52.000 Km du 4 novembre 2015 au 11 mai 2017, soit 17 mois de voyage car nous sommes rentrés 2 mois en France.

Ayant pris goût à ce voyage, nous allons faire l’Amérique Centrale, les USA, l’Alaska et revendrons notre camper au Canada, celui-ci ne nous a pas posé trop de problème, en dehors de quelques pannes courantes (sauf pour le problème de la jante). On s’y est attaché et il a bien tenu le coup.

On ne cessera de le répéter, nous avons trouvé partout une population extrêmement chaleureuse et ouverte, généreuse, toujours souriante avec d’innombrables saluts et gestes de bienvenue. Que de regret de ne pas parler couramment leur langue !

Nous terminons par un véritable coup de cœur pour cette Colombie colorée, métissée et moderne. Nous rencontrons des français qui cherchent à s’y installer. Nous n’avons jamais vu de drogue, les militaires sont présents aux abords des frontières surtout, mais en dehors de regarder leur portable et de nous faire un petit signe amical, ils ne font rien.

Kilomètres parcourus en Colombie : 4.560 kms sur 2 mois,

Coût moyen du carburant 0.63 E.

Péage 120 E mais nous avons pris beaucoup de routes secondaires où il y a très peu de péages voire aucuns.

Maintenant nous allons devoir trouver notre passage pour l’Amérique Centrale, il manque effectivement un tronçon de route (de Panaméricaine) de 200 km entre la Colombie et le Panama. C’est une zone aux mains des groupes paramilitaires et trafiquants en tout genre.

Le ferry qui effectuait la traversée des véhicules et passagers à bon marché s’est arrêté de fonctionner en avril 2015. Depuis nous avons 2 solutions : soit un container, soit un Roro (c’est un cargo où l’on rentre directement les véhicules)

Pour nous, impossible d’aller dans un container nous sommes trop haut. Nous pourrions prendre un flac black, c’est à dire un container ouvert, mais c’est le même prix qu’un Roro. Nous pourrions également nous mettre à 2 véhicules à l’intérieur mais il ne faut pas dépasser 11 m et nous en faisons déjà 6,80, nous verrons le moment voulu. Nous ne faisons pas de démarches avant d’être sur place, nous verrons directement sur place.

Voilà notre dernier trajet en Colombie

 
LUNDI 24 AVRIL

Nous venons donc de quitter Barichara et nous nous engageons dans le Canyon del Chicamocha, entre San Gil et Bucaramanga. Accrochée à la falaise, la route sinueuse relie les 2 villes et offre un magnifique panorama (2000m de profondeur, plus grand que le Grand canyon de l’Arizona).

Nous voulons aller directement stationner au téléphérique à la Mesa de los Santos de l’autre côté de la vallée ; nous passons donc devant le parc sans y entrer, celui-ci abrite des restos, un cinéma, une patinoire et le monument commémorant la révolution des habitants du département (sans intérêt pour nous).

Il est 15 h lorsque nous arrivons au téléférico. Il fait 6,3 kms de long, descend au fond du canyon puis remonte sur le sommet opposé (à l’entrée du parc où nous sommes passés). Ce téléphérique a été fabriqué en France.

Malheureusement, il n’y a personne, tout est fermé. Il y a des ouvriers sur les câbles qui travaillent. On demande à l’un d’eux et il nous dit qu’il est en vérification jusqu’à mercredi.

Voilà la vue de SANTOS

Il y a énormément de vent, nous décidons donc de partir et d’aller jusqu’à Bucaramanga qui n’est pas très loin.

Nous avions rencontré à Barichara un jeune Français qui habite dans la banlieue et qui vient de s’installer comme boulanger.

Nous décidons d’aller lui rendre visite pour passer commande de pains.

Il habite dans une résidence de grand standing et n’a pas de boutique. Nous lui commandons 2 pains au levain et il nous en donnera 2 supplémentaires pour le lendemain matin, car il cuit le mardi, jeudi et samedi.

Puis nous partons pour le centre de parapente qui reçoit des  voyageurs, nous y arrivons à la tombée de la nuit.

MARDI 23 AVRIL

Belle vue sur Bucaramanga, nous sommes sur les hauteurs de la ville.

Et non ce n’est pas moi, je ne ferai pas de parapente le vent n’est pas bon. (Jean tu as gagné tes bouteilles de Chablis, mais tu n’as pas pris beaucoup de risque pour Bernard),

Voilà notre bivouac sous les arbres, d’habitude nous nous mettons toujours au soleil pour notre panneau solaire, mais là il commence à faire chaud.

Nous partons chez Jean, notre boulanger. Sur le site il y a un couple Suisse/Tchèque qui veulent que nous leur  prenions 3 pains.

Quelques photos de sa résidence et de son « laboratoire » (nous aurions dû dormir ici !)

De belles maisons. Il habite dans l’une d’elle, avec sa femme et son petit garçon de 8 mois, sa belle-soeur et sa belle-mère. Le loyer est de 800 E. Ils sont obligés de cohabiter sinon il ne pourrait pas payer le loyer seul.

Il a installé son four dans le jardin sous une toile que le propriétaire lui a fabriqué.

         

(Ses coordonnés pour ceux qui passent par ici : jean.billoud@gmail.com ou 304 650 1434, il faut prendre contact avec lui au préalable)

Et nous repartons avec 7 pains, nous en donnerons un à Oscar qui s’occupe des voyageurs en plus de son parapente. Il faut qu’il fasse un peu de pub auprès des Overlanders.

Puis courses chez Exito (nous y trouvons des conserves CASINO) et au marché, nous rentrons il est presque 14 h.

