PANAMA – FIN

Nous sommes au PANAMA depuis le 17 mai 2017 et le quitterons le 6 juin, nous avons fait 1400 kms.

Nous traversons le pays, malheureusement c’est la saison des pluies et les violents orages quotidiens nous empêchent de nous balader comme nous l’aimerions. Encore un pays qu’on a aimé, mais moins dépaysant que les autres.

Le réseau routier est excellent, pas de péage en dehors de la ville de Panama, l’essence toujours bon marché 0,55 euros.

Le coût de la vie est sensiblement le même qu’en France. L’indice de l’inégalité  est parmi les plus élevés au monde 0,52 %, plus de 10 % de la population vit encore dans des conditions d’extrême pauvreté, avec moins de 2 dollars par jour.

Beaucoup de jeunes retraités, pour la plupart nord américains, viennent s’installer à la montagne et  sur le littoral de la cote Pacifique. On voit fleurir dans des endroits de rêve de grands complexes dans une enceinte sécurisée et une vue imprenable, l’attrait y est certain, paysages, climat, à l’abri des catastrophes naturelles, stabilité politique, sécurité, avantages fiscaux…

LUNDI et MARDI 22 et  23 MAI

Avant de quitter définitivement la ville de Panama, nous partons faire une petite randonnée dans le parc de Metropoliano à la sortie de la ville où l’on peut voir des paresseux (des singes) et des oiseaux. Cette forêt tropicale de 232 ha est le poumon vert de la ville. Je ferai tous les sentiers qui se rejoignent entre eux

Après 2 bonnes heures de marche voilà le résultat  :

     

Des termitières, mais sur une, j’aurais la chance de voir ce couple d’oiseaux qui est de la famille des quetzals.    

Un nid ? Une termitière ?

Et bien c’est un nid de fourmis azteca

Une ancienne grue qui permet aux touristes de voir la canopée. Comme il est tôt, il n’y a personne pour l’activer

Des milliers de fourmis coupe feuille qui partent du haut de l’arbre pour aller dans leur trou sur un chemin de plusieurs centaines de mètres.

Dans le parc il y a un mirador qui permet de voir la ville de PANAMA et ses gratte-ciels

J’ai vu de tous petits singes  « titi » mais je n’ai pas pu les prendre en photo. Quant aux paresseux, ils devaient se reposer.

Nous allons quitter PANAMA CITY en traversant le Pont des Amériques, 118 m de haut et 1,6 km de long

Nous déjeunons sur le parking d’un supermarché avant de rejoindre la presqu’île de Punta Chame au bord du Pacifique.

PUNTA CHAME

Il s’agit d’une belle plage de sable blanc mais jonchée de troncs d’arbres. Encore une fois, nous n’avons pas envie de nous baigner, par contre la vie y est très animée.

Dans le village il y a un petit « port ». C’est là que nous irons stationner et nous ne nous lasserons pas de regarder le va et vient des bateaux et des pêcheurs.

Nous y restons 2 nuits. Encore une fois, nous sommes les seuls touristes. Des gens vont venir nous rendre visite. Tel ce monsieur devant chez qui nous sommes stationnés, qui nous propose sa douche (extérieure) et de faire notre lessive, il nous donne des mangues

Nous faisons une cure de poissons mais surtout de gambas et de grosses crevettes.

Les bateaux partent le soir et rentrent le matin, lorsque la mer est basse.

Nous n’avons pas très bien compris, il coupe la crête du poulet

Un jardin !

Tout a une fin… Après le déjeuner, et la pause-sieste, il faut partir

 

On fait le  plein d’eau à l’intérieur du jardin de notre voisin et l’on va quitter notre hôte et le village

MERCREDI JEUDI VENDREDI

Nous partons dans les terres trouver un peu de fraîcheur dans la Vallée​ de Antón nichée dans le cratère d’un volcan. Il parait que c’est la deuxième plus grande caldeira du monde, ou la troisième…

C’est dans cette vallée que les riches panaméens et étrangers ont construit de belles villas entourées de jardins luxuriants.

Nous sommes à 120 km de Panama, à EL VALLE

Nous bivouaquons en retrait de la route principale devant un petit resto tenu par des Vénézuéliens.

