L’ETAT D’OAXACA

Nous étions arrêtés près de Tuxtla Gutierrez sur l’article précédent.

MARDI 8 MAI 2018

Aujourd’hui nous allons rouler pour rejoindre l’Etat d’Oaxaca. Direction la côte pacifique.

20% de la population indienne vit ici. Un cinquième ne parle pas espagnol.

On s’arrête pour voir cela au bord de la route, à quoi pensez-vous : du coton ?

Et non :

Nous traversons des champs d’éoliennes sur des dizaines de kilomètres, juste avant d’arriver à JUCHITAN.

C’est une ville réputée pour ses homosexuels. Nous, on a rien vu.

La ville est en pleine démolition. Tout les bâtiments sont par terre, même la municipalité est en cours de restauration. Le tremblement de terre de septembre dernier a dû faire des ravages.

On a beaucoup de mal à se garer. On ne peut voir la place, elle est recouverte d’étals, c’est jour de marché, on s’aperçoit qu’au Mexique, il y a beaucoup de marchés l’après-midi.

Nous repartons assez vite pour rejoindre la côte. On a du battre nos records près de 300 kms.

On traverse Salina Cruz et ses marais salants et on s’arrête sur la playa Brasilia quelques kilomètres plus loin.

Il n’y a absolument personne dans le village, tout est fermé. Bien entendu aucun accès à la plage, sauf par les terrains des restos. On s’installe donc sur un, aussitôt une brave dame sort de la maison, pas de problème nous dit elle, je vous ferai à manger si vous voulez. Pas trop le choix.

J’ai oublié de vous dire que nous avons une légère gastro depuis qu’on a mangé ce que nous avions acheté sur le marché (crabe et viande cuite), nous n’avons donc pas très faim, on prend un poisson grillé pour 2.

MERCREDI

Journée repos à la plage.

On n’a vu personne excepté la propriétaire du lieu, qui nous a reproposé de nous faire le repas du midi, on a refusé, nous avons ce qu’il faut, par contre le soir on remangera des crevettes et de la poulpe cuite dans d’une feuille d’aluminium, un peu piquant mais c’était très bon.

Nous avons l’électricité mais pas d’eau et de wifi. On regardera un film sur l’ordinateur (Radin), c’est la première fois que cela nous arrive.

JEUDI

Départ 9 h jusqu’à Puerto Angel : 240 kms, on trace depuis quelques jours. Je confirme que les routes sont bonnes, dommage qu’il y ait ces fichus topes.

On a cherché à s’arrêter dans la baie de Huatulco, mais c’est pratiquement impossible en voiture. Il y a pourtant 9 baies et 36 plages mais la plupart ne sont accessibles qu’en bateau et les autres ont une infrastructure hôtelière qui nous en empêche l’accès même à pieds.

Grandes avenues impeccablement entretenues mais personne. Il semblerait que ces nouveaux centres pour un tourisme de masse plutôt aisé n’ait pas le succès escompté.

On va tout de même essayer de s’approcher de quelques plages :

La Playa La Bocana

La Playa Chahué

Le midi on va jusqu’à San Augustin à 16 kms de la grande route. C’est un bon endroit pour le snorkening. La seule rue du village longe la plage, que des restos. On trouve à stationner à l’extrémité et l’on va voir les poissons à quelques brasses du bord.

Je vais jusqu’au 1er rocher pour voir les coraux et les poissons. Super

On reste quelques heures. Puis on rejoint Puerto Angel. C’est un tout petit port de pêche endormi, mais on n’y reste pas car on veut s’arrêter à Zipolite, quelques kilomètres plus loin.

On y arrive vers 17 h et on se gare dans une impasse au bord de l’eau. Pareil, il n’y a que des restos, hôtels et cafés mais la plage est belle. Il y a un peu plus de monde.

Reconnue pour son atmosphère libérale depuis la venue des hippies dans les années 1970 et ses forts courants marins, la vie à Zipolite se passe sur la plage. Nous profitons de la large plage pour marcher  et admirer les corps parfaitement bronzés des hommes qui y déambulent nus, nous n’en avons croisé que 3 dont un couple avec le corps rempli de tatouages.

La ville a la réputation d’être une destination de nudisme. C’est très choquant pour nous déjà mais surtout pour les locaux qui eux se baignent le plus souvent tout habillés.

 

Drapeau rouge, des vagues impressionnantes, on ne va pas se baigner

VENDREDI

On part à la plage suivante à 4 kms, San Augustinillo qui tient en une rue dans une toute petite baie, le temps de prendre une photo et on repart pour 1 km à El Mazunte.

