BAJA CALIFORNIE – LE NORD

DU 23 FEVRIER AU  10 MARS 2018

Nous allons maintenant rejoindre la frontière des USA à TECATE en prenant la TRANSPENINSULAR, c’est la seule route de la Baja Californie qui serpente du Nord au Sud en passant entre océan Pacifique et mer de Cortès.

SAMEDI – DIMANCHE

Comme je vous en parlais dans mon dernier article, j’ai réservé un hôtel dans l’aéroport de MEXICO.

Il s’agit de l’hôtel IZZZLEEP. Je n’avais pas envie d’en prendre un à l’extérieur devant me lever très tôt.  J’ai donc choisi un hôtel plutôt original. On se croirait au Japon. C’est une capsule (40 $).

On nous donne à l’entrée des boules pour les oreilles et des chaussettes, car nous devons déposer nos chaussures dans un petit casier qui ferme avec la même carte que pour ouvrir la capsule.

On rentre dans un couloir. J’ai demandé à être en bas. Il faut y pénétrer, pas très facile, et s’en sortir !

Ici à droite la porte, et à gauche une tablette que l’on peut baisser.

Là les boutons pour bloquer la porte, allumer les lumières, brancher ses appareils…

On peut choisir sa lumière blanche ou bleue :

la télé au pied du lit.

J’ai passé une très mauvaise nuit, j’ai eu un peu froid, il n’y avait pas de draps et la couverture qui était dans le casier, avec une bouteille d’eau et les serviettes de toilette, ne me paraissait pas très nette. De plus des lumières rouges sur ma tête et des bleues sur le côté, m’ont empêché de dormir.

À 5h on frappe à ma « porte » pour me réveiller, mon avion partant à 7h30. Par contre, il y a de bonnes douches.

J’ai 2 heures de trajet pendant lesquelles je vais dormir.

Bernard m’attend à l’arrivée, et nous voilà partis. Une minute après, de gros cris derrière moi dans le camion! Bien que l’heure soit matinale, il est venu me chercher avec les trois enfants qui sont cachés sur la banquette arrière.

Il sont vraiment adorables.

Bernard est resté pendant mes 2 jours d’absence avec François au bord de la mer. Carole est partie pour son travail, pendant 15 jours. Hier François a passé sa journée au garage, c’est notre Bernard qui a gardé les enfants toute la journée.

Nous partons donc pour la plage de EL TECOTE.

Il y a énormément de vent et il fait moins chaud qu’à Mexico.

Dans l’après midi un autre camping car français avec 3 enfants viendront se joindre a nous.

Ayant rendez-vous chez un garagiste à 8h lundi matin, nous les quittons pour retourner à La Paz dimanche en fin de soirée.

LUNDI

2 lames de ressort sont cassées, nous sommes obligés de laisser la voiture toute la journée au garage, on ne peut pas rester à l’intérieur car ils vont la mettre sur cale. Depuis un certain temps, Bernard a dû mal à démarrer, on leur demande de regarder le démarreur.

Nous allons passer la journée à la bibliothèque de la ville qui se trouve à 3 kms. J’en profite pour mettre le blog à jour. Depuis 15 jours je n’ai rien fait.

Le véhicule est prêt à 18h mais le démarreur n’a pas été vu, nous reviendrons demain matin.

MARDI

Gros problème, il faut changer le démarreur, coût presque 250 €. Mais Bernard repart soulagé car depuis quelques temps il craignait de rester sur place.

La voiture a également besoin d’un bon nettoyage, et nous de faire les courses. Nous récupérons notre matériel au gardiennage avant de reprendre la route. Il est 15 h.

330 kms sur la route faite avec Edwige la semaine passée. On va s’arrêter à la tombée de la nuit à 19 h sur la première plage que nous rencontrons, à 500 m de la route principale.

MERCREDI

Notre nuit sera bercée par le bruit des vagues. Au petit matin, nous découvrons notre environnement. Nous sommes presque les roues dans l’eau. Il s’agit de la plage de LIGUI.

Des dauphins sautillent à proximité, ainsi qu’une otarie. Il n’y a plus de vent. Nous sommes seuls, sauf le gros camion allemand un peu plus loin.

Nous effectuons le chemin d’hier soir en sens inverse et surtout de jour.