A peine arrivé, Bernard ira faire la visite des environs à bord d’un quad. Ici, c’est le moyen de locomotion de tout le monde. Nous sommes tombés chez un jeune couple qui va tout faire pour nous rendre service.

Le 1er soir on prend une pizza pour notre repas et on commande une paella pour le lendemain midi. Le soir suivant, comme nous avons encore des crevettes à manger, on reste à l’intérieur du camper, lorsque vers 8 h, Sarah frappe à la porte et nous apporte une assiette pleine : poulet, galette de maïs et riz.

Nous aurons droit à l’électricité, à la WiFi et à la douche.

Ce jeune homme qui est mécanicien nous propose de nous faire la vidange du camper. Ce n’est pas de refus car nous pensions la faire d’ici peu.

Bernard et lui iront acheter de l’huile, la même que d’habitude pour 2 fois moins cher​ et le travail sera très bien fait.

Pendant ces 2 jours, nous allons faire un peu de randonnée dans les environs.

Nous visitons un jardin d’orchidées, mais nous n’avions pas fait très attention, il s’agit d’un centre consacré à la sauvegarde d’orchidées sauvages en voie de disparition, et le peu de fleurs que nous voyons sont minuscules.

Je pensais voir cette orchidée « l’Espireto Santo » qui ne se trouve que dans cette vallée  mais on me l’a montrée dans un bocal dans du formol. Je savais qu’elle était en voie de disparition dans beaucoup de ses lieux de prédilection, mais tout de même il y en a encore quelques unes, malheureusement la floraison est en octobre. C’est la fleur nationale.

(photo prise sur internet)

la-flor-del-espíritu-santo2

Nous irons également au zoo mais les animaux en cage, nous n’aimons pas, nous y allons pour voir une grenouille qui n’existe plus dans la nature : la Rana Dorada. C’est un des trésors de la faune du Panama et elle fait partie des symboles du pays. Les indigènes la vénéraient, pensant que lorsqu’elle mourait, elle se transformait en or sous terre.

Des images d’elle figurent sur les billets de loterie nationale, il y a même une loi qui stipule que le 14 août est le « Jour de la Grenouille Dorée »

Depuis 2008, les scientifiques considèrent que cette espèce est déclarée comme disparue de son milieu naturel, cela est dû encore une fois au braconnage et à un champignon. Elle est conservée ici dans un centre de recherche et d’élevage.

D’autres grenouilles

Celles-ci, c’est pour ma Mariannick

Je crois  que ceux sont des faisans

Nous trouvons toujours des calebasses énormes.

et là ???  ce n’est pas un avocat

Le soir, on vient nous voir : un Français installé ici depuis plusieurs années, une Américaine qui refusera de parler en espagnol si bien qu’on n’a rien pigé de ce qu’elle nous a raconté et des locaux tous plus gentils les uns et les autres.

Après ces 2 jours et un dernier repas,

Nous allons quitter nos hôtes, on demande l’addition : surprise la vidange gratuite, le stationnement gratuit, le repas qu’on nous a servi sans qu’on le demande gratuit. Et dire qu’on a lu sur des blogs que les gens ici sont avides d’argent, que tout est payant même une photo d’une maison….

Nous partons encore une fois  avec des regrets, mais il faut activer, nous avons un peu plus de 700 kms pour rejoindre San José au Costa Rica dans un mois. Notre moyenne depuis un certain temps n’est pas de 50 km par jour !!!!

Nous sommes encore récompensés par de beaux paysages mais la pluie va nous gâcher notre plaisir.

Dès que nous avons rejoint la Panaméricaine, l’orage éclate. Il est à peine 17 h, on doit s’arrêter. La première station d’essence sera notre bivouac. Il va pleuvoir toute la soirée des trombes d’eau, c’est la première fois que l’on voit cela.

SAMEDI 27 MAI

Très mauvaise nuit à cause du bruit. Bernard va être obligé de se déplacer vers 11 heures du soir car nous nous étions garés devant le restaurant de la station, beaucoup d’allers et venues.

