LA FIN DU YUCATAN ET DES CHIAPAS

Voila un mois que nous sommes arrivés au Mexique et nous avons fait toute la péninsule du Yucatan + les Chiapas : 2.000 kilomètres

DU 1er MAI 2018 AU 7 MAI 2018

Notre circuit sur cet article dans le Campeche et les Chiapas,c’est là route qui longe la côte, Campeche est juste en dessus de Champoton, la route en dessous nous l’avions faite avant.

MARDI 1er MAI 2018

C’est férié, ici aussi c’est la fête du travail. On avait oublié.

Direction notre 3ème région du Yucatan. Le CAMPECHE

Mais avant on va s’arrêter sur le bord de la route pour visiter un petit site qui n’est pas vilain du tout et qui fait encore parti de la région du Yucatan : KABAH, situé des 2 côtés de la route. La visite ne devrait pas prendre une heure.

(J’ai une tache sur mon objectif et je ne m’en suis aperçue qu’au bout de 2 jours)

A droite le palais des masques comprenant 300 têtes sculptées représentant le dieu de la Pluie CHAC, avec leurs nez recourbés, aujourd’hui il n’en reste plus qu’un (à droite), tous les autres ont été mutilés (juste sur la tache de mon écran)

Je contourne l’édifice et voilà l’autre face, avec 2 statues d’un guerrier

 

Le Palacio

ce n’est pas pour les ruines que la photo est prise

De l’autre côté de la route il y a une pyramide que nous n’avons pas vue, elle n’est pas restaurée, ce n’est qu’un monticule de pierres ensevelies sous les herbes, par contre il y a cet arc magnifique qui marque l’entrée de l’artère qui reliait se site jusqu’à UXMAL.

Nous n’aurions du mettre que 45 mn maximum à le visiter mais nous avons mis le double, car nous nous sommes retrouvés avec une famille de la Sarthe en vacances pour 15 jours et nous avons bavardé un bout de temps. Je pense qu’ils n’ont pas dû être à la laguna de BALACAR de bonne heure.

C’est un site que nous avons trouvé très magnifique.

Et celui-là, il est aussi magnifique :

Il est plus de 11 h lorsque nous repartons. Des maisons typiques du Yucatan sur la route

Et on arrive à CAMPECHE dans le milieu de l’après-midi. Il fait très chaud, nous devons faire changer nos filtres. Nous allons chez FORD, mais nous avons oublié que c’était le 1er mai, un gardien nous donne rendez-vous pour le lendemain matin.

On se promène et on se gare le long du Malecon juste devant Mac Do, ce qui va nous permettre d’avoir la wifi. Il n’y a pas grand monde sauf dans le centre commercial où nous allons manger.

MERCREDI 2 MAI

Nous laissons le véhicule au garage et nous partons visiter la ville.

La ville de Campeche a été entièrement fortifiée à partir de 1686 pour faire face aux pirates, corsaires et flibustiers écrémant le golfe du Mexique et faisant des raids réguliers sur la ville, alors peuplée de riches négociants prospères. Pour la protéger, une muraille fut érigée autour de la ville.

Comme toujours, on démarre sur la place centrale, avec la cathédrale, le palais du gouverneur….

Dans le milieu du parc un beau kiosque qui fait restaurant

A l’intérieur de la cathédrale un patio.

Encore autour de la place, la CASA n°6, c’est une maison typique d’une famille de la haute société de l’époque coloniale et on découvre l’intérieur tel qu’il devait l’être au 19e siècle avec la chambre, le salon, le bureau, ainsi que son patio intérieur aux arcs mauresques ornés de jolis vitraux colorés.

Vêtements du XVIIIe

Puis visite de la ville avec ses maisons de tons pastels. La ville est classée à l’Unesco.
D’abord la Mansion Carvajal : c’est un bâtiment construit au début du 18e siècle, avec une magnifique architecture à l’influence arabe. Son accès est limité car ce sont aujourd’hui des bureaux

Un diaporama des rues et des maisons, toutes plus jolies les unes que les autres

L’église de San Pedro ou San Juan (j’ai un trou de mémoire)

L’église du Christ Noir ou SAN ROMAN

Les maisons font un étage et les fenêtres ont la taille de gigantesques portes cochères toujours ouvertes sur la rue.

