SAN FRANCISCO

DU 9 MAI au 13 MAI 2019

Nous arrivons à SAN FRANCISCO, en fin de matinée, mais nous n’avons pas mis le bon point GPS pour rejoindre la Marina où nous avions l’intention de stationner. On entre par le Sud alors que nous aurions dû rentrer directement au Nord.

On traverse donc la banlieue qui n’est pas vilaine, mais déçus de ne pas être au bon endroit. On déjeune sur un parking et on rejoint le centre à 60 kms.

SAN FRANCISCO occupe la pointe d’une péninsule longue de 50 km. Sa superficie est de 125 km2 et la ville se caractérise par 43 collines, dont 7 principales. 884.000 habitants, mais avec l’agglomération 8 millions.

GOLDEN GATE BRIDGE est un pont suspendu. Les travaux commencèrent en janvier 1933 et se terminèrent en avril 1937, pour un coût total de 35 millions de dollars. Avec ses  2,7 kilomètres de longueur et 227 mètres de hauteur, en 1937 il était le plus long pont suspendu au monde.
Avant la construction du pont, l’unique option pour traverser la baie de San Francisco était de prendre le ferry. Ainsi, au XXème siècle, la baie était obstruée par les trop nombreux ferries qui circulaient dans la zone. La solution a été trouvée par l’ingénieur Joseph Straus, il était convaincu de l’utilité du pont pour traverser la baie.

Voici un chiffre pour se faire une idée de la résistance du pont : la quantité de câbles utilisés pour la construction du Golden Gate est si importante qu’elle pourrait faire trois fois du tour de la terre.
Autre curiosité, quelque chose de plus malheureux : le pont est l’endroit du monde qui enregistre le plus grand nombre de suicides. Des protections maintenant ont été installées.

Pendant la 2ème moitié du 19e siècle, Alcatraz était un fort militaire. En 1934, l’île fut convertie en pénitencier fédéral. De 1934 à 1963, des prisonniers célèbres y séjournèrent, notamment AL Capone. 14 tentatives d’évasion ont inspiré livres et films, personne n’aurait réussi à s’en échapper, sauf peut-être 3 détenus qui n’ont jamais été retrouvés, ils ont été portés disparus, mais qui sait…

En 1969, il fut occupé pendant 2 ans par des Indiens. Aujourd’hui il est ouvert au public et attire des millions de visiteurs.

Comme beaucoup de voyageurs, nous nous installons sur la Marina Green, grand parking avec vue sur le pont et l’ile d’Alcatraz, qui est gratuit dans la journée, mais le soir nous devons partir.

De l’autre côté, une grande pelouse avec beaucoup d’animations le week-end

Plusieurs solutions : se poser dans une petite rue dans les environs, aller sur le parking du SAFEWAY (grande surface) à 200 m ou trouver autre chose.

Nous irons sur la grande surface, malheureusement des panneaux indiquent que le stationnement n’est autorisé que pour une heure, le magasin est ouvert 24 h. Juste derrière dans la rue, il y a une  place mais le bruit de leur extracteur d’air risque de nous empêcher de dormir. On cherche ailleurs, il nous faut une place plate car ici c’est assez rare. On retourne au magasin et je demande au gardien si on peut rester pour la nuit, « pas de problème » nous dit-il.

VENDREDI

La nuit était tranquille, pas beaucoup de bruit mais à 6 h on frappe à notre porte, on reste au lit, 5 minutes après Bernard, pris de remords, (on ne voudrait pas que le gardien ait des problèmes) s’habille et on rejoint le parking de la Marina.

Il se recouche et on se rendort. Debout à 8 h et on va passer notre première journée sur les rotules. Nous ne savons pas encore comment fonctionnent les bus, il n’est pas question de prendre notre véhicule, les pentes peuvent être à 30 % et les stationnements sont difficiles.

A 9 h 30 nous allons prendre un taxi « UBER » jusqu’au centre, on lui donne l’adresse d’un Visitor Center dans la Market Street, juste au pied de l’escalator :

mais il n’existe plus il se trouve 1 km plus loin. On y va, il nous faut des cartes de la ville.

