CANYOLANDS N.P.

Nous voilà dans l’UTAH

Le Parc MESA VERDE est juste avant Cortez

L’Utah regorge de parcs nationaux et les américains ont su les aménager avec goût. Ils sont très respectueux de ces parcs et ils sont nombreux à les parcourir.

Nous avons parcouru 340 Kms dans les 2 parcs du 9 au 13 octobre.

MARDI 9 OCTOBRE 2018

Après MESA VERDE, direction CANYOLAND NATIONAL PARK

C’est un parc immense divisé en 3 secteurs, nous ferons celui du Sud et celui du Nord, nous laisserons « The Maze ».

Aujourd’hui visite de la partie Sud, c’est-à-dire le secteur « The Needles  » (les aiguilles).

Nous arrivons à la bifurcation de l’entrée du parc en découvrant déjà ce « stupa ». Cela promet.

Une quinzaine de kilomètres et nous nous arrêtons pour notre déjeuner sur le parking de notre premier contact avec le parc, au « NEWSPAPER ROCK » Il s’agit de pétroglyphes dans la roche.

Avant l’arrivée au Visitor Center

Il pleut depuis ce matin, on appréhende la visite. Mais un peu avant l’entrée du Visitor Center, le soleil réapparait. 

Belle vue sur les North and South Six Shooters, deux pics isolés, façon Monument Valley

Nous filons directement à « ELEPHANT HILL » où s’arrête la route.

On se gare sur le parking et je vais aller seule faire une partie du trail « CHESLER PARK VIEWPOINT »

Cela commence mal, il faut grimper sur des roches et je quitte le sentier en laissant une personne descendre, je prends légèrement à droite et me voilà perdue, heureusement j’ai ma tablette et je vais après bien des efforts, pour redescendre, retrouver le sentier.

Il y a des cairns qui nous indiquent le chemin, je n’avais pas encore réagi. Je continue donc de monter, c’est assez dur. Je croise quelques personnes qui redescendent, il est 16h30. La rando complète est une boucle de 10 kms que l’on fait en 3-4 heures, mais j’ai l’intention de m’arrêter au premier point de vue.

Après quelques essoufflements, j’arrive sur un plateau rocheux, plus facile à marcher, et effectivement je tombe sur une vue à 360° époustouflante, on distingue bien les « aiguilles »

Après ces quelques photos je fais demi-tour et rejoins Bernard 1 h 30 après.

La piste en remontant d’ELEPHANT HILL

Nous reprenons la voiture pour aller au camping qui se trouve 1 mile plus loin. Il n’y a plus de place, mais cela nous est égal, il y a un parking, nous y dormons.

Il va encore pleuvoir dans la nuit. Je rappelle que les nuits sont très fraiches.

MERCREDI

Nous ne sommes pas trop pressés de partir, il faut que la pluie sèche un peu. De plus ce matin il fait froid.

Nous quittons le site des Eléphants et retournons sur la route principale du parc pour rejoindre à l’extrémité de la route « BIG SPRING CANYON OVERLOOK », il s’agit du départ d’une longue randonné de 18 kms, mais rassurez-vous nous ne la ferons pas.

On va juste faire la « POTHOLE POINT », une petite boucle de 30 mn qui nous fait découvrir les Potholes : ce sont de petites cuvettes creusées par l’érosion qui grouillent de vie lorsque les orages les remplissent d’eau.

La vue d’en haut est magnifique

Nous y verrons de l’eau, mais vraiment pas beaucoup de vie.

Voyez-vous la petite crevette et les œufs ?

A 10 h 30, un peu plus loin une autre boucle de 4 kms à faire en 2 heures.

Pas difficile du tout, on grimpe très peu et on marche sur des zones de roches lisses. Tout est sec, le chemin est très bien balisé par des cairns et la vue est magnifique.

Je vous laisse découvrir les photos

Au départ il n’y avait que deux voitures et nous sur le parking. Au retour il y en a une dizaine, nous avons été très tranquilles.

Comme nous sommes à l’extrémité de la route, on revient sur nos pas. 

Le « Sabot »

Picnic sur une aire bien aménagée, mais il ne fait pas très chaud, malgré le soleil, on déjeune dans la voiture.

Pour terminer, il nous reste encore une petite boucle, pas très loin du Visitor Center.

30 mn pour 1,1 km. On serpente au milieu de champignons rocheux, sous des falaises qui ont servi d’abris aux cow-boys au 19e siècle.

On peut encore voir quelques-unes de leurs installations.

Depuis, hier soir, Bernard se fait du souci car il ne pensait pas que la route du parc faisait 53 kms et il va être à court d’essence. Il y a une station pas très loin du Visitor Center, nous y allons mais il n’y a pas de diesel. Peu de voiture roule au diesel ici. Quelques fois, il n’y a que de l’essence dans les stations. Et ici, ce n’était pas vraiment une station, juste une vieille pompe devant une boutique-bar dans la nature, en dehors de la route.