Les rues de la vieille ville sont étroites et les trottoirs tellement hauts qu’on doit y accéder par de petites marches. Disons qu’il faut faire attention où on pose les pieds, sinon c’est la chute assurée.

On jette un peu plus qu’un coup d’œil à travers les barreaux des fenêtres (2 intérieurs bien différents):

Tout autour du centre historique il reste quelques remparts que l’on peut emprunter pour profiter de beaux panoramas. Un maire, il y a une cinquante d’année, a décidé de retirer une bonne partie des remparts ; imaginez le Mont Saint Michel ou encore mieux Saint Malo sans remparts…

Nous n’irons pas sur ces bouts de remparts, il est aux environs de midi et la chaleur est écrasante.

La Puerta Tierra :

La Casa SAN PABLO une maison où l’on est entré par hasard

Iglesia San Jose avec sa belle façade tapissée d’azulejos (carreaux de faïence décorés). Aujourd’hui, l’église rassemble des artisans venus vendre leurs œuvres. Un clocher sert de phare.

La Puerta Del Mar

L’église de Jésus

Et juste en face un magasin où je ne pourrais, encore une fois, m’empêcher de m’acheter un chapeau fait à Campeche de la même manière que les Panama. Le tissage se fait dans des grottes humides pour éviter de casser les fibres. Plus les fibres sont fines, meilleures elles sont, mais c’est aussi beaucoup plus difficile et plus long à travailler. De 2 jours l’ordinaire, 4 le fin et le super fino très longtemps.

La ville a un certain charme. Ni trop grande ni trop petite, ses rues en damier et son Zocalo à dimension humaine en font un havre de paix

Nous rentrons pour récupérer notre véhicule en fin d’après midi, et on retourne sur le Malecon, devant chez Mac Do.

JEUDI

Avant de quitter CAMPECHE, nous nous arrêtons au fort de San Miguel, inspiré de Vauban. Ce fort n’a pas beaucoup servi car lors de son achèvement à la fin du 18e, la menace des pirates s’était éloignée.

Nous visitons le musée de la culture Maya : nombreux objets : sculptures, céramiques, figurines et informations dans chacune des salles qui se consacrent à un aspect de la vie des mayas dans la Péninsule du Yucatan.

Les masques funéraires en jade viennent du site de Calakmud.


La méthode de calcul des Mayas

De Campeche nous irons à ISLA AGUADA, avec juste un arrêt à Champoton où nous regrettons de ne pas avoir acheté de langoustes que des hommes vendaient sur le bord de la route, elles étaient vivantes et attachées à un fil par 5 ou 6. Nous pensions en retrouver plus tard.

Isla Aguada est un village de pêcheurs situé juste avant un long pont qui  rejoint l’île de Ciudad d’El Carmen, bordé d’un côté par la mer et de l’autre par une lagune.

On va se promener du côté de la lagune et on découvre de petites entreprises de crabes : on les attache avec une liane ensuite ils sont mis dans des caisses pour partir sur des marchés à travers le pays.     

Il y a un nombre incalculable de pêcheurs dans cette lagune

Nous avons trouvé du côté de la mer un coin tranquille pour bivouaquer dans la cour d’un restaurant à qui nous avons demandé l’électricité. On y a mangé du poisson à 18 h 30 car à 19 h le restaurant ferme. Nous sommes seuls.

VENDREDI

On va quitter ce coin tranquille à 11 h.

On prend le pont qui fait plusieurs kilomètres de long et on se fait arrêter après le péage par la police juste qui nous demande d’où l’on vient et où l’on va. Il faut tout de même leur montrer le permis de conduire.

A la sortie 2ème arrêt. Un peu plus délicat, on nous demande à quelle vitesse on roulait, mais à 35 à l’heure répondons nous, (puisqu’il ne fallait pas dépasser le 40), et c’était vrai.  Ici on fait confiance aux gens, il n’y a pas de radar… Et cela a suffit, on nous laisse repartir.