Dans les années 70, les tortues marines, très nombreuses sur ces plages, furent envoyés en série à l’abattoir. En 20 ans, la plupart des espèces furent menacées d’extinction. En 1990, une loi fédérale en interdit la pêche. Des écologistes ont mis sur pied divers programmes associant les familles d’anciens pêcheurs privés de leur seule source de revenus. Une usine de cosmétiques naturels fût créée par la fondatrice de Body Shop et le village a mis l’accent sur le développement durable.

Il n’y a un centre consacré à la 🐢, nous le visiterons, c’est un aquarium et surtout un centre de recherche.

Celle-ci c’est une tortue Luth, elle peut faire 2 mètres, mais c’est une fausse

Celle-là elle essaye de sortir

Jamais vue celle-là, elle est sous l’eau

Une toute blanche :

À midi nous terminons notre boucle des plages, on a décidé de ne pas aller plus loin.

À Pochutla, à la hauteur de Puerto Angel, on doit bifurquer pour rejoindre la ville d’Oaxaca, c’est une route de montagne difficile. Les petits bus mettent presque 6 h pour faire 240 kms. Nous avons décidé de la faire en 2 fois.

On va d’abord aller déjeuner dans un ranch avant de prendre la montagne : la Finca de Vaqueros.

Les patrons sont très accueillants, la dame apprend le français, et on y mange une parilla excellente (viande de bœuf, travers de porc et genre de merguez).

Fin prêts pour attaquer la montagne.

La route qui monte vers Oaxaca, à partir de Puerto Angel n’est pas de tout repos : les courbes se succèdent sans relâche, les  topes sont fréquents, tout cela demande beaucoup de concentration de la part du conducteur pour faire ce beau parcours en montagne agrémenté de paysages verdoyants. De virage en virage, on atteint 3000 mètres d’altitude, dans des paysages sauvages de forêts de pin, jamais de ligne droite.

À San José del Pacifio orage, il est 16 h on hésite à s’arrêter mais on loupe l’entrée du village.

On veut aller jusqu’à Miahuatlan, mais la ville ne nous plaît pas, il est déjà tard. On a fait 135 kms en 3 h 30.

On a trouvé sur ioverlander un endroit superbe à 500 m de la route principale sur une petite place près d’une église et d’un terrain de basket. Personne dans les rues, on croirait presqu’il est abandonné.

La municipalité

San José de Llano Grande, sur le GPS il n’y a aucune route pour s’y rendre, on voit l’église de loin.

SAMEDI

On a dormi comme des loirs, il y a quelques personnes sur la place, mais pas la foule…

Départ presque 11 h après avoir fait le plein d’eau car juste à côté de nous, il y avait un robinet

Maintenant la route est meilleure: plus de montagne, on va même trouver un « autoroute » à une voie quelques kilomètres après notre bivouac et des champs sans verdure, on commence à voir des cactus.

On approche de la capitale de l’Etat mais avant d’y arriver il y a des petits villages artisanaux très réputés.

1er arrêt à OCOTLAN DE MORELOS

Ici est né en 1925 un peintre célèbre, Rodolpho de Morelos, considéré comme les plus grands artistes vivants du Mexique depuis plus d’une décennie. En 1985, ayant gagné assez d’argent pour arrêter d’enseigner il revint dans sa ville natale où il pouvait se consacrer à la fois à son art et à la restauration. Il a financé la restauration de quinze églises, ainsi que la création d’espaces culturels dans les vallées centrales d’Oaxaca, principalement l’ancien couvent San Domingo qui fut transformé en complexe municipal. Il s’est assuré que la plus grande partie du travail de restauration était effectuée par des femmes locales qui, en développant leurs compétences, pouvaient trouver plus tard un emploi ailleurs.

L’église Santo Domingo

La même porte vue de l’intérieur

Une petite chapelle sur le côté aussi belle que la grande

Nous irons visiter sa Fondation Culturelle consacrée à la restauration de bâtiments qui se trouve dans son ancienne maison. C’est une de ses nièces qui nous ouvre et nous fait visiter

Elle ne nous autorise pas de photos partout car elle est habitée.

Vues de la cour intérieure :

Ensuite déjeuner au marché municipal

Chez FRIDA, on se nourrit de tacos et on boit un chocolat, la spécialité de la région. Il paraitrait que c’est le meilleur du monde (mais je préfère celui d’Angélina à Paris)

Elle nous fait gouter du « Moles », il s’agit d’une sauce de différentes couleurs à base de noix, de chocolat, de piment et d’épices que l’on met sur les aliments dans cette région. C’est ce que vous voyez dans la dernière assiette. Bernard en prendra une au piment et moi je prends la moins épicée qui se mets sur les tacos. Egalement, elle met sur la table un pot de crème fraiche (j’en ai abusée)

Frida Kahlo est un peintre, née en 1907, très célèbre au Mexique. On voit sa photo dans toutes les villes et la personne qui tient le stand au marché, lui ressemble et s’habille comme elle.

