De NOGALES à MELAQUE – NORD DU MEXIQUE

Nous venons de faire  la côte,  les étoiles à gauche sont celles que nous venons de faire, celles de droite sont celles que nous avions faites en septembre pour rejoindre les USA.

Il nous restera à visiter la Péninsule de la Basse Californie (LA PAZ), pour terminer notre séjour au MEXIQUE.

 SAMEDI ET DIMANCHE 8 ET 9 DECEMBRE 2018

Après notre visite au Far West (TOMBSTONE), nous allons à NOGALES pour le passage de la frontière. Toujours avec un peu d’appréhension.

En sortant des USA il n’y a pas de formalités, pourtant nous devons faire tamponner notre passeport pour prouver que nous avons bien quitté le pays. Nous nous retrouvons directement au Mexique sans nous en apercevoir.

Nous allons donc nous arrêter juste après avoir passé ce qui nous semble être la frontière Mexicaine. On ne peut plus faire demi-tour et retourner côté américain, on va à pied essayer de trouver les bureaux.

Il y a une foule de Mexicains qui entre aux Etats-Unis. Ils passent dans un petit sas et montrent leur passeport à 2 douaniers et rentrent sans problème. (C’est l’Europe de l’Amérique du Nord : Canada, USA, Mexique)

Sans faire la queue, nous allons leur dire qu’il faut qu’on retourne en arrière pour faire tamponner notre passeport avec la date de la sortie. Mais rien à faire, ils ne veulent pas que l’on entre et ils nous affirment qu’ici on ne met jamais de tampon de sortie sur les Visa B2, que seuls les aéroports le font et que de toute façon il n’y a pas de guichet.

Conclusion : comment allons nous faire lorsque nous reviendrons au printemps. Vont-ils bien nous redonner 6 mois et nous laisser entrer ?

Renseignements pris : nous sommes rentrés le 20 septembre, nous devons revenir après le 20 mars, (c’était notre intention). Et là, EN PRINCIPE, nous récupérons encore 6 mois.

On va essayer de ne pas y penser, pour ne pas stresser inutilement.

On reprend la voiture, car les formalités des douanes Mexicaines se font à 21 kms d’ici.

On va d’abord faire notre entrée avec le tampon sur notre passeport, puis le douanier au guichet nous donne un papier en nous disant d’aller à la Banjercito (juste à coté) régler le droit d’entrée. Il y a beaucoup de monde. Au bout de 3/4 heure, arrive notre tour pour s’entendre dire « vous n’avez pas fait la photocopie ». Demi-tour, nous allons faire les photos.

Il y a 15 guichets d’ouvert.

Nous retournons au même guichet, il regarde tous nos papiers. On lui dit que nous avons une « casarodante » (un camping-car) et là après avoir bien regardé notre carte grise, il va chercher sa chef.

Ça va se corser pour nous. Pour les véhicules immatriculés au Canada, tous les ans nous devons renouveler notre certificat d’immatriculation auprès de l’administration du Québec, contre paiement évidemment.

C’est donc la fille de nos amis qui reçoit notre nouvelle carte grise. Comme nous allons les retrouver pendant notre séjour au Mexique, ils l’ont apportée avec eux.

Dans les autres pays d’Amérique du Sud et Centrale, nous leur donnions une photocopie souvent périmée et cela marchait, nous ne nous sommes pas du tout tracassés. De plus à  10 jours près, elle était encore valable.

Pas de chance. Ici, ils veulent voir l’original. On leur explique notre cas et on demande si on peut demander à nos amis de nous la scanner. « Pas de problème vous ferez la photocopie ici » et ils nous montrent l’endroit où nous devrons aller.

On réussit à joindre nos amis dimanche matin qui font le nécessaire et on retourne à la Banjercito après avoir passé une très mauvaise nuit sur le parking. Il y a du va et vient et surtout nous sommes juste à côté d’une ligne de chemin de fer,  il passe plusieurs fois des trains avec des kilomètres de wagonnets.

