DE BRISBANE A AIRLIE BEACH

DU 29 MARS 2019 AU 6 AVRIL 2019

L’aventure continue mais en camping-car. Il est très différent de notre camper que nous avons laissé aux USA, moins encombrant, dans la journée nous avons un peu plus d’espace, mais le soir une fois que le lit est installé, l’espace est restreint.

VENDREDI 

Le ravitaillement fait, nous nous installons confortablement et nous voilà partis.

Lors d’un voyage comme le nôtre, la mission de chaque jour est de trouver un lieu pour dormir. Grace à des applications, tel que « Camp Australie » ou « WikiCamps Australia » il n’est pas trop difficile de trouver un bivouac.

Dans l’Etat du Queensland, il est interdit de faire du camping sauvage. Il nous faut absolument aller dans un camping ou dans une aire prévue pour les camping-car.  Nous allons essayer de ne pas transgresser.

Notre premier arrêt ne sera pas bien loin de BRISBANE, nous allons être propulsés un peu en retrait de l’autoroute, au bord d’une forêt, sur un parking aménagé pour les R.V. à JOWARRA PARK. Il y a des toilettes et l’eau.

On s’installe avant que la pluie et les moustiques n’arrivent.

Autour de nous, ces espèces de pintades

SAMEDI 30 MARS

Le lendemain nous allons longer la mer au maximum en nous baladant de temps en temps le long des plages. Nous sommes maintenant sur LA SUNSHINE COAST (la côte du soleil), plages toujours superbes avec des spots de surf, donc beaucoup de jeunes.

Le samedi il y a à EMUNDI un grand marché artisanal, nous y allons, mais il pleut à torrent, on passera tout de même 2 heures, sans faire d’achats, dans les 600 stands de meubles, bijoux, vêtements, produits locaux et accessoires artisanaux.

Après un arrêt  pour visiter la petite station balnéaire de NOOSA, réputée pour son ambiance décontractée, nous partons dans la forêt tropicale jusqu’au lac COOTHARABA, où nous avons trouvé un endroit sur notre site.

Mais ce que nous ne savions pas, c’est que les 10 derniers kilomètres se font par une piste pleine de trous et il fait nuit.  On pensait trouver un endroit comme la veille, mais non, il s’agit d’un grand ressort avec des bungalows et des emplacements pour les campers. Tout le confort. Il est 20 h et la réception est fermée, nous allons au restaurant juste pour faire notre inscription. On a beaucoup de mal à circuler à l’intérieur, c’est immense. On trouvera un endroit pas trop humide.

Il tourne autour de notre camping-car

DIMANCHE

Le lendemain matin à la réception, une Française  nous donnera des conseils pour notre itinéraire jusque dans le nord et on reprend cette mauvaise route.

RAINBOW BEACH a été nommé ainsi car le sable coloré sur les dunes de la plage rappelle l’arc en ciel. Nous allons faire la randonnée de CARLO SANDBLO jusqu’en haut des falaises.

Après cette promenade, nous partons à l’extrémité de la péninsule à INSKIP POINT, ici le camping est autorisé tout le long de la mer, il faut payer par internet (et nous n’avons pas de réseau) ou payer à la réception du parc qui est en ville à 10 kms et qui le dimanche ferme à 16h. (il est 17 h)

Tout le monde nous prévient qu’il faut faire attention à ne pas s’enliser.

Il fait nuit, on cherche une place et voilà le résultat. La photo a été prise le lendemain matin. La roue est bloquée dans le sable par une racine qui traverse le chemin.

Demain il fera jour pour voir ce que l’on peut faire. Bernard ne va pas très bien dormir.

LUNDI 1er AVRIL

A 6 h 30 nous sommes debout. Bernard commence à mettre son cric pour soulever le camion, lorsque 2 hommes bien costaud  lui proposent de l’aide. En fait ils vont tout faire : trouver une grosse branche, creuser le sable, installer l’ensemble avec des branchages et l’aider à démarrer. A 7 h 30 nous pouvons enfin déjeuner tranquillement à quelques mètres.

La plage où nous sommes stationnés.

le soleil est à peine levé

Le ferry qui va à FRASER ISLAND juste en face.

On passe de la plage aux forêts

Nous allons rejoindre HERVEY BAY,  en traversant des exploitations agricoles et d’immenses champs de canne à sucre.

On s’arrête à MARYBOROUGH, village (comme beaucoup dans l’arrière pays) d’un autre siècle.

C’est ici que naquit la romancière Pamela Lyndon Travers, qui créa le personnage de Mary Poppins.

                                    

Même les feux sont à son effigie.

                                    

Le patrimoine architectural vaut également l’arrêt

Dans le parc près de la rivière

La tombe d’un caniche

et toujours dans le parc, ce lavabo

A la sortie du village, on trouve un beau parc pour le repas. Nous ne cuisinons presque plus dans notre véhicule, il y a des tables et des barbecues partout. Et toujours propres, chacun les nettoie avant de partir, on penserait même qu’ils sont neufs.