Le matin, le soleil et la chaleur sont de retour. On part à la mer à LAS LAJAS, belle plage où les tortues viennent pondre mais ce n’est pas la saison. On profitera seulement des vagues et du soleil.

L’après midi on repart, mais on s’est certainement trompé de route et on se retrouve sur ce pont

Direction  la montagne à BOQUETTE pour profiter de l’un des villages les plus populaires du Panama. Il attire un grand nombre de touristes, d’expatriés et de retraités. L’esthétisme du village laisse à désirer, mais les environs avec des plantations de cafés, des forêts et de verts paysages sont plus que charmants.

C’est la région du peuple Ngöbe-Buglé dont les femmes portent encore la longue robe de coton uni.

On s’installe près de la police et des pompiers, mais vers 20 h sur la place proche d’un resto, un orchestre s’installe. Nous devons aller dans un endroit plus calme.

Ici les anciens « US school bus,  » assurent les transports en commun locaux.

DIMANCHE

Au réveil, surprise un pneu est crevé. Pas de réparateur, on doit attendre lundi. Bernard regonfle, ça ira provisoirement.  Nous devions de toute façon rester ici 2 ou 3 jours.

Nous partons en voiture jusqu’à l’entrée​ d’un chemin de randonnée. La rando ça grimpe, on peut faire l’ascension du plus haut volcan du pays le BARU : 3475 m, 14 km en 7 h pour l’aller et pour le retour 4 h, vous avez compris ce n’est pas pour nous. On se contentera du sentier Pipeline plus plat qui ne demande que 2 h 30 de marche aller et retour.

La petite route qui y mène serpente dans la vallée du rio Caldeira dominé par des falaises d’orgues basaltiques. La forêt tropicale est splendide et d’une grande diversité végétale

En rentrant nous profitons de ce beau temps pour aller visiter le jardin d’un particulier : MI JARDIN ES SU JARDIN.

Il est situé à flanc de montagne et surplombe le village.

La fleur de cet ibiscus est immense

 

L’après midi, nous resterons dans le camper, il pleut à torrent.

LUNDI

Nous étions installés près des pompiers devant la place principale, le soir il faut regonfler et nous allons directement nous mettre devant le garage.

Malheureusement ils n’ont pas de pneus pour notre voiture, il nous faut retourner à David à une quarantaine de km.

Notre pneu qui est à plat n’avait pas énormément de km, nous l’avions changé au Pérou mais c’est celui qui avait crevé et où un petit mécano avait mis une rustine. Il a maintenant​ une grosse entaille et il faut le changer.

Nous faisons donc demi tour et allons chez le marchand que nous a indiqué le garagiste,  ils n’ont que des pneus vietnamiens.

Nous changerons les 4 pour 700 $, les 2 pneus avant étaient pas mal usés. (Ils vont nous durer très longtemps)

Nous restons presque 4 h car juste avant nous ils venaient de commencer un bus.

Direction maintenant la côte Caraïbe. Nous aurons de la pluie de temps en temps. 180 km avant d’arriver à Almirante.

Nous traversons une région où vivent des indiens très pauvres

Et nous voilà arrivés à ALMIRANTE

C’est ici que demain nous prendrons le ferry pour les Iles BOCAS DEL TORO. C’est un port bananiers. Il y a partout des camions « Chiquita » la compagnie bien connue ici. Le port est à leur nom, il semble qu’ici tout leur appartiennent.

Nous nous installons directement au départ du ferry.

Les containers de caisses de bananes

MARDI 30 MAI

Nous passons une excellente nuit mais à 6 h branlebas de combat, le ferry part à 6 h 30. Il y a une file de camions impressionnante, nous allons voir le gars qui a déjà commencé à en faire monter, il nous dit qu’il nous appellera mais ils prennent en priorité les camions pour  le ravitaillement ​des îles.

Ils entassent au maximum et nous devrons prendre le suivant, c’est-à-dire 10 h 30 lorsqu’il reviendra.

On va à pied faire un tour dans la ville, les gens sont habillés magnifiquement, surtout les enfants qui vont à l’école​. C’est un village sale et certainement très pauvre, une partie est construit sur l’eau.