Il y a maintenant une nouvelle équipe. Et on doit recommencer à s’expliquer. A nouveau la chef vient. Et bien  » non, on veut voir l’original ». Catastrophe. Je commence à perdre patience. Rien à faire, elle s’en va et nous laisse avec l’employée qui ne peut rien faire. Nous sommes obligés de partir.

Il va falloir qu’Alain nous l’envoie par DHL. C’est dimanche, rien ne peut être fait avant lundi. On est bon pour rester sur ce maudit parking encore 2 ou 3 nuits.

Une chance : aux USA, nous avions fait le plein d’eau et acheté de la nourriture. Le soleil est là. Mais on n’a pas le moral.

On a une idée : lorsqu’il fera nuit l’équipe va changer, on va donc essayer à nouveau.

A 20 h, il n’y a plus personne et seuls 2 guichets sont ouverts.

Et là enfin: la nouvelle chef nous dit C’EST BON et dit à l’employée de nous faire notre certificat de circulation. Par contre rien à faire pour qu’elle considère notre camper comme un camping-car. C’est un pick-up inscrit sur la carte grise, nous n’aurons donc droit qu’à 6 mois et non à 10 ans. (comme en début d’année lorsque nous sommes rentrés par le sud du pays.)

La jeune employée va avoir beaucoup de mal à faire son travail, sa chef vient la reprendre régulièrement et s’impatiente, hausse les épaules, elle va même mettre son ordinateur en panne et repartira à un autre guichet. Pendant ce temps on grelotte de froid mais on ne dit rien.

A 21 h 30 nous avons notre permis…..

Nous resterons tout de même à coucher une autre nuit ici. Et bizarre on ne va même pas être réveillés ni par les trains ni par les voitures.

LUNDI 10 DECEMBRE

Par contre à 6 h 30 je suis réveillée en sursaut par Bernard qui se lève en disant « on vient de nous rentrer dedans » et il y a un énorme bruit.

Je regarde par la fenêtre et je vois une voiture qui part. Malgré le froid, il doit faire entre 2 et 5°, il décide de sortir et d’aller voir les dégâts. Moi je me dis que c’est trop tard, la voiture est partie. Ça peut attendre.

Le jour commence à peine à se lever, il fait encore bien sombre. Il revient en disant qu’il a dû rêver. C’était tout simplement un train qui passait et cela l’a réveillé brutalement.

Nous prenons la route un peu avant 9 h.

Pas de contrôle du véhicule, nous avions pourtant bien planqué dans les placards les provisions que nous savions ne pas trouver ici.

Le moins que l’on puisse dire, c’est que lorsqu’on entre au Mexique, on entre dans un autre monde, on aime le dépaysement alors là nous sommes servis. On vient de quitter un pays qui respire la beauté et la richesse de toutes sortes et on entre dans une ville où la pauvreté se voit tout le long de la route.

Des maisons à moitié debout,  la saleté aux alentours,  des voitures qui roulent n’importe comment, de la poussière à qui mieux-mieux.

Mais avec un peu de temps, l’adaptation se fait assez vite.

Par contre nous retrouvons du réseau téléphonique, nous pouvons regarder nos mails sur le portable avec la carte Free, alors que dans tous les parcs aux Etats Unis, il n’y en avait pas, c’est pour cette raison que nous allions souvent coucher sur les parkings des Walmart.

Rien de spécial sur le trajet, nous allons parcourir 450 kms jusqu’au soir d’une traite, à part une petite pause pour déjeuner. Nous n’avons plus l’habitude des longues journées passées à rouler mais ce trajet se déroule très bien. Nous prenons « l’autoroute », sans topes (sans dos d’ânes), et pas de péages, les barrières sont ouvertes on passe gratuitement, juste 2 personnes avec une boîte de conserve pour que nous leur mettions une petite pièce. Cela doit être des gilets jaunes mexicains.