L’après-midi se passe tranquillement, aujourd’hui les parapentes ne partiront pas, les courants ne sont pas bons. Dommage pour moi. Nous allons partager nos aventures avec nos voisins.

MERCREDI 24 AVRIL

Départ après le repas, le temps de récupérer notre lessive faite par la femme d’Oscar pour 3 E les 7 kg  (d’habitude on paye 10 E.)

On se perd un peu dans cette grande ville moderne de plus d’un million habitants avec l’agglomération. Nous ne nous y attardons pas. Elle est entourée de montagnes et à de nombreux gratte-ciel, ce qui est rare ici.

Nous avions envie d’aller vers l’est vers CUCUTA mais les régions longeant le Venezuela ne sont pas très sures, les frontières sont fermées.

Nous prenons la RN qui va jusqu’à la côte Caraïbe, mais nous bifurquerons avant car nous voulons rejoindre Carthagène pour faire notre réservation de passage pour Panama et ensuite nous irons faire le nord de la côte.

Le long de la route, nous voyons des panneaux signalant la présence d’animaux : fourmiliers, tatous, singes, renards, que nous ne verrons pas bien sûr. Par contre, nous ne devrions pas voir de singes, ils ont leur passerelle aménagée au-dessus de la double voie.

Comme nous voulons également passer par Monpox. Nous quittons cette belle route à El Burro, après avoir était arrêtés 2 fois par la police en 15 mn d’intervalles. Pour la première fois, on nous demande vraiment nos papiers. Mais ils vont quand même visiter l’intérieur, il faut dire que Bernard leur offre la visite avant même qu’ils ne le demandent.

Il est plus de 17 h et la nuit tombe vers 18 h, nous nous arrêtons dans un tout petit village, les policiers nous ont dit d’aller jusqu’à EL BANCO mais c’est à une heure de route, nous ne voulons pas rouler de nuit.

Le village est tout en longueur, il n’y a pas beaucoup de circulation et nous voyons un chemin sur le côté qui nous parait tranquille, on demande à quelqu’un  et ce couple va déplacer leur voiture pour que nous nous mettions à leur place devant leur maison (on aurait préféré se mettre un peu à l’écart).

Aussitôt installés, la moitié du village va venir nous voir et les enfants vont rester jusqu’à notre repas et encore ils reviendront après, juste pour parler. La voisine d’en face m’a  sorti une chaise pour que j’aille discuter avec elle devant sa maison. On sent la pauvreté tout autour de nous.

On nous apporte des mangues, car disent-ils la Colombie est le premier producteur de mangues DU MONDE…. (à vérifier)

Nous dormons tranquillement, mais à 6 h tout le monde est actif, les enfants débutent l’école à 7 h et il n’y a pas encore beaucoup de chaleur. Nous ferons comme eux mais ne partirons qu’après 9 h.

Jusqu’à El banco, très belle route droite. Ensuite 7/8 kms sur une piste de sable mais comme il ne pleut pas, nous ne  souffrons que de la poussière et il y en a beaucoup. Les motards sont voilés (comme la personne en blanc que vous voyez à gauche de la photo).

Nous commençons à voir des marécages.

Les 15 derniers kilomètres avant Monpox nous aurons une très mauvaise portion de route – asphaltée – mais pleines de trous d’autruche. Après nous retrouvons une route normale.

MONPOX  est situé sur les berges du Fleuve Magdalena (2.832 km), il y règne une atmosphère authentique et préservée, nous n’y avons vu aucun touriste. L’activité du port fluvial a cessé car le lit du fleuve s’est détourné.

L’arrivée dans la ville

Le midi nous nous installons près d’un terrain de foot qui se trouve sur les berges et le soir nous allons 100 m plus loin, car dans la journée des carrioles viennent chercher du sable extrait du fleuve, à la main.

Ici  il fait bon flâner surtout le long des berges.

Les gens sont particulièrement accueillants, ils nous font entrer dans les anciennes maisons coloniales pour les visiter. Particulièrement dans cette ancienne demeure « Le Portal de la Marquesa » qui a été transformée en hôtel avec seulement 3 chambres.

 On continue notre promenade en ville

La très belle église Santa Barbara datant de 1613

Encore un hôtel où l’on nous fait entrer surtout pour voir cet arbre magnifique

Et le soir :

VENDREDI 26 MARS 

Nous quittons la ville, sous une chaleur torride, aucun vent et presque 35°C. Cette petite ville nous a beaucoup plu, cela valait le grand détour pour rejoindre Carthagène.

Tout le long de la route, nous voyons des manguiers. Les villages ont l’air bien pauvre, les motos semblent leur seul moyen de locomotion avec les chevaux.

La route n’est pas mauvaise mais les routes des villages sont le plus souvent en terre et pleines de trous.

Là une brouette, seule, dans le milieu de la chaussée.

Ici un vélo qui transporte 2 chèvres.

Nous sommes de plus en plus dans les marécages

Au bout d’une heure il nous faut prendre un bac car il n’y a pas de pont pour rejoindre  MAGANGUE.

Il est un peu plus de 11 h il nous faudra attendre jusqu’à 15 h le prochain départ, nous ne savions pas qu’il y avait un horaire. Nous pensions avoir juste à traverser le fleuve sur un petit bac, mais non. Nous naviguerons pendant 1 heure dans les marécages d’abord et ensuite sur le fleuve.

Nous sommes les premiers dans la file d’attente

C’est ici que le bac va accoster

Il fait tellement chaud que nous restons à l’intérieur du véhicule, on discutera juste un peu avec le camionneur derrière nous.

