DE MORELIA A MATZATLAN

DU 21 JANVIER AU 31 JANVIER 2019

Nous venons donc de quitter la Réserve des Papillons Monarques, direction MORELIA, où nous étions il y a une semaine, mais mon problème à l’œil nous avait empêché de visiter la ville.

Nous arrivons vers 15 h et allons commencer par chercher un garage pour voir notre problème de freins. Il faut que nous changions les plaquettes, nous avons encore senti qu’ils chauffaient.

Sur Ioverlander, nous trouvons l’adresse d’un garagiste, Bernard va rester au garage et Evelyne et moi allons chercher un hôtel pour elle, nous ne sommes pas très loin du centre.

Deux heures après, les plaquettes sont changées, nous allons faire un léger repas à l’hôtel d’un poivron farcis à la Mexicaine et retournons bivouaquer à l’endroit où nous étions la semaine précédente, dans l’impasse à l’entrée du Bosque Cuauhtemac.

De l’autre côté, on voit le magnifique Aqueduc qui longe l’avenue sur plusieurs kilomètres. il fut construit entre 1785 et 1788. Il reste encore 253 arches.

MARDI 22 JANVIER

Nous récupérons Evelyne vers 9 h, et allons nous garer sur un parking derrière le temple de San Francisco, afin de découvrir cette ville classée au Patrimoine Mondiale de l’Unesco.

Une bijouterie dans une vieille batisse

Nous retrouvons des grosses pierres  sur les habitations qui proviennent de la région, et non pas des maisons colorées comme dans beaucoup de villes au Mexique.

Malheureusement nous ne pourrons pas voir la cathédrale à son avantage, il y a des stands installés tout autour.

Elle possède le 2ème plus grand orgue du pays avec ses 4.600 tuyaux, toujours en activité.

Un escalier magnifique pour y monter

De l’autre côté, le Palais du Gouverneur, anciennement un séminaire.

Le Collège de San Nicolas

La cour intérieure

La bibliothèque  publique fondée en 1930 abrite une importante collection de vieux libres

Bernard et Evelyne ne voient pas la bibliothèque et continuent leur chemin, sans s’arrêter  au bâtiment voisin, le Palacio Clavijero qui accueille différentes expositions d’art. Et là, la catastrophe, la ville de MORELIA ne me portera pas chance.

Je pénètre juste dans le hall du Palais en me disant je regarde et si c’est intéressant je les appelle. Je vais prendre la photo de la cour intérieure en montant 3 petites marches.

En me retournant, j’en loupe une et je m’étale de tout mon long. Pour protéger mon appareil photo, je tombe sur le coté, les policiers qui sont là viennent pour me relever, mais je suis assommée et j’ai très mal. Attroupement, ils vont chercher une chaise, me relèvent car j’en suis incapable. Ils veulent appeler une ambulance, je leur dis que mon mari est dans la rue. Et voilà mon Bernard et Evelyne qui reviennent sur leur pas et voient dans la cour cet attroupement et moi sur la chaise. On m’emmène derrière le comptoir en me proposant de l’eau ou autre chose. Je demande juste à rester assise le temps que je me reprenne.

Résultat : une côte de cassée ou fracturée. Rien à faire. Une chance j’ai mon médecin avec moi (Evelyne en l’occurrence).

Ils veulent qu’on rentre en taxi mais je refuse, la voiture doit être à 300 m. Après cette petite marche lente et quelques arrêts pour que je reprenne mon souffle, nous arrivons au camper. C’est l’heure du repas. Je ne vais rien faire, Evelyne va se charger de faire le repas et moi de donner les ordres, elle est contente car d’habitude je lui interdis de m’aider, il n’y a pas de place pour 2 devant les fourneaux !

La visite de la ville est terminée, Bernard prendra tout de même ces photos, pendant que je me reposais dans le Palais Clavijero.

On ne va pas s’attarder dans la ville, nous avons entre 350 et 400 kms à faire jusqu’à GUADALAJARA. On prend l’autoroute, je me cale sur le siège et nous voilà partis. Nous arrivons sur le parking du Walmart où nous avions couché la semaine précédente.