Le petit village à l’entrée

5 kms plus loin  la Playa ESCONDIDO

Et qui retrouvons nous ? toujours les mêmes ! On ne se quitte plus…

Comme ils remontent également, nous voulions nous retrouver pour dormir, malheureusement, l’un comme l’autre, nous n’avions aucun réseau. Ils sont partis une heure de LA PAZ avant nous, mais eux ont été un peu plus prudents, ils se sont arrêtés sur le bord de la route dans la ville 100 Kms avant nous.

Nous repartons et emmenons avec nous NAOKI (le plus jeune), il va nous faire la conversation tout le long de la route et nous faire rire.

Nous allons tous déjeuner à LORETO, au bord de la plage.

Et le soir nous couchons sur la bande de sable où nous nous sommes arrêtés le midi pour déjeuner avec Edwige à PLAYA REQUESON.  Petite balade dans la mangrove.

JEUDI

Nous quittons tous la plage vers 8 h 30. On se donne rendez-vous à GUERERO NEGRO à 330 Kms d’ici.

Nous ne nous lassons pas du paysage de la baie, c’est vraiment magnifique.

Toujours des cactus et la montagne de l’autre côté.

On repasse à MULEGE mais nous ne nous y arrêtons pas

Petit arrêt près de la bibliothèque de SAN ROSALIO, pas très loin de l’église de Gustave Eiffel, il faut que nous relevions nos mails, puis on continue la route jusqu’à l’heure du déjeuner, déjeuner que nous ferons au bord de la route dans un petit village.

Nous n’arriverons à GUERERO NEGRO qu’en fin de journée. Courses (gambas et rognons) et bivouac au phare, 10 kms de piste à travers une réserve d’oiseaux, où nous avons rendez-vous.

Il n’y a personne, juste une petite entreprise d’ostréiculture, et la mer devant et derrière nous.

Au loin, avec les jumelles, nous apercevons une baleine échouée. Demain matin, à marée basse, nous essayerons de nous en approcher.

Repas tous ensemble dans le grand camping-car

VENDREDI

Ce matin le temps est couvert, il fait déjà un peu plus froid, plus nous montons, plus la température baisse.

Je pars avec François et les enfants pour nous approcher de cette baleine. Nous partons en camping-car jusqu’aux dunes un peu plus loin, nous traversons à pieds les marécages, un peu vaseux et au bout d’une demi-heure, nous voilà devant ce monstre marin.

Nous apprendrons plus tard qu’elle a échoué ici samedi dernier.

C’est impressionnant, on ne sait pas ce qui lui est arrivé. On revient par la plage, la mer est maintenant basse, mais il faut traverser des cours d’eau. François retournera chercher son camping-car.

SAMEDI

Ce matin, nos chemins vont se séparer, car nous allons flâner un peu et eux doivent passer la frontière d’ici 3 jours. Mais rendez-vous est pris vers VANCOUVER en juin. Ou au pire à REVIERS en octobre.

C’est Manao qui va conduire sur la piste pendant 2 ou 3 kms. Il n’est pas peu fier.

Nous allons un peu plus loin, toujours dans la lagune.

Des monticules de coquillages partout

On dérange ces oiseaux

Nous revenons légèrement sur nos pas pour le site d’OJO DE LIEBRE, où nous espérons voir de notre véhicule des familles de baleines et baleineaux.

La Laguna est l’endroit où se concentrent le plus de baleines grises. L’an passé, il y en avait 1500, un peu moins cette année. Elles viennent ici en raison de la température des eaux et de leur haut degré de salinité, qui facilite leur flottaison.

On traverse, pendant une dizaine de kilomètres, des salines naturelles que l’on peut visiter.

et ensuite en entrant dans le parc (paiement 100 Pesos), des espaces ont été aménagés le long de la plage pour recevoir les campeurs. Ils sont espacés de 100 m chacun, nous avons donc beaucoup de place.

Nous nous installons à l’extrémité. Juste après nous il y a un gros camping-car américain. Et surprise il s’agit d’une famille de Normands, avec 2 petites filles, habitant à Ouistreham à 10 kms de chez nous. Ils font un tour du monde depuis début 2016, et sur le continent américain où ils sont depuis 2 ans, ils ont acheté un véhicule, gros comme un bus.