Pendant cette attente forcée, des laveurs de voitures nous proposent leurs services, ils vont chercher l’eau dans les marécages et les camionneurs vont en profiter pour nettoyer leur véhicule. Il faut dire qu’en Colombie les camions mêmes vieux paraissent neufs, tellement ils en prennent soins.

Un taxi avec 6 passagers à l’arrière

Voilà notre bac, il y aurait une vingtaine de véhicules et 10 gros camions

Un petit bac que l’on croise

Le futur pont en construction qui va enjamber tous ces marécages et la rivière.

et les berges

Là une petite barque

Nous continuons ensuite par une belle route jusqu’à la nationale qui elle est très ondulée

Tout le long du chemin nous voyons des champs de calebasses, au début et de loin, je pensais à des pamplemousses.

La nuit arrivant, nous allons chercher à stationner dans la ville d’EL CARMEN DE BOLIVAR, pas de place tranquille ou alors cela nous semble malfamé. Nous avons demandé à un boulanger si l’on pouvait se mettre devant chez lui. Il était 18 h et comme il fermait son atelier (il fabrique juste 2 sortes de pains qu’il vend plutôt en gros) il nous a dit « pas de problème ».

De l’autre côté de la rue une église, nous aurons droit à l’Office de 20 h à 21 h. Et sur la rue en face un énorme chantier. On apprendra le lendemain que c’est un terrain de foot en construction.

SAMEDI 27 AVRIL

Nous dormons à peu près bien, mais au matin les ouvriers arrivent à 5 h 30, c’est ce qui va nous réveiller.

On va tout de même se rendormir un peu jusqu’à 8 h, ensuite on discute avec le boulanger et on lui achète du pain. C’est un Venezuela qui est venu s’installer ici, il y a peu de temps, tous les jours il téléphone à ses enfants qui sont restés au pays et qui meurent de faim.

et l’autre côté de la rue

Puis départ pour CARTAGENA, que les espagnols dénommèrent Cartagena de Indias pour la distinguer de Carthagène en Espagne.

Cartagena est  classée au patrimoine mondial de l’Unesco.

Ses quartiers historiques sont entourés d’une muraille et sa baie protégée par des forts, construits au XVIe siècle pour contrer les pirates, attirés par la prospérité de la cité.

un bateau au loin qui rentre de sa journée de pêche

Le quartier historique est à l’intérieur de cette ville fortifiée.

Mais nous n’irons pas flâner pour l’instant, nous arrivons à 11 h 30 et nous sommes le week end du 1er mai. Vite nous allons au bureau du transitaire, chez ENLACE CARIBE, qui va nous aider dans nos démarches pour trouver un cargo.

Nous avons à faire à ERNESTO qui nous propose un prix presque aussi élevé que la traversée pour l’Europe.

Nous avions songé à rejoindre directement le Mexique, car c’est beaucoup moins onéreux, 1300 E au lieu de 2.800 E et même à vendre notre véhicule et en racheter un autre de l’autre côté, mais nous n’avions pas trop envie de sauter l’Amérique Centrale, alors tant pis on prendra cette formule. Cela nous permettra de rentrer en France plus vite courant juin, certainement en laissant notre voiture au Costa Rica

La traversée se règle en espèces, il va encore falloir faire la course tous les jours aux DAB pour retirer le montant du transport.

Nous sommes samedi, nous avons rendez-vous mardi à l’agence pour aller au Port confirmer notre billet. Notre véhicule partira avec HOEGH le mercredi 10 et arrivera le 11 à Panama

Pour notre première nuit à CARTAGENA nous allons à l’hôtel-camping BELLAVISTA, il nous faut de l’électricité pour faire marcher le frigo et aussi les ventilateurs (il ne fait pas loin de 40° et le pourcentage d’humidité doit être aux environs de 80/90), voilà plusieurs nuits que nous ne dormons pas très bien. Il nous faut surtout de la wifi car nous devons chercher une chambre d’hôtel lorsque notre voiture sera sur le bateau et réserver nos billets d’avion pour la France.

Il semblerait qu’il n’y ait pas d’autre endroit à CARTAGENA qui fasse camping. Cet hôtel est sale, il y a des détritus partout dans la cour où nous sommes stationnés. Des voitures sont stationnées n’importe comment. Le propriétaire qui a vécu de nombreuses années à BÉZIERS cherche à vendre, il ne devrait pas avoir de mal, car il est très bien situé le long de la mer, un coup de bulldozer et un hôtel moderne sera certainement construit.  Sur tout un côté, des chambres sont louées à des locaux et ils y habitent à demeure, je ne fais pas de dessin pour préciser le débarras devant chaque pièce.

Le soir lorsque nous rentrerons,  on s’aperçoit que quelqu’un a retiré notre prise de courant, nos batteries ne sont pas rechargées. Et le lendemain matin au réveil une voiture qui est venue se garer à côté a roulé sur nos fils qui se sont également débranchés. Nous ne sommes pas très contents, et le prix est excessif  55.000 P (17 E) c’est la 1ere fois qu’on paye aussi cher.

Dimanche

Nous allons stationner dans le quartier moderne de Bocagrande sur la lagune derrière l’Hôtel Hilton. Il n’y a pas de commodité mais au moins il y a un peu d’air et le paysage est agréable.

Nous avons rendez-vous avec nos amis René et Joëlle (que nous avions rencontré à Villa de Leyva), ils rentrent en France en milieu de semaine. Ils ont loué un appartement pour 10 jours car leur voiture est partie en cargo.

Ils nous font visiter la vieille ville.

