TEXAS

DU 22 SEPTEMBRE AU 24 SEPTEMBRE 2018

Quelques petites choses que nous découvrons en arrivant aux USA :

Les autoroutes sont gratuites et toujours bien signalés, avec l’indication des villes et des numéros des routes.

Le diesel vaut 0,30 $ de plus que l’essence, bien évidemment nous sommes en diesel.

On ne peut pas se servir de notre carte bleue en automatique.

Il n’y a aucune détritus par terre, nous avons vu un monsieur ramasser un bâton d’esquimau, un autre un minuscule papier. C’est propre partout même en rase campagne.

Nous voyons quelques grosses motos mais moins que nous ne l’aurions pensé.

Nous n’avons encore pas vu de grosses voitures « américaines », excepté celle-ci

Par contre de gros 4×4 dans le Texas il n’y a que cela. Et aussi, celle-là, mais c’est plus rare.

Les autochtones sont toujours prêts à nous rendre service, nous avons été agréablement surpris de leurs accueils, beaucoup nous souhaite la bienvenue.

Sur un parking, il fallait payer le parcmètre avec sa carte bleue, je n’y arrivais pas, une dame est venue m’aider, et après plusieurs essais, elle m’a dit que ma carte ne fonctionnait pas. Nous étions bien ennuyés, elle a sorti la sienne et n’a pas voulu que je lui donne les 2 dollars de règlement. Elle nous a juste souhaité un bon voyage dans son pays.

Nous rencontrons d’immenses camping-car, le plus gros en France est minuscule ici. Il y a régulièrement sur la route des endroits (payants) pour qu’ils stationnent, ils sont tous alignés les uns à côté des autres. En une semaine nous en avons vus plus que de voitures sur les routes.

Lorsque nous traversons des villages et même les villes,  il n’y a personne dans les rues. Dans les grandes villes, on voit surtout des touristes (américains).

Un problème ici qui nous oblige soit à faire travailler nos méninges, soit à prendre un convertisseur: le gallon US fait 3.785 litres, le prix du gallon de diesel est d’environ 3 dollars, et qu’aujourd’hui le dollar vaut 0,85 E. Tous les 600 kms il faut qu’on travaille pour savoir que le prix du litre est d’environ 0.67 E, mais comme il n’est pas le même partout, nous ne sommes vraiment pas en vacances.

Une chance sur notre tableau de bord les distances sont en kilomètres et aussi en miles, sinon obligés de retravailler.

Ah, j’oubliais au marché, on n’achète pas un kilo, mais un pound : 0,453 g. Notre 1er bifteck faisait 600 avec des signes inconnus à côté, et on a payé 11 dollars le pound. Nous pensions qu’il pesait 600 gr, nous n’en avons acheté qu’un pour nous 2.

Un mot aussi sur les VISITORS CENTERS, c’est un peu nos Offices de Touristes. Il y en a à toutes les entrées des parcs, des réserves et des monuments nationaux, gérés par le B.L.M.

Leur politique consiste à en faire profiter le plus grand nombre et depuis longtemps. D’où une abondante administration nationale et locale fonctionnant avec permanents et volontaires, tous dévoués au service du public. Ils sont d’une amabilité exceptionnelle, je leur dis « je ne parle pas très bien l’anglais », ils me répondent « ce n’est pas grave, on va se débrouiller » surtout lorsqu’on dit que nous sommes français. Ils nous donnent des cartes de la région et quelquefois des renseignements sur le site en français.

Voilà pour nos premières impressions sur le pays, elles ne sont pas mauvaises du tout.

Et maintenant, en route.

 

 

SAMEDI 22 SEPTEMBRE

Nous sommes donc au TEXAS à PRESIDIO, petit village, à la frontière entre le MEXIQUE et les ETATS UNIS.

Juste après la frontière, il y a un supermarché. Comme nous n’avons plus de produits frais? nous allons faire le plein de notre frigo. Mais surprise, il n’y a pas grand chose qui nous convient. Tout est vendu en grosse quantité et surtout rien ne nous plait. Nous achèterons un gros bifteck, des côtes de porc et des haricots congelés, pour les 2 jours à venir.

C’est samedi il n’y a personne dans les rues.

On retrouve la même végétation qu’au Mexique, mais la route quel bonheur, plus de trous, plus de topes, et une excellente signalisation.

Un panneau qui nous indique le profil de Lincoln :

Nous continuons notre chemin vers MARFA, où nous savons où nous allons stationner pour la nuit. A l’entrée de la ville, il y a des centaines de voitures, nous descendons voir, c’est un festival de musique. Nous ne restons pas car le festival ne commence qu’à la nuit.
Toujours pas âmes qui vivent.

Nous allons sur le site indiqué par IOVERLANDER d’où l’on peut admirer un phénomène : «l’étrange danse des lumières de Marfa».

Depuis 1800, plusieurs récits évoquent des lueurs énigmatiques qui apparaissent et disparaissent à l’horizon. Plusieurs scientifiques disent qu’en fait, il s’agit des feux des automobiles roulant sur la route 67, allez donc savoir ce qu’ils ont vu en 1800…..

Il a été aménagé une plateforme, avec de grands stationnements, des longues vues, et avant la tombée de la nuit, il y a déjà plusieurs personnes qui attendent.

