DE AIRLIE BEACH à CAP TRIBULATION

DU 7 AVRIL 2019 AU 19 AVRIL 2019

DIMANCHE 7 AVRIL 2019

Après la tranquillité de la campagne, nous nous rapprochons de la côte et atterrissons à Airlie Beach.

Agité et mythique, connue pour être la plaque tournante des excursions vers les magiques WHISTSUNDAY ISLANDS, véritable joyau d’iles vierges et la grande barrière de corail. 74 iles forment l’archipel, la Grande Barrière de corail les préservent des déferlantes et des contre-courants. La plupart sont inhabitées.

Nous allons dans un camping juste à côté de la Marina. C’est la première fois que nous voyons autant de jeunes et pas mal de Français qui voyagent en vans et qui travaillent dans les fermes à ramasser des fruits ou légumes pour se payer leur voyage et obtenir un visa d’un an.

Comme il n’est pas possible de se baigner dans la mer, il y a un grand lagon artificiel creusé pour créer une aire de baignade à l’abri des méduses et des crocodiles.

Pour apprécier la région, au niveau des excursions, nous avons l’embarras du choix. Les murs des agences débordent de brochures toutes plus ou moins identiques à en donner le tournis. Comme nous avons déjà survolé l’île de Lady Elliot, nous optons pour une visite en bateau. Nous aurions pu faire 2 ou 3 jours de voilier mais les Français qui viennent de le faire nous ont dit que la navigation entre toutes ces îles était parfaite mais que pour les coraux ce n’était pas le top.

Nous prenons une excursion pour le lendemain pour WHITEHAVEN BEACH (la plage du paradis blanc), il parait que c’est la plus belle ile de l’archipel.

LUNDI

Debout 6 h car notre bateau part à 7 h15. La mer est bien bleue, mais pas pour longtemps.

Après un petit déjeuner à bord nous nous arrêtons pour prendre des passagers sur l’île Hamilton. Ici les voiturettes de golf remplacent les voitures. C’est très touristique.

La mer remue un peu. On arrive tout de même à voir quelques iles.

On nous emmène sur une plage sans nous arrêter juste pour prendre des photos

Puis on nous débarque sur le sable blanc éclatant de WHITEHAVEN BEACH qui s’étend sur 7 kms avec la végétation tropicale côté terre.

Avant de descendre, on nous fournit une combinaison anti méduses. Il est interdit de se baigner sans cette protection. Et nous sommes protégés du soleil car ici il tape dur.

L’eau est excellente, il y a des poissons au bord.

Le sable contient 98 % de silice pure, c’est, dit-on, l’un des plus blancs au monde.

Malheureusement nous n’irons pas sur la colline située à côté, ce n’était pas prévu dans notre sortie. Voilà ce que nous aurions dû voir (2 photos qu’un français nous a montrées)Nous sommes un peu déçus.

Après 2 heures de baignade, nous rejoignons notre bateau pour rentrer.

Retour avec arrêt à HAMILTON où on va changer de bateau.

Imaginons qu’il fasse un soleil éclatant et que l’eau soit cristalline :

En rentrant, nous partons pour aller au lac de PROSERPINE qui n’est pas très loin d’ici.

Il parait qu’au camping  CAMP KANGA l’on peut voir des Walibis (tout petits kangourous) et qu’à la tombée de la nuit ils viennent nous manger dans les mains.

Nous sommes seuls sur le terrain avec les gardiens

C’était vrai, ils arrivent à la tombée de la nuit, près du camping-car des gardiens leur donnent à manger :

MARDI

Un tour autour du lac et on retourne sur la M1, en passant à BOWEN, célèbre pour ses mangues, mais nous n’en verrons qu’une.

C’est ici qu’a été tourné le film « AUSTRALIA »

Le midi on s’arrête à HOME HILL, en pleine ville. Juste derrière la rue principale près de l’office d’informations, une portion de la route est réservée au camping-car, il y a des barbecues, des toilettes et des douches et on peut y stationner la nuit. Nous n’y ferons que le repas du midi.

Ensuite on rejoint TOWNSVILLE, il fait maintenant meilleur temps.

Nous allons visiter le REEF HQ AQUARIUM avec son bassin corallien, où vivent 130 espèces de coraux et 120 de poissons, et qui contient 2.5 millions de litres d’eau.