La Cathédrale est en travaux, impossible de pénétrer à l’intérieur

et la place Bolivar à côté

Il n’y a pas qu’en Equateur qu’il y a des iguanes dans la rue

La place San Pedro Claver

La Place de la Paix et la tour de l’horloge

( voilà comment elle était à l’origine)

Encore une sculpture  de BOTERO, que Bernard regarde avec beaucoup d’attention

Un diaporama de rues prises au hasard :

Le Sofitel en plein coeur de la ville historique, mais nous n’irons pas, on regarde juste.

Un bar russe

Un autre bar

des scènes de rue :

Une starlette qui se fait prendre en photo :

non excusez moi ce n’est pas la bonne photo

des vitrines de magasins :

Et des chapeaux on ne sait plus où donner de la tête !!!

tout n’est pas toujours retapé

Et avant de se quitter ce soir un petit morito dans ce bar qui fait également antiquaire

LUNDI 1er MAI 2017

Le lendemain, on se retrouve dans l’appartement de René pas très loin de notre stationnement, nous y passerons la journée, au frais, devant la mer et le soir nous irons déguster de délicieuses crêpes chez «Crêpes et waffles», enseigne 100% colombienne. La qualité des crêpes est digne d’une bonne crêperie de Bretagne.

La vue de leur terrasse à BOCAGRANDE

Puis l’on se quitte, maintenant nous nous reverrons à REIMS !

MARDI 2 MAI 2017

Nous avons rendez-vous à l’agence à 9 h pour aller au port faire la réservation du cargo. Samedi  nous avions donné nos papiers pour qu’ils préparent le dossier et faire toutes les photocopies.

Une employée nous y emmène, elle aurait pu y aller seule car elle nous a laissé dans une pièce pendant qu’elle allait on ne sait où faire tamponner nos papiers. Elle est revenue une petite demi-heure après et nous dit « c’est bon, on a terminé ». On nous explique que Bernard devra venir à l’agence lundi 8 à 8 h avec le campeur pour aller le déposer au port, le lendemain il faudra qu’il y retourne pour une inspection complète de la police anti-narcotrafiquant et le mercredi 10 le cargo partira pour être à Panama le 11. C’est donc mercredi que nous pourrons partir, nous avons ensuite (d’après ERNESTO) une semaine pour récupérer le véhicule sinon « frais de gardiennage » assez élevés, parait-il.

En rentrant à l’agence, il y avait un Français qui venait chercher le « bill of loading », c’est le justificatif qui dit que le camping-car est bien sur le cargo. Nous discutons un peu avec lui et il nous dit qu’il part à Panama le soir avec un voilier. Cela nous intéresse. On se donne rendez-vous à 13h pour qu’il nous présente son capitaine.

On rentre déjeuner sur notre Laguna et nous prenons un taxi pour rejoindre le centre nautique. Nous y resterons l’après-midi et la soirée.

Nous faisons donc connaissance du propriétaire du voilier : le BUANAVENTURA, c’est un Colombien qui a vécu en France depuis l’âge de 3 ans et qui aujourd’hui fait du charter avec son voilier de 42 pieds entre la Colombie et Panama.

De nombreux voiliers circulent entre les ports de Cartagène et les ports panaméens,  l’itinéraire passe par les îles San Blas. Il y a en ville des agences qui louent des catamarans et prennent une bonne dizaine de passagers mais nous préférons un voilier comme celui-là où nous serons seuls.

On discute tout l’après-midi avec Jean-Jacques et sa femme Fluza qui est Russe. Le capitaine du bateau nous invite pour dîner avec eux avant leur départ qui est prévu pour 23 h. Nous passerons une bonne soirée et surtout Bernard pourra discuter de sa Martinique et de ses aventures sur les mers, car il a également passé plusieurs mois là-bas.

(Le capitaine est à droite)

On embarque sur le zodiac pour aller souper

(n’est-il  pas heureux !)

Nous prenons rendez-vous pour faire la traversée avec lui, on doit se recontacter par mail lundi prochain.

Comme nous avions laissé le matin notre véhicule dans la rue de l’agence, nous y resterons pour la nuit. Au fond de la rue, il y a un bel emplacement, gardé et après 20 h il y a plein de place.  C’est gratuit mais nous donnerons 10.000 P au gardien.

MERCREDI 3 MAI

A 7 h du matin nous quittons Cartagena, direction le nord de la côte caraïbe.

1er arrêt : le Volcan de Totumo. La particularité de ce monticule est que son cône culmine à 15  mètres de haut seulement, mais au lieu de cracher de la lave, son cratère est rempli d’une boue tiède riche en minéraux aux vertus thérapeutiques. L’attraction est donc de l’escalader  et, ensuite de descendre dans le cratère, pour prendre un bain de boue dans laquelle on flotte parfaitement et de se faire masser.

Il n’y a personne sur le site, car il est encore tôt, avec la chaleur nous n’avons même pas envie d’en profiter, on va juste faire un petit tour à côté.

Les alentours

Merci Philippe pour cette photo que je t’ai volée puisque nous n’y sommes pas montés, mais nous, nous aurions été seuls, finalement on aurait peut être dû essayer, mais pas dans ces conditions.

et c’est ici que l’on va pour faire notre toilette et enlever la boue !!!

la laguna derrière

2ème arrêt pour déjeuner le midi sur la plage de Puerto Velero

c’est Bernard qui se baigne

Nous sommes encore seuls.