Puis à 10 h 30 on embarque, il n’y a pas grand monde cette fois.

On quitte le quai

Diaporama du paysage rencontré lors de la traversée

BOCAS DEL TORO

L’archipel comprend 9 grandes îles et une centaine d’autres, nous trouvons enfin ce que veut dire plages des Caraïbes :  plages de rêve.

1 h 30 de traversée à travers des îles plus ou moins importantes. Nous débarquons sur l’Isla COLON

Ici comme à ALMIRANTE les enfants sont en costumes traditionnels (on pense qu’aujourd’hui, il y a une fête) 

On débarque à midi, juste à l’heure pour aller manger dans un restaurant français (MK). On fait la connaissance des propriétaires qui sont là depuis 3 ans et qui vont être plus que gentils avec nous. Leur restaurant est sur l’eau.

Les colibris viennent ici sans qu’on les nourrisse.

Par contre les poissons profitent des fins d’assiettes des clients, il y a un barracuda qui vient tous les soirs ainsi que d’autres poissons dont on ne connait pas les noms.

Un pêcheur vient leur livrer des langoustes, on va voir et après avoir demandé le prix et la façon de le cuisinier, on en réserve 4 pour le soir car il n’y en a pas tous les jours et c’est bientôt l’anniversaire de Bernard.

L’après midi nous irons faire un tour en voiture pour voir où l’on pourra stationner.

Nous sommes sur l’île principale, « l’île Colon » la seule qui a des routes. À l’est de l’île, il n’y a que​ des rouleaux. On ne peut donc pas s’y baigner et à l’ouest, la côte est protégée par une barrière de corail. Toutes les autres îles sont accessibles en bateaux.

Nous filons donc sur Boca del drago. On traverse la forêt, 18 km mais la route est infecte, des trous partout. Par contre, c’est magnifique. On y reviendra mais pas ce soir (à cause de notre repas réservé)

On trouve un bivouac à la sortie de la ville.

Côté rue

Côté mer

Repas le soir de nos langoustes, on va prendre l’apéro avec les propriétaires, puis on déguste nos langoustes et un moelleux au chocolat.

MERCREDI

Nuit tranquille mais il a plu pas mal. Le quartier a l’air bien pauvre

 

Il y a même un « hôpital » sur pilotis, voilà l’ambulance

Nous partons cette fois sur l’autre côte, c’est une piste de sable et de temps en temps des maisons pour les Américains.

 

Stop à la plage Bluff. Impossible de se baigner mais la vue est grandiose

Avez-vous devinez de quoi il s’agit  ?

tout simplement une noix de coco, ramassée telle quelle, on dirait une tête réduite, il nous manque la lance pour la mettre au bout.

Vers 16, h un homme viendra nous prévenir que l’on ne peut rester là la nuit car la plage est interdite à partir de 19 h, c’est la saison où les tortues viennent pondent. Par contre, on peut aller s’installer devant leur cabane.

Il y a un grand champ, Bernard va en profiter pour nettoyer les lames d’amortisseur.

Entre mai et octobre, 3 espèces de tortues viennent pondre sur cette plage :

. Les tortues luth  pouvant atteindre 700 kg qui dépassent en grandeur les tortues des Galapagos et qui n’ont pas d’écailles.

. Les tortues à écailles ou imbriquées 40 à 75 kgs

. Et la tortues vertes 160 à 300 kgs. La tortue verte doit son nom à la couleur de sa chair,  due probablement à son alimentation. Les femelles ne pondent que tous les 3 à 6 ans.

Toutes ces tortues se nourrissent de méduses, mollusques, crustacés ; la tortue à écailles est la seule à manger des éponges.

Elles peuvent nager rapidement et plusieurs espèces sont capables de vitesse pouvant atteindre 35 km/h ; à la différence des tortues d’eau douce, elles avancent par l’action simultanée des membres antérieurs.