Nous longeons le Golfe du Mexique, une côte rocailleuse, au climat tropical, surtout connu pour ses forages pétroliers, nous nous arrêtons à Ciudad d’El Carmen qui concentre les raffineries et les terminaux pétroliers.

On évite le centre ville et on longe la plage en roulant sur le sable, il y a une espèce de piste et 2 ou 3 voitures, on s’amuse sur le sable.

On s’arrête au marché, les bâtiments sont tout neufs et la nourriture est plutôt appétissante. On va acheter du crabe vendu tout épluché, ainsi que de la viande de porc et une petite langue déjà cuite.

On continue notre chemin en roulant tout l’après midi jusqu’à Villahermosa où nous arrivons vers 19 h.

Nous sommes maintenant dans un autre Etat : le Tabasco (rien à voir avec la sauce), région de marécages. L’état possède 30% de la totalité de l’eau douce du pays. Il semblerait qu’y n’y ait pas grand chose à voir, nous ne ferons que le traverser pour rejoindre les Chiapas.

On bivouac sur le parking du Parc-Musée de « La Venta » à Villahermosa, sa capitale. Nous sommes au bord du Rio Grijalva.

Ce parc tropical abrite les vestiges de la civilisation Olmèque provenant du site archéologique La Venta, à l’extrémité ouest de l’État. La découverte et l’exploitation du pétrole menaçaient la pérennité du site, on procéda à l’aménagement d’un parc musée pouvant les accueillir en essayant de reproduire le milieu naturel, avec les animaux originaires du Tabasco (en cage).

SAMEDI

Beaucoup de bruit des voitures mais surtout de nos ventilateurs, il a fait excessivement chaud. C’est la 1er fois qu’ils fonctionnent toute la nuit.

Nous nous sommes levés tôt 6 h 45 pour démarrer la visite à l’ouverture avant que le soleil ne tape trop.

Nous avons passé plusieurs heures à nous promener dans les allées de ce musée à ciel ouvert. Nous avions l’impression d’être dans la jungle, étant donné que le site se trouve en plein milieu d’un parc à la végétation luxuriante.

Il présente des pièces de la première civilisation du Mexique : les Olmèques, qui vivaient dans les actuels états de Tabasco et Veracruz, de 1500 à 400 avant J.C., sont considérés comme la première civilisation mésoaméricaine et ont énormément influencé les civilisations qui leur ont succédé.

Il n’y a encore personne sur le site. Dès notre arrivée, nous nous sommes trouvés nez-à-nez avec un ceiba géant, l’arbre sacré des Olmèques et des Mayas

Puis on entre dans une grande volière. Bernard est pris d’assaut

Les vestiges les plus impressionnants sont les têtes colossales taillées dans des blocs de pierre uniques de basalte volcanique pesant de 25 à 55 tonnes.

Un diaporama du sentier des sculptures

Une tombe

Un agouti au détour du sentier

Et ce serpent :

Mais non je plaisante pour ce dernier, je vous ai dit qu’il y avait aussi quelques animaux en cage

Une chance on ne les a pas rencontré dans la nature, bien que je pourrais dire « malheureusement », ils paraissent si doux

Un ocelot

(on croirait un chat)

Et encore des singes qui s’amusent

Un peu après 10 h nous reprenons la route et nous retournons dans l’Etat des Chiapas.

Changement, plus de routes rectilignes comme précédemment, mais des routes de montagne, sinueuses et un peu moins bonnes. 200 kms en 5 h, on va monter à 2.300 m.

En entrant dans cet Etat on se fait à nouveau arrêter par les flics. Grande artillerie, ils sont au moins 8 et bien armés. A peine nous ont-ils demandaient d’où l’on vient, qu’ils commencent à renifler et nous font signe que ça sent très mauvais (5 mns avant nous venions de vider nos toilettes) et ils nous font signer d’évacuer.

Si l’on pouvait savoir à l’avance où ils sont, c’est une bonne solution….