Nous irons prendre l’apéro chez eux, et on restera même pour diner. Notre camper est trop petit pour faire des invitations !!!

Beau coucher de soleil.

On papote jusqu’à 23 h, bien installés dans de confortables fauteuils.

DIMANCHE

La mer est haute le matin, nous voyons au loin les baleines qui sautent dans l’eau.
Arnaud et Anne ont pris la veille une promenade en bateau et ils en ont vues autant que nous à SAN IGNACIO, mais en plus elles avaient un petit baleineau que les enfants pouvaient toucher du bateau.

Pas de photo des baleines, mais par contre à nos pieds des oiseaux :

Le vent se lève en fin de matinée, nous allons déjeuner chez nos voisins normands et on restera une bonne partie de l’après-midi à l’intérieur de leur véhicule, il fait maintenant un vent qui nous empêche de mettre le nez dehors.

LUNDI

Très, très mauvaise nuit, le vent a soufflé sans interruption. Ce matin au réveil, il y a du sable à l’intérieur du camper, c’est la première fois que cela nous arrive depuis notre départ. Il faut tout nettoyer et je ne parle pas de l’extérieur.

Nous n’allons pas rester une minute de plus et allons dire au revoir à nos nouveaux amis voyageurs.

et on reprend la route pour GUERERO NEGRO. Nous sommes dans la réserve EL VIZCAINO

A l’entrée du parc, le ponton d’où l’on peut prendre une excursion, mais nous n’irons pas.

(celle de Luc sur Mer est plus jolie)

On repasse par le village, je vais devant le Pemex faire de l’internet pour mettre mon blog à jour afin de publier l’article avec Edwige. Et à 15 h nous partons.

Nous sommes maintenant dans la région Nord de la BAJA CALIFORNIE, nous changeons d’heure, à 18 h il va faire nuit. Nous n’aimons pas.

Nous allons rouler pendant 3 heures, dans un paysage de cactus très variés.

La nuit commence à tomber.

Nous quittons la Transpeninsular pour rentrer dans un petit chemin de sable. C’est magnifique, nous sommes perdus dans une forêt de cactus.

La montagne de l’autre côté de la route change de couleur pendant quelques minutes.

Et nous avons droit à un coucher de soleil incroyable, celui de samedi n’était pas mal, mais je crois que je préfère encore celui-là.

MARDI

On va faire un tour autour de nous, j’adore.

C’est magnifique, je ne me lasse pas du paysage. Je préfère encore ce paysage au bord de la mer. Les cactus s’entrelacent les uns dans les autres.

Alors attention aux nombres de photos :

Voilà le tronc, c’est la première fois que nous voyons cette variété de cactus. Le feuillage commence à pousser

Ils arrivent à pousser sur les roches

On marche sur des petites fleurs, mais malheureusement, il est encore un peu tôt et ce n’est qu’en avril que tous ces cactus seront en fleurs.

On rejoint le camper

Nous quittons ce lieu idyllique, nous n’avons pas vu beaucoup d’oiseaux

 

Ce matin il faisait 13° au réveil dans le camper.

Jusqu’à EL ROSARIO, nous continuerons avec les mêmes paysages.

(un mort dans le coin)

En remontant il y a un peu moins de cactus mais le sol est tapissé de petites fleurs, nous sommes en avance de 15 jours sur cette végétation qui ne demande qu’à éclore. Mais comme vous verrez à la fin de l’article nous ne pouvons pas attendre plus longtemps.

Certains commencent à fleurir

 

La montagne est de toute beauté, d’abord jaune, puis orange, rouge

Après avoir quitté ce parc désertique central plusieurs zones de cultures sont visibles

Depuis quelques jours, plusieurs arrêts par des militaires, mais on nous demande juste de quel pays nous sommes.

On arrive près de la mer

On s’arrête pour déjeuner à SAN QUINTIN, dans un restaurant de poissons, derrière cette baleine ; on voit d’autres squelettes même sur les toits

Nous allons voir la mer jusqu’à la baie, au Moulin Viejo

Des champs de cactus, il faut préciser qu’ici on mange les feuilles, on en trouve sur les marchés, ils sont épluchés et coupés en morceaux.

