NICARAGUA 1er partie

Le Nicaragua est le plus grand (129 494 km²) des 7 Etats d’Amérique centrale, il a une histoire récente mouvementée mais depuis une dizaine d’années, il a retrouvé le chemin de la démocratie et de la paix. C’est un des pays les plus pauvres d’Amérique latine et il est considéré comme l’un des plus sûr d’Amérique centrale pour les voyageurs.

Habitants : 6 millions

Capitale : Managua 1.500.000 d’habitants avec la banlieue 2 millions

Devise : le Cordoba (40 C = 1 E)

Le Nicaragua serait le seul pays au monde où une brigade militaire est entièrement dédiée à la protection de l’environnement.

Il se situe sur ce qu’on appelle la ceinture de feu du Pacifique. Nous la longeons depuis la Patagonie.

Pas de comparaison avec le Costa Rica, les prix y sont nettement plus bas, sauf l’essence sensiblement identique : 0,70 e

Les routes sont bonnes, il y a des panneaux indicateurs (chose exceptionnelle depuis notre départ). Les conducteurs respectent le code de la route, on voit beaucoup de policiers sur les routes. Aujourd’hui nous avons même vu un policier avec un radar ; pourtant il semblerait qu’il y ait plus d’accidents (dont 2 qui auraient pu être catastrophiques pour nous : un camion devant nous qui a doublé alors que nous étions en face, et un car qui est arrivé derrière nous par la droite à vive allure et que Bernard n’avait pas vu)

MARDI 6 FEVRIER 2018

Nous avons passé la frontière sans problème, nous avons mis 2 h car il faut courir d’un bureau à l’autre et souvent il faut revenir à l’endroit précédent car il manque toujours quelque chose, et au grand « dam » de Bernard, je ne veux pas que des locaux m’aident. J’ai toujours peur de me faire avoir, on refuse donc l’aide mais on fait certainement des va-et-vient inutiles, mais nous sommes habitués maintenant aux passages des frontières.

Il faut payer pour quitter le Costa Rica, payer au Nicaragua  pour avoir le droit de rentrer dans les bureaux de l’immigration, pour le visa sur le passeport, pour la circulation du véhicule dans le pays, acheter une assurance. Nous n’avions pas cette habitude.

Heureusement on passe devant les camions.

La route qui va de la frontière à MANAGUA (où nous voulons aller sans tarder pour trouver un panneau solaire) longe l’immense lac Nicaragua.

2 lacs représentent 10 % de la superficie du pays. Le lago de Nicaragua fait 160 kms sur 72 de large, c’est le plus grand d’Amérique centrale, à peu près identique au Lac Titicaca, mais il n’est pas si beau, plutôt gris et très venteux. De plus, au Nicaragua, ils ne connaissent pas le ramassage des poubelles, c’est sale partout. On n’a vraiment pas envie de se baigner.

Nous traversons le plus grand parc éolien du pays sur l’eau mais surtout dans les champs

Nous voyons de la berge les 2 volcans qui forment l’ile de Ometepe, le temps est découvert. Nous pensons revenir plus tard.

20 kms avant la capitale, il y a beaucoup de travaux sur la route. Nous y arriverons vers 17 h, après être passé au super marché pour acheter un minimum de nourriture (pas de frigo si on ne roule pas). Effectivement, ici c’est meilleur marché qu’au Costa Rica : 2 côtes de porc pour 1 euro.

J’avais mis sur le forum des voyageurs d’Amérique du nord un mot demandant où trouver un panneau solaire, quelqu’un m’a aussitôt indiqué l’adresse d’un Autrichien qui pourrait certainement nous aider. Il est également sur IOVERLANDER (le garage AMADEUS)

Nous sommes reçus directement par Oliver, très aimable, il nous propose de nous installer à l’intérieur, avec eau, électricité, wifi et il cherchera demain notre panneau, cela ne lui semble pas insurmontable.

MERCREDI JEUDI VENDREDI SAMEDI

Excellente nuit. Debout 6 h 30, mais les ouvriers n’arrivent qu’à 8 h. Comme nos plaquettes de freins étaient bonnes à changer on en profite.

Le midi, une dame vient nous chercher et nous propose le repas, on va manger avec les ouvriers : riz, spaghettis, viande hachée et verre de jus de fruit frais (?), on paye à peine 4€. Tous les jours nous profiterons de la cantine.

On reste la journée au garage, on attend des nouvelles du panneau solaire, mais rien… le patron n’est pas apparu de la journée. Le soir, on nous donne un premier devis pour les freins, 4 pistons sont fissurés, il faut les changer.

