DU 28 MAI AU 14 JUIN 2016
Voilà exactement sur la carte le chemin que nous avons fait avec Evelyne au nord et au sud de SALTA, en rouge c’est le chemin que nous ferons pour rejoindre le Chili
Nous avons fait 2.300 Kms dont 1.300 (environ) sur pistes.
A SALTA nous passons nos 30000 kms
Nous reprenons la piste 40 après une excellente nuit à l’hôtel à SAN ANTONIO DE LAS COBRES, sans visiter la bourgade, mais nous allons y repasser dans une vingtaine de jours lorsque nous quitterons définitivement l’Argentine pour rejoindre le Chili (route en rouge)
Un petit déjeuner bien agréable à l’hôtel avant de reprendre la route
Nous quittons SAN ANTONIO dans la poussière, car pendant quelques kilomètres, nous serons sur la route qui va de SALTA en Argentine au CHILI, nous croisons quelques camions
Enfin nous rejoignons la R40, route rien que pour nous (et vous comprendrez pourquoi) Nous allons nous attaquer au col d’ABRA ACAY
Nous sommes à 3775 m et nous allons monter à 5.000 m pour redescendre à 3015 m, 73kms plus loin à LA POMA, puis encore 51 Kms jusqu’à CACHI. Nous mettrons 6 H au total.
La montée est plus courte et plus facile que la descente. Nous allons traverser de petits torrents d’eau glaciale où roulent des galets, c’est la route la plus difficile que nous avons faite depuis notre arrivée en novembre dernier.
La route monte en long lacets dans un paysage aride hérissé de touffes.
Des guanacos, des lamas et des ânes sauvages paissent tranquillement. Que c’est beau.
Nous arrivons au haut du col, assez facilement, mais il y a tellement de vent que nous ne pouvons pas sortir, la porte du camper risque de se retourner.
Un tas de pierres et un panneau indiquent 4.995 m, plus une interdiction de chasser, on se demande qui peut avoir envie de venir chasser ici, et quoi.
Nous allons maintenant entreprendre la descente, la route est pleine de cailloux, très étroite. Bernard nous dira que par moment il était à 20/30 cm du précipice, il va s’y prendre en 2 fois pour faire certains virages à épingles à cheveux. Il faut vraiment être un conducteur chevronné pour conduire dans cette descente, à certains endroits je préfère fermer les yeux, Evelyne, ne dit rien. La conduite est éprouvante.
Là c’est encore de la glace
Et ces virages, ceux-là ne sont pas mal
mais avec le précipice à côté, c’est encore mieux
« Cette portion de Route 40 entre la POMA et SAN ANTONIO est strictement déconseillée aux véhicules de tourisme et à réserver aux conducteurs de 4×4 expérimentés et acclimatés à la très haute altitude. » d’après le Guide Michelin. Je confirme….
Nous ne dépassons pas le 20 Kms/h, et le camper résiste quand même pas si mal !
Un diaporama pour la suite (cliquer sur la 1er photo)
Mais quel paysage, époustouflant, du jamais vu ! Nous n’avons rencontré qu’une voiture depuis notre départ le matin à 15 kms avant CACHI. Pas de localités, juste de temps en temps quelques maisons isolées, nous sommes absolument seuls.
Nous nous arrêtons pour déjeuner une fois la descente presque finie, nous avons toujours du vent. Il fait un beau soleil, mais froid. Nous ne perdrons pas beaucoup de temps, sauf pour enlever un peu de poussière.
On retrouve un peu de verdure et des montagnes colorées.
1er village après SAN ANTONIO : LA POMA 615 habitants 3.015 m, un peu en retrait de la piste, nous n’y allons pas.
(encore des cimetières isolés sur la route)
Des cactus font leur apparition, puis quelques cultures de mais, des habitations en adobe. La route est rouge, puis on retrouve l’asphalte.