Les femelles ne pondent que sur leur lieu de naissance, à quelques mètres ou centaines de mètres près suivant les espèces. C’est en général à la faveur de la nuit (une exposition trop longue au soleil leur serait fatale),  souvent à la marée montante que les femelles sortent pour pondre sur leur plage de sable d’origine. La femelle peut stocker les spermatozoïdes pour féconder des pontes successives. Elles creusent un trou dans le sable avec leurs pattes ou rames, le plus souvent en arrière et y pondent de 70 à 200 œufs (selon les espèces) avant de les recouvrir et retourner à la mer.

Certains des œufs ne sont pas fertilisés, les autres incubent pendant environ deux mois. Comme pour les autres tortues, le sexe de l’embryon dépend de la température du nid à une certaine période de l’incubation. Toutes les jeunes tortues éclosent en même temps et se dirigent vers la mer. Seule une très petite portion (environ 1 sur 1000) reviendra sur la plage qui les a vu naître car elles sont la proie de nombreux prédateurs.

Sur ce site, il y a des gardes (des jeunes gens) qui passent leur nuit à arpenter la plage pour guetter les tortues ou leurs traces afin de trouver les œufs et les mettre à l’abri dans leur parc. Et que vais je faire ? Bernard ne veut pas m’accompagner mais cette nuit je vais me joindre à eux, moyennant 20$.

À 10 h 30, 2 hommes partent devant et moi je vais avec un autre. Interdiction de prendre une lampe, d’appareil photo, du répulsif et il faut s’habiller de noir.

On marche très vite, il fait chaud, et au bout d’une heure et demi, on n’a rien vu. La lune éclaire bien la plage pourtant. Je suis crevée et j’ai mal aux mollets. On a fait plus de 3,5 km sur la plage.

On rejoint les 2 autres qui sont allés plus vite et comme eux non plus n’ont rien vu, on fait demi-tour. J’abandonne et ils vont refaire le trajet jusqu’au lever du jour.

Le lendemain matin ils me diront qu’il y en a une qui est venue vers 2 h pour pondre. Je n’ai même plus le courage d’aller voir la marque du nid, il faut dire que la température est à peine supportable. Bernard s’est bien fichu de moi, 7 kms pour rien et dans le sable.

Heureusement il y a quelques années j’avais pu assister au Costa Rica à la ponte d’une tortue luth. Mais cela ne se passait pas comme ici. Nous attendions sur la plage et les rangers qui avaient des talkies walkies, nous prévenaient pour aller voir.

JEUDI – VENDREDI – SAMEDI

Debout 9 h, nous partons en ville pour faire quelques provisions et on va à la plage de Boca del dragon.

En chemin on découvre cette maison faite avec des bouteilles en plastique par un Quebecois

Plus de route, on roule sur le sable mais pas très longtemps

Nous avions repéré l’endroit où stationner, on y restera 3 nuits.

Les midis, on déjeune au petit resto de poissons pour 10$ avec la boisson juste à côté de notre bivouac

C’est à partir de cet endroit que nous pouvons aller explorer la Playa Estrella. Il s’agit d’une plage où il y a plein d’étoiles de mer. Nous prenons un bateau taxi.

Nous qui pensions arriver sur une plage déserte…  nous sommes devant une suite de bars, chaises longues, tables, chaises et musique techno. Certes il y a des étoiles, mais pas tant que ça, on pensait marcher dessus…

Il est facile de les observer à partir de la plage. Elles sont très grandes.

 

 

Nous rentrons à pied, 1/4 h de marche à travers la mangroves.

Mon bricoleur va aider un cycliste à remettre sa chaîne.

Le soir devant notre petit apéro, on profite de magnifiques couchers de soleil. Les palmiers ont été dévorés par des papillons en peu de temps

Nous avons fait la connaissance d’un couple américain, la femme est péruvienne et parle couramment le français, son premier marie était de MORTAIN (en Normandie)Ils nous ont donné leur adresse aux environs de LOS ANGELES pour que nous passions les voir.

Nous restons à farniente pendant 3 jours et samedi il pleut, nous retournons en ville après la sieste.

 

De plus, nous n’avons plus d’eau, nous allons faire le plein chez les pompiers.

Nous prenons un tour pour le lendemain, pour aller sur différentes îles principalement​pour faire du snorkeling, les sites, paraît-il, sont extraordinaires.