Nous allons anticiper notre voyage aux USA et demander un visa pour 6 mois  par an pendant 10 ans (c’est ça ou l’ESTA mais qui ne nous permet pas de rester plus de 3 mois). Nous décidons de le faire ici, c’est assez compliqué, mais aujourd’hui nous avons le temps. Après beaucoup de difficultés et de renseignements pris à droite et à gauche, nous sommes bloqués car nous devons charger une photo à un format photo d’identité, sans lunettes, nous devons donc aller près de l’Ambassade où nous savons qu’il y a des photographes. On verra demain.

Le lendemain on prend un taxi et nous voilà partis devant l’ambassade. A peine débarqués, on vient nous solliciter justement pour faire des photos. On suit une personne et sous des tentes, ils ont installé tout le matériel nécessaire, portable, imprimante, on nous propose également de nous aider pour faire la demande, mais là trop tard, c’est fait. On paye 10E nos 2 photos et  ils nous les envoient, en plus, sur notre messagerie.

Revenus au garage, on enregistre les photos sur notre demande et on envoie le tout à l’Ambassade. Aussitôt on reçoit un mail de confirmation et nous devons payer 160 dollars x 2 ; quelques minutes après on nous demande de prendre un rendez-vous pour un entretien.

Rendez-vous est pris pour le 21 Février (dans 12 jours) Nous visiterons donc la région et reviendrons pour l’entretien (ça va se corser vu notre niveau d’anglais). Ensuite nous devrons attendre encore quelques jours pour qu’on nous adresse ce fameux visa, si l’entrevue a été convaincante…..

Et que devient notre voiture pendant tout ce temps ?

 

Le travail n’avance pas, quelqu’un démonte, vérifie, nettoie. Il faut changer beaucoup de pièces qui sont cassées ou fissurées.

L’état des roues arrière :

Quant au panneau solaire, Oliver nous emmène seulement le vendredi après-midi (il aurait pu le faire avant) chez un marchand pour qu’on voit s’il nous convient. Pas de problème : c’est le même que nous avions. 150 watts, 200  dollars, on s’attendait à plus.

Enfin samedi matin, vers 10 h, ils commencent le travail de montage. On s’inquiète car il n’y a pas souvent quelqu’un sur le toit et les roues ne sont toujours pas montées, ils attendent une pièce, car hier soir ils se sont aperçus qu’il fallait changer les garnitures de freins à main. Il faut dire que le frein à main n’avait jamais vraiment fonctionné. Une chance, c’est qu’ils ont ici toutes les pièces.

Le travail est bien fait, mais ils commencent à 8 h jusqu’à 17 h 30 (le samedi jusqu’à 13 h), ils se mettent au boulot tranquillement, beaucoup de moment de repos (devant la télé entre autres), il n’y a pas souvent d’ouvriers sur notre véhicule. Bernard pense que le travail aurait pu être fait en une journée.

Il est bientôt midi, on commence vraiment à stresser.

Et qu’avons nous fait durant ces 4 jours, à part la préparation du visa ? nous sommes juste allés un soir nous promener sur le Malecon qui n’était pas très loin, nous n’osions pas partir à cause du panneau solaire que nous voulions voir.

C’est surprenant:  il faut payer quelques centimes pour entrer sur le Port Allende qui n’est pas vraiment un port mais une promenade avec plein de restos, nous en profiterons pour y souper (regardez la grandeur du bifteck de mon Loulou et il en a déjà mangé une partie) moi j’ai pris de la langue.

C’est bizarre, ici les avenues sont grandes et il n’y a pas beaucoup de voiture. Les artères principales ont ces décorations :

Nous sommes dans le quartier historique

La ville a subi des tremblements de terre, dont un important en 1972. Les restes de la cathédrale

On nous a confirmé que le camper serait prêt aujourd’hui, bonne nouvelle, les ouvriers vont faire quelques heures supplémentaires, et à 14 h 30 nous pouvons enfin partir. Nous étions à bout….

Direction le supermercado puis la ville de Léon à 90 kms. Il faut qu’on destresse,  on va aller se reposer au bord du Pacifique à LAS PENITAS.

Nous allons à l’extrémité du village jusqu’au restaurant-hôtel « La barga de Oro » et nous nous installons dans la cour d’un brave pépé  qui nous prend 100 cordobas pour la nuit.

