MEXIQUE – LES CHIAPAS

 

Nous sommes arrivés au MEXIQUE le 2 avril 2018 et quittons les CHIAPAS le 12.

Notre parcours dans les CHIAPAS (en brun les étapes de nuit, jaune et mauve c’était au Guatemala et en vert des arrêts importants dans la journée, Comitan est juste sous le « ta » de Margaritas, notre 1ere étape) 

Tout le monde connaît le Mexique, mais quelques précisions que vous ne connaissez peut être pas:

Sur 116 millions d’habitants, on recense 60 à 75 % de métis, 10 à 15 % de criollos (blancs de sang espagnol)  et 6 à 12 % d’indigènes (indiens). C’est la population indienne la plus importante d’Amérique latine après le Pérou, avec 8 millions de personnes.

40% de la population a moins de 20 ans. Aujourd’hui plus de 26 millions de Chicanos (habitants d’origine mexicaine) vivent aux Etats-Unis. Ils forment avec les 40 millions de latinos hispaniques la première minorité ethnique devant la population noire. Les Chicanos envoient plus de 20 milliards de dollars par an à leurs familles, ce qui constitue la 2ème source de revenus en devises du Mexique, juste après le pétrole et devant le tourisme.

2ème puissance économique d’Amérique latine après le Brésil et 14e puissance dans le monde, il compte plus de milliardaires en tête du palmarès du magazine Forbes que l’Arabie Saoudite, la Suisse ou Taiwan. La 1ere fortune mondiale, Carlos Slim est mexicain. Pourtant le pays n’occupe que le 61e rang mondial (après Cuba) selon l’indice de développement humain, signe d’une prospérité bien mal partagée : près de 50 % des Mexicains vivent au-dessous du seuil de pauvreté, dont environ 15 % dans un état d’extrême dénuement.

En 2013, il était le 1er producteur d’oignons et d’avocat au monde, le 2ème producteur d’argent après le Pérou et le 7e producteur de pétrole et 12e exportateur mondial.

En 1994 le Mexique a rejoint l’Accord de libre échange nord-américain qui l’unit aux Etats-Unis et au Canada. C’est un des pays les plus ouverts de la planète, il a signé un accord de libre échange avec plus d’une quarantaine de pays, dont le Japon et l’Union Européenne.

Nous venons de quitter le GUATEMALA en passant la frontière rapidement.

Ici tout se passe également relativement bien, il n’y a personne ni à l’immigration ni à la douane pour l’importation du véhicule, mais on a affaire à un employé très sympathique mais d’une lenteur impensable. Il va voir le camion 3 fois, pour la couleur, puis pour le numéro du châssis, ensuite pour la plaque d’immatriculation. On restera devant lui plus d’une 1/2 h.

Celui de l’immigration, pour tamponner, notre passeport était lui franchement désagréable. Au bout d’une 1 h 45, on a terminé.

Importation seulement pour 6 mois car sur la carte grise ce n’est pas inscrit camping car mais pick-up. C’est bien dommage. On a payé une caution de 200 € que l’on nous restituera en quittant le pays.

Personne n’est entré dans le véhicule, j’avais pourtant tout planqué.

 

Nous sommes dans l’Etat des CHIAPAS  qui occupe une superficie relativement petite du Mexique, elle possède la plus grande biodiversité de toute l’Amérique du Nord. Son climat et ses caractéristiques géographiques sont très diversifiés (côtes, montagnes, basses terres, forêt tropicale et lacs)

Depuis toujours les peuples indiens du Chiapas sont traités comme des citoyens de second zone, tant sur le plan politique qu’économique, ils vivent sur des terres les moins productives de l’Etat. C’est en grande partie d’une volonté de changer cette situation qu’est née la révolution zapatiste, dont le cri de ralliement était « ya basta » (maintenant ça suffit). Ces populations restent méfiantes envers les étrangers.

Nous traversons des villages très modestes. Les habitants font sécher des grains de café, des piments sur de grandes toiles étendues sur le sol. Ils transportent des fagots de bois sur leur dos. Il n’y a pas toujours l’électricité et l’eau courante.

C’est l’état le plus au sud du Mexique et nous longeons le Guatémala avec des paysages naturels époustouflants.

On va s’arrêter après la douane pour déjeuner et sans perdre de temps nous partons à COMITAN DE DOMINGUEZ chez DHL pour chercher notre carte bleue. Nous demanderons à un taxi de nous précéder car il y a plusieurs rues du même nom et nous avons du mal à nous y retrouver.