Un peu avant d’arriver à ENSALADA, on voit des vignes

A l’entrée d‘ENSALADA, nous allons nous arrêter chez un spécialiste en R.V. (BAJA VOYAGER)  car depuis un bon mois, il y a une fuite aux W.C.

Bernard en profite pour leur demander de vérifier également la direction, et le couperet, encore une fois, va tomber : les roulements avant sont cassés. Il faut les changer, ainsi que le boitier de direction et les lames arrières. Aie, aie les Pesos, mais les lames nous coûte la moitié moins cher qu’à SALTA en Argentine. Et une chance le prix de la main d’œuvre au Mexique n’est que de 25 E l’heure, aux USA : 120.

Nous dormirons dans le garage et profiterons de la douche, on nous propose même un lit, mais on préfère notre lit.

MERCREDI – JEUDI

Journées garages. Les pièces n’arriveront que demain, mais les WC sont réparés.

Mon blog avance.

Nous sommes enfermés à l’intérieur du garage. Les réparations seront terminées vers 16 h jeudi.

Plein d’eau, mais maintenant il nous faut absolument trouver un endroit où vider nos eaux usées, nous irons dans une rue derrière, vers la mer.

Nous stationnons près du port dans une rue tranquille, trouvée sur Ioverlander. Nous retrouverons le couple d’Espagnols avec qui nous avions fait la traversée en ferry de Mazatlán.

VENDREDI

Avant de passer aux States, nous voulons trouver :

  • une couturière pour raccourcir nos jeans achetés à LAS VEGAS.  
  • changer nos pneus. Chose faite, nous en avons maintenant 4 neufs. Bernard craignait le pire, en France nous n’aurions pas pu rouler avec.
  • un coiffeur, ça commence à pousser.
  • faire nos dernières courses, pour des articles qui seront beaucoup plus chers ensuite.

La couturière ne peut pas nous prendre avant lundi, mais nous serons déjà partis. Nous allons au marché de crustacés.

Et quelle surprise, ici, voilà tout ce que l’on peut trouver.

Ceux-là (des almejas), on a pas du tout envie d’y gouter.   

On achète des gambas, des pattes de crabes, du poisson fumé, de la raie et 2 ormeaux.

Je n’ai jamais cuit d’ormeaux, il va falloir que je regarde sur internet. Je vais déjà les mettre à rassir 24 h au frigo, à première vue pas très appétissants.

Et le midi, nous nous régalerons de raie à la crème, nous n’en avions jamais trouvée durant notre voyage. J’en ai acheté un peu plus d’un kilo pour à peine 5 €, elle est toute épluchée sans les arêtes nous n’en mangerons que la moitié pour l’instant.

Le soir nous n’avons pas très faim, on mangera la moitié des pinces de crabes.

L’après midi on change les pneus et on fait les courses pendant ce temps là.

SAMEDI

Coiffeur pour nous 2 : 180 p avec le pourboire (8 E) et on retourne se promener sur le port et en ville.

Voilà comment on ramène le poisson des bateaux :

La ville n’est pas très intéressante, mais il nous faut manger tous nos coquillages avant de rentrer aux USA.

Donc ce midi, gambas mais nous ne pourrons pas manger tout, on le finira ce soir avec les 2 ormeaux.

Une fois battus et cuisinés, voilà nos ormeaux. Pas très bons finalement, j’ai dû mal les éplucher, c’était un peu dur et pas très appétissant (il faudra que j’aille prendre des cours chez Roellinger à Cancale)

J’aurais aimé également acheter des huitres et des poulpes, mais il faudrait rester ici 2 jours de plus.

Nous avons eu un peu de pluie, voilà longtemps que nous n’en avions eue. Mais surtout il fait froid. Ce matin dans le camper il faisait 12° et dans la journée 16° maxi.

Un cabinet médical d’un chirurgien 

DIMANCHE

Nous sommes prêts à partir vers 9 h, nous prenons la direction de la frontière en traversant la route des vins. Mais à cette époque les vignes ne sont pas très belles.

Nous irons jusqu’aux vignobles LE CETTO, mais nous n’y achèterons qu’un litre d’huile d’olive. Nous ne ferons pas la visite guidée :  on ne comprendra pas grand chose et je pense que c’est la même chose que chez nous. Il fait froid et nous n’avons pas envie de sortir. 