On va rouler plus lentement, et nous arrivons à MOAB qui se trouve à 75 miles, sans panne. On va même trouver une station service où il y a de l’eau et où on peut vider.

En chemin, nous nous sommes arrêtés au bord de la route pour voir cette arche «l’ARCHE WILSON» Les américains adorent les arches, il y a un beau parking.

Il est 17 h, nous filons directement à l’entrée nord du parc, par la N313, et on va stationner sur une petite colline où il y a déjà plusieurs camping-cars.

Au coucher du soleil, la roche s’enflamme.

Presque la même mais le lendemain matin

JEUDI

Il a plu toute la nuit et ce matin on se réveille sous le brouillard. On va prendre notre temps, on ne voit rien, mais on va quitter les lieux, il est presque 11 h.

On va aller jusqu’au Visitor Center, on flâne un peu et à midi, il semblerait que le temps se découvre.

Nous sommes dans le secteur d’ISLAND IN THE SKY, c’est un immense plateau d’où l’on domine les canyons creusés par 2 rivières : le Colorado et la Green River.

Nous espérons faire tous les points de vue (en voiture) et une ou 2 petites randonnées.

Près du Visitor Center, nous avons déjà un aperçu du canyon mais surtout les lacets de la route « Shafer Trail Road » ; Il s’agit d’une route de terre qui était une ancienne piste pour les cow-boys puis pour les mineurs et qui rejoint l’usine de potasse à 17 miles d’ici. On aurait pu la prendre, mais vu le temps, on ne prend pas de risque.

2ème halte pour admirer la MESA ARCHE, une arche posée au bord d’un canyon. Malgré le temps, il y a quelques personnes qui visitent.

J’y vais seule, Bernard a trop froid, une demie heure aller et retour. Il paraît que le matin au lever du soleil, l’arche est d’un rouge intense.

La vue sous l’arche est époustouflante !

et à côté également 

C’est sur ces rochers qu’il faut marcher

Le soleil commence à faire son apparition, nous allons nous installer sur le parking UPHEAVAL DOME TRAIL. Après le déjeuner, pendant que Monsieur fait sa sieste, je pars voir un immense cratère de 360 m de profondeur et 4 km de diamètre, provoqué par la chute d’une météorite (parait-il). Je pars avec 2 pulls, ma laine polaire et un anorak. Une chance j’ai un sac à dos. Car le soleil a définitivement fait son apparition.

Il paraît que c’est un trek facile d’une heure, pour aller jusqu’au 2ème point de vue, et bien je l’ai trouvé très dur et je vais mettre 2 h pour 3,5 kms.

Il faut d’abord monter tout en haut de la falaise, par des escaliers assez glissants au départ, puis escalader des roches.

(la photo qui nous montre le cratère en arrivant à la fin du treck)

Il y a un peu de monde. Mais les ¾ vont s’arrêter au 1er point de vue, lorsqu’ils voient la montée au bord d’une roche très étroite et pentue, et l’escalade du rocher ensuite, ça peut freiner.


On a déjà une belle vue du cratère ici.

Vous me connaissez, je vais continuer.

Dommage je n’ai pas de grand angle sur mon appareil. 

Pour les randos, je crois qu’aujourd’hui, j’ai terminé.

Nous reprenons la route jusqu’au terminus pour aller jusqu’au GRAND VIEWPOINT OVERLOOK

A chaque point de vue, il y a un parking et nous n’avons que quelques mètres à faire pour voir la vue. On se demande où se garent les voitures en pleine saison, car aujourd’hui ils sont tous pleins.

Je laisse parler les photos pour la vue. Aujourd’hui nous surplombons, nous n’avons pas besoin de lever la tête au ciel pour prendre les photos.

Ce matin, nous devions aller à quelques kilomètres d’où nous avons dormi mais vu le temps, nous avions passé notre chemin.

Il s’agit d’un site qui ne fait pas parti du Parc National mais qui est juste à l’entrée sur la N313 :

DEAD HORSE POINT STATE PARK,

Il est 18 h et il paraît que la vue est la meilleure à la tombée du jour. Nous allons donc nous y arrêter.

Le pass ne fonctionne pas, car c’est un parc géré par la région de l’UTAH, nous payons 15 $ à l’entrée.

Le site est surtout intéressant à la fin de la route.

Lorsque nous y arrivons, on voit arriver de gros nuages noirs. Il y a pleins de photographes avec du beau matériel.

Vite on prend quelques photos avant les nuages du côté du canyon

   

Malheureusement, côté COLORADO, il fait sombre, mais les photos ne sont pas trop mauvaises.
Le « cou de l’oie », c’est un des nombres détours du fleuve qu’il fait sur plus de 2.200 km.