Voilà l’intérieur de sa maison, il vit à l’air libre, le lit (le matelas) est en haut et la cuisine sur le côté

Il nous a proposé de faire la sieste dans un de ses hamacs mais vu la propreté et l’odeur, nous n’avons pu accepter, on préfère nos fauteuils.

L’épicerie du village, on nous sert derrière les barreaux.

On trouve des poubelles fabrication maison :

transport public

Dîner le soir au resto langouste 10 € et crevettes

DIMANCHE 11 FÉVRIER

Bonne nuit. Il ne fait pas trop chaud, dans le journée pas loin de 40° mais il y a toujours du vent. On supporte bien mais on ne reste pas en plein soleil et la nuit il faut remettre le drap vers 5 h du matin.

A 7 h du matin je vais aller voir l’arrivée des bateaux sur la plage, il y a d’énormes raies, où vont elles ? nous n’en avons jamais vu ni dans les restaurants ni à vendre.

le marché aux poissons ou des restaurants sur la plage. Il n’y a personne

Vers 9 h, avec Bernard cette fois, nous retournerons sur la plage et là nous verrons un bateau où il ne reste plus que des langoustes. Elles doivent être destinées aux hôtels, je demande une première fois s’ils veulent nous en vendre 2, c’est non. Un peu plus tard, on demande à un autre, il nous dit oui pour 150 Cordobas x 2. Bonne affaire moins de 8 E les 2.

Dans le lagon, les bateaux de pêcheurs attendent le retour de la marée mais certains arrivent à passer dans des cours d’eau pour se poser sur la plage.

Nous partons à pied jusqu’au village suivant : Poneloya. Il n’y a personne dans la rue, beaucoup de Cabanas empêchent l’accès à la plage. Des vagues énormes, la baignade n’est pas recommandée.

Pas grand monde dans ce bourg tout en longueur

On recherche un peu d’ombre. Après 2 h nous rentrons en taxi-velo. Le pauvre il nous demande 60 cordobas pour 2, il y a une petite côte où nous descendrons. On va lui laisser un peu plus, il les mérite.

Sincèrement je ne vois pas comment on peut se baigner sur ces plages !

L’après-midi nous irons nous balader sur l’île en passant par la plage à marée basse. Et le soir on retourne à la Barca Oro manger un poisson, la veille il nous avait fait envie.

Nous dormons 2 nuits chez notre brave Monsieur,  ses enfants sont venus le dimanche et en rentrant le soir ils nous ont montré ce bébé perroquet qu’ils nourrissent à la cuillère d’une purée de bananes. On pense qu’ils vont le vendre plus tard car nous en avons vu au marché.

La 2ème photo est faite sur un marché.

LUNDI

Nous resterions bien encore une journée mais notre programme est chargé avant d’aller à l’Ambassade.

Etranges fruits qui poussent directement sur le bois.

Direction LEON (2ème ville du pays) et visite de la ville. Assez jolie cela nous manquait car au Costa Rica les villages ne sont pas très beaux.

L’arrivée en ville

Au marché

Balade en ville :

Nous stationnons sur la place de l’église SAN JUAN

er de l’autre côté de l’église :

La vue du camping-car :

Les petites rues pour aller jusqu’à la place centrale et la cathédrale

 

L’église de la Recolecction fondée en 1880

L’intérieur est fermé, nous ne verrons que ce beau plafond à travers une fenêtre.

Plus beau que chez nous :

L’intérieur de la cathédrale

Sur les toits de la cathédrale, la vue est saisissante sur les rues, les toits et les volcans au fond

la place vue d’en haut C’est toujours vu d’en haut

Mais plus maintenant

Des fresques dans la ville illustrent l’histoire du pays jusqu’en 1979

L’église qu’on voyait au loin du toit de la cathédrale

une autre :

Après le déjeuner je veux aller visiter la fondation Ortiz-Gurdian. Mais manque de chance c’est le jour de fermeture. J’ai réussi à voir à travers une vitre ce véhicule.

À 100 mètres il y a le musée du poète très connu au Nicaragua, Ruben Dario, rien de bien intéressant en dehors de son lit de mort….. (Pas de photos à l’intérieur)

Il fait très chaud et il n’y a pas de vent. On va quitter la ville vers 16 h pour aller jusqu’à la laguna Apoyo où nous arrivons à la nuit.

Nous bivouaquons sur un lieu très tranquille, le parking du Mirador de Catarina.

 

Nous aurons fait les Pueblos blancos (villages blancs) de nuit et sous la pluie.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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