Mais tous ces aléas de route ne nous font pas oublier la beauté du paysage le long du chemin. Les paysages qui défilent sont toujours désertiques avec des cactus, mais on commence à revoir un peu de vert.

Nous arrivons à SAN CARLOS près de Guaymas vers 17 h et il commence  à faire nuit.

On va bivouaquer juste devant la mer. Quel changement. Il fait 25° dans le camper. A midi déjà j’avais retiré le jean pour un pantalon plus léger. On se sent en vacances (c’est mon Bernard qui dit ça).

Demain on ressort les vêtements d’été.

MARDI 11 DECEMBRE 

Nous avons la mer tout autour de nous, mais pas très chaude pour se baigner. Le paysage est magnifique.

Nous sommes installés sur la bande de sable entre les 2 rochers.

La vue le soir de notre camper

Mais pas de chance ce matin le ciel est couvert. L’après-midi on va faire un tour en ville et on essaie d’aller sur les plages. Rien à faire, tout est bouclé. Des Américains et des Canadiens ont tout envahi et les résidences dans de grands parcs sont fermées par une barrière avec gardien.

Un hôtel installé ici, quel gâchis…

Encore un coucher de soleil

MERCREDI

Nous quittons  la ville à 11 h après récupération de notre linge à laver.

Nous cherchons une plage pour déjeuner. On quitte donc l’autoroute et voilà une plage qui n’est pas prise d’assaut par les étrangers.

On avait oublié comme certains endroits pouvaient être dégoûtants… On ne va pas s’attarder.

Nous allons parcourir 200 kms dans la journée. Les autoroutes sont toujours gratuites mais beaucoup de travaux nous empêchent de rouler normalement. Maintenant la végétation a changé, nous trouvons des cultures.

Arrêt à Ciudad Obregon mais pas très longtemps, nous sommes dans les embouteillages. Ville sans intérêt. Il est encore un peu tôt pour bivouaquer.

Nous couchons le soir à Navojoa prés d’un parc en pleine ville. Il y a de l’eau et la WiFi, nous l’avons trouvé par hasard et sommes au calme.

JEUDI 13

Départ à 9 h, pour un petit détour  vers ALAMOS, ancienne ville minière d’argent.  C’est un Pueblo Magique avec de magnifiques demeures coloniales.

Nous ne voyons pas très bien la place principale, les fêtes de Noël se préparent, des manèges s’installent.

Les rues avoisinantes sont fermées à la circulation.

La promenade dans la ville très agréable.

Le midi, sur un petit stand, nous  mangeons des tacos. Repas  à 2€50 pour 2. On discute un peu avec le patron, bien contents de pouvoir reparler espagnol.

Un peu avant la ville, nous avions fait un arrêt à LA ADUANA où se trouvait la mine.

La piste qui y mène avec ses maisons dont les abords ne sont pas très coquets, on peut même dire assez sales :

On flâne autour de la place. Pour l’instant tout est fermé, il est encore tôt, quelques femmes se préparent à installer des étals.

Au pied du cactus qui a poussé certainement miraculeusement dans le mur, des bougies dans des verres

Le soir arrêt juste après LOS MOCHIS.

Nous voulons aller au bord de la mer mais pour explorer les petits villages côtiers, nous devons revenir sur nos pas le lendemain afin de reprendre l’artère principale et les rues ne sont pas toujours bonnes.

Ce soir nous ferons une vingtaine de kilomètres pour rejoindre CERRO CABEZON. 

Nous n’avons aucune idée de ce que nous allons trouver, sur Osmand il n’y a qu’une route qui s’arrête au bord de l’eau.

Et bien quelle surprise, nous arrivons dans un petit port de pêcheurs. Tout ce qu’on aime.

L’unique route n’est pas du tout engageante, on nous regarde et on sent la surprise des gens de nous voir ici. Par contre, ils nous font toujours un signe amical.