Nous arrivons à CACHI vers 16 heures et allons directement à l’hôtel ACA qui se trouve près du camping municipal où nous resterons 3 nuits. (WIFI : hosteriacachi13)
Repas le soir à l’hôtel, Evelyne : poulet, Bernard une truite et moi du lapin. L’ensemble copieux et excellent.
La 1ère nuit, nous dormirons très mal à cause des bourrasques de vent.
LUNDI 30 MAI
Nous retrouvons Evelyne vers 9 h 30, pour aller au Parc National « Los Cardones », après être passés au bureau des guadaparques à PAYOGASTA à 11 kms de CACHI.
Les Cardones sont de hauts cactus en forme de candélabre pouvant atteindre 10 m de haut et vivre de 250 ans à 300 ans ; son bois à petits trous sert pour les charpentes et les portes, surtout pour les églises. Ils résistent à l’altitude jusqu’à 3.900 m et au froid jusqu’à -12°
Nous monterons jusqu’au Col de l’Obispo,
(sans commentaires)
Je vais faire une petite prière au sanctuaire en haut de la côte, les gens allument des cigarettes en guise de bougies dans des petites coupelles
la Vallée Encatado est fermée, nous ne marcherons pas trop longtemps car la montée au retour serait trop raide
Nous revenons à CACHI en passant par la magnifique piste « PIEDRA DES MOLINO » RN42. Encore des paysages impressionnants.
Sur la route, nous croisons une niveleuse qui tracte sa caravane de chantier
Nous arrivons à CACHI, avec comme objectif de faire des courses, mais ici les magasins n’ouvrent pas avant 18 h. En attendant, nous allons dans un bar goûter au fameux vin blanc de CAFAYATE : le TORONTES et nous prenons 2 empanadas qui nous serviront de souper.
MARDI 31 MAI
Le matin visite de CACHI.
Il faut que nous trouvions de la nourriture, le frigo est vide.
Petite épicerie :
Bernard va faire ses achats à la droguerie du coin
Ensuite nous allons chercher une boucherie, et la seule que nous trouvons ressemble à un hangar et il n’y a que du bœuf à acheter, il faut savoir qu’ici nous ne trouvons pas de veau, pas d’agneau et très de porc. Nous faisons une cure de bœuf et de poulet.
L’intérieur de l’église :
La place principale bordée d’eucalyptus et de poivriers géants :
Visite du musée archéologique
Petites rues dans la ville
L’après midi nous restons au camping, il fait toujours beaucoup de vent, mais le soleil est là.
MERCREDI 1er JUIN
Départ 10 h, toujours par la RN40, mais nous allons nous en écarter à 2 reprises.
(un peu de neige au sommet)
La 1ere fois pour aller aux villages des artisans, par une piste légèrement plus mauvaise et étroite
Ici les villageois travaillent le tissage en laine de lamas dont la spécialité est la fabrication de ponchos. Certains valent jusqu’à 300 E, ils en ont même fait un pour le pape.
Remarquez qu’ici ceux sont les hommes qui travaillent !
Sur le chemin, nous nous arrêtons pour acheter des piments qui sèchent au soleil sur de nombreux terrains, on nous en fait cadeau.
Nous arrivons à MOLINOS et après le déjeuner, 2ème escapade à 22 kms pour aller visiter une bodega
Au bout d’une piste,
nous arrivons à une bodega exceptionnelle, chez un producteur écologique de vins connus du monde entier, vignes très anciennes à des altitudes parmi les plus élevées au monde (2.250 à 3.100 m)
On visite la bodega,
et allons déguster pour 70 Pesos 1 verre de TORONTES et 1 verre de MALBEC. Ce vin étant excellent et comme nous en achetons quelques bouteilles on nous fait cadeau de la dégustation
Nous reprenons la direction de MOLINOS
Evelyne va coucher à l’Hacienda de MOLINOS, face à l’église, et nous nous installons sur le parking de l’hôtel (Wifi libre).
L’originalité ici : les portes des maisons sont en angle et ouvrent sur chaque côté de rue.
JEUDI 2 JUIN
Direction CAFAYATE.