Je me repose dans le lit pendant qu’ils vont aller faire les courses et manger au food-court.

Je prends du doliprane codéine pendant une semaine pour calmer la douleur, toutes les 6 heures. Ensuite je réduirais légèrement, il n’y a malheureusement pas d’autre chose à faire. Evelyne me fera un bandage que je garderais 3 ou 4 jours. Nous n’avons pas trouvé utile d’aller à l’hôpital pour passer une radio, cela n’aurait rien changé.

MARDI 23 JANVIER

Pas de visite de Guadalajara, nous allons à une soixante de kilomètres faire la route du tequila (au Mexique c’est masculin).

Je n’irais pas faire la visite d’une distillerie, seuls Bernard et Evelyne vont y aller. Nous voulions aller voir la distillerie SAUZA mais elle est fermée jusqu’en mars, ils prendront sur la place ce bus qui va les emmener pour une visite et (surtout) une dégustation.

Il parait que ce n’est pas la saison de la récolte, les agaves sont toutes petites.

D’après Bernard qui avait vu la visite d’une petite distillerie familiale du Mezcal, ici il n’a pas trouvé cela très intéressant, c’est trop industrialisé. Il se croirait à la visite d’une distillerie de Calvados chez nous. De grandes cuves en inox.

et les tonneaux ne servent que pour les fauteuils.

Pas de photo de la dégustation, dommage, j’aurais bien voulu voir.

Nous couchons sur un petit parking privé, près de la place principale, où à lieu un mariage. (Pas de photo de la mariée elle est partie bien vite en laissant tous ses invités sur la place.)

De jolies demoiselles d’honneur, et les dames toutes en robe très habillée.

On déjeune sous les arcades sur la place.

Un petit tour en ville,

et une bonne nuit.

MERCREDI 24 JANVIER

Maintenant, on va filer sur la côte Pacifique pour que je me repose un peu au bord de la mer.

Nous choisissons CHACALA, c’est plutôt isolé comme endroit mais ce qui nous attend est tout simplement superbe.

Chacala est un tout petit village, avec une seule rue (ou presque) et ses tous petits commerces opérant pratiquement à ciel ouvert.

Un grand parking municipale devant la plage, à côté des restaurants, dont un assez rudimentaire avec toit de paille qui sera notre cantine midi et soir. On s’y régalera de crevettes, de poissons et surtout de Margarita.

La tranquillité y est maître. Notre stationnement : aucun service pour quelques jours mais… y en a des pire que nous, non?

Le dernier jour, nous demanderons de l’eau à l’entrée aux gardiens pour remplir notre réservoir. Aucun problème. On paye 100 Pesos. (4,5 E par jour) pour stationner.

Les couchers de soleil y sont absolument magnifiques et on peut y voir l’horizon disparaître sous les nuages couleur rose-pêche donnant au ciel des reflets sans égaux.

 

Fabuleux sans sortir du camper.

La plage parfaite dans une baie fourmillant de milliers de palmiers.

Au Week end, par contre, les Mexicains avec leurs familles ont envahi l’endroit. Certains font cuire leur nourriture sur un BBQ de fortune dont le charbon de bois a été remplacé par des noix de coco, excellent aussi pour éloigner les moustiques d’après ce qu’on nous dit. Mais la nuit sera moins tranquille : vendredi, une trentaine de jeunes se mettent juste près de nous, ils couchent sous des tentes, on ne va pas les entendre. Mais de l’autre côté un peu plus loin, 3 voitures vont venir dans la soirée s’installer en cercle et jusqu’à 1 h du matin, ils vont papoter et surtout mettre la musique. Il aura fallu que j’allume la lumière et ouvre la porte en les regardant pour qu’ils cessent (j’aurais dû le faire avant).

Nous resterons ici 3 jours, nous ferons même mon repas d’anniversaire avec 2 jours d’avance, dans notre cantine.

