RETOUR AU COSTA RICA

Nous espérons que les divers articles du blog des 2 dernières années vous ont permis de participer à distance à nos aventures. Et bien, bonne nouvelle, allez voir dans « Itinéraires » sur la page d’accueil sous la photo, pour découvrir nos 2 prochaines années.

Le 18 Janvier 2018

Et nous voilà repartis pour la « Côte riche », d’après Christophe Colomb qui nommait  le Costa Rica ainsi. A chacun sa richesse, lui cherchait l’or, nous nous cherchons la vraie nature.

Départ de Caen par le bus (et oui ça existe en Normandie) pour Roissy et 19E à 2, (c’est bon à savoir).

Un arrêt à la Défense et nous arrivons 4 h après au terminal 3 devant la navette qui nous emmène à notre Terminal .

Enregistrement dans la foulée, mais léger problème : il nous faut un billet de retour. On va chercher un responsable et on lui explique (photos à l’appui) que notre véhicule nous attend pour aller au Nicaragua. Il comprend et nous sommes débarrassés de nos 2 grosses valises.

Il est un peu plus de 15 h, notre avion décolle à 18 h 30 mais bien sûr, nous partons avec 1/2 heure de retard. Nous allons courir un peu dans l’aéroport de Francfort où nous avions une escale de 2 h, je suis toujours stressée dans les aéroports, j’ai peur de me perdre et de ne pas arriver à l’embarquement à temps.

Nous y arrivons avec une bonne 1/2 h d’avance, mais il y a encore un contrôle juste devant la porte, et là à nouveau, on nous réclame un billet de retour sauf que cette fois, on ne peut pas négocier et la personne ne parle pas français, impossible de l’amadouer. Nous devons acheter par internet un billet de bus pour le Panama ou le Nicaragua.

Vite on essaie mais la connexion marche très mal, une gentille dame allemande (Mimie) qui parle très bien le français va nous aider, la femme du guichet ne veut rien savoir : « pas de billet, pas d’avion. »

Je commence à « presque » pleurer (mes copines de Bali, vous savez comment je suis devant les fonctionnaires du service public), les  passagers sont en train de monter dans l’avion, on stresse, et là tout à coup elle tamponne notre billet en nous disant: « allez-y mais continuer de chercher ». Ouf on passe et, avec le téléphone dans les mains, faisant semblant de chercher encore,  on nous laisse monter.

Et nous voilà partis avec un peu de crainte pour l’arrivée. Le voyage se passe bien ; comme d’habitude, après le repas on prend un cachet pour dormir et l’on se réveillera pour le petit déjeuner qui est déjà servi.

À l’arrivée on ne nous demande rien.

Nous savions qu’il nous fallait un billet de retour, mais on a tenté. Je ne l’avais pas vraiment dit à Bernard…. Nous aurions pu aller sur le site de « FlyOnward » qui loue aux « nomades » un billet de retour lorsqu’on prend un aller simple, ils achètent un billet à notre nom ce qui nous permet d’avoir une preuve de sortie, mais après 24 ou 48 heures FlyOnward en fait l’annulation, ils doivent prendre un peu moins de 20 E.

Je n’avais pas envie de m’embêter, on l’a échappé belle, mais comme diront certaines personnes : avec la chance que j’ai, je pouvais risquer…..

On arrive bientôt, après un arrêt technique à SAINT DOMINGUE, non prévu sur notre billet.

(le temps à l’air couvert)

Par contre ma chance légendaire va tourner : à l’arrivée pas de bagages, c’est bien la première fois que cela m’arrive ! Au guichet de réclamation, on trouve des Suisses, des Belges et des Français qui ont tous transité à Francfort .

On quitte l’aéroport sans bagages. Il est presque 8 h, un taxi va nous emmener à Ajuela a quelques kilomètres d’ici pour prendre notre assurance du véhicule et ensuite il nous emmène à la douane pour les formalités afin de récupérer le camper. Il n’y a personne et on s’occupe de nous de suite.

Nous y resterons 1/2 heure, on craignait le pire car on avait lu que certains voyageurs avaient mis plus de 3 h et on leur demandait différents documents,  genre la plaque minéralogique (nous l’avions en photocopie) mais tout c’est passé comme sur des roulettes.

Et nous voilà à l’Almacen Fiscal pour voir notre voiture la bâche déchirée… on craint le pire, beaucoup d’humidité voire de l’eau à l’intérieur car on l’avait laissé durant la saison des pluies. Mais non, c’est le contraire : de la poussière partout et aucun dégât, un bon ménage fera l’affaire.

 

Et le moteur va-t-il démarrer ? Oui au 2ème tour.

Nous retournons sur le parking où nous étions au départ avec l’électricité, l’eau et la wifi.

Problème : la pompe à eau ne fonctionne pas. Nous n’avons plus d’eau courante.

Le patron du magasin où nous  stationnons nous indique un garage à 2 pas, peut être y  trouverons-nous un électricien. Effectivement il y en a un, mais il n’est pas là, on prend rendez-vous pour demain matin.

De retour, on commence le nettoyage. A 19 h, nous sommes fatigués, on va se coucher.

Vendredi 19 janvier

Mauvaise nuit due au décalage horaire et aussi au bruit… nous n’y étions plus habitués.