Où allons nous stationner ? Impossible dans cette route. A l’extrémité du village, il y a un terrain de foot. On se met a côté et je vais voir près d’une espèce de coopérative de poissons un groupe de personnes qui sont assises et demande si on peut dormir où on est garé.

« Non c’est dangereux (ce qui nous surprend encore), installez vous près de notre mur, la nuit il y a un gardien ».

On bouge donc de 5 mètres et l’on s’installe.

On vient nous voir, on nous propose du poisson, des gambas (le mot magique à ne pas nous dire).

Nous regardons dans les caisses, et là, de magnifiques crustacés ne demandent qu’à se retrouver dans nos assiettes.

Nous en prenons un kilo, 200 pesos sans la tête ou 120 avec. (200 pesos = à peine 9 €.)  On prend à 200 pesos.

Les gens sont extrêmement aimables et nous donnent des conseils pour aller faire les courses, pour faire une sauce relevée, pour aller voir la plage de l’autre côté de la baie (en bateau), etc…

On retrouve les bons côtés du Mexique.

On fait une balade d’abord sur le bord de la mer, il n’y a pas de plages juste des bateaux et des pélicans.

Quelques bateaux prennent la mer. Il est presque 18 heures.

Le coucher de soleil est magnifique.

Tout le long de l’eau, il y a de toutes petites coopératives comme celle où nous sommes stationnés.

Puis on va dans la rue principale, question beauté, ce n’est pas vraiment ça,  mais la gentillesse des habitants est identique,  tout le monde nous dit bonsoir.

En revenant au camper, le responsable de la coopérative vient nous apporter 4 poissons pour notre petit déjeuner de demain matin.

Nous laissons la porte ouverte du camper car on vient papoter avec nous, cela nous manquait.

Je vais préparer ces gambas tout simplement avec ce que j’ai sous la main, c’est-à-dire pas grand chose : du beurre, de l’ail et du persil.

Mon homme ne va pas arrêter de dire qu’il n’en a jamais mangées de si bonnes. Elles sont énormes et surtout très fraîches. Celles qui avaient la tête bougeaient encore.

Nous mangeons tout.

Vers 10 h, Bernard ronfle et ne va rien entendre. Pourtant dans notre coopérative, il va se décharger du poisson. Je regarde par la fenêtre.

Il est trié par le gardien et un autre homme, puis mis dans des caisses. Un camion va en prendre une partie. Cela fait beaucoup de bruits et en plus il y a une voiture un peu plus loin avec de la musique à fond. Malgré tout ce vacarme,  il ronfle toujours et le lendemain il croit que je lui fais une plaisanterie. Ah les hommes !!!!!

VENDREDI 14 DECEMBRE 

Ce matin Bernard n’a pas voulu des poissons,  il préfère son thé et son pain. Je suis donc obligée de faire comme lui…

Nous allons retourner acheter un autre kilo de gambas et l’on prendra aussi du poisson levé en filets.

Ce gars qui passait par là, tenait absolument à ce que je le prenne en photo :

Cette fois je vais les cuire au court bouillon, pour les manger froides à la mayonnaise (un régal).

On retourne faire un tour au bord de l’eau, il n’y a pas d’activité, tout le monde a dû rentrer dans la nuit.

On va près du rocher pas loin de notre stationnement, des déchets partout et lorsqu’on voit un rat sortir des immondices on fait demi tour. C’est vraiment très sale.

Nous allons quitter les lieux.

Avant de rejoindre la route principale, nous traversons d’immenses champs de cultures, beaucoup de haricots verts, qui sont ramassés manuellement.

Des champs de maïs, mais là, on met l’engrais en avion. Les fermes ne sont pas très élégantes, mais on pense que le propriétaire n’y habite pas. Beaucoup ont leur petit avion pour épandre l’engrais, avec une piste assez sommaire.