On traverse UNION SQUARE et ses boutiques de luxe tout autour de la place, c’est le cœur de la ville.

puis on rejoint CHINATOWN, qui abrite l’une des plus importantes communautés chinoises hors d’Asie.

Déjeuner dans un restaurant chinois, mais en cette fin de matinée, nous ne trouvons pas le quartier très vivant, que des touristes et peu de chinois. Des bazars et des restaurants à foison, nous avons peut être loupés certaines rues plus authentiques.

On y admire la SAINTE MARY CATHEDRAL, la 1ère cathédrale de la ville.

Et on reprend notre chemin, on déambule sans trop savoir où on veut aller. En tout cas, on se dirige vers les quais et il y a du chemin à faire.

On fait le tour de la TRANSAMERICA PYRAMID, la plus haute de la ville, 250 m

Le café Zoetrope

L’allée Jacques Kerouac est ornée de fresques et de poèmes de la Beat Generation

Des immeubles assez originaux

La COIT TOWER Baptisée en hommage à Lillie COIT qui au début du 20e siècle avait légué à la ville environ 100.000 $ pour que l’on construise un monument à la gloire des pompiers décédés dans l’incendie de 1906.. Elle fut la première femme pompier volontaire. Elle vécut à Paris et devient l’une des favorites de Napoléon III.

Des rues bien pentues

Bien éreintés, on rejoindra les quais

A l’origine, c’était un quai de pêcheurs et de marchands de poissons, c’est maintenant le site le plus touristique de la ville.

Le Pier 39 abrite principalement des magasins et des restaurants

Mais la principale attraction se trouve à l’extrémité du quai : des pontons sur l’eau ont été aménagés pour recevoir cette colonie de lions de mer.

A l’étage, on a une belle vue sur l’alcazar et la ville

En s’approchant de la jetée suivante, nous allons visiter la célèbre boulangerie BOUDIN, créée en 1849 par un Bourguignon, aujourd’hui 20 cafés-boulangerie en Californie

Visite du petit musée mécanique présentant plus de 200 jouets anciens animés que l’on actionne avec des pièces de monnaie, et des machines vintages

Une moto de pompiers

De là, il nous reste encore presque 3 kms pour rejoindre la Marina Green. Nous laissons les visites des bateaux pour un autre jour.

Le FORT MASON, juste avant d’arriver à la Marina, a été le lieu de départ de nombreux soldats américains vers des destinations guerrières. Il est maintenant occupé par des associations, théâtres, etc … Aujourd’hui, de nombreux camions aménagés et des stands proposent de la cuisine du monde entier. Il parait que ce sont les meilleurs vendeurs ambulants qui s’installent ici pour un rendez-vous gastronomique à petit prix, tous les vendredis soir. (trop fatigués pour y grignoter quelque chose)

Enfin on rejoint le camper, nous aurons fait certainement beaucoup de kilomètres  à pied, (entre 20 et 30), partis à 9 h 30 retour à 18 h 30, en nous arrêtant juste pour le repas du midi.

Coucher du soleil vu du camper

Nous n’osons plus retourner sur le parking de SAFEWA. Sur Overlander nous trouvons un bivouac à 5 mn en voiture, au PRESIDIO, c’est un parking payant la journée. Nous y allons, il n’est pas au bord de la route mais près d’une école, aucun bruit et presque vide.

SAMEDI

Pas question que j’emmène mon chéri se promener comme la veille. On part à 11 h et on prend encore UBER pour retourner au FISHERMAN’S WHARF (à peine 5 $ la course, hier pour le centre ville nous avions payé 7 $). Nous étions trop crevés pour visiter le Musée Maritime, c’est pour cela que nous revenons dans ce quartier.

On va commencer par la visite du sous-marin PAMPANITO, de la seconde Guerre mondiale ayant survécu à de nombreuses batailles dans le Pacifique.  Il a mené six patrouilles de guerre de 1944 à 1945 et a servi en tant que navire d’entraînement de réserve de 1960 à 1971.  C’est maintenant un National Historic Landmark.