Nous passons la ville de BARRANQUILLA

Fini les jolies maisons colorées, fini les villages où la vie semblait paisible. Beaucoup de monde dans ces villages, à pied, en motos, à cheval, tous traversant sans regarder, la route principale est asphaltée, les rues adjacentes encore en terre battue, des petites échoppes alignées vendant des plats préparés, des hamacs, le tout dans un joyeux désordre mais qui ne donne décidément pas envie de s’arrêter.

Nous avons l’impression d’être dans une autre Colombie avec en plus, hélas, des tas de poubelles qui attendent le ramassage partout dans les villages traversés et beaucoup de détritus (comme dans le nord du Pérou)

Par contre toujours une profusion de fruits vendus en bord de route dont nous nous régalons. Ici des bananes plantains que l’on fait frire et qu’on nous sert dans tous les plats.

Ce soir, nous dormirons à 50 m de la route près de la plage mais dans un marécage, car depuis l’agglomération de  BARRANQUILLA nous sommes entourées de mangroves et de lagunes. On est bien, mais …..

La mer est mauvaise et dans le coin il y a de forts courants, il est déconseillé de se baigner. De toute façon il se fait tard, les moustiques commencent à arriver avec de petites mouches affamées qui passent à travers les moustiquaires, on verra le résultat au réveil.

JEUDI 4 MAI

Très mauvaise nuit, d’une part la chaleur étouffante en journée ne baisse pas au-dessous de 28° la nuit, ce qui rend le sommeil difficile. Depuis MONPOX c’est la première fois en 18 mois que nous souffrons de tant de la chaleur. Et d’autre part, j’ai eu des démangeaisons à partir de 2 h du matin, Bernard a regardé mon dos et il n’y avait rien.

Mais au réveil voilà le résultat :

Je ne vous montre pas le reste, mais j’en ai plein le corps sauf sur le visage. Je vais mettre de la pommade pour les démangeaisons à base de cortisone mais rien n’y fait. La nuit suivante je vais prendre un cachet pour dormir (ce qui n’est pas dans mes habitudes, sauf en avion)

Quelques kilomètres après notre bivouac, nous empruntons la digue qui traverse la baie pendant environ 40 kms,  la route est bordée de mangroves peuplées de hérons blancs, de pélicans et bien d’autres oiseaux, mais il y a beaucoup de camions. Bernard a dû mal à s’arrêter pour que je prenne des photos.

On récolte du sel

A la fin de la digue, on arrive à Ciénaga, village très sale où l’on élève des crevettes

Nous longeons des « favelas » les pieds dans l’eau et dans les détritus, on se demande comment ils peuvent respirer et surtout vivre ici.

Un des marchands de poissons et de crevettes le long de la route, nous allons tout de même nous laisser tenter par les crevettes mais elles étaient très salées

C’est la ville des taxis-vélo

Ici c’est une moto

En Colombie, sur le milieu de la route il y a toujours des marchands ambulants et principalement aux péages.

Jamais encore vu :

Nous traversons la ville de SANTA MARTA, la ville la plus ancienne d’Amérique du Sud demeurée sur son site d’origine. L’agglomération y est peu engageante et la circulation y est dense, nous irons tout de même faire un tour sur le Malecon

(marcher avec Dieu n’est pas facile, mais c’est le chemin correct)

Nous passerons la journée dans le petit village de TAGANGA, 5 kms plus loin.

Nichée dans une belle baie, c’est un village de pêcheurs qui est devenu très très touristique. La pauvreté y est omniprésente. Mais les plages du Parc Tayrona juste à côté sont magnifiques et elles ne sont qu’à quelques minutes en bateau.

Le village par lui-même n’est pas très joli, toute la plage est bordée de restaurant.

Nous prenons une excursion en bateau pour aller faire un peu de snorkeling  dans la baie de CONCHA, dans le Parc TAYRONA

Un hôtel du parc vu de la mer

Une petite plage en passant où Bernard va s’arrêter pour déjeuner (vous avez compris qu’il ne m’accompagnera pas pour la plongée)

Je suis seule sur le bateau du pêcheur qui nous a emmenés, il y a pas mal de poissons et des coraux blancs et marrons, c’est pas trop mal. Je vais rester une bonne heure, et ensuite nous récupérons Bernard. Le pêcheur nous propose que nous restions sur la plage et il viendra nous rechercher quand nous voudrons, mais nous n’avons pas envie de faire de la bronzette, il n’y pas d’ombre et pas de parasols, nous rentrons donc à TAGANGA et y flânerons jusqu’aux environs de 16 h.

La vue de la baie en reprenant la route

La nature se transforme sur la route que relie Taganga au parc Tayrona, en devenant d’un vert éclatant. Les raisons d’une telle exubérance, c’est la présence d’un écosystème unique au monde : la sierra Nevada de Santa Marta. Celle-ci possède le titre d’être l’unique montagne enneigée au monde qui se trouve sur une côte marine.

Nous avions décidé d’aller bivouaquer à l’entrée du parc TAYRONA

Ce parc est très prisé en Colombie car il y a d’innombrables plages sauvages avec un décor entouré de montagnes et de verdeur, loin du bruit et du stress des plages commerciales. Mais on ne peut y parvenir qu’après plusieurs heures de marche et la baignade y est très dangereuse.

Vu la chaleur, l’humidité proche des 90 %, le prix pour les étrangers tout à fait prohibitif, nous renonçons à la visite.

Nous partons nous installer quelques kilomètres plus loin, sur le camping LOS ANGELES, l’endroit est superbe. Nous sommes pratiquement sur la plage au milieu des cocotiers, mais dans le coin, rien n’est bon marché, 50.000 P, sans wifi et la prise d’électricité se trouve juste à côté du restaurant, nous sommes obligés de fermer les rideaux pour être tranquille.