A 8 h 30, nous sommes au garage, nous y resterons jusqu’à 16 h, sans manger, l’électricien va nous remettre notre pompe en marche (on ne sait pas ce qu’elle a eu) et il en profitera pour revoir tout le circuit électrique du camper. La facture va être salée, pense-t-on. Et bien à peine 50 E, et l’on dit que la vie est chère au Costa Rica…

 

Aux abords du garage, il y a dans un arbre un nid d’abeilles

c’est énorme

Nous partons chercher nos bagages à l’aéroport et retournons sur notre parking.

Resto le soir avec une soupe de poisson, calamars pour Bernard, et poulpes pour moi, accompagné d’un verre de limonade (citron et menthe)

 Samedi – dimanche

Rien à part du rangement. A mon grand regret, je vais me débarrasser de mon sac à dos qui m’a accompagné depuis plus de 20 ans dans mes voyages et sur le Chemin de Compostelle, Bernard rouspétait, il était vraiment usé. J’ai enfin cédé.

Lundi – mardi

Nous avons rendez-vous mercredi avec nos amis, nous sommes donc obligés d’attendre. Nous en profiterons pour changer le lanterneau de la salle de bain que nous avons ramené de France car l’ancien avait cédé il y a quelques mois. Comme il y a un peu de découpe à faire,  c’est un ouvrier du garage qui nous le fera, avec son matériel adéquat, à 17 h après son boulot.

Nous profitons de ce repos obligé pour aller jusqu’au volcan IQUAZU à 50 kms d’ici.

L’Irazú est un stratovolcan (volcan à forme conique et dont la structure a été composé par l’accumulation de coulées) actif, situé dans la Cordillère  Central. Il culmine à 3.432 mètres d’altitude, c’est le plus haut du pays. Nous soufflons un peu pour nous promener autour. Le cratère héberge un lac acide, qui s’est lentement évaporé en avril 2013.

J’étais allée le voir en 1996 et effectivement aujourd’hui il est bien vide (certaines personnes l’ont vu il y a 2 ou 3 ans complètement asséché).

Nous ne pouvons pas en faire le tour, seulement une toute petite partie. (Line tu te souviens sur le parking nous avions eu notre accrochage)

Il y a 2 autres cratères juste à côté :

Et le 2ème :

La végétation est luxuriante aux environs.

Le parapluie des pauvres ( le vrais nom : gunneras).

Nous rentrerons par des petites routes, car à l’aller nous avions pris la route principale mais qui était très encombrée. Le retour n’a pas été plus rapide car les routes sont mauvaises, petites et tortueuses mais on n’a rien à faire….

A l’arrivée à SAN JOSE nous aurons droit à un ciel aux couleurs extraordinaires

 

Nous ne pouvons malheureusement pas retourner au Volcan POAS car  il est fermé depuis le 7 avril 2017,  suite à une très forte activité volcanique avec des éruptions à répétition. Nous nous y étions déjà cassé le nez en juin dernier.

Sur les 116 volcans du Costa Rica, il y en a 5 actifs (Arenal, Irazu, Poas, Rincon de la Vieja, Turrialba) et 2 endormis (Barva et Orosi).

Mercredi nous avons rendez vous avec Esteban que nous avions rencontré en juin et il y a 20 ans et qui est venu 2 fois à Reviers. Il viendra nous chercher l’après-midi, on ira jusqu’à son appartement et le soir on dîne chez sa maman.

Jeudi

Après l’adieu sur notre parking au veilleur de jour et de nuit, et surtout au propriétaire du magasin où nous étions depuis notre arrivée, direction la côte du Pacifique.

Sur la route on s’arrête à nouveau au pont de Tarcoles pour regarder les crocodiles. Il y en a moins qu’en juin et ils dorment, il faut dire que la chaleur est intense et la rivière a baissé.

Ne craignez rien il ne va pas monter.

et cet oiseau toujours aussi beau près d’eux.

 

On arrive à midi sur la plage à ESTERILLOS dans le village où nous avions rencontré la famille de pêcheurs en juin et à qui nous avions promis de revenir.

La famille s’est agrandie d’un petit garçon, je suis à nouveau « abuela » (grand mère)

(Merci Noan pour les petites voitures, ils n’ont pas arrêté de jouer avec pendant que nous étions avec eux).

Une fois encore, nous avons été reçus comme des membres de la famille. Nous repartirons vendredi en fin d’après-midi. Cette fois nous pouvons rentrer le camper dans la cour, il y avait en juin une barre qui ne nous permettait de passer, mais depuis ils ont mis devant le portail un panneau « camping ».

Nous irons sur la plage en fin de journée, car BONETE, le papa va partir toute la nuit à la pêche.

Pendant qu’il charge son matériel, les enfants jouent sur la plage et le plus grand est dans l’eau

Un petit copain

Et nous repartons lorsque le bateau a pris la mer

Et pour terminer l’article, comme on nous a beaucoup questionné sur l’intérieur de notre camper, voilà quelques photos.

Au fond, la chambre à coucher avec des petits placards et 2 penderies sur les côtés

devant à gauche le coin cuisine

en face la salle à manger-salon-bureau

à l’entrée en prolongement de la cuisine,  la salle de bain (avec eau chaude bien entendu)

et à droite en entrant le frigidaire, face à la salle de bain

Voilà notre CASA ROULANTE qui nous change un peu de REVIERS, mais on s’y fait très bien et cela nous plait.

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25 réponses à RETOUR AU COSTA RICA

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