Une poche d’œufs de requins-léopards :

sur les 3 photos ci-dessous, il s’agit bien de poissons

J’avais fait plein de photos de poissons et de coraux à l’aquarium, mais après l’excursion sur la grande barrière, j’en ai annulé les 3/4. Ils sont encore plus beaux dans leur milieu naturel. Mais cet aquarium est extraordinaire, il vaut vraiment le coup d’être visité.

Toujours à l’aquarium

Nous pensions qu’il s’agissait de fausses grenouilles, on croirait de la porcelaine

encore un drôle de poisson

on ne sait pas ce que c’est, une algue, un corail, ça bouge à l’intérieur, et les couleurs sont fantastiques, elles sont malheureusement pas bien rendues.

Une raie

encore un diaporama (pensez à cliquer sur les images pour les voir en grandes)

On va rentrer en espérant que nous les verrons ailleurs que dans un aquarium. C’était  vraiment magnifique. On attend avec impatience notre virée en snorkeling.

Camping ROWES BAY le long de la mer à TOWNSVILLE

MERCREDI

Visite de la ville, son centre est jolie avec de majestueux bâtiments.

Le PARC PARUMA, (classé au patrimoine mondial). Oui c’est ça la magie de l’Australie, on passe de la mer, au désert, à la montagne en quelques kilomètres. Le mieux c’est que je vous plante le décor : forêts humides, rivières translucides, cascades, piscines naturelles, encore et toujours le chant des oiseaux… succession de piscines naturelles et de chutes d’eau avec beaucoup de rochers.

et au nord du parc

Le soir on s’arrête près d’un grand terrain de foot, il y a une petite place bétonnée, réservée pour les R.V. à TULLY

C’est la ville la plus arrosée d’Australie. La botte à l’entrée témoigne de la hauteur atteinte par les eaux en 1950 : 7,9 mètres. On peut y monter par un escalier en colimaçon pour mieux se rendre compte !

La culture des bananes et de la canne à sucre y est omniprésente.

JEUDI

Nous achetons sur le route des bananes, il n’y a personne et un tas  de bananes. Le prix est indiqué sur une ardoise : 0,60 cts d’euros le kg, il y a une balance et un petit coffre (attaché) et on se sert soi-même.

Nous allons jusqu’à MISSION BEACH, les plages ont toutes les atouts d’une île tropicale. Plages de sable clair quasis désertes bordées de palmiers, cocotiers.

mais, toujours ce panneau

La région de Mission Beach est l’endroit qui abrite la plus grande population de casoars.

Ce magnifique oiseau qui ressemble à un émeu mais avec beaucoup plus de couleurs possède trois griffes coupantes comme des lames de rasoir, une tête bleu vif, des barbillons rouges qui pendent à son cou, une belle aigrette formant un casque (qui me fait penser à une noix de cajou) et un long plumage noir (bien que nous en ayons vu brun). Il y en aurait 1000 dans le nord du Queesland. C’est une espèces en danger, en 2000 je n’en avais vu qu’un derrière des barrières. Aujourd’hui nous aurons beaucoup de chance.

D’abord un qui se promène dans la rue, un autre en plein village.

Ensuite nous allons déjeuner sur une petite plage à ETTY BAY, et là il y en a un sur la plage,

 

qui va même venir près de notre table pour voir s’il peut nous voler de la nourriture directement dans notre assiette. Il parait qu’il peut être agressif. Je vais le chasser avec mon assiette et il ne reviendra pas (Bernard vient de me lire sur internet qu’il y en a un qui vient de tuer son maître, avec ses griffes). Les gens à côté de nous sont vite rentrés dans leur voiture.

C’est le seul animal capable de disséminer les graines de plus de 70 essences d’arbres, dont les fruits sont trop gros pour être consommés et digérés par d’autres, c’est pour cette raison qu’il est un maillon important dans l’écosystème de la forêt humide. Nous l’avons vu voler une pomme sur une table, qu’il a avalé sans même la croquer.

Nous sommes juste devant la plage. Un filet anti-méduses permet la baignade même pendant la saison à risque de novembre à avril-mai, les méduses mortelles (Box jellyfish) envahissent les côtes du Queensland, rendant la baignade pratiquement impossible, à moins de s’équiper d’une combinaison spéciale mais comme il y a maintenant des crocodiles, la baignade est interdite partout.

