NORD ET FIN DU COSTA RICA

SAMEDI 27 JANVIER 2018

Après notre périple à Esterillos chez nos amis, nous retrouvons Esteban et Ronald au restaurant pas très loin de sa « finca » pour le repas du soir, puis nous partons chez Ronald.

La propriété est au bord de la Panaméricaine, elle est gardée et fermée. Après avoir franchi la barrière nous parcourons à l’intérieur 8 km de mauvaises pistes pour nous trouver devant sa maison.

Il fait nuit, nous stationnons devant l’entrée, car nous ne passons pas en hauteur. A part les tracteurs il n’y a bien sûr aucun trafic. Nous passerons une excellente nuit.

Petit déjeuner à 7 h 30, un vrai repas.

Dans le plat au fond, c’est du « gallo pinto ». Il s’agit de riz avec des haricots rouges, nous en avons eu hier chez Bonete et nous en aurons tous les jours. Chez les familles costariennes,  c’est le plat du petit déjeuner avec du café.

Un mot sur la finca de Ronald. Ce n’est pas petit, elle fait 18 kms de long (je ne connais pas la largeur). Elle va de la Panaméricaire à la mer. C’est une propriété qui est dans la famille depuis plusieurs générations. Elle appartient à Ronald qui y travaille.

Il cultive 10 hectares de canne à sucre, 5 hectares de coton, des palmiers pour l’huile, du riz, des ananas.

Sur le domaine il y a aussi la maison familiale qui aujourd’hui appartient à son frère.

Ronald a  fait construire une maison un peu plus moderne à mi-chemin entre la route et la mer, son père possède également une petite maison à côté de la sienne, mais il n’y vient pas souvent.

Il y a une petite piste d’aviation pour le traitement des récoltes.

Ronald possède un  petit hélicoptère de 2 places, on aurait bien aimé y faire un tour mais il est sur un terrain d’aviation. On l’a juste vu en photo.

Nous allons faire le tour de cette propriété, très impressionnés, nous avons complètement perdu le sens de l’orientation, il y a plein de chemins avec des paysages différents.

Passons aux cultures. D’abord la canne à sucre, les ouvriers travaillent 24 h/24  2 équipes de 12 h. Ils sont en plein travail actuellement.

Le gros camion ne sort pas de la propriété, l’usine est à l’entrée côté route, les engins sont ravitaillés en carburant directement sur place.

Ensuite nous irons voir les plantations de coton. Le coton est planté en novembre et se récolte en mars-avril. Tout le travail est fait avec des machines ultra-modernes

les 2 paysans :

Le riz :

les palmiers, le travail est manuel

les ananas :

Pour éviter que le soleil ne les brûlent, lorsqu’ils arrivent à maturité, on les couvre.

C’est très diversifié.

Les ouvriers habitent sur place : Il y a beaucoup d’animaux, nous verrons des petits singes araignées.

On va aller voir la maison familiale, elle ressemble un peu aux maisons de la Louisiane.

Son frère habite et travaille à SAN JOSE, la maison familiale lui appartient. Il y vient de temps en temps le week end, surtout pour faire du cheval.

Elle est située près de la mer, car autrefois on n’avait accès à la propriété qu’en bateau, les routes n’existaient pas.

Il y a 12 pièces mais nous ne verrons que le bas, tout autour il y a une grande galerie.

La salle à manger avec des meubles français, nous dit Ronald

Une salle de bains, on descend pour aller à la douche (je ne sais pas si elle fonctionne encore)

Il y a également une piscine. Autrefois, l’eau était verte car elle venait directement de la rivière ; depuis une vingtaine d’années, ils y ont mis un filtre

Derrière la piscine il y a leparcours équestre.

La semaine passée il s’y tenait une grande réunion politique. Les élections présidentielles ont lieu dimanche prochain et Ronald est ami avec un candidat . Les arrières :

Nous allons prendre une limonade qu’une employée va nous servir.

Vers midi, après avoir fait le tour du propriétaire (bien que nous ne sommes pas allés partout), nous récupérons notre camper et allons chez Christopher, un collègue d’Esteban que nous avions rencontré lors de notre repas chez la maman de Ronald (l’ancienne ambassadrice du Costa Rica en France).

Christopher a une maison de campagne pas très loin de Libéria dans le nord du Costa Rica, il nous y avait invités. Il parle couramment le français.

En chemin nous nous arrêterons au restaurant pour le déjeuner. Devant l’entrée encore un iguane qui veut rentrer  :

Et n’oublions pas  le contenu de nos assiettes

On ne finira pas tout.