Edwige l’avait déposée lundi et elle est arrivée ici mercredi. Les bureaux étaient fermés depuis jeudi pour la semaine sainte. C’est vraiment rapide et très efficace, un peu cher mais nous n’avions pas le choix.(60€ mais elle a bénéficié d’une remise de 20€…)

Les routes au MEXIQUE nous changent. Elles sont bonnes (pour l’instant) mais dans toutes les villes il y a des topes (qu’on appelle au Guatemala des tumulus et en France des dos d’âne), qui nous font perdre notre moyenne de 50 kms/h. On ne les voit qu’au dernier moment, ils n’ont pas de couleurs spécifiques et ne sont pas signalés les 3/4 de temps. Alors imaginez les secousses et la vaisselle. Un vrai cauchemar pour les automobilistes.

Avant d’arriver à COMITAN, la police bloque la route et nous devons bifurquer dans un immense centre d’inspection douanière tout neuf. Il n’y a pas moyen de l’éviter et, bien entendu, il nous faut emprunter la file pour l’inspection. On a peur, nous avons tout remis dans le frigo mais le douanier nous demande nos papiers et si nous avons des cigarettes ou de la drogue. Il jette un œil dans la cellule et l’on peut repartir.

Après avoir récupéré notre carte Visa, un petit tour dans la ville qui, à part le grand boulevard qui la traverse, est assez étroite et les rues très pentues.

Nous partons pour les cascades Del Chiflon à 40 kms.

On y arrive vers 17 h et on se gare sur le 2eme parking près de l’entrée où l’on paye 35 pesos x 2 (3 €) pour le parking et l’électricité que l’on prendra dans les toilettes, on est garé juste à côté. La wifi est très mauvaise.

Pour notre première journée dans le pays on est surpris des prix et surtout pas de différence pour les étrangers, cela nous change des pays de l’Amérique Centrale. L’entrée du site est à 2,70 € pour nous 2.

MERCREDI

On prend notre temps ce matin et nous partons vers 9 h pour la promenade le long de la rivière sur un beau chemin doté de plusieurs chutes et de piscines naturelles.

Il y a déjà du monde installés à faire des barbecues. Les enfants doivent être encore en vacances.

Des religieuses que l’on retrouvera à l’extrémité du site entrain de manger.

1 km 300 et nous voilà à la cascade principale impressionnante avec ses 120 m de haut.

Elle se déverse un peu plus bas dans un 2ème vasque

Nous aurions pu redescendre une partie du chemin en tyrolienne mais Bernard n’est pas très téméraire…

Une petite baignade en rentrant, on a l’eau aux genoux mais cela rafraichit.

Nous passons une très belle journée dans ce lieu idyllique et resterons à dormir 2 nuits. Nous retrouvons la chaleur du Nicaragua et du Costa Rica, plus de 30°.

Sur le site à l’entrée il y a quelques iguanes, assez impressionnants par leur grandeur

JEUDI

Nous retournons à COMITAN car Bernard veut acheter un chargeur de batterie, il semblerait que les batteries ne chargent plus très bien.

Apres vérification, elles sont bonnes mais nous achetons tout de même un chargeur.

Nos premières courses au Mexique dans un Walmart, nous retrouvons des produits un peu plus européens, comme du pain. un peu de fromage, de la moutarde de Dijon…

La région des CHIAPAS n’est pas sans évoquer les révolutionnaires Zapatistes qui occupèrent San Cristóbal de Las Casas et d’autres villages environnants en 1994 lorsque l’accord de libre-échange fut débuté entre les trois pays d’Amérique du Nord.

Les Zapatistas s’opposaient à la globalisation mais surtout revendiquaient plus de terres pour les groupes indigènes de la région et plus d’autonomie pour ces communautés pauvres ne partageant pas les richesses du pays et qui ont historiquement subi beaucoup de préjudices. La contre–attaque violente de l’armée Mexicaine qui a suivi cette rébellion a rapidement été ralentie lorsque un mouvement de solidarité internationale avec les rebelles s’est fait sentir. Depuis ce temps, les négociations se sont poursuivies mais n’ont pas encore connu de résolutions complètes.

Il existe de nombreux points de vérification faits par l’armée, mais pour l’instant on passe devant et personne ne nous arrête.

Nous avons évité la route entre San Cristobal et Palenque, car il y a des “barrages” simulés par une poignée de villageois tendant une corde devant le véhicule, forçant l’arrêt, afin que nous leur remettions un peu d’argent ou que nous achetions sous pression quelques marchandises. Cette attitude plus agressive, que nous rencontrons pour la première fois, nous déstabilise et nous fait un peu peur. C’est pour cette raison que nous irons à San Cristobal plus tard par une autre route et que nous rejoignons Palenque en longeant le Guatemala, cela doit nous rallonger d’au moins 400 kms, mais pas de problème il y a des endroits que nous visitons qui sont exceptionnels comme  ceux que je décrirais maintenant.