Il est déconseillé de se promener sur la plage la nuit, on risque de se trouver nez-à-nez avec :

Nous remontons jusqu’à CAIRNS

Jusqu’à présent nous n’avons jamais vu de policier ou de gendarme, nulle part. Et là, tout à coup un barrage :

Zéro gramme. Et ici on ne souffle pas dans les mains….. (pour ceux qui ont lu l’article à CANCUN)

CAIRNS, capitale du nord du Queensland, est aussi l’autre plaque tournante des excursions vers la grande barrière de corail et autres îles alentours. On se tâte encore à aller faire du snokeling, on verra. Le lagon est fort agréable pour se baigner et l’esplanade est une belle balade. Le soir nous verrons des centaines de chauve-souris géantes qui volent pendant une demi-heure sur la ville.

Nous sommes installés au camping, c’est le plus près du centre ville, mais malheureusement il faut prendre son véhicule pour aller on centre. Lucile et moi nous partons à pieds et Bernard viendra nous rechercher en fin de journée. On en profite pour aller prendre un petit cocktail avec une pizza que l’on se partage en trois. Une fois terminée, changement de programme, la pizza étant excellente, on va diner ici.

Dans une vitrine chez un fleuriste,  voilà une bonne solution pour tondre son gazon :

Promenade au marché de nuit.

VENDREDI

Le lendemain matin nous quittons CAIRNS, nous aurions pu aller sur la Grande Barrière ici, mais elle se trouve plus loin qu’à PORT DOUGLAS.

C’est là-bas que j’en avais fait il y a 18 ans. Nous allons donc y retourner, de plus 2 fois des Français vivant en Australie nous ont conseillé une compagnie, et coïncidence c’est celle que nous avions prises avec mes filles : Le CALYPSO. Plus d’hésitations. Nous irons sur les récifs extérieurs de la Grande Barrière, ils sont moins attaqués car il y a moins de bateaux qui y vont.

Arrivés à PORT DOUGLAS, nous allons au camping qui se trouve en pleine ville et aussitôt nous filons à la recherche de l’agence du CALYPSO. Facile à trouver, il y a un stand sur une minuscule place et la dame est super aimable.

Nous sommes vendredi, et la météo n’est pas excellente pour samedi, un léger mieux dimanche et comme Lucile prend son avion mardi à CAIRNS nous n’avons plus le choix.

On prend dimanche et en attendant nous irons jusqu’à CAP TRIBULATION faire une randonnée dans la DAINTREE, forêt humide classée au Patrimoine mondial de l’Unesco, elle comprend le fleuve, un récif corallien et un territoire d’aborigènes : les Kuki Kyalanji.

Cap Tribulation est une bande de terre et une localité située à 110 km au nord de Cairns dans le Queensland en Australie. Elle est située dans le Parc national de Daintree. La population était de 101 habitants en 2007. Le lieu doit son nom au navigateur James Cook qui s’est échoué à proximité en juin 1770.

La route goudronnée se termine au CAP TRIB  mais avant d’arrivée là-bas, il nous faut prendre un ferry et ensuite plus de service, l’électricité y est fournie par des générateurs ou par l’énergie solaire.

Nous approchons de la forêt tropicale du nord du continent (WALU WUAIRRIAA) C’est une forêt ancienne.

Nous traversons donc la DANTREE Rivière en ferry et l’on va faire un arrêt à la 1ere localité sur notre chemin : la plage COW BAY BEACH. La forêt se jette dans la mer. La route est sinueuse et escarpée, mais la vue panoramique est saisissante.

Dans ce coin de paradis  le plus frustrant : des plages à perte de vue, de l’eau à 29° mais pas de baignade à cause des méduses et après la tombée de la nuit plus de promenades à cause des crocodiles apparemment bien présents dans les forêts de mangroves.
Toute l’année il est déconseillé de se baigner sans la combinaison en Lycra ou une combinaison de plongée. En cas de piqûre, il faut nettoyer la peau avec du vinaigre et filer à l’hopital.

On trouve un endroit pour coucher dans un petit camping au bord de la route

Nous sommes dans un bel environnement entourés d’arbres magnifiques.  Mais il pleut à moitié. Il parait qu’il y a un beau coucher de soleil, les gens que vous voyez à gauche l’attendent, mais comme on ne l’a pas vu de la journée, on ne s’éternise pas à regarder.

SAMEDI

La nuit a été très calme, et on rejoint CAP TRIBULATION, pour une première rando à travers des sentiers qui sillonnent cette forêt, sur des planches (attention aux crocodiles, on peut en trouver sur les plages)

Ce n’est pas un animal qui est pendu, mais juste une écorce d’un arbre

L’ambiance dans cette forêt, où nous sommes seuls, est saisissante.