Promenade dans le marché

des chapulines (sauterelles grillées),

des crevettes séchées

Ils sont tous sucrés !

La place principale de Ocotlan

C’est une très jolie ville.

2ème arrêt : SAINT MARTIN TILCAJETE où on fabrique les « alebrijes », ces animaux imaginaires colorés en bois de copal.

3ème arrêt : SAINT BARTOLO COYOTEPEC spécialisé dans la poterie noire et polie

(j’ai oublié de prendre des photos)

Nous contournons OAXACA, pour faire notre dernier arrêt de la journée et nous changeons de vallée.

Nous allons faire la Route du Mezcal. Mais pour ce soir on bivouaque à :

Le village s’enorgueillit de posséder l’un des arbres le plus vieux et le plus grand du monde (il aurait plus de 2000 ans) C’est une variété de cyprès

et notre stationnement à droite dans la rue devant l’arbre gigantesque.

Vu de plus près :

Dimanche 13 mai

Sur la route, on voit des vendeurs de poteries (pas très jolies)

Balade dans le marché de Tlacolula, à quelques kilomètres de Mitla, il y foule, le dimanche tous les indiens viennent vendre leurs produits.

Là c’est un restaurant, il est 9 h du matin et il y a la queue, nous ne savons pas ce que va faire ce Monsieur avec ses chèvres !

 

Il fait de la farine de maïs

On n’a pas acheté les verres à metzcal

On voit cela partout sur les marchés, c’est du gras grillé

L’église au milieu du marché qui est dans toutes les rues

Et là c’est spécial à la région : les carnes assadas. Nous sommes dans une allée de chaque coté des viandes très fines, dans le milieu des barbecues, et le tout très enfumé.

Dès que nous mettons les pieds dans l’allée, on nous assaille. Des vendeurs de légumes (oignons et piments) nous proposent leurs marchandises, nous sommes un peu surpris, mais nous réalisons finalement qu’il faut d’abord choisir des légumes, puis dans un grand plateau on va choisir des viandes à griller proposées par des dizaines de commerçants offrant tous la même sélection (bœuf, porc ou chorizo).

Ensuite, le comptoir de viande que nous avons sélectionné fait griller la viande et les légumes sur du charbon de bois. Ici nous n’avons pas vu de tables, ils prennent leur nourriture dans un sachet en plastique et l’emportent.

A OAXACA, il y a des tables et on mange sur place. Des salsas peuvent agrémenter notre repas. Pour ce midi, on se contentera d’un poulet grillé que l’on mangera dans le camper

Le coin du poisson

Il est aux environs de 10 h et il n’y a pas encore beaucoup de gens, vers midi, on ne pourra plus circuler.

Cela nous change, tout le monde se laisse photographier

Nous n’avons pas compris ce que c’était, mais cela ne se mange pas

 

Notre poulet pour ce midi

Est ce que cela vous donne envie ?

Les marchands de volaille

les boulangers

Le marché d’artisanat est vraiment coloré et est visuellement très stimulant. Des tissus, des bijoux, des sacs, des jouets, des vêtements, des babioles, des tissages sont présentés sur des étalages ou à même le sol. C’est un enchantement.

Après notre repas nous allons visiter le site zatopèque de Mitla, à quelques kilomètres.

Voici l’entrée de la ville. Il se met à pleuvoir, mais cela ne va durer que quelques minutes.

Les conquérants espagnols ont construit l’église sur l’emplacement des sites sacrés, mais ici ils ont carrément recouvert les ruines  de l’ancien centre zapotèque.

Les belles mosaïques géométriques n’ont pas d’équivalent au Mexique

On peut descendre dans les tombes souterraines.

Les toits étaient soutenus par d’imposantes colonnes

La vue de l’église est magnifique et le site nous a beaucoup plu

L’entrée de l’église et l’intérieur très ordinaire

Nous sommes sur la route du mezxal réputé pour être un des meilleurs du pays, une visite s’impose dans une petite fabrique familiale.

Cet alcool est issu de la distillation de l’agave bleue comme la tequila. La tequila est produite industriellement par vaporisation alors que le mezcal reste fixe aux traditions.

Dans le cas de la tequila, ceci est fait dans des fours de maçonnerie ou dans des autoclaves, tandis que celui de mezcal suit des méthodes plus traditionnelles et est effectué dans des fours à pierre coniques. D’où cette saveur fumé qui donne à Mezcal une telle personnalité.