A 50 kms de Comitan nous nous arrêtons aux Lagunas de Montebello, une région dotée d’une soixantaine de lacs qui, sous le soleil, présentent chacun une couleur différente. Nous en ferons une bonne dizaine.

La laguna ESMERALDA, on peut en faire le tour en barque mais on ne se risque pas, vu la barque !

On prend la voiture on fait entre 500 m et 1 ou 2 kilomètres maximum et on en découvre d’autres lagunes. On stationne sur des parkings (il est 15/16 h environ) et des stands de nourriture attendent des clients, ils vont fermer vers 18 h, on ne sait pas qui mange à cette heure, et à chaque laguna il y en a autant.

On appelle cela une Parilla (chez nous peut être un barbecue)

La laguna ENSUELO

La laguna DU BOSQUE AZUL

la Laguna de MONTEBELLO

La Laguna CANADA

L’agua TINTA

Il commence à être tard, nous reviendrons le lendemain matin. En attendant nous campons au bord du lago international à Tzixcao qui est partagé par le Mexique et le Guatemala

La vue du village d’un mirador où nous avons bivouaqué sur le lago international

VENDREDI

On retourne un peu sur nos pas, pour en voir une dernière, la Laguna POJOL

 

Puis on reprend la route, mais nous avons besoin d’essence, on s’est fait avoir pour la première fois du voyage : il nous reste une centaine de kilomètres d’autonomie, mais je ne vois pas sur ioverlander de station avant 150 kms. Nous traversons des villages où il y a des bidons de 20 litres à vendre. On ne va pas risquer la panne.

Direction LAS NUBES, 100 kms. La chaleur devient tropicale, 35/40° et humide.

La route est bonne si ce n’est les topes, la jungle nous environne.

Nous prenons une piste sur les 12 derniers kilomètres, en longeant de temps en temps la rivière Santo Domingo, très tumultueuse et d’une belle couleur émeraude.

Nous nous installons à l’intérieur du parc, à côté d’un couple de Suisses, les roues presque dans l’eau

 

Sur quelques mètres, le rio explose en chutes spectaculaires avant de dévaler dans des gorges puis s’apaiser en contrebas.

Vers 16 h nous partons faire une randonnée.

Nous montons sur le pont suspendu pour voir la vue et revenons sur nos pas car le sentier au-delà dessert des communautés où les touristes ne sont pas toujours les bienvenus.

La vue du pont, d’un côté les chutes, de l’autre un canyon

Le sentier n’est pas très long, mais pas très praticable, avec beaucoup d’escaliers et des passages un peu difficiles :

le tunnel

Mais lorsqu’on arrive au mirador avec une vue imprenable sur les méandres du fleuve, on est bien récompensés

(une photo avec mon appareil et l’autre avec mon portable)

Le retour n’est pas plus facile

Je l’attends de l’autre côté

Nous rentrons bien trempés (de sueur) et piquons une tête dans un bassin près du camper.

On a vu (enfin) des orchidées en fleurs

SAMEDI

On quitte le parc par un étroit sentier (500 m)

15 Kms plus loin, en passant sur un pont, on retrouve la rivière tout aussi tumultueuse.

Direction LAS GUACAMAYAS dans le village de Reforma Agraria à une cinquantaine de kilomètres, mais la route est truffée de nids de poule.

De belles rencontres

LAS GUACAMAYAS : Il s’agit d’un écogîte faisant partie d’un programme communautaire consacré à la protection de l’aras rouge, que l’on ne trouve plus au Mexique qu’au sud des Chiapas.

Nous déjeunons sur le parking de l’hôtel et à la réception, on nous indique les chemins pour se promener.

La rivière au bout

Belle ballade, mais pas de aras. Des biches :

un écureuil

des singes

des oiseaux

des fleurs

Nous n’avons pas envie de rester sur le parking l’après midi ni pour dormir car nous avons une adresse à 200 m où l’on peut bivouaquer.

Au coin de la route il y a une brave dame qui nous fait des signes pour nous signaler qu’on peut se garer sur son terrain.

Et nous voilà arrivés près de la rivière, dans un grand champ, avec douche et électricité. Super. Il y a une toute petite épicerie à 100 m qui nous donne la Wifi pour 1 h contre 20 Pesos (à peine 1 E). Et surtout nous n’avions plus rien à manger : c’est exactement comme pour l’essence, nous pensions que le Mexique était un pays plus développé que ceux que nous venons de faire, mais pour l’instant c’est tout le contraire. Nous trouverons des légumes, des œufs et des côtes de porc fumés.