On a bien aimé, car c’est la première fois que nous en visitions un aussi imposant. Dommage nous n’avons pas d’auto-guide, il était en anglais.

Un diaporama de l’intérieur

Dans un si petit espace et pas de douches pendant 75 jours !

Nous ne visitons pas le Jeremiah O »Brien qui se trouve sur le même quai.

Le Jeremiah O’Brien fut construit à Portland. Sa quille fut posée le 6 mai 1943. Il fut lancé le 19 juin 1943 . Sa construction a duré 56 jours. Entre le 25 mars et le 12 octobre 1944, il participa activement, avec 6.000 autres navires de guerre, au débarquement de Normandie en faisant de nombreuses navettes entre l’Angleterre (Southampton) et les côtes normandes (Omaha Beach et Utah Beach) pour transporter troupes et matériels.

Après ces 2 visites, nous partons déjeuner juste en face à la boulangerie BOUDIN, du Clam Chowder, c’est une soupe crémeuse de palourdes servie dans une boule de pain au levain (j’adore), on en trouve également au crabe (celle de droite). Nous en avions déjà goutée, elle est bonne mais pas assez copieuse pour en faire un repas.

Sur les quais, beaucoup de restaurants vendent des crustacés, tous préparés de la même façon et souvent épluchés, mais cela ne nous a pas tenté, on préfère nos petits homards bretons et nos crabes de Courseulles cuits par nos soins.

Une boutique qui ne vend que des sauces

Ensuite on retourne au Musée en plein air.

L’Eppleton Hall : remorqueur en acier de 31 m, qui a été construit en Angleterre et qui a traversé l’Atlantique par ses propres moyens en 1969.

L’Hercule, remorqueur à vapeur de 42 m, qui a remorqué, tantôt des radeaux de bois, tantôt de grands navires jusqu’en haute mer ou a poussé des péniches chargées de wagons de train d’un bout à l’autre de la baie, ou de gigantesques blocs de constructions pour le Canal de Panama

d’anciens bateaux restaurés

Visite du BALCUTHA, navire à 3 mats, construit en Ecosse en 1886, pour transporter du blé de Californie vers l’Europe, l’équipage vivait à bord pendant tous les mois du voyage périlleux autour du Cap Horn.

L’Euréka, un bateau à vapeur à roues latérales, construit en 1890. A l’origine il transportait des trains d’un bout à l’autre de la baie et en 1922, il devient un  ferry pour traverser, jusqu’à SANSAULITO, des voitures et jusqu’à 2.300 passagers

et le capitaine

Voilà les voitures qu’il transportait, qui se trouvent à l’intérieur :

La Goélette THAYER qui transportait du bois, puis des petits bateaux pour la pêche au saumon et à la morue en Alaska

Notre visite terminée, nous allons manger une glace chez le chocolatier GHIRARDELLI

Retour à pied, à 17 h, journée beaucoup moins stressante que la veille.

On dine dans le camper et on rejoint notre parking au Présidio.

DIMANCHE

Bernard a décidé de se reposer et de ne pas bouger. Je vais donc déambuler seule dans les quartiers de la ville.

Je prends le bus 22 près de la Marina et je descend dans le sud de la ville, pour arriver à MISSION DOLORES. 

Elle est complétement écrasée par la cathédrale

Dans une rue près du parc, une école :

Dans la même rue, la « Maison bleue accrochée à la colline »

 

En 1971, Catherine Le Forestier, accompagnée de son frère Maxime à la guitare, remporte le premier prix du festival de Spa. Avec l’argent ainsi gagné, ils décident de partir tous les deux pour San Francisco.  Ils restent plusieurs semaines dans cette maison, au milieu d’une communauté hippie. De retour en France, Maxime reçoit une lettre accompagnée de dessins que lui ont envoyés les habitants de la maison bleue. Ne parlant que très peu l’anglais et pour les remercier de leur accueil, il décide de leur envoyer une chanson plutôt qu’un courrier et c’est ainsi qu’il écrit et compose rapidement cette chanson.