Pour être dénommée en tant que tel, le tequila doit présenter au minimum 60% d’agave bleue.

Le mezcal peut être de première catégorie (100% agave) ou de seconde catégorie : plus de 80% d’agave. Le vieillissement d’un tel alcool dure de quelques mois à plusieurs années pour le vieux.

Le Tequila est en fait une appellation d’origine concernant l’État de Jalisco. Le Mezcal est distillé dans l’État d’Oaxaca dans le sud et dans le centre du Mexique.

Revenons au mezcal, la production comporte 5 étapes : la culture de la plante 8 à 12 ans

la cuisson au four en terre de 3 m de diamètre pendant 3 jours

le broyage avec une roue en pierre ( tournée par un âne)

la fermentation qui dure plusieurs jours

enfin la distillation qui s’opère dans un alambic et donne une eau de vie à 43° que l’on fait vieillir dans des tonneaux.

Les feuilles rigides sont coupées à la machette et la racine est dégagée à la barre à mine. Le fruit de l’agave pèse entre 50 et 100 kgs il ressemble à un immense ananas et se nomme « Pina ».

Et pour la fin, la dégustation

Nous finissons la journée pour admirer le site nature de Hierve el Agua localisé dans la municipalité de San Lorenzo Albarradas. On coupe à travers la montagne, par une piste sinueuse et pas très bonne car il a plu il y a une heure.

En raison de la concentration de minéraux et de systèmes d’irrigation préhispaniques, différentes chûtes sont maintenant pétrifiées sur la paroi rocheuse, formant d’énormes cascades gelées.

LUNDI

La vue sur les montagnes environnantes est vraiment impressionnante. Des champs d’agaves et les fabriques de mescal sont visibles partout dans les alentours.

Un péage de 50 cts juste devant le cimetière

On ne reprend pas la même route qu’hier, elle est un peu plus longue mais on rejoint assez vite l’autoroute, on ira plus vite (bien que nous ayons tout notre temps) mais c’est beaucoup moins fatiguant.

Voilà ce qu’on appelle autoroute ici : 2 voies, une bande blanche sur le côté pour se rabatte lorsqu’on nous double, qu’elle soit continue ou en pointillé il ne faut pas hésiter à y aller (Bernard a encore un peu de mal). Quant à la bande jaune pointillé ou double ligne jaune, c’est pareil, on double n’importe où.

Voilà un exemple que j’ai pris en photo sur l’autoroute OAXACA-MEXICO Et là c’est l’autoroute qui traverse un village.

A OAXACA nous cherchons à nous garer en ville, mais en fin de matinée, il n’y a aucune place, nous avions repéré un MAC DO, on va y aller. Voilà bien longtemps que nous n’y avons pas déjeuner. On demandera si l’on peut rester l’après-midi et comme il n’y a pas de problème, nous y resterons même la nuit. Nous prenons un taxi pour aller jusqu’au Zocalo 5 (50 p).

Depuis notre arrivée au Mexique, nous avons traversé beaucoup de jolies villes à l’héritage colonial. Mais Oaxaca est l’une des plus harmonieuses : des rues paisibles, des sols pavés, des monuments somptueux  et toutes les façades colorées. Pour l’instant, c’est la plus belle ville que nous ayons vue au Mexique.

Les murs sont épais. La chaîne de montagnes au centre du Mexique est en pleine croissance et les séismes sont beaucoup trop fréquents pour se permettre de construire léger.

Comme sur tous les zócalos (la grande place du centre), il y a beaucoup d’animation et on retrouve la cathédrale et le palais du Gouverneur

Commencée en 1535, elle ne fut achevée qu’au 18e siècle, à cause de différents tremblements de terre.

des petites chapelles sur les côtés

Tous ces monuments sont aux abords du Zocalo

Sur la photo ci-dessous on voit la queue pour la carte bleue, on ne comprend pas trop pourquoi à celui-là car il y a plein d’autres distributeurs dans les rues, sans personne.

Les cireurs de chaussures : un métier encore très courant au Mexique

Et dans la rue à côté les 2 marchés

On n’a pas gouté aux sauterelles, il y a trop de choix on ne sait pas lesquelles choisir.

Et toujours le quartier de « carnes asadas »

Une église prise dans le marché

Le théâtre Macédonia Alcala du 20e siècle porte le nom d’un célèbre musicien.

des maisons en face

et nous rejoignons la rue  Alcala qui est pietonne, avec ses magnifiques bâtiments

Une petite bibliothèque

Ex-couvent de Santa Catalina de Siena, puis l’ex-prison et maintenant le plus bel hôtel de la ville « Quinta-Real. Construit au 16e, on y rentre. Tous les vendredis il y a un spectacle mais on ne va pas attendre.