Petite promenade le long de la rivière sur un beau sentier, genre allée cavalière. Au retour juste à côté du camper, une famille de singe hurleur qui s’amuse dans les arbres, sans crier. J’ai à peine besoin de zoomer.

En principe, nous aurions dû voir les fameux Guacamayas (aras), mais pas de chance.

Nuit de tout repos.

DIMANCHE

Encore une cinquantaine de kilomètres pour notre prochaine étape : le site de YAXCHILAN (nous laissons tomber celui de BONAMPAK, qui est juste à côté, on ne va pas tous les faire).

Nous privilégions celui-ci car il se situe en pleine jungle, à 22 kms de la ville FRONTERA COROZAL, il faut prendre une barque pendant 40 mn et 1 h au retour, pour y arriver.

Nous pouvons coucher sur le parking de l’embarcadère ou aller sur le parking de l’hôtel « Nueva Allianza », nous choisissons ce dernier malgré le prix car il est trop tard pour aller au site et nous voulons faire de l’internet.

Nous traitons avec eux pour une lancha le lendemain matin à 9 h. Le jeune à la réception n’est pas très sympathique, nous n’arrivons pas à faire baisser de beaucoup le prix (950 P. pour le bateau, le parking et l’internet). A l’embarcadère c’était 800 P, mais pas de parking surveillé.

Ce soir encore il y a encore des singes hurleurs près de nous et cela va continuer plusieurs soirs de suite à des endroits bien différents.

Des oiseaux qui battent des ailes comme les colibris.

LUNDI

Départ 9 h avec Santiago notre guide-capitaine sur le fleuve, nous sommes tous les 3 sur la lancha. On verra juste un crocodile. Le fleuve sépare le GUATEMALA et le MEXIQUE.

Et nous voilà sur le site. Je ne vais pas vous embêter avec les explications des édifices, juste préciser que cette cité Maya, enserrée dans les méandres du fleuve et prisonnière d’une jungle peuplée d’oiseaux et de singes hurleurs, est remarquable pour ses sculptures.

Le premier édifice que l’on rencontre et que nous devons traverser est envahi de chauve-souris. C’est un vrai labyrinthe, une chance nous avons la lumière de notre portable.

et une fois sortis, voilà la vue :

ET …………… ça hurlent

Il n’y a pas que des singes et des monuments

Nous reprenons notre lancha et verrons un crocodile

De retour à 13 h on s’arrête au restaurant de l’hôtel une parilla pour 2 (saucisse, poulet, porc et bœuf + les légumes)

Comme nous sommes arrivés la veille à 14 h, le réceptionniste nous coupe la WIFI juste à 14 h. J’irais lui demander qu’il nous la remette juste une heure pour terminer ce que je faisais, il nous la redonnera pour 1/2 h.

Une douche bien froide avant de reprendre la route et un peu avant 16 h nous arrivons (encore) pour découvrir la cascade « des hirondelles »

Encore des couleurs magnifiques. Vous comprendrez pourquoi nous n’irons pas voir la LAGUNA AZUL pourtant très renommée mais qui nous obligerait à faire 65 Kms x 2 à partir de PALENQUE. C’est bon pour les cascades.

Il y a 3 cascades

Il n’y a qu’une famille qui se baigne, mais comme nous n’allons pas coucher ici, nous reprenons la route une heure après, sans nous être mouillés.

La route est bonne, nous avons 140 kms pour PALENQUE. Nous y arriverons juste avant que la nuit ne tombe.

C

 

On se gare au RANCHO QUILOMA, un peu avant le site. Nous sommes au calme, des singes viendront nous rendre visite ainsi que des agoutis, et les aras nous les verrons à la nuit tombée et seulement en vol.

Il y a eu un changement de propriétaire dernièrement, les prix ont doublé, les toilettes et les douches sont sales, rien n’a dû être nettoyé depuis Noel car il y a encore des boules de Noel par terre.

Par contre la piscine est propre et nous profiterons des animaux. Nous sommes seuls.

MARDI

Nous prenons un collectivo qui passe devant l’hôtel pour aller voir cette cité Maya

Alors là je suis obligée de vous parler de PALENQUE.

C’est un des sites les plus beaux et les plus sauvages de tout le Mexique, digne de l’Etat du Chiapas, dans lequel il est situé. Enfermés au cœur de la jungle, les temples immenses semblent en permanence perdus dans le brouillard humide et laissés en proie aux animaux et à la mousse.