Nous retrouvons Christopher au bord de la cascade de « Llanos de Cortes » (12 m de haut sur 15 de large), personnellement nous n’allons pas nous y baigner. Nous sommes dans le Parc Nacional de Palo Verde.

Nous sommes à quelques kilomètres de BAGACES où se trouve la maison de campagne de la mère de Christopher, il est venu au devant de nous avec une de ses collègues qui passe le week-end avec lui.

Nous y allons. Sa mère et sa tante nous attendent, Esteban et Ronald nous quittent vers 20h, avant le repas, car ils ont quelque chose de prévu le dimanche.

Nous soupons d’une soupe de maïs, mais pas Bernard, il prendra quelque chose dans le camper avant de se coucher.

Rendez-vous est pris pour le petit déjeuner à 7 h 30, il faut que nous partions à la plage vers 8 h, nous dit-on.

Dimanche 28 janvier

Après avoir pris notre gallo-pinto à l’heure dite, nous ne décollons pas avant 9 h, et en route nous nous arrêtons pour acheter le picnic dans une grande surface.

La plage est à 70 kms, Christopher que nous suivons ne dépasse pas le 60 à l’heure et sur l’autoroute 80.

Comme tous les Costariciens et cela nous surprend énormément, les voitures lentes roulent sur la file de gauche, il faut les doubler par la droite. Pour les camions cela dépend, quelques fois ils sont à gauche et quelques fois ils sont à droite, bien qu’un panneau indique de temps à autre : « camions roulez à droite ». Pour nous c’est compliqué, on a envie de klaxonner pour qu’ils se rangent, mais rien n’y fait.

Nous suivrons donc Christopher sur la voie de gauche.

Nous allons à côté de la plage « Panama », dans une petite crique qu’ils connaissent, nous devons marcher un peu du parking à la plage, mais cela valait le coup. Jusqu’à 14 h nous serons seuls.

Ils trouvent que depuis 2 ans la température de l’eau se refroidit, pour nous elle est bien chaude, 25/26°. Dehors il fait 35°, heureusement nous sommes à l’ombre des arbres, (sans feuilles car l’été ils les perdent).

Le picnic : Partout sur le sable, des Bernard-L’hermite se promènent. Ici ils viennent manger une chips.

Nous quittons ce lieu divin vers 16 h et arrivons à la maison vers 18 h où l’on prend le café.

Toute la journée, j’ai eu droit à « felix compleanos », ils ont vu sur Facebook ma date de naissance, et j’aurais droit à ma bougie :

Apéro exceptionnel pour eux, un pisco chilien que quelqu’un avait offert à Christopher, servi en même temps d’un hamburger maison.

Mon 3ème anniversaire en dehors de la famille…. Le premier nous étions en Argentine à VALDES avec Anita et Bernard, le 2ème aux Galápagos avec Babette et Jean Jacques.

LUNDI 29 JANVIER 2018

Christopher et Laurna sont partis à 7 h du matin pour San José, ils ont pris leur matinée et nous, nous partirons vers 9 h. Il fait toujours très chaud.

Direction le parc National du Volcan Tenorio, bonne route au début, mais après la bifurcation au village de Bijagua, on entame une mauvaise piste pour rejoindre l’entrée du parc, sinueuse grimpette mais combien verdoyante. Nous avons 9 kms à faire, Bernard va rouler tranquillement, ce qui va nous permettre de voir un paresseux dans les arbres (pas de photo, nous en avons déjà prise à Manuel Antonio)

Sous les tropiques, l’altitude procure des variétés de végétation toujours aussi intéressantes que variées. Maintenant il pleut et il n’y a aucune visibilité.

La véritable raison de notre venue ici se nomme le « Rio Celeste ». La légende dit que lorsque Dieu termina de peindre le ciel de son bleu le plus parfait, il nettoya ses pinceaux dans ce Rio, le rendant d’un bleu incroyable. En réalité, c’est la rencontre de deux Rio d’une eau parfaitement translucide, l’une chargée en minéraux, l’autre en alumine de sulfate, qui en se mélangeant créent une réaction donnant un reflet bleu ciel à l’eau.

Que fait-on ?

Il faut marcher pendant 3 kms, le terrain est boueux, très escarpé, des marches glissantes. 3 H aller et retour. J’avais lu sur des blogs que s’il pleuvait il valait mieux s’abstenir, de plus on risque de trouver  le rio boueux, sans couleur.

D’après les gardes forestiers il semblerait que cela soit le cas. Nous hésitons encore mais au bout d’une heure, le temps ne s’améliorant pas, nous partons.

On continue la route qui est en travaux, elle est maintenant goudronnée et bonne.