On approche de l’église et du couvent de Santo Domingo

L’église et l’ancien couvent franciscain San Domingo furent l’une des plus grandes enceintes monastiques du Mexique. Leurs constructions remontent au milieu du 16ème siècle. Aujourd’hui le couvent, admirablement restauré, est le plus important Centre Culturel du pays, dédié à l’histoire de la région.

Nous ne pouvons voir que l’extérieur actuellement  et le couvent est fermé le lundi !

 

L’église n’ouvre qu’à 17 h on va aller prendre un verre dans un petit patio où on fait la connaissance de touristes Américains. Une des femmes était prof de français, et avec le Monsieur à la chemise bleue nous pourrons discuter en espagnol. Nous échangeons nos adresses avec la prof (casquette et pull blanc).

A 17 h nous allons visiter l’intérieur de l’église, c’est impressionnant, que d’or, que d’or.

 

Pas un centimètre de libre sur les murs et sur les plafonds.

Sur chaque côtés 6 magnifiques portes

encore une chapelle sur le côté (comme dans une basilique)

Dans la cour intérieure, un jardin botanique de toute beauté complète la mise en valeur de cet ensemble unique. Il s’appelle maintenant Jardin Botanique de Oaxaca et s’est spécialisé dans la sauvegarde des espèces végétales de l’état de Oaxaca, surtout des cactés. Il est ouvert, alors que le musée est fermé. On peut faire des visites seuls ou avec un guide, le mardi à 17 h avec un guide français, mais nous sommes lundi. On se promènera seuls.

Alors que l’état d’Oaxaca est relativement peu développé, la capitale qui porte le même nom, profite quant à elle d’une belle prospérité, grâce au tourisme. La ville est inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO en raison de la beauté de son architecture coloniale. Par ailleurs, elle bénéficie d’une vie culturelle riche et le nombre de galeries d’art et de musées ajoute à son charme.

Nous reprenons un taxi pour retourner à notre véhicule en fin de journée.

MARDI 15 MAI 2018

Tout proche de Oaxaca se trouve Monte Albán, l’ancienne capitale des Zapotèques qui régnaient sur la région avant l’arrivée des Espagnols. Ce qui nous a le plus impressionné, c’est que les anciens habitants ont eu l’idée folle d’aplanir le sommet de la montagne pour s’y installer. Un travail de titan.

Edifiée par les Olmèques (-500 ans av. JC), elle connut son apogée sous l’ère des Zapotèques (entre 200 et 600 ap. JC). Ce centre urbain important pour toute la région était organisé autour d’une vaste place entouré d’imposants bâtiments aux différents usages : palais, temples, observatoire astronomique et tombeaux de dignitaires.

Nous n’avons pas été très emballé par ce site

Visite du petit musée à l’entrée avec beaucoup de stèles récupérées sur le site, celles que l’on peut voir sur le site sont souvent des copies.

Et nous prenons l’autoroute pour 200 Kms. Les paysages changent. Nous aurions pu prendre la route gratuite, mais on est un peu fatigué des routes de montagnes, un peu de repos pour le conducteur, aucun topes et nous ne traversons aucun village, presque un vrai autoroute, si ce n’est qu’il n’a qu’une voie de chaque côté.

Imaginez des vendeurs sur le milieu de l’autoroute en Europe ! D’accord il y a eu un ralentissement pour travaux sur le pont.

On a bien roulé et l’on arrive vers 17 h à TEHUACAN où nous avons un bon spot à l’intérieur d’un parc avec une petite lagune et une piscine (pas très nette).

Nous avons l’électricité et surtout une excellente WIFI. J’ai du retard pour mon dernier article, je vais donc passer la soirée à le terminer et le publier.

Nous n’avons pas toujours de réseau sur notre carte SIM, nous avons pris le maximum de giga pour un mois et elle nous dure à peine 15 jours. Nous n’avions pas ce problème dans les autres pays. J’ai dû me faire avoir avec le réseau AT.T que j’ai pris.

Nous resterons le lendemain toute la journée, moi à faire le prochain blog, et Bernard à bricoler. Il n’y a presque personne à la piscine. Nous sommes près d’un centre commercial et près d’une laverie. Le top pour s’occuper la journée.

Prochain article : on approche de MEXICO, et l’on commence par PUEBLA, il parait que c’est une ville incontournable.

 

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9 réponses à L’ETAT D’OAXACA

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