Bernard vient de prendre un coup de vieux ce qui lui a provoqué des problèmes intestinaux. Nous prenons tout de même la route.
Nous traversons la QUEBRADA DES FLECHES
(diaporama)
Le midi arrêt à SAN CARLOS sur la place principale, nous mangeons toutes les 2 pendant que Bernard dort.
Ballade dans le village
A CALAFATE, Hôtel VICUNA C (wifi : villa3876837549) et B (wifi 3875137085), juste à côté de la place principale, on nous donne l’autorisation de bivouaquer devant.
Maison de retraite devant l’hôtel
Et le soir pour fêter l’anniversaire de Bernard, nous irons, toutes les 2, déguster un verre de TORONTES et 1 verre de MALBEC, avec une assiette de charcuterie et fromages pendant qu’il restera au lit.
Elle est belle et bonne notre assiette !
VENDREDI 3 JUIN
Promenade dans la ville, courses au marché, et Evelyne achète 10 timbres pour 600 Pesos à la poste, soit l’équivalent de 40 E. Les destinataires devront apprécier l’effort financier (+ les 50 Pesos pour la carte).
A midi, Bernard qui va mieux, nous allons finalement faire son repas d’anniversaire au RANCHO.
A-t- il l’air très malade ?
et on dirait qu’Evelyne n’apprécie pas son plat.
Evelyne : milanaise recouverte de jambon-fromage, Bernard un énorme filet de Boeuf, et moi (presque) 1/2 cabri rôti.
L’après midi, repos à l’hôtel, mais avant une bonne glace au TORONTES (vin blanc)
SAMEDI 4 JUIN
Nous allons visiter les ruines de QUILMES à 55 kms, il s’agit de l’un des sites archéologiques préhispaniques les plus importants du pays. Les ruines s’étalent sur les pentes du Cerro Del Cajon, gardées par une armée d’immenses cactus qui servaient à faire des portes, du mobilier, des outils et différents objets. Les bâtiments étaient coiffés de toits faits de tiges de cactus et de boue. Les maisons étaient à moitié souterraines pour se protéger du vent.
Voilà le bois de cactus :
Nous repartons par une toute petite piste où nous nous arrêtons pour déjeuner, seuls avec les cactus (et toujours la poussière)
Pour cuire notre bifteck
Toujours une petite sieste, après le repas même si elle ne dure que 5 mn
Comme nous avons encore un peu de temps avant de rejoindre SALTA, nous décidons d’aller voir la VALLEE del TAFI.
Nous passons par AMAICHA DEL VALE où il y a du soleil 360 jours minimum par an. Musée de la Pachamama.
Et delà nous prenons un col, arrivée en haut, dès que l’on commence la descente : brouillard.
Nous nous arrêtons pour voir un spectacle de chevaux et vaches (toujours dans le brouillard)
En arrivant à VALLE DEL TAFI, nous allons à L’hôtel ACA, boulevard Belgrano-St Martin (wifi : hosteriatafi16). Comme ils ne nous acceptent pas sur le parking, nous nous garons dans la rue.
Cette ville d’altitude est une destination prisée des habitants de la ville de Tucuman, distante de 100 Kms, désireux d’échapper à la chaleur estivale. Pour nous, c’est l’inverse nous aurions préféré qu’il fasse 10° de plus.
DIMANCHE 5 JUIN
Le temps est couvert, nous nous promenons dans cette ville touristique, achat d’un excellent fromage.
Les belles maisons côtoient les taudis
Nous partons faire le tour de la vallée 45 kms. D’abord la ville de l’autre côté du lac : EL MOLAR ou nous visitons le Parque de los Menhires, il s’agit de pierres levées, rassemblées sur un terrain (pas grand intérêt), puis la vallée nous mettrons une bonne heure mais avec le mauvais temps nous ne profiterons pas beaucoup du paysage.
De retour à TAFI, nous reprenons la route à sens inverse jusqu’à AMAICHA, en montant le col il fait un froid de canard, les herbes, à midi, au bord de la route sont gelées.