Direction le Lac ARENAL. Une fois encore, nous bifurquons par une petite route très mauvaise pour rejoindre le nord du Lac. Il s’agit d’un bassin de retenue qui a une trentaine d’années, très long mais souvent étroit. Tout au bout, il y a le volcan du même nom.

Nous croiserons 2 magnifiques toucans :

Nous traversons encore des champs d’ananas (ils sont excellents et pour 1 E nous en avons 3)

Arrêt au nord du lac à NUEVO ARENAL, pour le repas et la petite sieste de Monsieur

L’adresse de l’hôtel El Heroes fournie sur Ioverlander se révèle fabuleuse. C’est un couple « suisse-costaricain »  qui s’est installé sur un immense domaine créant hôtel, restaurant, ferme « suisse », chapelle, laiterie, restaurant secondaire panoramique avec salle tournante et voie de chemin de fer de plusieurs kilomètres pour y mener les clients, le tout dans un cadre magnifique dominant le lac Arenal.

Les chalets avec balcons, aux volets de bois percés de cœurs, face au lac, pourraient se trouver dans un canton suisse. Curieuse  « Pequeňa Helvetie »

Malheureusement, le Monsieur qui était Suisse est décédé il y a 3 ans, mais nous sommes très bien accueillis, gratuitement, par sa femme.

Comme il pleut, nous resterons la fin de la journée dans le camper, nous avons pourtant la possibilité de profiter de la piscine, je mettrai à jour mon blog. Nous avons l’électricité, l’eau à volonté. Le soir nous irons souper au restaurant, Bernard d’une escalope viennoise (c’est du bifteck pané) et moi de bœuf aux champignons à la crème.

La vue par la porte du camper sur le parking :

la petite chapelle

Les différentes laiteries

Les vaches suisses :

et là une vache d’ici (prise plus tard dans la campagne)

MARDI

Il pleut. Au cours de la matinée nous empruntons le sentier en longeant la ligne du train, (qui aujourd’hui ne fonctionne pas) en direction de restaurant panoramique. Il ne fait pas froid et par moment il y a des éclaircies.

On se ballade tranquillement. La vue d’en haut est splendide

et tout en haut le restaurant circulaire

Un peu de lessive en rentrant, on mange dans le camper d’un croque-monsieur, et l’après-midi promenade au bord du lac.

Le soir au resto nous prendrons des spaghettis à la bolognaise et moi des spaghettis genre carbonara avec des légumes coupés en petits morceaux.

MERCREDI

Nous quittons notre village suisse sous une pluie diluvienne mais prenons tout de même la route pour le volcan ARENAL. Je voudrais retrouver les lieux que j’avais vus il y a 20 ans.

Et bien le voici, il y a 20 ans.

Hélas, le volcan est encapuchonné dans les nuages et ne se montrera pas de la journée. Nous n’avons même pas pu distinguer où il se trouvait pendant les 3 jours que nous sommes restés aux alentours.

Ce volcan après des siècles d’inactivité est entré en éruption en 1968.  On ne croyait qu’à moitié les personnes qui, l’ayant escaladé, prétendaient avoir vu le cratère et les cheminées. Nombreux étaient ceux qui refusaient de croire que cette montagne puisse être un volcan. En juillet 68, une violente éruption mis fin à cette incrédulité. Il y eut 80 morts.

En 1997, il produisait encore des grondements et des explosions, j’avais vu la nuit des jaillissements de feu et le jour des projections de roche en fusion. Depuis 2010, soudainement, il a cessé son activité.

Nous poussons au sud jusqu’à La Fortuna, précédée de nombreux hôtels-thermes. Il y a beaucoup de touristes, nous n’avons même pas envie d’aller prendre un bain dans une source chaude, il y en a pourtant partout, mais trop de trombes d’eau.

Nous allons faire des courses (rognons de bœuf dans une boucherie, il faut oser) puis nous revenons le long du lac jusqu’à Nuevo Arenal, le village reconstruit plus haut après la disparition sous les eaux de l’ancien et on achète du pain dans une boulangerie tenue par un allemand, il y a la queue, il est excellent mais un peu cher: 12 E pour 2 pains et 2 pâtisseries.

Sur le chemin on rencontre des coatis (ou ratons laveurs), nous ne sommes pas les seuls à nous arrêter.

On repasse devant le village suisse, encore quelques vues du lac

Nous allons rejoindre la côte, en coupant par des mauvaises pistes. Nous passons à 20 kms des parcs nationaux de Monteverde et San Elena mais le courage nous manque pour la visite, je les ai déjà fait mais surtout il fait trop mauvais temps.