Je continue un peu plus loin dans le quartier de MISSION, je voie des boutiques un peu excentriques, celle-ci vend des principalement des squelettes de toutes sortes.

puis j’arpente les rues à la découverte des peintures murales. Les premières débutèrent en 1970, elles étaient utilisées par des artistes locaux et internationaux comme critique des abus politiques et comme revendications des droits de l’homme en Amérique Centrale, aujourd’hui, sur divers sujets. C’est une révélation en couleurs vives des aspects de la vie quotidienne, du travail, du jeu, de la famille et de la justice sociale comme thème dominant.

 

WOLMEN BUILDING rendant hommage aux droits de la femme

Même les véhicules sont décorés :

Il y a tout de même dans le quartier des maisons plus convenables

Je reprends un bus pour aller dans le quartier CIVIC CENTER, je veux visiter le Musée d’art Asiatique. En prenant mon billet, le vendeur m’informe que le 3ème étage est actuellement fermé, il ouvrira dans 2 jours, mais là ce sera le 2ème étage qui sera « closed ». Je voulais justement voir l’art chinois du 3ème étage. Je renonce à la visite. Je me contenterais seulement d’une photo et de sa façade.

 

Juste en face, CITY HALL, inspiré de la  basilique Saint Pierre de Rome, j’ai lu également des Invalides !

L’actuelle Mairie de San Francisco a ouvert ses portes en 1915, après qu’elle ait été détruite par le tremblement de terre de 1906.

Je n’ai pas pu rentrer à l’intérieur, il y avait une cérémonie privée.

L’entrée à l’arrière :

Les bâtiments autour de la place

En chemin :

Je vais aller à pied jusqu’à ALAMO SQUARE remplie de monde aujourd’hui dimanche.

Attention les rues sont très pentues, je vais marcher lentement et je verrais de magnifiques demeures.

Mais les plus photogéniques devant les gratte-ciels du centre ville sont les 6 maisons en rangée,  de style victoriennes, et connues sous le nom de « Painted Ladies », très réputées, elles servent souvent de décor de cinéma.

Je redescends pour reprendre un bus, cette fois pour me rendre au quartier RUSSIAN HILL,  alors là, les pentes sont encore plus fortes que précédemment avec des escaliers pour les piétons de temps en temps.

Surtout LOMBARD STREET, la rue « la plus sinueuse du monde », avec une dénivellation de 27°. Pour en faciliter l’accès, on y a construit 8 virages.

Avec les nombreux hortensias, on voit à peine la route et les voitures.

Dire qu’il a fallu que je monte la côte de l’autre coté et que je la redescendre, je cherche maintenant un chemin pour reprendre un bus sans avoir à reprendre des pentes. Pas de chance il faut aller jusqu’au port, car les bus ici ne peuvent pas circuler, et pour cause.

Pour les rues extrêmement pentues, il existe encore 3 lignes de câble car, grimpant et descendant les collines. C’est une attraction très populaire pour les touristes.

La manœuvre pour faire demi-tour est effectuée à la main

Je rejoins Bernard qui n’a pas bougé de la journée et moi je suis fatiguée, je crois qu’on en a assez fait et que demain nous quitterons SAN FRANCISCO, cette magnifique ville.

LUNDI

On retourne faire une course au port, cette fois avec notre voiture, nous savons maintenant qu’il n’y a pas de pente, et nous allons enfin traverser le fameux pont.

Avant nous passons devant cet énorme ensemble néo-grec-classique construit pour l’exposition de 1915, colonnes, péristyle, bassin, grand hall où des expositions, ateliers techniques ont lieu.

Avant de traverser nous allons dans une petite rue pour le voir d’un autre angle, ainsi que la ville.

Et voilà, il est passé, de l’autre côté un parking a été aménagé. On y voit encore la ville et la baie

Direction la côte Nord de la Californie

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