On passe le sommet et là grand soleil. On déjeune juste la descente amorcée avec ce petit village juste en contre bas.
On repasse encore devant de belles montagnes :
Vers 16 h nous arrivons à SANTA MARIA, porte d’entrée des vallées Calchaquies.
C’est dimanche tout est fermé, il n’y a personne dans les rues, nous faisons le tour de la place et nous décidons de rentrer sur Cafayate, en passant par Fuerte Quemado.
On retrouve des vignes en arrivant sur Cafayate et des bodegas.
Même hôtel, même place de parking devant pour nous.
LUNDI 6 JUIN
Office du tourisme pour avoir des renseignements sur la QUEBRADA DE LAS CONCHAS, pas grand chose à nous donner.
1er arrêt : les dunes de sable à 3 kms, on commence à marcher dans un sentier et au bout de 200 m des barrières nous empêchent d’aller plus loin.
2ème arrêt au Kms 14 : EL MOLLAR
Kms 17 : la PUMILLA
Kms 19 : LOS CASTILLOS
Kms 20 : LES VENTANAS où nous déjeunerons. L’érosion a créé des fenêtres dans la roche
Et toujours cette route incroyablement belle
Kms 23 : L’OBELISQUE
Los Colorados
Kms 29 : la YESENA (c’est le nom de la rivière), avec Evelyne nous marcherons pendant une bonne heure dans le lit asséché. Roches magnifiques au fond aux multiples couleurs.
Nous continuons notre promenade à pied parmi toutes ces roches
(Diaporama)
un petit arrêt où nous retrouvons des lamas
Kms 36 : SANTA BARBARA (3 maisons) et merci à IOVERLANDER qui nous indique un endroit pour bivouaquer.
Nous prenons la petite piste en arrivant et 3 kms plus loin nous nous installons dans le lit de la rivière. Evelyne qui voulait dormir en pleine nature est gatée : des montagnes autour de nous de toute beauté.
MARDI 7 JUIN
Le lendemain matin vers 9h, nous continuerons à pied la piste pendant une heure, toutes les 2, il ne fait pas très chaud. Puis nous revenons sur nos pas pour retrouver notre chauffeur et nous partons avec le camper par le même sentier pour voir où il aboutit.
En fait nulle part. Au bout de 8 kms nous faisons demi-tour et reprenons la grande route. On s’est bien amusé, ni le GPS ni OMSTAND ne nous indiquait une piste, mais quel spectacle
(diaporama)
Arrêt aux 3 CRUCES
Un peu d’escalade en haut :
A l’AMPITHEATRE avec des musiciens pour nous faire écouter l’acoustique de cette caisse de résonance
Et notre dernier arrêt à la GORGE DU DIABLE.
Nous finissons notre QUEBRADA avant de rentrer sur SALTA
La fin de la route des Quebradas
Nous arrivons à SALTA en fin de journée. Pour nous le Camping Municipale et Evelyne prendra un hôtel rue Irquiza, à côté de la place principale.
MERCREDI
Le matin, Bernard me conduit en ville et je vais faire découvrir la ville à Evelyne. Pour commencer les magasins, mais là, pour dépenser un centime, c’est dur, même pour ma copine, tout est vieillot.
L’après-midi, nous prenons le téléphérique pour monter au Cerro SAN BERNADO et nous redescendons, pour commencer par des escaliers, puis par la route, nous mettons plus d’une heure à rejoindre la ville.
Le cimetière : un vrai village
Une maison super moderne
Des vues de la ville
une voiture dans un garage
Vendredi soir nous quittons Evelyne qui doit prendre son avion demain matin, elle a commandé son taxi pour 7 h
SAMEDI 11 JUIN
Nous dormons bien tranquillement au camping, lorsque vers 8 h le téléphone sonne, on ne réagit pas, 15 mn après nouvelle sonnerie, Bernard se lève et qui croyez vous qui nous appelait : Evelyne affolée qui nous annonce qu’elle est bloquée à l’aéroport et qu’elle ne peut prendre son avion.
