DU 25 FEVRIER AU 2 MARS 2016
Voilà nous sommes au BRESIL.
205.000 millions d’habitants.
Superficie : 8 515.000 Kms2, la moitié de l’Amérique du Sud qui partage ses frontières avec tous les pays du continent, sauf le Chili et l’Equateur. 5ème plus grand pays de la planète (après les Etats-Unis, la Chine, le Canada et la Russie)
7e puissance mondiale juste devant l’Italie.
47 % de blancs, 43,1% de métis, 7,6% de noirs et 2 % d’asiatiques et amérindiens.
2ème nation après les USA de chrétiens et 1ere nation de catholiques (89 % de la population)
1 Euro = 4 reals
1 litre de gasoil : 0.68 E
Un repas ordinaire au restaurant (un petit buffet) 3 E (je pense que je ne vais pas faire souvent la cuisine)
La frontière ici se passe sans encombre, nous n’avons pas besoin de papier pour le véhicule, pas de contrôle sanitaire. Ils ne gèrent pas la présence du camper sur leur territoire.
Dès que nous arrivons à Foz de Iguaçu, après le déjeuner, nous allons directement au camping PAUDIMAR, indiqué par Léti et Jacky. Camping super agréable, il n’y a pas beaucoup de place, mais il n’y a qu’un camping-car brésilien et une petite voiture avec une tente dessus. Par contre il y a du monde dans les chambres, en fait c’est une auberge de jeunesse dans la nature, eau, électricité, wifi et petit déjeuner le matin pour 13 E, nous y resterons 4 nuits.
Laverie : 7 Kgs de linge, comme d’hab, pour 10 Euros, (je fais rarement la lessive). Nous sommes allés dans un restaurant, genre brasserie : 2 grosses brochettes de boeuf (un peu cuites, mais bonnes) pour 16 E les 2, et le buffet était à 5 E. Conclusion : la vie nous semble déjà moins chère qu’au Chili et Argentine.
Le lendemain, nous resterons au camping tranquillement, la ville est à 4 kms, nous irons dans la soirée.
Samedi 27 février
Il pleut. Nous décidons donc de ne pas aller aux chutes, on reste encore à ne rien faire.
Dimanche 28 février
Mais le lendemain le temps nous semblant plus clément nous partons pour la visite de ces cascades côté BRESILIEN
Par ici, nous avons une vue de l’ensemble beaucoup plus globale. C’est Grandiose.
Arrivés à l’entrée du Parc, un bus à impérial nous attend. Nous descendons au 3ème arrêt directement devant les cascades, et là nous allons longer le fleuve pendant 1,2 kms avec de magnifiques points de vue. Par contre, il est 9 h et il y a déjà beaucoup de monde, mais cela peut aller.
Bonne organisation, nous marchons tous dans le même sens et en haut (au 4ème arrêt) un bus nous attend pour redescendre.
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Le sentier s’achève au pied de la Gargantua do Diablo. Une passerelle s’avance au dessus de l’eau et nous serons autant trempés qu’émerveillés.
Des coatis que nous avons encore vus le long des sentiers ou sur les passerelles
Nous allons quitter le parc encore plus impressionnés qu’en Argentine.
Nous avons mis 4 h pour le visiter, nous déjeunons sur le parking dans le camper puis nous partons à pied aux parcs des oiseaux, il se trouve à 300 m de l’entrée.
Il s’agit d’une grande volière, les oiseaux, tous de la région, disposent d’un grand espace, elles sont grandes et bien mises en scène et représentent les écosystèmes originels des espèces.
Et là, attention :
Pensez-vous que nous soyons très rassurés, remarquez la main de Bernard ne touche pas au serpent et moi c’est bien la 1er fois que j’ose y toucher (n’est ce pas Victoire)
(Les autres photos chez les enfants)
Ensuite nous rentrerons au camping et reprendrons la route le lendemain après avoir fait la visite panoramique du Barrage Binational d’ITAIPU
Il s’agit d’un barrage géant, mis en service en 1984 sur le cours du fleuve PARANA par le Brésil et le Paraguay. Il fait partie des 7 merveilles du monde moderne, au même titre que la Tour Eiffel et le tunnel sous la Manche.
Ce n’est pas le plus grand monde, mais la plus puissante centrale hydroélectrique de la planète juste derrière le barrage chinois des Trois-Gorges en Chine
Coût 18 milliards d’Euros. Ouvriers 40.000. Hauteur 196 m. Longueur 9 kms. Contenance maximum : 29 milliards de mètres cubes. Production électrique : 14 millions de Kw.
Il alimente 25 % de la consommation du Brésil et 90 % de celle du Paraguay.
Photos du lac
Après cette visite nous quitterons définitivement les chûtes d’IGUAZU, pour prendre la direction de RIO DO SUD, 800 Kms plus loin où nous allons effectuer quelques révisions sur la cellule de notre camper chez un fabricant de motor-homes et de camper : les Ets DUARON.
Mais avant d’arriver là-bas, nous faisons connaissance avec les routes du Brésil.
2 jours 1/2 pour faire les 800 Kms
1er bivouac : ST TERESA DO OESTE (une trentaine de Kms avant Cascavel) sur une station service.
2ème bivouac : HORIZONTE (après PALMA). La ville, c’est juste une station service avec 2 restaurants, nous ne voulons pas rester là, il y a trop de camions, nous irons dans le petit chemin juste en face à 1 Km, devant l’entrée d’une hacienda. Nous dormirons très tranquille.
1ères impressions : le niveau de vie nous semblait supérieur aux 2 autres pays, maisons en ciment, routes meilleures, mais …….., après ST TERESA, nous quittons la grande route et là, que des nids “d’autruches” et des camions, des files de camions.
La première partie de la route, tout autour de nous : champs de maïs, de soja (qui venait d’être moissonné) et de colza. Et le lendemain, camions remplis de troncs d’arbres immenses, autour de nous des forêts d’eucalyptus, d’araucarias, de pins.
Nous ne dépasserons pas les 50 kms heure à cause de la route et Bernard pense avoir un problème avec le roulement de roue avant.
Les paysages deviennent de plus en plus vallonnés et agréables, les maisons ne sont plus en pierres.
Un midi, on s’arrête pour déjeuner et en rejoignant le véhicule, le pneu est crevé. Une chance nous sommes juste devant un marchand de pneus (4 E tout de même la réparation)
La végétation change, plus tropicale
Nous arrivons le mercredi 2 mars à 17 h à RIO DO SUD, nous trouvons facilement le parc que Jacky et Françoise nous ont indiqué, avec électricité, wifi et eau. Mais comme il est encore tôt, nous décidons de chercher où se trouve les Ets DUARON.
Nous devons donner l’impression d’être perdus, une voiture s’arrête à côté de nous et nous demande si nous avons besoin d’aide (en anglais), on lui dit qu’on cherche DUARON. « Pas de problème suivez moi, c’est à 10 mn » et il nous emmène à la sortie de la ville devant l’établissement. Il nous dit qu’il va faire l’interprète et discute un peu avec nous. Il me donne sa carte de visite car il voyage aussi avec un motor-home, je lui promets que je vais lui adresser un mail pour lui donner notre adresse. Malheureusement, j’ai posé sa carte sur le tableau de bord et 2 jours après elle avait disparue.
La suite sur le prochain blog : spécial DUARON.