Un grand étang accueille tous ces oiseaux

et sur leurs têtes, ces centaines de cacatoès.

Au bord du parc, 4 maisons originales, mais communes pour le pays,  les unes à côté des autres :

HERVEY BAY protégé par FRASER ISLAND qui se trouve juste devant, il n’y a pas de vagues, on pourrait s’y baigner, mais il fait gris. Le soleil ne fait son apparition que de temps en temps. Ici, c’est le paradis des plongeurs, des millions de visiteurs y sont attirés par ses eaux tranquilles, ses kilomètres de plages de sables blancs et sa faune marine.

Quelques courses et on s’installe dans un camping juste au bord de la mer.

MARDI 2

Journée de farniente : lessive, courses et il ne nous reste plus qu’à regarder les oiseaux sur notre tête.

 

L’après-midi, nous allons visiter la baie et ses maisons magnifiques.

Nous réservons une excursion pour le lendemain.

Ici commence la Grande Barrière de Corail. Plusieurs personnes nous ayant dit que les coraux y étaient moins abîmés  que dans le Nord, nous nous laissons tenter par une excursion sur l’île LADY ELLIOT accessible seulement en avion.

MERCREDI

Décollage à 8 h, il pleut a moitié. 45 minutes de vol. L’avion est plein, nous sommes 12, chacun a un hublot.

La baie que nous avons visitée hier

Le temps est bien couvert.

Nous passons près de Fraser Islande, la plus grande île au monde de sable blanc, 120 kms de long sur 15 de large, nous y serions allés si nous n’étions pas partis aujourd’hui.

Et voilà l’arrivée à LADY ELLIOT : rien que pour cela l’excursion valait le voyage. Nos yeux sont collés au hublot pour ne pas manquer une goutte du spectacle. Le pilote en fait 2 fois le tour pour que tout le monde la contemple (au milieu, la piste d’atterrissage)

C’est impressionnant !

Nous sommes accueillis à la descente par du personnel qui va être à nos petits soins toute la journée. Sur cette île de 40 hectares il n’y a qu’un Ressort.

On nous explique ce que nous allons faire jusqu’à notre départ à 16 h : d’abord une heure de bateau avec un fond de verre, où on pourra découvrir des requins-léopard, des tortues, des raies et quelques poissons. Ici des requins :

Le reste, comme des tortues : photos illisibles

Le phare vue du bateau

Ensuite snorkening parmi les coraux. Je suis personnellement très déçue, il n’y a pas beaucoup de couleurs, les coraux sont pour la plupart marron. Il y a un quelques petits poissons colorés mais… il va falloir retourner à Port Douglas dans le Nord pour comparer ce qu’a provoqué le réchauffement climatique et les touristes sur la Barrière en 19 ans.

Buffet pour le lunch. Et l’après midi il y a une promenade explicative dans la forêt. Lucile ira et moi je retourne faire du snorkening accessible à pied. Bernard va faire sa sieste.

 

 

 

 

 

 

Malheureusement, il y a une marée je vais devoir traverser tous ces cailloux, qui ne vont plus être recouvert d’eau.

Je me retrouve dans des « trous de souffleur » où évoluent de plus gros poissons, tous très colorés. Comme il y a un peu de vagues je ne vais pas m’écarter et je reste accrochée au bord des rochers.

Il y a 3 bateaux le long de la mer qui surveillent avec 2 personnes. Etant seule, je pense qu’il ne vont pas me quitter des yeux.

Je verrais tout de même 2 beaux bénitiers vert émeraude et l’autre d’un bleu éclatant et 2 étoiles de mer une violette et l’autre bleue.

(le bleu s’ouvre et se referme si on le touche)

Je rentre vers 14 h 30, pour aller voir la végétation de l’île et les oiseaux.

un Withe-Capped Noddy :

Un Buff Banded Rail (Sergio j’ai mis les noms pour t’éviter de les chercher) :

Une petite conférence (en anglais) sur la raie Manta, il y en a beaucoup sur l’ile, mais nous n’en verrons pas.

Une photo d’une photo car on ne l’a même pas aperçu dans l’eau.

Et à 16 h nous reprenons notre coucou (en short et chaussette blanche : notre pilote)

La vue est plus dégagée en arrivant

JEUDI
Après 3 nuits dans notre super camping à Hervey bay, nous reprenons la route.
Première arrêt à CHILDERS, village bordé de bâtiments anciens.

Ancienne pharmacie ouverte en 1894 jusqu’en 1982, maintenant un musée

Des chiens qui s’amusent :

Bernard rentre au saloon

Et voilà se que l’on trouve à vendre dans la poste :

À midi nous serons à BUNDABERG, dont la notoriété est due à sa distillerie. La culture de la canne à sucre y est historique.