Vite debout, 1/2 après nous sommes à l’aéroport. On apprend qu’il y a grève des aiguilleurs du ciel et qu’elle ne partira que lundi, non pas de SALTA mais de JUJUY à 130 kms.
Nous revenons donc au camping pour prendre notre petit déjeuner, on y restera pour déjeuner et l’après midi, nouvelle recherche d’un hôtel.
Comme nous avions prévu de nettoyer notre camper de fond en comble avant de reprendre la route le dimanche pour le Chili, nous la laissons en ville dans un hôtel et rentrons au camping. (il y a de la poussière à l’intérieur de tous les placards)
Nous avions l’intention de rentrer au Chili par la Route des Nuages et le PASO de SICO,
DIMANCHE 12 JUIN
10 H nous voilà prêt pour repartir sur JUJUY.
Finalement changement de programme: nous ne passerons pas par le COL DE SICO mais par le PASO DE JAMA. La route est moins pittoresque mais asphaltée, et l’on va refaire une partie de route que nous avions déjà faite.
Hôtel EL ARRIBO (WIFI ORCA2808)
Promenade et devant la cathédrale nous entendons la messe de l’extérieur (il y a des micros), il est 15 h et l’église est pleine de monde.
Le soir apéro et repas dans le camper qui est garé devant l’hôtel.
LUNDI 13 JUIN
Voilà nous allons à l’aéroport qui est à 28 Kms de la ville, et 5 kms avant Bernard entend un bruit suspect au véhicule et l’ABS s’allume. Nous continuons donc lentement.
Dépose de notre amie à l’aéroport. Pas de problème à première vue pour elle, elle enregistre et son vol est bien confirmé de BUENOS AIRES à PARIS. Elle part à 11 h et nous mettra un message vers 15 h pour nous dire qu’elle est arrivée à l’aéroport international.
(Pour info : elle a demandé à www.petitherge.com une assistance pour l’aider à aller de l’aéroport domestique à l’international qui est à l’autre bout de la ville. Samedi il nous avait mis un mail pour dire qu’il y avait grève et ce matin il était au rendez-vous. Il parait qu’il est super sympathique et peut organiser des voyages)
Quant à nous, nous partons direction le garage Ford de JUJUY qui est à l’entrée de la ville, mais malheureusement nous y arriverons comme cela :
Et oui nous sommes partis lentement mais au bout de 20 kms le bruit s’est tellement amplifié que nous avons été obligé de nous arrêter. Bernard a démonté la roue gauche et il a découvert qu’à nouveau le roulement de la roue qui avait été refait au Brésil, voilà 12.000 Kms était à nouveau cassé.
et nous voilà en voiture qui suivons notre camper
J’ai fait du stop pour me faire emmener au garage, au bout de 5 mn une voiture s’est arrêtée et on m’a pris en charge de 11 h 30 à 15 h. Ces 3 personnes m’ont emmenée au garage, ont téléphoné à une dépanneuse (qui nous a pris seulement 40 E), m’ont ramenée au camper (nous étions sur un autoroute et la sortie était 4 kms plus loin), ils nous ont ramenés au garage. Comme celui-ci n’ouvrait qu’à 16 h, ils voulaient nous inviter à manger chez eux, mais c’est nous qui les avons invités à déjeuner, et pour finir ils nous ont ramenés au camper à 15 h. BELLE LEÇON.
16 H le garage ouvre. En effet, c’était bien le roulement de la roue gauche qui était fichu, ils ont cherché pourquoi, mais n’ont pas trouvé. Une chance ils ont la pièce en stock : 800 E avec la main d’oeuvre. Ils regardent tout de même la roue droite et, oh surprise, une rotule est usée. Changement de rotule.
A 20 h, nous pouvons partir, tout est réparé, on touche du bois…..
On va dormir pas loin du garage près d’une station essence.
Et demain nous prenons la route pour le Chili… à condition qu’il n’y ait pas de neige au col et qu’il soit ouvert.
Un peu de suspens et suite sur le prochain article.