Baignade ici aussi impossible, nous n’y resterons qu’une nuit.

Il y a un belvédère qui devrait nous permettre de voir la montagne enneigée qui se jette dans la mer, mais malheureusement au loin le temps est couvert.

Ayant toujours mes piqûres sur le corps qui me démangent, nous allons aller chez un médecin à MINGUEO, 18 km après PALOMINO qui était notre dernière étape sur la côte. Il n’y en avait pas avant.

Il est presque midi, nous devons attendre jusqu’à 1 h 30, nous en profitons pour déjeuner. Nous sommes dans un genre de dispensaire.

La salle d’attente est pleine, mais dès que le patient est sorti, le médecin (c’est une femme) me prend et explique au client qui était prêt à entrer que nous étions là avant midi. Personne ne bronche.

Elle est très surprise de voir tous ces boutons et ne pense pas que ce soit des moustiques, ni un problème alimentaire. En tout cas, elle va me donner des cachets et 2 crèmes. Le lendemain, cela ira un peu mieux et 3 jours après plus rien.

Consultation 3 E et médicaments achetés un peu plus loin dans la rue dans une « droguerie-pharmacie » 10 E. Je ne crois pas que je vais faire marcher mon assurance !

Nous nous demandons si ce ne sont pas ces petites mouches que nous ne voyons pas et qui piquent beaucoup de personne.

Demi-tour pour rejoindre Palomino. C’est l’endroit où nous avions décidé de nous arrêter, nous n’avons plus le temps de monter plus haut sur la côte, il faut que nous soyons à CARTAGENA, mardi pour déposer notre camper au port (nous avions reçu la veille un message d’ERNESTO, pour nous prévenir que le cargo aurait une journée de retard, donc notre rendez-vous du lundi est reporté au mardi).

Palomino est un petit village de 4.000 habitants où il y a beaucoup de routards. Il est entouré de 2 rios qui se jettent dans la mer et qui viennent du glacier SERA NEVADA DE SANTA MARTA.

Sur la route principale, il faut rejoindre la mer à 800 m par cette route, nous avons eu du mal à trouver notre bivouac.

Tous les hôtels sont sur le bord de mer, nous irons nous installer dans la cour de la FINCA ESCONDIDA et y resterons 2 nuits avant de reprendre le chemin du retour. (Wifi, électricité, douche 40.000 P).

Nous sommes sur de la pelouse et le matin des iguanes se promènent près du camper.

Nous allons profiter de ces 2 jours pour commencer à ranger le camion qui va partir sans nous dans quelques jours, il faut que nous vidions notre « cave » c’est-à-dire les affaires qui sont sur les sièges derrière nous (2 grosses caisses d’outils et de petits matériels et nos valises pleines de vêtements d’hiver).

DIMANCHE

Nous partons après notre repas du midi, il a plu dans la nuit et encore un peu ce matin, mais lorsque nous traversons la ville de BARRANQUILLA les routes sont inondées.

Nous roulons jusqu’à la tombée de la nuit et arrivons à CARTAGENE sur notre bivouac derrière l’Hilton.

Nous avons eu un message de Jean Jacques (le français avec la Russe qui sont partis en bateau),  nous annonçant qu’au bout de 2 h de navigation, ils étaient tellement malades qu’ils ont fait faire demi-tour au voilier pour rentrer à terre. De plus ils n’étaient pas très contents du capitaine, qui est allé dormir sans s’occuper d’eux et qui n’a pas voulu leur rembourser un centime du voyage. Ils n’ont pas voulu continuer la croisière et sont partis en avion à PANAMA.

LUNDI

Nous partons au port pour voir si le BONNAVENTURE est toujours là, non il est parti vendredi, donc plus question de l’attendre. On se renseigne s’il y a un autre voilier qui  partirait jeudi ou vendredi ; rien sauf ceux qui sont plus gros et qui emmènent une douzaine de personnes (principalement des jeunes) pour les SAN BLAS (îles magnifiques près du Panama). Cela ne nous tente pas. De plus ils ne vont pas à COLON  mais à PORVENIR et entre les 2 villes il n’y a pas de route, il faut de Porvenir, aller à Panama puis à Colon où nous devons récupérer le camper.

Après 3 h de recherche, nous rentrons bredouille au camping-car et décidons de prendre l’avion, mais nous attendrons le lendemain pour prendre le billet car on doit s’attendre à n’importe quoi avec le cargo. Il a déjà une journée de retard.

Nous finissons nos bagages pour quelques jours d’hôtel et vers 20 h nous partons direction la rue d’ENLACE CARAIBE, car nous avons rendez-vous à 8 h à l’agence le lendemain matin, nous préférons être directement sur place. Nous coucherons donc au fond de leur rue.

MARDI

Quelques minutes avant 8 h, un autre camping-car allemand arrive qui lui part pour Vera Cruz. Bernard fera toutes les formalités du port avec lui et le représentant d’Ernesto, pas de chance pour mon loulou, il ne parle pas un mot d’espagnol non plus, il faudra qu’ils se débrouillent tous les 2.

Je ne peux pas entrer au Port et doit quitter Bernard qui va y aller seul. Je prends un taxi et part à l’hôtel. Nous l’avons trouvé sur AGODA (c’est mon site préféré pour trouver des hôtels car ils font de fortes promotions régulièrement).

Nous avons déniché une « perle », clim, wifi, tv, piscine et surtout eau à volonté : plus de  restriction pour les douches.