Nous continuons,  50 kms avant San Cristobal nous devons prendre une décision, il y a 2 possibilités : une route où l’on sait que les touristes ne sont pas toujours les bienvenus, ou une route qui nous rallonge de plus de 100 kms en nous faisant passer près de TUXTLA.

Il est déjà plus de 15 h. On décide donc de prendre la route par les petits villages indiens Tzotzils.   C’est une région où l’on extrait de l’ambre.

On évite de s’arrêter, il n’y a pas d’animosité dans le regard des gens que nous croisons, mais on ne les prend pas en photo, seulement les villages lorsqu’il n’y a personne

 

Mais à San Juan de Chaluma, on s’arrête, nous allons sur la place, il y a encore le marché, ils commencent à ranger. Les habitants sont vêtus de tenues traditionnelles. Dommage c’est interdit de prendre des photos.

La visite de son église s’impose, la nuit commence presque à tomber.

De l’extérieur, c’est une église catholique traditionnelle mais, à l’intérieur, changement de décor. L’église a été vidée de ses bancs, toutes les statues des saints catholiques sont alignées le long des murs, les anciennes cloches sont à présent à terre et des aiguilles de pin jonchent le sol afin d’absorber le mal (ou l’odeur de la cire des centaines de cierges qui y brûlent en permanence). Le Christ a été remplacé par San Juan, portant dans ses bras un mouton, l’animal sacré des Tzotziles.

Elle est rempli de fidèles mais pas vraiment des catholiques, ils sont à genoux en petits groupes devant des rangées de cierges ou d’encensoirs.

Devant les portraits de saints, des familles déposent des brassées de fleurs, puis consultent le sorcier pour combattre une maladie, avoir un enfant ou éloigner un esprit malfaisant.

Les boissons gazeuses font ici aussi partie de la panoplie du sorcier, elles aident à roter et chasser le mal ainsi qu’un alcool extrêmement fort distillé maison, le posh (alcool d’agave et de canne à sucre). La sensation de chaleur qu’ils éprouvent en ingurgitant ce breuvage leur rappellerait l’astre solaire.

Le curé ne peut entrer qu’une fois l’an en juin pour baptiser les enfants.

Les habitants qui ne respectent pas les traditions (ou les consignes de vote) sont expulsés du village, les fournisseurs extérieurs disposent d’autorisation spéciale pour entrer dans le village.

Je ne vais pas m’aventurer beaucoup à l’intérieur, il y a de la fumée et l’odeur de l’encens est insupportable. Bernard est resté dans la voiture, nous ne nous sentons pas très à l’aise.

Le dimanche il y a des bus entiers qui viennent de San Cristobal avec des touristes pour voir le marché dominical.

Nous arrivons à destination sans encombre à la nuit tombante, on se gare à l’entrée de la ville sur le parking d’une grande surface, on verra demain pour aller ailleurs.

Nous sommes à 2200 m d’altitude, dans une petite cuvette entourée de montagnes verdoyantes, San Cristobal de las Casas bénéficie d’un climat frais. Nous remettons la laine polaire et un plaid sur le lit. Il fait à peine 20°

DIMANCHE
Nous avons passé une bonne nuit et partons nous garer près de la cathédrale dans une petite rue

C’est une ville très colorée : les façades des maisons sont peintes de couleurs vives, les portes sont souvent sculptées et les Indiens portent des habits colorés.

Fondée en 1528, elle doit son nom au dominicain Bartolomé de Las Casas, qui défendit les Indiens contre les excès des colons.

Dominant le Zocalo, la cathédrale, d’inspiration baroque, possède une belle façade, malheureusement elle est fermée et l’on ne peut pas s’en approcher : elle a souffert du tremblement de terre de septembre dernier et il y a des riques d’éboulement

Un petit marchand de charcuterie, sur la place

Des rues aux abords de la cathédrale

On n’y monte pas :

Dans la rue Arriaga, piétonne. Vers 15/17 h, elle est remplie de touristes et d’indiennes qui vendent de l’artisanat sur le trottoir,

Ou qui regardent tout simplement les gens passer

Au nord de la ville, l’église Santo Domingo possède une belle façade rosâtre très ornée et superbe, mais impossible de s’en approcher il y a le marché artisanal à ses pieds. Elle est fermée.