Le nuage dure, les photographes commencent à remballer leur matériel, et nous, nous partons, sans faire d’autre arrêt.

Nous retournons dormir où nous étions la nuit précédente

Nous sommes contents de notre journée, mais nous avons préféré le secteur « THE NEEDLES »

Nous avons fait 140 Kms dans cette partie du Parc.

VENDREDI 12 OCTOBRE nous partons visiter le P.N. LES ARCHES qui se trouve juste au nord à une dizaine de kilomètres où nous sommes.

Je ferais un article à part, pour la visite des ARCHES

En quittant les Arches, il faut que nous trouvions où dormir nous retournerons donc à l’entrée nord du Parc de CANYOLANDS voir la Potash Road et la Shafer, celle que l’on a vu et qui descend du Centre des Visiteurs, nous décidons d’aller y faire un saut et de dormir au bord du chemin.

C’est l’heure du coucher de soleil, les roches sont magnifiques et on longe le Colorado. On va s’arrêter après avoir dépassé les usines sur la Shafer Trail (CR 142), on espère ne pas se faire déloger car au début de la route est inscrit « camping interdit ».

SAMEDI 13 OCTOBRE

Ce matin soleil magnifique.

Nous partons faire un peu de la route SHAFER, juste pour voir.

Mais on va s’arrêter car la piste devient vraiment mauvaise. Demi-tour donc.
On refait la route que nous avions faite la veille, en longeant le Colorado, mais cette fois en prenant notre temps.

Sur le chemin encore

Toujours dans le P.N. CANYOLANDS, arrêt une nouvelle fois pour une marche moyenne pendant 1 h 30

Cette fois nous n’écrivons pas notre nom, il y a trop de monde

Après une petite montée, la vue d’en bas

Juste en haut de la falaise, je me suis trompée de chemin, il y avait sur ma droite un petit sentier déjà bien piétonné qui longeait une ligne de chemin de fer, et de l’autre des fils barbelés avec un stop devant.

Je m’engage donc sur le premier et au bout d’une vingtaine de minutes, ne voyant personne, alors qu’il y avait des voitures sur le parking, je regarde ma tablette, et encore une fois je me suis trompée, j’étais franchement en colère.

Je reviens presque à mon point de départ, je voyais le camper en bas. Il y avait un double passage dans les fils barbelés à côté du stop.

Maintenant il y a du monde, nous sommes samedi, et le parking est plein. Je ne devrais plus me tromper, pourtant j’ai trouvé qu’au début le circuit sur les roches était très mal indiqué : juste un pas en peinture verte à moitié effacé, et que l’on ne peut pas voir de loin.

L’approche des arches est assez délicate, des cordes et des échelles pour faciliter le passage.

Et voilà BOWTIE ARCH, c’est juste un trou dans la roche, pas vraiment une arche.

Et CORONA ARCHE, une très belle et immense arche.

D’autres trous dans la falaise

Et je reviens à mon point de départ :

Un peu après, la falaise est tellement haute et abrupte qu’il y a des jeunes qui font de l’escalade

Nous retournons à MOAB qui est un endroit très connu pour la pratique du tout terrain. Les rues sont remplies de 4X4 de toutes sortes : surélevés, équipés de roues énormes, mais aussi de buggys, de quads, de motos tout terrain et de VTT.

Certaines pistes de VTT ont des noms effrayants comme : poison, ou la piste de l’araignée venimeuse représentée sur le mur d’une boutique.

En 1855, une poignée de mormons partent en mission sur le plateau du Colorado, ils se heurtent aux indiens, puis fondent MOAB. Ils mènent une vie de ranchers frugale, basée sur l’agriculture et contrôlée par la religion. Aujourd’hui, un tiers des habitants sont toujours adeptes du culte mormon. Mais, ici, seules quelques familles vivent encore uniquement de l’élevage.

Entre 1940 et 1980, les radiations de l’uranium vont métamorphoser la ville : en 1952, un géologue texan découvre le plus important gisement de la région et remporte le gros lot. La population explose, moral et revenus suivent le cours du minerai. En 1980, il s’effondre et c’est la ruine : Reagean, partisan de la libre concurrence, autorise les achats publics d’uranium sur le marché mondial. Seules les mines de potasse sont toujours en activité, mais n’apportent pas la même prospérité.

Depuis 1980 : A fond le tourisme nature !
Les visiteurs assurent aujourd’hui les salaires de la très grande majorité des habitants. Certains s’en réjouissent, d’autres le déplorent.

 

Après quelques courses, la lessive, nous irons stationner pour la nuit sur le parking de M’DO, pour bénéficier de la Wifi.

Dimanche matin nous quittons la ville, vers d’autres parcs de l’Utah.

 

 

 

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6 réponses à CANYOLANDS N.P.

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