On rejoint ce que l’on nomme « autoroute » et qui en principe est payant, même relativement cher. Personne ne s’occupe de la ligne jaune, même Bernard.

On y trouve des vendeurs aux abords des péages ou à l’entrée des villages et des marchands ambulants offrant tous les mêmes produits.

Nous arrivons à MATZATLAN, c’est de là que nous prendrons le ferry pour aller en Basse Californie vers le 1er février.

Nous avons rendez-vous pour Noel avec FINA et ALAIN à MELAQUE. C’est à dire encore à plus de 700 kilomètres. Il n’y a pas l’autoroute jusqu’au bout, et même sur l’autoroute, il faut souvent traverser les villages. Avec les « topes », on ne roule pas bien vite.

Nous ne visiterons pas maintenant la côte, nous le ferons en remontant, avec Evelyne qui va venir nous rejoindre et qui était déjà avec nous dans le nord de l’Argentine.

On bivouaque sur un grand terrain vague, près du commissariat de police, où la musique jusqu’à 1 h du matin va nous empêcher de dormir.

On se promène un peu sur la digue qui fait 17 kilomètres. On va se renseigner au ferry pour notre future traversée et on rejoint le soir la côte à une quarantaine de kilomètres.

Quelques kilomètres après la ville, nous bifurquons et après avoir traversé le tout petit bourg de TEODORO BELTRAN, nous rejoignons la mer. A part les ruines d’un ancien restaurant, rien, pas âmes qui vivent; on s’installe pour la nuit.

Le matin au réveil, l’enchantement, on voit 3  baleines qui vont passer à quelques mètres de la plage, elles vont passer plusieurs fois devant nous. Impossible de prendre une photo, j’ai pourtant essayé, mais le temps qu’elles réapparaissent, que j’enclenche mon appareil, elles sont déjà reparties sous l’eau pour  remonter à la surface plusieurs mètres plus loin.

Nous allons longer une lagune, où nous verrons des vaches et d’immenses coopératives d’élevage de crevettes, qu’on fait sécher et qu’on retrouvera partout sur les marchés au Mexique. C’est immangeable, je trouve que cela à le même gout que les sauterelles séchées.

C’est plutôt la misère par ici, finalement comme partout dans le pays.

Nous rejoignons l’autoroute à EL ROSARIO et roulons jusqu’à SAN BLAS. Petit village de pêcheurs qui possède un riche passé historique. Mais nous allons à peine sortir de la voiture car des petites bestioles très féroces envahissent les environs et nous sommes bien prévenus qu’il ne faut pas y rester la nuit. Ces petites mouches qui passent à travers les moustiquaires vous piquent sans relâche sur les membres à découvert et la démangeaison peut durer plusieurs jours.

Quelques photos tout de même du village, il n’est que 15 h et elles n’apparaissent qu’en fin de journée.

On trouve de grosses palourdes.

et des huitres sauvages, à première vue pas très appétissantes, nous ne les avons pas goutées.

Nous allons maintenant longer la mer dans un environnement tropical. Au bord des routes, il y a des vendeurs de fruits. On va acheter des petites bananes et du fruit du jacquier.

DIMANCHE 16 DECEMBRE

Notre prochaine étape : SAN FRANCISCO. Nous sommes dimanche soir, dans la rue principale, nous passons tout juste à travers les terrasses des restaurants.  C’est assez touristique, mais reste plaisant. Nous voulions nous garer sur la place, mais aucune place de libre, nous sommes obligés de nous écarter du centre et allons 2 kms plus loin le long d’un chemin au bord de la mer.

Le temps de prendre cet oiseau en photo et nous voilà installés pour la nuit.

LUNDI 17 DECEMBRE

Le lendemain matin, nous partons assez tôt car nous voulons jeter un coup d’œil à la rue principale que nous n’avons pas pu voir la veille. Mais les magasins ouvrent à peine, il n’y a pas grand monde, nous allons jusqu’au bord de la mer et partons 8 kms plus loin à SIYULITA, où nous avons rendez-vous pour diner avec les jeunes rencontrés au GRAND CANYON (dont la famille habite à CAEN).