Comparée aux autres cités mayas, il est de taille moyenne : bien plus petite que Tikal ou Copán, Il se distingue néanmoins par son patrimoine architectural et sculptural.
La zone découverte jusqu’en 2005 représente 2,5 km2 mais on estime avoir exploré moins de 10 % de la superficie totale de la cité. Il reste encore plus de mille structures couvertes par la forêt. En 1981, le site de Palenque fut désigné parc national. Il a été inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO en 1987.

Le plus grand édifice à visiter  est le Palacio, avec ses 4 patios, ses escaliers, sa tour à 3 étages très caractéristique qui servait d’observatoire astronomique. Il est destiné aux cérémonies religieuses rituelles pour le roi et les prêtes.

 

Essayez d’imaginer la taille et la vie de cette cité maya qui, au moment de son apogée au 7 et 8ème siècle après JC, était un des plus grand centre de pouvoir.  La cité décline pour disparaître pour des raisons mystérieuses à la fin du Xe siècle.

Le temple des Inscriptions juste à côté, pyramide de 22 m, doit son nom aux textes qui couvrent les murs et les piliers.

Enfin un des éléments les plus renommés de Palenque est la crypte funéraire du temple des  Inscriptions, 1er tombeau maya monumental découvert par l’archéologue Alberto Ruz (enterré sur le site) en 1952. Il découvrit en 1949 un escalier secret qui descend à l’intérieur de la pyramide jusqu’à une crypte funéraire, contenant le tombeau du grand roi Pakal avec un sarcophage de 13 tonnes.

La crypte possède des représentations très détaillées des 9 seigneurs des Ténèbres, de l’arbre de vie Maya, ainsi que des offrandes en jade et en obsidienne.

L’ensemble des trésors, masques et sculptures ont été transférés au musée que nous visiterons plus tard.

Derrière la place centrale, « le groupe de la croix ». Il s’agit d’une petite place où se trouvent plusieurs édifices composant un ensemble harmonieux.

x

Un peu plus en détail :

Nous nous baladons de ruines en ruines, chacune a son charme, son utilité également : des tombeaux, des bains de vapeurs, des terrains de “juego de pelota”.

C’est impressionnant ce que les mayas construisaient avec les moyens de l’époque.

 

(je ne peux pas m’empêcher de vous mettre un oiseau)

 

Et partout des marchands, il y en a plus que de touristes…

Nous finissons la visite du site par celle du musée. Il s’agit de différentes pièces qui ont été retrouvées sur le site.

Le tombeau qui a été retrouvé dans le temple des inscriptions :

Le masque de PAKAL (il s’agit de la réplique exacte)

mais là c’est un authentique

A la sortie du musée, nous rencontrons un couple de retraités Québécois, avec qui nous sympathisons. Nous partons tous les 4 dans la ville de Palenque situé à 10 kms du site, pour aller déjeuner dans leur hôtel. Ils sont en vacances dans la région et viennent en France régulièrement. Après échange de nos adresses et promesse de nous revoir au Québec ou en France, nous nous quittons.

Nous terminons briévement la visite de la ville, il fait trop chaud, et rentrons au bivouac.

Ce soir encore, les singes vont venir nous rendre visite, en l’occurrence une famille de 6 animaux. Il s’agit de singes hurleurs, larges et trapus, leur pelage entièrement noir est long et épais. Le cri est impressionnant.

Papa et maman

et les petits commencent à nous inquiéter, ils s’approchent un peu trop près de mon ordinateur, mais maman surveille et suit

et maintenant ils jouent avec la voiture, là on a très peur qu’ils nous sectionnent un fil ou rentrent à l’intérieur. Une photo et on va rentrer en fermant la porte, mais ce ne sera pas nécessaire : on a parlé un peu fort et ils ont eu peur, tout le monde est reparti dans l’arbre à côté.

(Alain ne regarde pas cette photo !!!)

Ils sont tout de même impressionnants. Comme ces fruits d’ailleurs, dans l’arbre où ils vont. (Je crois des jacquiers)

MERCREDI

Départ de PALENQUE, après le déjeuner car nous avons déposé notre linge à laver qui ne sera prêt qu’à 14 h, on en profite pour aller au supermarché faire des courses.

Puis l’on prend la route pour CHETUMAL. Très bonne route, mais rien à voir de particulier. On s’arrête le soir au Centro Conservacion de la Vida Silvestre, sur un petit camping très rudimentaire, juste après la ville d’Escarcega.

Les douches

Finis les CHIAPAS, mais nous y reviendrons plus tard, maintenant on entre maintenant dans la presqu’ile du YUCATAN.

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