Après le lac nous avons dû faire 50 kms en 2 heures.

Et voilà une photo du volcan ARENAL que nous aurions dû voir aujourd’hui (nous venons de rencontrer un couple de Suisse et  ils l’ont vu 4 jours après nous)

 

Péninsule de NICOYA : Nous arrivons à SAMARA à la tombée de la nuit, mais pas de problème pour stationner, nous n’irons pas sous les cocotiers mais sur une petite place à l’extrémité du village

Très mauvaise nuit à cause des vagues. On se lève à 6 h, baignade à 8 h avant que la foule arrive puis nous partons faire une ballade mais à 9 h, il fait déjà très chaud. On reprend la route et on s’arrête de temps en temps sur de magnifiques plages.

La route n’est pas toujours bonne, ici il faut traverser une rivière, mais par chance nous sommes à la saison sèche

On vit dans la poussière, tout est sec, cela nous change de la région des Volcans, il n’y a presque pas de fleurs, c’est l’été. On venait de faire laver le camper, il est à nouveau tout poussiéreux et on a du mal à respirer.

Le soir nous arrivons à TAMARINDO, quel choc, c’est la station balnéaire la plus développée de la péninsule, avec une multitude de bars, d’hôtels, de restaurants et de commerçants, très américanisée.

(ce n’est tout de même pas Deauville)

Grande plage de sable blanc. Nous trouvons à l’extrémité de la ville un coin tranquille pour dormir. Nous nous installons les pneus dans l’eau.

La nuit sera bonne et la vue magnifique

VENDREDI 3 FÉVRIER 2018

La mer est basse, à 6 h des gens marchent déjà sur la plage, d’autres courent, je vais aller marcher un peu, la plage est longue, nous sommes dans un parc national qui protège les tortues qui viennent pondre la nuit.

Une petite ile juste en face

des pélicans

En prolongement de cette plage, il y en a une autre : La playa Grande. On n’y a accès de Tamanrindo que par la plage car il y a l’embouchure d’une rivière avec des mangroves qui empêche l’accès.

Comme je voulais retourner sur cette plage nous ferons les 20 kms par la route pour la rejoindre.

Cette plage est interdite la nuit car en cette saison, les tortues Luth viennent pondre. Elle n’est accessible qu’avec un guide et les places sont limitées. C’est un grand moment que de la voir arriver, creuser son trou avec ses pattes arrière, puis pondre une centaine d’oeufs gros comme une balle de tennis et ensuite après l’avoir refermé, elle repart.

La tortue Luth mesure 1,50 à 2 m de long et son poids est de plus de 500 kgs. C’est le plus grand reptile de la planète. Elle ne possède pas de carapace mais une épaisse peau cartilagineuse ressemblant à du cuir. Aujourd’hui elle est victime du braconnage (pour le vol des œufs), de la pollution et de la pêche industrielle.

Comme pour les tortues « Olive Ridley », qui viennent sur la plage d’Ostional où nous sommes passés la veille, les premiers œufs pondus sur la plage sont traditionnellement ramassés par les habitants regroupés en coopérative et vendus pour être dégustés jusque sur les marchés de SAN JOSE. Ce geste est très encadré et n’est pas criminel : ces œufs seraient écrasés par la seconde arrivée des futures mères. Pendant plusieurs jours les habitants ne mangeront plus que ça, en les gobant directement sur la plage ou frits en omelette.

Chaque nuit de décembre à mars environ 80 tortues viennent pondre sur cette plage, c’est le plus grand lieu de ponte au monde des tortues Luth. Elles retournent toujours au même endroit pour y pondre leurs œufs sur leur lieu de naissance, il faut que la plage soit gardée aussi vierge et déserte que possible, sinon elles ne reviendraient pas. Les chiens n’y sont pas autorisés et comme il n’y a pas d’arbres pour se protéger, il y a très peu de monde. L’accès y est contrôlé par des gardiens.

J’étais déjà venue assister à la ponte une  nuit, c’est un moment magique.

Nous quittons la côte Pacifique pour aller passer le week end dans une Finca indiquée par tous les voyageurs à quelques kilomètres de la frontière.

La route est tranquille, c’est la Panaméricaine, mais à partir de Libéria il n’y a pas beaucoup de circulation et la route est toute neuve. Par contre il y a énormément de vent.

FINCA CANA CASTILLA près de LA CRUZ. Nous y resterons 4 nuits.