Nous arrivons pour midi à TECATE, il faut que nous dépensions nos derniers pesos, Bernard achète des cigarettes et je termine mes 200 Pesos avec des babioles au supermarché puis nous déjeunons au chaud dans le camper.

A 14 h nous sommes à la frontière.

En principe, il n’y a aucune formalité à faire au Mexique, mais nous devons récupérer nos 200 dollars que nous avions dû laisser en caution, puisque nous n’avons droit qu’à 6 mois pour notre véhicule. Le douanier vient voir notre camper, prend des photos, regarde les numéros du châssis et nous rend notre argent : 10 minutes (il n’y avait personne).

Les 2 frontières ne coïncident pas, nous cherchons l’entrée des Etats Unis, on voit des voitures mais on ne voit pas l’entrée.

Bernard se trompe et prend une petite rue en sens interdit et juste au bout qui arrive ? une voiture de police. Incroyable, il fallait qu’elle passe juste à ce moment là et dans une rue sans issue.

Le policier prend le permis de conduire (toujours la photocopie) et la carte grise. Il nous dit qu’il nous emmène au poste pour payer l’amende (c’est bien la première fois qu’on veut nous y emmener). Nous lui disons que nous n’avons pas un peso, on vient de tout dépenser, car on quitte le pays et que l’on cherche l’entrée de la douane américaine. Rien à faire, il garde dans ses mains nos papiers et nous dit de le suivre (on ne peut même pas lui proposer un pot de vin). Je commence mon cinéma en faisant semblant de pleurer. Il a pourtant l’air gentil, mais il part et nous le suivons. 5 mn de trajet et voilà que nous croisons une immense file de voitures à l’arrêt. Au bout de cette file, il s’arrête, vient nous voir et nous dit que c’est ici qu’il faut faire la queue pour la douane. Il nous fait un peu la morale et nous donne nos papiers. 

Ouf, je vais lui donner 4 petites Tour Eiffel, pour lui et sa collègue qui n’est pas descendue du véhicule. Il se met en travers de la route et nous permet de faire demi-tour pour entrer dans la file.

On a eu chaud. Quand je pense que tous les voyageurs que nous avons rencontrés nous ont dit qu’ils n’avaient jamais eu de problèmes avec la police, on finit en beauté pour quitter le MEXIQUE.

Maintenant frontière USA. Voilà une partie de la file des voitures.

On n’avance pas. On comprendra pourquoi plus tard.

On longe ce joli mur, que notre ami TRUMP veut remplacer par du béton :

Après 2 heures, nous arrivons à la douane, on ne descend pas du véhicule. Il y a 2 guichets, d’abord on scanne, nous-mêmes, électroniquement, nos passeports et on passe devant un douanier dans une petite guérite qui les prend et vérifie avec son ordinateur. Il regarde notre Visa de 6 mois et nous dit que dans 10 jours nous devrons partir, on lui dit qu’effectivement nous prenons l’avion le 19 mars. Il nous demande s’il n’y a personne dans la cabine et si nous n’avons pas de nourriture. On lui dit non et il nous fait signe de partir. 

Aucune formalité pour la voiture, personne ne rentre dans le camper. On a mis à peine 5 minutes. Il n’y a que 2 douaniers pour des centaines de véhicules. Peut être ne faut il pas passer le dimanche… 

Nous avions juste gardé le poisson fumé et planqué 5 cartouches de cigarettes, aux USA elles valent 7 € et au Mexique 2,50 €.

Et nous revoilà aux Etats-Unis, Bernard regrette déjà le Mexique, mais moi pas, j’ai beaucoup aimé ce pays mais je ne suis pas mécontente de me retrouver ici.

Pour l’article suivant, je vous réserve une petite surprise.

Il fait trop froid maintenant et plus on monte, plus cela s’aggrave, les parcs qui nous restent à visiter du côté de LOS ANGELES vont encore être fermés. En Californie, il va encore faire froid.

Nous avons donc décidé de faire une petite escapade hors du continent américain. Les billets d’avion sont pris. Il fera plus chaud.

Les paris sont ouverts. Qui va trouver où nous allons aller pendant 5 semaines, jusqu’à fin avril ? J’attends les réponses……

 

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