Il y a ici des kangourous qui vivent dans les branches, nous les avons cherchés, mais rien.

Des crabes dans la mangrove, c’est à peu près tout ce que nous verrons

et cette bestiole sur la porte des toilettes

et j’oubliais cette tortue dans un cours d’eau.

Toujours les mêmes plages, vides.

Pour ainsi dire pas de fleurs.

On reprend la route, et nous traversons un champs de thé

Nous ne savions pas qu’on cultivait du thé en Australie.

Un sentier au bout d’un parking, toujours des arbres extraordinaires

Je ne sais pas ce que c’est, nous en avons vu plusieurs au sol, un fruit tombé d’un arbre certainement.

Nous reprenons le ferry et allons jusqu’au petit village de DANTREE à une vingtaine de kilomètres de la route principale. Nous faisons une excursion en bateau, soit disant instructive pour observer les oiseaux et surtout les crocodiles, mais comme nous ne comprenons pas grand chose on se contentera de regarder et faire des photos.

Nous en verrons 3, ils ont l’air bien inoffensifs.

On y verra un oiseau étonnant le Papou Grenouille, on a du mal à s’imaginer qu’il s’agit d’un oiseau. Ils vivent principalement au bord de la Dantree Rivière. Ils mesurent entre 50 et 60 cm.

 

 

Un arrêt à midi pour le picnic un peu avant PORT DOUGLAS, au bord de la mer

Nous retournons au camping.

DIMANCHE

Bernard a décidé de ne pas venir faire la sortie en snorkeling, quelqu’un lui a dit que les coraux étaient morts.

A 8 h il vient nous conduire à la marina et à 8 h 30, comme prévu nous partons.

Nous sommes dans un beau bateau, pas très grand et il n’y a pas grand monde, 25 personnes. Le temps est très gris et la mer un peu houleuse.

A bord il y a une photographe qui va nous prendre tous en photos au départ. Puis ensuite lors de la plongée. Et surtout elle prendra les poissons et les coraux que nous avons vus.

Petit déjeuner buffet, on nous donne les palmes et le masque. Et nous voilà partis, pour une heure de navigation.

En option, 4/5 personnes vont faire de l’initiation à la plongée bouteille.

Tout le monde est à l’intérieur, nous on s’installe dehors, mais nous ne resterons pas très longtemps, sinon c’est la douche assurée et un membre de l’équipage vient nous dire qu’il faudra faire attention, ça va bouger.

Nous apercevons juste un voilier qui va sur un spot pas très loin, nous nous filons, les moteurs sont à fond, quelques personnes sont obligées d’aller prendre l’air car elles commencent à être malade. Nous ne voyons même plus la mer par les fenêtres.

Nous partons à l’extérieur de la Grande Barrière, là où il y a moins de bateaux qui y vont donc les coraux devraient être plus jolis. Nous mettons une heure pour rejoindre le site Agincourt.

Breefing durant la traversée pour expliquer les sorties, nous nous en passerons. L’équipage composé de jeunes gens va être à nos petits soins toute la journée. Particulièrement avec Lucile car pour elle se sera une première, elle ne nage pas très bien et n’a jamais fait de snorkeling. Une personne l’accompagnera et l’obligera à aller jusqu’au récif. Elle lui donnera la main ou elle sera trainée avec cette bouée.

la Grande Barrière de corail, le plus grand récif corallien au monde est constituée de près de 3 000 récifs et 900 îles différentes..

Nous visiterons 3 sites différents au cours de la journée, cela bouge un peu mais rien de dramatique. Harnachés de nos masque, tubas, palmes et nos combinaisons contre les méduses, nous découvrons successivement 3 sites magnifiques

Le bateau s’approche très près, il n’y a personne autour de nous. Chaque bateau a son récif. Nous n’en avons aperçu qu’un seul durant la journée.

On va nager dans la zone avant les vagues blanches, là où il y a du vert sont les coraux, il n’y a pas de fond il faut faire attention à ne pas les toucher. Dans la partie bleue, on peut voir des gros poissons, des requins, des tortues, des raies, c’est du sable et d’une profondeur de quelques mètres.

Nous sommes tout de même un peu ballottées par les vagues, on nous donne une « frite » pour nous maintenir. Au début je ne l’ai pas prise mais j’ai fait demi-tour pour revenir en prendre une. Je vais nager pendant plus d’heure sur chaque site. En général tout le monde est en couple, j’essaierai de ne pas trop m’éloigner.