L’arrivée :

Le resto

Hacienda remarquablement tenue par un couple suisse venus vivre leur passion ici, il y a plusieurs années. Juste quelques emplacements de camping pour baroudeurs de passage, plusieurs bungalows dissimulés dans une luxuriance végétation et plein d’animaux.

Nous y prenons 2 repas le soir : le dimanche ils font des pizzas au feu de bois, le lendemain tournedos excellents en sauce avec différents légumes. On s’est régalés, dommage on n’a su que le dimanche qu’on pouvait y souper.

Une rivière borde la propriété, et là déjà que voyons nous ? (photos prises de la terrasse du restaurant, où j’écris mon blog)

Pas de baignade ici. Je dois préciser « pour nous » car sur le pont juste avant d’entrée dans la propriété, c’est-à-dire à 50 m du croco, voilà des enfants qui se baignent :

On s’installe sous un immense arbre, avec un paresseux qui va rester là la journée entière, le lendemain il ne sera plus là, mais par contre vers 13 h et pendant 2 jours nous verrons une bonne trentaine de singes qui passeront sur notre tête.

 

Guido a aménagé 3 sentiers dans la plus pure tradition suisse des chemins pédestres. Bien entretenus, ils permettent de passer à travers leur immense propriété et d’évoluer dans différents milieux. Au bord de la rivière : pour voir un type de végétation et de vie animale. Les champs : pour voir ses plantations de divers produits tropicaux et ses vaches. Puis, la forêt tropicale : donnant vue sur une faune.

Mais en attendant de commencer nos randonnés, on s’aperçoit qu’un fil pend à l’arrière du camper, Bernard dit « zut c’est un fil du panneau solaire » et il monte sur le toit et là, surprise, il n’y a plus de panneau solaire. Donc plus d’électricité. C’est la CATA. Le midi, sur la route, nous avions de l’électricité donc il était encore là, ensuite nous n’avons pas quitté le camper. Il a dû s’envoler par le vent. Il ne reste plus sur le toit que les 4 vis qui le tenaient. Bien que maintenant quand on y on pense,  durant la nuit à SAMARA, j’ai entendu un bruit juste avant de me coucher comme si un animal était sur le toit, j’ai appelé Bernard qui dormait et qui n’a pas bougé et aussitôt plus aucun bruit. J’ai laissé tombé. Est-ce que quelqu’un aurait voulu le voler et commencer à le décrocher et lorsqu’il m’a entendu a déguerpi ? Allons savoir. En tout cas, il n’est plus là.

Plusieurs solutions s’offrent à nous :

  • faire venir de SAN JOSE, par bus un nouveau panneau solaire, mais Bernard devra le monter.
  • retourner à SAN JOSE (nous avons une adresse) mais 300 kms x 2, nous n’avons vraiment pas envie
  • aller à MANAGUA, la capitale du Nicaragua, notre prochain pays et se débrouiller pour trouver un marchand. Sur le forum quelqu’un nous a donné l’adresse d’un garagiste belge qui pourrait nous aider et Guido nous a donné un numéro de téléphone mais pas d’adresse.

Nous choisissons la 3ème solution. On essayera de nous débrouiller sur place.

Mais en attendant, profitons de l’Hacienda, des randos et surtout des animaux.

Je vous montre les photos, d’abord des randos, nous n’y verrons pas beaucoup d’animaux

Un champ d’arbres comme ceux-ci :

le chemin n’est pas toujours facile

des termitières

une fleur de palmier

Au bord de la rivière

Et maintenant un diaporama de singes pris au dessus de nous près du campeur, mais avant, j’étais partie sur la route voir ce qui s’y passait, et j’ai rencontré ce brave monsieur, qui, après beaucoup de compliments, m’a donné rendez-vous pour le lendemain matin. Bernard m’a interdit d’y retourner…..

il doit penser que je vais changer de compagnon de voyage !!!!

Et maintenant les singes qui passent sur notre tête, on les prend en photo assis dans notre fauteuil près du campeur, un vrai régal de les voir s’amuser

et là  j’en ai marre de regarder toujours en haut

et le diaporama (pensez à cliquer sur la 1er photo)

 

Quelques centaines de photos plus tard, nous reprenons la route qui nous emmènera au NICARAGUA.

Un petit mot avant de quitter le pays : on s’est fait truander en prenant de l’essence au Costa Rica, à la pompe nous avions pour 43.000 Colones et en vérifiant les comptes, ils ont mis 53.000. Cela nous était arrivé une fois au Chili. Vous allez me dire, il suffisait de regarder notre ticket. Et oui on essayera de faire attention

Un 2ème diaporama pour ceux qui veulent encore des singes :

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6 réponses à NORD ET FIN DU COSTA RICA

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