Le village est avant tout très populaire auprès des surfeurs, mais attire également une clientèle américaine. C’est très animée, il y a énormément de gringos.

Nous allons stationner dans une petite rue dans le centre de la ville.

On se balade sur la plage et en ville.

Nous retrouvons Deborah et Fabien et passons une très bonne soirée. Ils ont une école de surf dans les Landes et l’hiver ils voyagent. Ici ils sont dans leur élément, c’est le paradis des surfeurs.

MARDI 18 DECEMBRE

Nous sommes stationnés sur une route à moitié pavée, nous pourrions faire demi-tour mais on pense que si l’on continue notre chemin, on rejoindra la grande route sans retraverser la ville.

Nous avons eu tort, mais comme il y avait des camions qui passaient, Bernard n’a pas hésité. Ils ont pourtant dû prendre un autre chemin.

Il n’y a pas que la route étroite qui nous pose problème, notre véhicule passe à peine sous les arbres,

Et voilà le travail, avant de s’engager dans la descente, il faut retirer cette branche qu’on a cassée.

La descente est impressionnante, et on ne sait pas ce que l’on va trouver après le virage. Un homme nous a dit qu’on a fait le pire.

La vue y est pourtant belle, mais que la pente est rude et étroite.

Nous allons nous arrêter en bas, pour voir si tous les feuillages sur le toit sont bien partis. Et juste en repartant, la police qui sort on ne sait d’où, nous fait stopper 2 m plus loin.

« Vous n’avez pas mis votre ceinture », Bernard s’apprêtait à le faire et moi je l’avais. Quel culot, les mexicains ne la mettent jamais et nous, nous avions à peine démarré. Il va encore falloir palabrer et leur donner un billet de 100 pesos, après leur avoir expliquer qu’on venait de monter sur le toit, que Bernard avait les bras tout égratignés, et leur montrer sur l’appareil photo d’où l’on venait.

Je ne peux plus les voir, j’ai les boules à chaque fois qu’on en croise. Et dire qu’il va falloir qu’on retourne à MEXICO où ils sont le plus pourris. J’appréhende déjà.

Pour l’instant nous allons à  PUERTO VALLARTA à une quarantaine de kilomètres.

Ici aussi il y a un beau Malecon, nous n’avons plus trop envie de visiter les villes, on va donc faire cette promenade.

En faisant tout de même le tour de la place et visiter cette église, qui n’a rien de très joli à l’intérieur.

De belles sculptures tout le long du Malecon.

Une statue en sable

Et à l’extrémité, cette voile et les plages :

Cette bijouterie, l’intérieur un vrai musée de la mine, les bijoux sont exposés dans les chariots.

2 guignols qui s’amusent

On ne s’attarde pas, nous allons coucher dans un tout petit village de pêcheurs à quelques kilomètres.

BOCA DE TOMATLAN, c’est pittoresque, une toute petite baie, à l’embouchure d’une rivière. Pour aller à la plage, il faut prendre un bateau et aller de l’autre côté de la montagne.

La vue de notre camper :

Nous avons eu de la chance, il ne devait y avoir qu’une seule place de stationnement. Nous n’entendrons pas les ânes pendant la nuit.

il n’y a qu’une rue.

Le midi, nous nous arrêterons à :

La ville et la plage sont désertes. Il fait maintenant très chaud. Aux alentours de 28°

Prochaine étape : MELAQUE au camping où nous retrouvons FINA et ALAIN, jusqu’au 10 janvier.

Vous allez pouvoir vous mettre à jour dans la lecture des articles, car je ne vais pas en faire pendant une quinzaine de jours.

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4 réponses à De NOGALES à MELAQUE – NORD DU MEXIQUE

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