Les mots me manquent pour décrire ce que j’ai pu ressentir devant un tel spectacle : poissons de toutes tailles et de toutes couleurs, coraux de formes et couleurs diverses. Ils ont peut être un peu perdu de leur éclat, mais c’est toujours impressionnant.

La photographe va nous prendre en photo sur chaque site et aussi prendre en photo ce que nous voyons, on lui achètera au retour une clé USB.

Et voilà les merveilles

e

Un magnifique bénitier, on le touche à peine et il se referme, il y en a de toutes les couleurs et de toutes les grosseurs. J’en ai vu des encore plus beaux, au lieu du bleu : du vert ou du rouge ou du jaune avec le pourtour d’une autre couleur.

Est-ce celles-là les mortelles ???

Serge (pas Sergio) tu peux encore venir réaliser ton rêve. Vraiment cela vaut le coup.

Quant aux poissons, des centaines de différents vont et viennent comme nous avec les vagues. Je ne me lasse pas.

Celui-là on le voit dans tous les coins

On n’y croit pas tellement c’est beau.

Et les bancs de poissons qu’on essaye de suivre ou de les séparer.

En remontant un touriste est tout retourné, il a eu la chance de voir un petit requin.

Le même jour, nous lisions un article de journal disant que 20% des coraux étaient morts. Cela ne peut qu’éveiller nos consciences sur l’importance de prendre soin de notre planète et des trésors qu’elle possède. Nous sommes tellement chanceux d’avoir pu bénéficier d’un tel spectacle.

Petit détail très important : Mon appareil photo n’étant pas étanche, ces photos n’ont pas été prises par moi. Elles ont bien été prises lors de notre excursion et c’est bien tout ce que nous avons vu lors de cette journée exceptionnelle.

On rentre à 17 heures, avec beaucoup de mal à exprimer ce que nous avons vus.

LUNDI

Avant de rejoindre CAIRNS, nous avons encore un peu de temps, nous en profitons pour retourner sur nos pas et visiter les Gorges de MOSSMAN.

Il s’agit du territoire des Kuku Yalanji, ceux sont eux qui gèrent l’accès aux gorges, il faut prendre une navette qui nous emmènent à 3 kms du centre des visiteurs, on va aller se promener à travers la forêt pendant 1 heure 30, au début sur des planches en bois mais ensuite par des sentiers.

Nous croisons un gros animal, genre sanglier mais avec un museau qui ressemble à celui d’un fourmilier.

 

Quelques kilomètres avant CAIRNS, dans un champ une centaine de kangourous, on s’arrête pour les photos.

Nous qui venions justement de dire à Lucile que nous n’en verrions plus, nous avons été gâtés.

En 2017, il y a deux fois plus de kangourous que d’habitant (alors que sur mon guide, il y a 5 ans, il disait un par habitant). Une telle population menace l’écosystème très fragile de l’Australie. Alors aux grands mots les grands remèdes : la chasse aux kangourous est autorisée mais les Australiens ne veulent pas en manger, c’est leur emblème national. Il est exporté.

Nous retournons au même camping pour 2 nuits.

Dernier repas en ville :

Je vais innover, à droite dans l’assiette : 2 morceaux de kangourous, au milieu la viande blanche : du crocodile et derrière du poisson : du barramundi

Le kangourou, viande rouge très filandreuse et sèche, difficile à mâcher ; le crocodile ressemble à un morceau de poulet, c’est assez tendre.

J’avais déjà gouté aux kangourous dans le bush préparés par des aborigènes mais en boulettes. Cela pouvait aller, mais là il faut s’accrocher pour en manger.

Barramundi est un nom aborigène  signifiant « poisson aux grandes écailles ». Ils sont généralement gris-vert pâle avec des reflets cuivrés. Ils peuvent mesurer jusqu’à 2 m de long et appartiennent à la famille des perches. On en trouver partout.

Lucile et Bernard seront moins téméraires : crevettes, poissons et bifteck

Dernière promenade pour notre amie, dernières photos dans un parc

Et demain nous la déposons à l’aéroport pour ses 24 heures de voyage

Quant à nous, nous rendons le van le lendemain et prenons un appartement pour 2 jours. Une journée de lessive avec une dernière ballade dans CAIRNS avant de rejoindre SYDNEY.

Nous avons fait aux environs de 4.000 kms entre SYDNEY et CAP TRIBULATION.

 

 

 

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