Pendant ce temps, Bernard, suivi de l’Allemand, va suivre la voiture d’Enlace Caraibe, pour aller déposer leurs véhicules. Seuls les propriétaires du véhicule ont l’autorisation de rentrer dans le port. Cela va bien se passer, ils donnent les clés à un employé  et retrouvent leur chauffeur. Bernard me rejoindra vers 11 h à l’hôtel.

Nous sommes dans un petit hôtel à BOCAGRANDE, pas très loin de l’Hilton.

Nous y resterons 3 jours, tout le personnel est charmant et à nos petits soins. On paye 153.000 P la nuit avec le petit déjeuner.

Et maintenant, à nous, le confort et la fraîcheur !

MERCREDI

Bernard a rendez-vous à l’agence à 13 h 30 pour retourner au port : contrôle du camper par la police anti-narcotrafiquant.

Pas de chance, aujourd’hui il y a une manifestation des taxis, nous trouverons une voiture qui va nous emmener pour le prix d’un taxi. Il sera en retard d’une demi-heure et l’allemand également, car il a fallu faire un grand détour.

Voilà son après-midi :

Arrivée au port à 14 h 30, les policiers sont prévenus aussitôt de leur arrivée et disent qu’ils arriveront dans 10 mn devant les véhicules. Le représentant de l’agence attend à la porte. Bernard et l’Allemand sont devant leur véhicule en plein soleil, sans possibilité de s’asseoir et un douanier arrivera 2 h plus tard, sans  chien renifleur.

Bernard passe en 1er, le douanier va mettre la main dans chaque placard et dans les valises mais demandera à Bernard de le prendre en photo avec son portable. 1/4 d’heure de fouille.

Ensuite contrôle du camping-car de l’Allemand, et là cela se complique, il a fait vider TOUT le véhicule sur la place et après il a fallu qu’il range.

Pose des scellés sur les ouvertures et les voilà repartis. Il rentrera à l’hôtel à 18 h passés.

Moi pendant ce temps je me ballade dans la vieille ville, car le taxi m’a laissé à l’entrée.

Encore un peu de photos prises cette dernière semaine.

La Forteresse San Felipe, aux portes de la cité. Il s’agit d’un des plus formidables bastions jamais construit par l’armée espagnole pour se défendre contre les nombreuses attaques de pirates. Redoublant d’ingéniosité, ses architectes ont multiplié les passages secrets, galeries souterraines et pont-levis. L’endroit est toujours resté imprenable.

 

et ça c’est au pied du château

Des marchands de « douceurs » sur la place de l’horloge.

Nous sommes au bord de la mer, nous en profiterons pour aller sur la plage dans un transat

Et le soir des bus Chivas pour les touristes se baladent en ville dans un bruit assourdissant, il y a l’intérieur des musiciens et tout le monde chante. Ces bus, ainsi que les bus de ville, sont tous illuminés le nuit.

 

Nous avions décidé de prendre 3 hôtels pour changer de quartier, après Bocacrande nous irons dans le quartier de Getsemani dans la vieille ville mais à l’extérieur des premiers remparts, pour 2 nuits. C’est un quartier très animé surtout le soir, plus populaire et plus métissé.

Ici les 2ème remparts derrière Getsemani. Les remparts de l’ancienne ville sont très bien conservés.

L’entrée du quartier se fait par ce pont.

L’entrée de notre rue :

Voilà la façade de l’hôtel, nous aurions mieux fait de rester dans l’autre, la chambre est minuscule et le personnel est moins sympa. 42 E. Il y a une petite piscine sur la terrasse, par contre le quartier est plus sympa.

La place juste à côté, le soir elle est remplie de monde; Les restos sont également meilleurs qu’à BOCACRANDE.

Un après midi, journée musées :

De l’or d’abord

Les 4 dernières photos sont des urnes funéraires.

Là, il s’agit d’une espèce de châtaignes dans laquelle il y a des graines qui servent de colorant rouge

Voilà le musée, il est tout petit.

Puis le musée de l’Inquisition :

Son entrée magnifique, dans un beau monument tout en longueur

Devinez d’où est prise la photo de la place Bolivar  :

d’une salle du musée…(on m’attend)

Le tribunal de l’Inquisition siégea dès 1610 jusqu’en 1821, date de l’indépendance, pour juger les délits contre la foi.

Des équipements de torture utilisés sur les victimes pendant l’inquisition ont été retirés de l’exposition en 2015 avant la visite du pape. Il ne reste plus que cela :

    Avec un entonnoir on la gave d’eau

les 2 autres sans commentaires :

Comme je n’avais pas de guide je ne sais pas de quoi il s’agit :

Dans la cour, on peut voir des canons et cette statue

Environ 800 individus soupçonnés de crimes ont été exécutés publiquement ici.

     

Sur le côté du musée, il y a cette petite fenêtre, c’est ici que l’on dénonçait les hérétiques, les « crimes » les plus courants étaient la magie, la sorcellerie et le blasphème. Il suffisait d’y jeter un bout de papier avec le nom d’inscrit dessus.

Au 18e dans les Caraibes :

On peut voir également des photos de la restauration des maisons, avant et après, comme celle-ci

La visite n’a pas été très intéressante, heureusement et je ne sais pas pourquoi au guichet on m’a dit que c’était gratuit, alors que le prix était de 40.000 P et 32.000 P pour les seniors.

Pour notre dernière nuit en Amérique du Sud, nous retournerons à BOCAGRANDE, le quartier est plus tranquille, nous voulions aller en plein centre historique mais on a eu peur de ne pas pouvoir dormir car la nuit il y a beaucoup de bruit.