Dans le marché artisanal également, le temple de la Caridad, inaccessible.

On a commencé la journée par la visite du marché, les touristes sont partis à San Juan de Chaluma, nous verrons principalement les indiens (que j’ai essayé de prendre discrètement avec ma tablette)

On va acheter un kilo de café de la région, que l’on moud devant nous.

des fruits inconnus (ou des légumes)

Nous passons la journée à marcher

Les toits ont conservé leurs belles tuiles rondes.

Sur la place de la cathédrale il y a une manifestation de cyclistes contre la police. En effet, depuis une dizaine de jours 2 cyclistes, un allemand et un polonais, avaient disparu entre San Cristobal et Palenque. Ils voyageaient depuis plusieurs mois, et il y a 2 jours les 2 corps ont été retrouvés dans un ravin, avec juste un vélo. Les autorités n’ont pas fait grand chose pour les rechercher, et maintenant ils disent que cette route est accidentée et qu’ils ont du faire une chute. L’affaire est close, il manque tout de même un vélo et c’est la route où il y a des bloquéos…

LUNDI 7 MAI 2018

Nous avons bien dormi, nous voulions aller au musée de l’ambre, malheureusement il est fermé le lundi et hier nous n’avons pas réagi. C’est dommage.

Un petit cours pour ceux qui ne savent pas :

L’ambre est une résine fossilisée qui peut provenir soit de conifères, soit de légumineuses. L’ambre du Chiapas provient d’une légumineuse, le « guapinol « . Les gouttes fraîches de résine qui en suintent, tombent au sol attrapant parfois au passage des insectes, feuilles ou débris végétaux. L’ambre s’est fossilisée depuis plusieurs millions d’année et la plus ancienne travaillée par l’homme date de 30000 ans. Au Chiapas, les mineurs creusent des galeries souterraines à la recherche de morceaux d’ambre incrustés dans la roche. Depuis toujours, l’ambre a été associée à des pouvoirs magiques, curatifs et médicinaux. On l’utilisait comme amulette dans les rites funéraires.
L’ambre du Chiapas présente plusieurs couleurs : vert, jaune, rouge bleu, rose, blanc, brun et orange. L’ambre rouge et l’ambre vert ne se trouvent que dans cette région. C’est une résine facile à travailler, on y taille des pendentifs, des anneaux, des colliers et des sculptures. L’ambre ne flotte pas, astuce pour le différencier du plastique.
Ici, on utilise couramment des bracelets d’ambre pour protéger les bébés du mauvais œil. En France on met un collier ou un bracelet au bébé pour qu’il ne souffre pas des dents…

Dans la rue où nous sommes stationnés un bus vient d’arriver, et aussitôt des marchandes arrivent à l’assaut des touristes

Nous partons et n’allons pas très loin, il nous reste encore 2 ou 3 choses à voir dans les Chiapas.

Nous ne nous arrêtons pas à Tuxtla Guitierez, mais à Chiapa de Corza sur la place centrale, car nous avons l’intention de faire une balade dans le Caňon del Sumidero.
Nous mangeons dans le camper, un petit tour aux alentours.

Le temple et le couvent de SAN DOMINGO 

Et à 14 h nous embarquons à bord d’une barque à moteur sur le Rio Grijalva.

Le Mexique a construit un barrage et le canyon a été inondé sur une étendue de 40 kms, où il est maintenant possible de faire une promenade en barque. Sur ce grand défilé coule le Caňon del Sumidero, entre des parois rocheuses couvertes de végétation qui atteignent 1000 mètres de hauteur, avant d’arriver au barrage hydroélectrique.

La balade dure deux heures. On y admire de nombreux oiseaux,

Des crocodiles gris qui paressent sur les bancs de sable.