DIMANCHE 27 JANVIER 2019

C’est avec beaucoup de regret que nous quitterons ce lieu paradisiaque. Je me suis un peu reposée, mais Evelyne la veille a un peu trop arrosé mon anniversaire, elle a été malade toute la nuit et ne va pas être très bavarde durant le voyage qui va nous emmener directement à MAZATLAN.

La première chose que nous ferons c’est de lui chercher un hôtel confortable. Nous stationnerons devant, mais nous aurons beaucoup de circulation la nuit, nous sommes juste devant le Malecon et le boulevard est très passagé.

LUNDI 28 JANVIER 

Notre première matinée sera pour la recherche de notre ferry pour la Basse Californie.

Nous allons à l’embarcadère et nous voulons prendre la Cie « TMC » car elle est beaucoup plus avantageuse que « BAJA FERRIES ».

L’employée ne veut pas nous vendre de billet, il faut lui arracher les renseignements par brides car elle retourne toujours à son ordinateur sans vouloir s’occuper de nous.

Nous finirons par comprendre : le prix pour le véhicule 4.000 pesos + 1.000 pour dépassement des 6 mètres du véhicule, les passagers 1.100 x 3, nous serons assis sur des sièges, il n’y a pas de couchettes, nous n’avons pas le droit d’aller dans le camper si nous ne sommes pas sur le pont supérieure, et pour un départ à 17h, il faut que nous arrivions sur le quai entre 8 et 9 h le matin.

On ne peut pas réserver maintenant pour partir le lendemain. Cela ne nous semble pas très évident.

Nous allons voir le guichet de BAJA FERRIES que j’avais déjà vu lorsque nous sommes passés par ici début décembre. L’employée est accueillante et va faire tout son possible pour nous renseigner.

Prix 11.000 pour le véhicule, 1.400 par personne + 1.100 pour la cabine pour nous 3.   Repas du soir et déjeuner inclus. Pas de départ le lendemain mais seulement dans 2 jours.

On ne s’embête pas, on réserve ici malgré la différence de prix mais surtout nous ne sommes pas certains de partir le lendemain avec TMC. Nos amis que nous avons retrouvé ensuite nous ont dit qu’ils avaient « omis » de déclarer leurs 3 enfants (TMC refusant les enfants pour un problème de sécurité). Ils n’ont pas quitté le camping-car durant le trajet, ce qui n’est pas très grave car les ferry naviguent de nuit et tout le monde est resté à l’intérieur.

Nous allons donc rester 3 nuits sur le parking de l’hôtel.

Nous en profiterons pour visiter le centre ville historique qui est magnifique, nous prenons les taxis typiques à la ville.

La cathédrale

La place en face

Quelques photos prises à bord du taxi, le 1er soir

Le théâtre Angela Peralta

La jolie place Machado avec ses restaurants ouverts le soir.

On décide de fêter encore une fois mon anniversaire dans un bon restaurant  sur la place.  Evelyne va m’offrir un parfum et le repas. Voilà quelques temps que nous  n’avions pas souper dans un vrai restaurant : des Ribs de bœuf pour Bernard, moi du filet en sauce et Evelyne du poisson, jamais d’entrée ni de dessert, c’est la coutume partout en Amérique.

Non, nous ne prendrons pas un verre de Tequila :

Le lendemain, nous déjeunons au pied du promontoire rocheux El Faro.

Nous allons prendre un bateau-taxi pour aller à l’Ile de la Piedras.

Le départ :

Dans le port :

Une rue sur l’Ile

On mange sur la plage sous des paillotes et on restera allongé dans un transat. Il n’y a que des Américains.

Balade à pied au bord du Malecon, tous les 500 mètres, il y a des sculptures.

En passant nous assisterons aux plongeons des « clavadistas » (plongeurs de falaise) comme à Acapulco.

La vue de la corniche

Des maisons bien restaurés et très colorés.

L’autre extrémité de la ville un peu moins touristique.

Nous passons 3 journées bien remplies, et le dernier jour à 17 h nous irons à l’embarcadère pour prendre le ferry.

 

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2 réponses à DE MORELIA A MATZATLAN

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