Nous faisons une petite folie pour un grand hôtel HAMPTON BY HILTON et nous y terminerons le blog, nos réservations : hôtel à Panama, les billets d’avion pour la France, on profitera de la piscine et on dépensera nos derniers PESOS.

La vue d’en haut au bord de la piscine

J’oubliais la sieste de Monsieur :

Et voilà notre billet pour le retour en France est pris.

Nous rentrons le 27 JUIN prochain, sans date de retour pour l’instant. Nous n’avons pris qu’un billet aller. Peut être resterons nous un peu plus longtemps que les 3 mois prévus initialement.

Nous quittons Cartagena lundi 15 mai, par un vol direct de la Cie WINGO  direction le Panama pour le prix de 254 E, pour 2 et aller et retour, car à Panama il nous faut absolument un billet de retour.

Et bien non je n’ai pas terminé mon article, nous ne sommes pas partis.

On se présente à l’Aéroport à 13 h 30 pour un départ à 16 h 30, donc bien en avance.

Nous allons au guichet et après plein de vérifications, par des personnes différentes, on nous dit que nous n’avons pas de réservation…

Ils n’ont pas pu me donner de raison, juste que j’ai payé avec une carte bleue en EUROS et qu’ils voulaient des dollars. Je n’ai même pas réussi à leur expliquer que les cartes bleues sont internationales, je n’avais pas été débité. Je leur ai proposé de régler en espèces et en dollars. Non impossible car on ne peut réserver qu’avec Internet et ils n’ont pas de guichet, même en ville.

Nous sommes furieux, la responsable m’emmène devant le guichet d’une compagnie concurrente pour que j’achète un billet. Et elle me laisse tomber. 

Un jeune homme qui prend un billet me demande, dans un excellent français, ce que j’ai. Je lui explique et il ne comprend pas plus que nous. Je lui demande si cela ne l’ennuie pas que j’aille rechercher cette brave employée pour qu’il me traduise exactement quel est le problème. Il accepte volontiers.

Je retourne donc au guichet WINGO et revient avec la personne qui lui explique tout ce qu’elle m’a dit. Il a beau lui dire que j’ai mon enregistrement, elle redit que c’est un problème de paiement et qu’ils ne m’ont pas débité. Nous devons trouver une autre compagnie. Elle lui dit, mais sans vraiment insister, qu’elle n’a pas pu nous joindre au téléphone (normal sans connexion wifi, notre téléphone français ne marche pas)

Ce jeune homme prénommé Alexander nous propose de nous aider dans nos démarches. Il devait prendre un vol pour BOGOTA, mais depuis 2 jours l’aéroport est fermé car il y a des pluies torrentielles et des inondations (ainsi qu’à MEDELLIN). Il a tout son temps, son vol est pour demain, il doit donc retourner à l’hôtel et attendre.

Nous sommes très contents, nous allons faire les 4 compagnies qui sont ouvertes à l’aéroport mais malheureusement pas de billet pour ce jour.

Avianca nous propose un billet pour 4 h du matin en passant par Bogota et au double de WINGO sans retour puisque nous avons déjà le justificatif de retour à produire à la douane.

Pas le choix, on ne peut attendre, car à PANAMA si nous ne prenons pas le véhicule dans les 4 ou 7 jours (à vérifier car personne ne nous dit la même chose) il y a des frais de parking très élevés à payer et nous avons des formalités à faire à PANAMA le jour de notre arrivée et les autres à COLON 65 kms plus loin, le lendemain.

Si nous avions su tout cela, nous serions partis dès vendredi. Que de temps perdu et surtout de stress. Juste 2 nuits d’hôtels en plus car nous ne pouvions pas le récupérer avant lundi.

Alexander nous dit qu’il est dans un hôtel à 5mn en taxi de l’aéroport et, si on veut, on peut aller avec lui.

OK et devinez où il nous emmène, à l’hôtel BELLAVISTA.

Nous y prendrons une chambre minuscule. 110.000 Pesos. Pas très net comme le parking, une clim qui fait un bruit du tonnerre qui va nous empêcher de dormir, mais nécessaire il fait tellement chaud. De toute façon il faut que nous nous levions à 2 h, il faut être à l’aéroport à 3 h. Nous n’avons presque plus d’argent, nous y mangerons le soir et on réglera le tout en carte bleue.

Sur le parking de l’hôtel il y a la famille BLOT qui vient d’arriver à Carthagène pour prendre un cargo pour VERA CRUZ. Ils sont allés ce matin chez ERNESTO qui leur a proposé un container à partager avec un couple Néo-zélendais, départ mercredi, ils vont faire toutes les formalités que nous  avons faites en plusieurs jours, en une seule fois le mardi ; Ils ont trouvé un vol chez WINGO, CARTHAGENE-BOGOTA : 30 E par personne et BOGOTA-MEXIQUE pour à peine plus de 1.000 Euros à 5. Ils demanderont la confirmation du vol et arriveront très tôt à l’aéroport.

Jean Jacques qui devait partir en bateau est également parti avec cette compagnie et il n’a pas eu de problème.

Maintenant j’arrête, vous connaîtrez la suite de nos aventures sur PANAMA au prochain article. Mais d’ores et déjà, je vous annonce, pour vous tranquillisez, que nous sommes bien arrivés avec AVIANCA à PANAMA.

Notre trajet en Amérique du Sud, que vous pouvez retrouver dans l’Onglet « Carte »

 

Ce contenu a été publié dans Colombie, avec comme mot(s)-clé(s) , , , . Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

13 réponses à COLOMBIE – LA COTE CARAIBE – dernier article

Répondre à Jacqueline Grandin Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.