« L’arbol de la Navidad » : la falaise est recouverte d’une impressionnante cascade de mousse évoquant la forme d’un sapin de Noël.

Une grotte colorée abrite une station de Maria de Guadalupe.

Nous récupérons le véhicule pour aller à SIMA DE LAS COTORRAS, il s’agit d’un trou (comme un cenote mais sans eau) de 160 m de large et 140 m de profondeur. Au lever du soleil on peut y voir une nuée de perroquets verts qui s’en échappe pour y revenir au crépuscule.

Il faut prendre une piste sur une dizaine de kilomètres avant d’y arriver. Dans la dernière ville avant de la prendre, il y avait une manifestation politique, il a fallu attendre presque une heure pour y avoir l’accès. Quelques jeunes étaient déguisés

En chemin :

Nous stationnons sur le parking, il n’y a plus personne au guichet (20 pesos l’entrée, à peine un euro) mais un van avec un jeune couple d’allemand parlant le français aussi bien que nous est déjà garé là.

On papote comme d’habitude, et le lendemain matin, on se lève tous les 4 à 6 h.

Il fait encore nuit mais on attendra sur le site et vers 6 h 30 des perroquets sortent par petits groupes avec un bruit étourdissant, ils font un va-et-vient autour de la roche avant de partir. Je n’ai pas réussi à les prendre en photos

Nous n’irons pas à la cascade d’El Aguacero, il faut descendre 700 marches pour s’y baigner. Nous quittons définitivement les CHIAPAS pour entrer dans l’Etat d’OAXACA.

Mais avant de vous quitter, un petit mot sur 3 sujets qui nous ont particulièrement amusés et que j’ai relevés sur le blog d’un couple de voyageurs que nous avions rencontrés à MANAGUA, « lesdebsaroundtheworld.com », merci à Berti pour m’avoir donné l’autorisation de les retranscrire.

Les  TOPES pour ceux qui ne connaissent pas, sont des ralentisseurs artisanaux souvent positionnés à des endroits stratégiques de vente sur la rue pour faire ralentir les conducteurs devant les cabanes des marchands de bord de route. Mais parfois les zones sont vides et les topes quasi invisibles, le piège des conducteurs.
Ils sont de tailles différentes, parfois fatigués à peine une vibration et parfois plusieurs dizaines de centimètres de haut.

On véhicule une image d’insécurité du Mexique sur la seule phrase : « Il est fortement déconseillé de rouler la nuit… » alors qu’initialement ce conseil avait pour but d’éviter les accidents avec des animaux domestiques qui transitent en toute liberté mais surtout avec les nombreux TOPES, véritable piège destructeurs de véhicule, chez nous on les appelle « dos d’âne » mais on les mets en évidence et pas 15 sur 200 mètres.

Contrairement à la plupart des nations modernes, la loi au Mexique certifie que les détenus ont le droit de tenter de s’évader de prison. En effet, le système juridique note que tous les citoyens ont un désir fondamental d’être libres, donc les prisonniers ne sont pas punis pour avoir tenté de s’échapper de la prison.
Les avocats mexicains affirment que c’est une sorte d’approche philosophique de gouverner la société. La loi reconnaît que tous les individus veulent être libres, ils ont donc le droit de se battre pour obtenir cette liberté.
Par contre on tire à vu et sans sommation en cas d’évasion…..

Pas de réseau d’eau au Mexique, des cuves de 1000 à 5000 litres sont positionnées sur le toit des maisons, par gravité elles alimentent les différentes pièces de celle ci.
Elles sont ensuite remplis par des camions à petites citernes qui alimentent donc les différents logement.
Pas de tout à l’égout et peu ou pas de station d’épuration…. c’est un des points compliqués du Mexique. De ce fait chaque WC est équipé de poubelle dans lesquelles on y dépose le papier après utilisation…

Le litre de Coca Cola est moins cher que le litre d’eau potable !

Ce contenu a été publié dans Mexique, avec comme mot(s)-clé(s) , , , . Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

5 réponses à LA FIN DU YUCATAN ET DES CHIAPAS

Répondre à MARIN Daniel Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.