A la nuit nous allons voir, et nous sommes bien persuadés qu’il s’agit des phares de voitures. On voit d’abord une lumière qui arrive au loin, puis tout à coup elles vacillent et plus rien.

Un joli lieu pour pas grand chose à voir, si ce n’est les montagnes aux alentours, et le désert.

Nous nous installons donc derrière un camping-car immense et passerons la nuit ici.

DIMANCHE 23 SEPTEMBRE

Nous avons très mal dormi, nous sommes légèrement en retrait de la route avec des voitures qui circulent et derrière la route, il y a une ligne de chemin de fer. Pas pour des passagers, mais pour des dizaines et des dizaines de wagonnets derrière une locomotive, l’ensemble fait un bruit immense et il en est passé plusieurs dans la nuit.

Nous retournons à MARFA, car on a repéré un endroit où il y avait la Wifi. Depuis que nous sommes arrivés dans le pays, il n’y a pas de réseau téléphonique. Bernard qui a une carte FREE ne reçoit rien. C’est incroyable aux USA pas de réseau. Espérons que cela ne va pas durer. Au Mexique elle passait.

Nous avons de la route à faire, mais avant nous devons faire le plein du réservoir. Pas facile, ma carte bleue ne passe pas et les caisses sont automatiques. Il y a un magasin et je vais me renseigner, la personne à la caisse me raconte quelques choses, mais je n’y comprends rien. Une autre, bien aimable également, vient nous voir à la pompe, me fait signe de retourner à l’intérieur avec elle, elle débloque la pompe et Bernard peut faire son plein et je règle avec ma carte au comptoir. Bizarre…

Nous nous apercevrons par la suite que la carte-bleue française ne passe pas dans les machines automatiques (sauf pour retirer de l’argent). Dans les pompes à essence, il faut donc aller à la caisse payer. Par contre aucun problème dans les supers-marchés ou dans les magasins.

Je prends de l’argent à l’ATM et  tout est indiqué en français.

50 kms plus loin, sur la route à 2 voies, au milieu de nulle part, soudain cette petite « boutique ». On ne peut pas y entrer et il n’y a personne.

Qui en fait n’est pas une boutique mais une « installation artistique ». Cette « œuvre » à la porte non fonctionnelle, fermée, n’est pas destinée à être entretenue ou réparée et doit lentement se dégrader : «Dans 50 ans, ce sera une ruine, un reflet de l’époque où elle a été faite (2005).»
Elle est entourée d’un grillage :

Après cet arrêt, on continue notre traversée pour rejoindre le NEW MEXIQUE. Toujours aucune maison, de temps en temps une entrée d’une ferme qu’on ne distingue pas. On fait des centaines de kilomètres sans rien rencontrer.

A midi on va stationner devant l’entrée d’un ranch

Et de l’autre côté de la route, il y a 6 boites aux lettres alors qu’il n’y a pas d’entrée dans le champ, on distingue juste une piste derrière les barbelés.

La vue autour de nous.

Et on continue, c’est monotone, mais les paysages sont beaucoup plus jolis que nos derniers kilomètres au Mexique.

Vers 15 h nous arrivons à notre destination :

Nous achetons un Pass, valable un an pour tous les Parcs Nationaux des USA, 80 E pour 1 an et pour 4 personnes dans la voiture ; ici par exemple l’entrée était de 10 $ par personne. Plus tard on nous dira qu’on a eu tort, car nous aurions pu acheter pour le même prix un Pass pour les seniors, valable à vie. On ne peut pas tout savoir….

Des grottes souterraines de 189 km2 et une profondeur de 470 m, un régal pour les spéléologues. Quant à nous, nous prendrons un ascenseur qui nous emmènera, 250 m plus bas, dans la plus grande salle : 1,220 m de long, 191 m de large et 78 de haut.

Lorsque les grottes ont été découvertes, on descendait par des échelles, maintenant il y a un chemin bien aménagé avec une main courante tout le long. Bien que nous soyons dimanche, et comme nous sommes arrivés une heure avant la fermeture, il n’y a presque personne.

A l’extérieur, il y a une colonie de chauve-souris, 250.000 sur un guide et 1 million sur le Petit Fûté, qui dorment la tête en bas dans la journée et qui s’envolent à la tombée de la nuit. C’est assez impressionnant, elles surgissent de la caverne à une cadence de 100 à la seconde et à l’aube gagnent leur antre. Malheureusement les caméras et appareils photos sont interdits et des rangers surveillent car la lumière des flashs les perturbent.
Elles passent l’hiver au Mexique et d’avril à octobre elles émigrent ici. Voilà la grotte d’où elles s’envolent le soir, un petit amphithéâtre a été aménagé pour qu’on les regarde en étant assis.

Interdit de passer la nuit ici, nous redescendrons donc.

Un peu avant la ville de Calsbad, nous ferons du camping sauvage sur une petite route de terre en surplomb de la route.

LUNDI 24 SEPTEMBRE

Nuit excellente, il fait plusieurs degrés de moins que le jour. Environ 25/26° dans la journée et 18° la nuit. Pour l’instant nous n’avons pas encore remis la couette.

Nous allons maintenant entrer dans un autre état : le NEW MEXIQUE, pour le prochain article.

 

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