Un tour en ville. Ici des maisons caribéennes

La rue principale

et l’originalité du lieu, les maisons sur pilotis qui donnent sur la mer

Un p’tit apéro chez les Français, et on va bivouaquer près des pompiers.

DIMANCHE

À la fin de la nuit, il se met à pleuvoir et lorsque nous nous levons, toutes les rues sont inondées. Une chance que nous nous soyons installé​s à cet endroit-là et pas au bord de l’eau.

Il a plu dans le véhicule, les fauteuils sont trempés et pas question de les sortir avec l’humidité ambiante. Il va falloir attendre.

Nous partons à l’agence pour annuler notre tour que l’on reporte au lendemain.

Vers 10 h la pluie cesse, nous allons refaire les joints de la fenêtre où il y a une fuite.

Aussitôt fait, nous prenons un bateau-taxi pour aller sur l’ile de Batismento.

Là aussi, les habitations sont sur pilotis

Il nous emmène sur un ponton et nous devrons marcher une dizaine de minutes pour rejoindre la plage et l’autre côté de l’île.

Un petit étang avec un caïman, sur le chemin

La grande plage de sable blanc ne permet pas la baignade, (sauf les pieds) il y a trop de vagues.

Le passe temps favori de Bernard

Nous sommes sur plage de  « red frog beach » et au retour, à travers cette épaisse végétation, nous verrons 3 grenouilles (avec l’aide de notre chauffeur de taxi qui nous a attendu 4 h).

Je suis aux anges, imaginez une grenouille pas plus grande que la dernière phalange de votre auriculaire, de toute beauté. Elle a la peau vénéneuse et elles sont difficiles à voir.

Il y en a 2 espèces nous explique notre « guide » : la toute rouge et celle que nous voyons,  la rouge avec des points noires qui s’appelle « Jonathan » !!!

Je n’ai pas osé mettre ma main à côté pour vous montrer la grosseur, il ne faudrait pas qu’elle me touche.

Au retour nous nous arrêterons pour prendre des clients sur les  îles Solarte et Carenero

 

LUNDI  5 JUIN

Il fait beau, nous partons avec un tour dans l’archipel, nous sommes 7.

1er arrêt dans la baie à coté de SAN CRISTOBAL pour voir les dauphins, nous en verrons effectivement beaucoup, difficile de les prendre lorsqu’ils sortent de l’eau

Puis CAYO CORAL, magnifique endroit pour le snorkeling, je n’avais jamais revu des couleurs aussi belles de coraux depuis l’Australie, par contre il y a très peu de poissons.

Un tour dans les mangroves rouges

Ici arrêt pour le repas du midi

Puis l’après midi plage à CAYO ZAPATILLA

Si l’on ne veut pas rester sur la plage on peut aller faire un sentier de 2 kms dans la forêt tropicale, j’y vais seule et rentre par la plage

Un hectare de forêt tropicale emmagasine plus de carbone qu’un hectare de n’importe quel autre type de végétation. Le climat humide ajoute un autre élément essentiel à la riche diversité : l’eau.

Vers 16 h nous reprenons le chemin du retour mais on s’arrête à nouveau pour voir dans la mangrove des singes paresseux.

et encore des étoiles de mer dans une mer limpide.

des concombres de mer

Nous avons eu une journée bien remplie et qui nous a enchantée.

MARDI 6 JUIN

Tout a une fin, nous allons rentrer sur le continent  et quitter le PANAMA.

Départ du ferry à 8 h 30, à 7 h nous sommes les premiers dans la file, et pour cause, nous ne serons que 2 véhicules.

Adieu les îles 

Et bonjour le continent

10 h 30 : direction la frontière, les formalités se passent vite, nous sommes les seuls possédant un véhicule et il n’y a pas foule. Ce n’est pas l’entrée principale. Voilà le pont qui sépare le PANAMA du COSTA RICA

Cet article est très long , mais c’est le dernier avant notre retour en France. J’ai vraiment trop de problème avec mes lettres manquantes sur mon clavier.

Par contre je vais vous raconter ma première journée au Costa Rica

I

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3 réponses à PANAMA – FIN

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