La boutique :

Déjeuner dans un parc d’un morceau de saumon que nous préparons sur l’un des innombrables barbecues que nous trouvons dans tous les lieux publics.

On s’arrête au bord de la route pour voir dans un champ une quantité innombrables de kangourous.

Ils nous regardent, puis s’enfuient

 

2 heures de route pour s’arrêter vers 17 h 30 sur une aire de camping-car le long de la route

VENDREDI 5 AVRIL

Ce matin on a fait des efforts :  nous partons à 9h mais nous sommes les derniers à quitter le parking.

Nous faisons un léger crochet vers GLADSTONE, ville portuaire, nous sommes aux portes de la grande barrière de corail, mais il n’y a qu’une minuscule plage. La ville est très industrielle, on s’égare dans les raffineries et les dépôts de grumes.  Ce n’est pas une belle ville.

Nous arrivons vers midi a ROCKHAMPTON (ville de la meilleure viande de boeuf du pays) et allons nous installer directement au Botanic Gardens, sur l’aire de pique-nique.

Il fait très chaud. Pendant que monsieur se repose, nous allons découvrir ce jardin qui est très bien entretenu mais ce n’est pas la saison des fleurs, sans grand intérêt.

Cet arbre qui donne ses fruits :

Une fois tombé par terre :

 

Le jardin japonais n’a pas une goute d’eau, il est à l’abandon.

A l’intérieur, il y a un petit zoo. Certes nous pouvons observer beaucoup d’animaux à l’état sauvage, mais quelques-uns restent encore difficile à trouver et ce zoo nous offre la possibilité de les découvrir (surtout les oiseaux).

Une colombine

Et de la même famille : le pigeon impérial semble être le premier oiseau australien mentionné par les Européens en 1606. Diego de Prado, lors du voyage de Luis Vaez de Torres qui a traversé le détroit de Torres, a enregistré y avoir vu « beaucoup de très grands pigeons tout blancs »

La Spatule royale est une espèce d’oiseau qui vit dans les marais d’eau douce et d’eau salée en Australie, Nouvelle-Zélande, Indonésie

Magnifique Mandarin :

avec son copain inconnu (pour moi)

Un Varan bigarré

C’est l’intrus :

L’émeu

Nous verrons un dingo plus tard mais sans avoir le temps de le prendre en photo :

Celui-là également nous le verrons dans son habitat naturel dans le nord

Voilà pour le ZOO.

Comme il est bientôt 17 h nous allons chercher notre bivouac. Notre choix se portera sur un camping car nous avons prévu une sortie ce soir.

Nous allons au bord de la rivière Fizrold au camp Riverside, toutes les commodités avec une petite piscine pour 20€.

A 18 h nous partons au « GREAT WESTERN ». Il s’agit d’un hôtel où, le mercredi et le vendredi, on peut déguster de bons steaks tout en assistant à un rodéo de taureaux. Des tables sont installées autour de l’arène.

En fait aujourd’hui il s’agit de jeunes qui vous essayer d’enfourcher les vaches. 95% d’entre eux vont tomber à peine entrés dans l’arène.

Spectacle bon enfant et la viande est bonne.

Un mélange de viande pour Lucile et moi que nous ne finirons pas, et pour Bernard son steack

SAMEDI 6 AVRIL

Sur les conseils d’une charmante famille française rencontrée hier soir au restaurant, nous voulions aller visiter une ferme de crocodiles mais comme elle n’ouvre qu’à 10 h nous reprenons notre route.

Arrêt 24 kilomètres plus loin pour visiter les Grottes du Capricorne. Seule grotte appartenant à des personnes privées en Australie. Elles ont été découvertes par une famille Norvégienne en 1881.

Il y a 390 millions d’années, cette région était recouverte par la mer avec des récifs de coraux et des éruptions volcaniques. Les coraux sont morts et se sont compactés avec les boues de fond pour former le calcaire.

L’entrée est une grotte qui s’est effondrée il y a 50.000 ans, des racines de figuier Virens pénètrent à travers des fissures naturelles à la recherche de l’eau souterraine.

Nous y verrons pleins de chauve-souris. Et surtout sur une rampe un serpen. Le guide nous a heureusement prévenu avant.

Sa couleur est d’un bleu vif, mais dans le noir la couleur n’a pas été rendue.

Le midi nous avons droit à tous ces petits oiseaux sur ou sous nos tables.

(Remarquez qu’il y en a avec des yeux bleus et d’autres avec les yeux verts.)

Nous allons rouler l’après-midi avec juste un arrêt à Mackay et le soir nous stationnons à Blomblury sur une aire au bord de la route.

Un mille pattes :

 

 

 

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12 réponses à DE BRISBANE A AIRLIE BEACH

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