Nous sommes arrivés en EQUATEUR depuis le 17 janvier 2017 mais je ne vous ai pas parlé du pays, puisque nous sommes partis directement aux Galapagos.
L’équateur représente la moitié de la France en superficie avec 15 millions d’habitants.
Suite à la crise économique de 1999/2000 et la dévaluation du sucre de 200 % (l’ancienne monnaie) qui était très instable, l’Equateur a adopté le dollar américain comme monnaie. La population s’appauvrit considérablement, mais depuis 10 ans, le pays traverse une phase de développement sans précédent grâce au Président, Rafael Correa, qui a lancé un train de réformes sociales et de santé et qui a donné plus de droits aux Indiens… Il a aussi modifié les contrats passés avec les multinationales concernant le pétrole, ce qui a augmenté la part des revenus gouvernementaux de prés de 80%.
L’Equateur est le 1er producteur mondial de bananes, 3ème de crevettes. Le pétrole représente environ 40 % des revenus de l’Etat et 50 % des exportations.
Il y a ici plus d’oiseaux et plus d’espèces de plantes que sur tout le territoire des Etats-Unis. Malheureusement, l’écosystème se dégrade au rythme d’un déboisement plus rapide que dans tous les autres pays d’Amérique du sud.
A une journée de QUITO, la capitale, on peut découvrir des forêts vierges amazoniennes, des sommets enneigés et des plages tropicales. Nous allons en profiter au maximum.
Le SMIG est à 350 E.
Le gas-oil vaut … 0,26 E le litre, quelle aubaine pour notre porte-monnaie
Samedi 4 février 2017
Mon article pour les Galapagos étant bien avancé, nous allons quitter Guyaquil pour rejoindre Cuenca. La veille au soir, nous avons eu droit à une pluie torrentielle pendant près de 3 h. Babette et Jean Jacques nous ont quitté pour rentrer en France.
Samedi matin nous discutons avec un homme qui gare tous les soirs sa voiture à côté de nous, et qui nous demande où l’on va, après le lui avoir dit, il nous dit qu’il habite à CUENCA et juste à côté de l’endroit où l’on va stationner. Alors il nous propose de venir nous chercher dimanche pour aller déjeuner chez lui. Il faudra qu’on lui téléphone dès qu’on arrivera. Je lui dis OK. Il insiste en nous disant « c’est sûr ? ». Pas de problème.
Avant de nous quitter, il nous précise que la route est fermée à un certain endroit mais qu’elle ouvrira à 13 h. Il pleut mais moins que la veille au soir.
Nous partons vers 11 h et nous nous arrêtons pour le repas au bord de la route. Juste près de nous, il y a un couple qui vend des crabes que l’homme a pêché. Il y a d’autres vendeurs sur le chemin. Je lui demande si je peux en acheter quelques uns pour goûter, mais cela n’est pas possible il faut prendre une petite clayette, ils sont tous embringuer les uns dans les autres.
Après déjeuner, on part direction la SIERA, nous allons faire la route des volcans dans les Andes. On retourne en altitude, mais moins haut qu’au Pérou.
Ça grimpe et le brouillard apparaît. Bernard conduit prudemment. Nous comprenons pourquoi elle était fermée il y avait des travaux dus à des éboulis.
De temps en temps, nous aurons des cailloux sur la chaussée mais en descendant, le brouillard et la pluie vont cesser.
Nous nous arrêtons au parc national de Cagas à la Laguna Toréadora, il est 16 h, le garde nous annonce que c’est fermé et qu’il faut revenir à 8h le lendemain, à moins que nous ne voulions dormir sur le parking. Dommage nous avons un engagement ailleurs, sinon nous serions restés.
On se croirait en suisse, tout est vert, il y a des sapins, même les maisons ressemblent à des chalets en arrivant sur CUENCA. Le niveau de vie nous semble plus élevé qu’au Pérou ou qu’en Bolivie.
Une demie heure plus tard, nous arrivons et allons nous installer au bord du parc El Paraiso. Le gardien nous indique où l’on peut stationner pour la nuit, mais qu’il quitte son travail à 18 h et de plus il n’y a pas la wifi qu’Ioverlander nous indiquait. Nous en trouvons une en nous promenant près d’une école, il nous faut envoyer un mail à Franklin pour lui dire que nous sommes arrivés.
Vers 10 h du soir, Bernard dort et moi je bouquine lorsque quelqu’un frappe à la porte on pense à des policiers mais non c’était Franklin avec sa femme et sa belle sœur.
Ils nous disent: venez on va faire un tour, on va vous montrer notre ville. J’enfile mon short, mes tongs et Bernard fait la même chose et nous voilà partis. (Nous étions encore habillés comme à Guyaquil où il faisait plus de 30°, alors qu’ici il fait 18-20°). On prend juste notre porte-monnaie et on laisse tout dans le camping-car. Imaginez nous habillés comme nous étions alors que tout le monde est habillé en hiver.
Nous allons de 10 h à 2 h du matin visiter la ville en voiture en nous arrêtant dans les endroits intéressants. Pour nous c’est une première, jamais nous ne nous promenons la nuit.
D’abord le Mirador de TURI en haut de la ville,
le Puento ROTO dont une partie a été emporté par une inondation,
et une bonne partie des églises de la ville.
L’entrée de la cathédrale, toute en marbre.
située sur la place Calderon
Les rues de la ville
Vers 1 h 30 Franklin nous propose d’aller manger, on lui dit que nous n’avons pas faim mais lui a faim, nous irons donc dans un petit resto et prendrons un hot dog (sauf Bernard).
En rentrant, ils n’ont pas voulu que nous restions sur le parking car il n’y avait absolument personne. Nous partons donc stationner devant leur maison. Ce qui nous arrange bien, c’est dans un quartier très très tranquille.
Nous nous couchons un peu après 2 h après avoir pris rendez-vous pour le breakfast le lendemain vers 10 h.
Et voilà la famille, ils ont 3 enfants charmants, l’aînée, à 3 jours près, à l’âge d’Aurélie et le dernier 7 ans
(la photo date un peu, c’était le jour de la communion privée de Maria-Pra)
Quant au papa, Franklin, il est designer et a créé une fabrique de meubles modernes et pas mal du tout, il y a 10 ans. Il a 20 salariés et en a eu jusqu’à 30. Sa femme travaille avec lui comme comptable.
Il fait des rallyes automobiles, avec de très bons résultats
Dimanche
À 10 h nous prenons donc un bon petit déjeuner anglais ; on va regarder des photos et à 13h nous montons tous les 7 dans la voiture.
On passe chez sa belle-sœur qui habite pas très loin et nous voilà à 2 de plus car la maman est là aussi. Nous sommes tassés, 4 sur un siège pour 3, 2 enfants avec la maman sont à l’arrière bien serrés également.
Nous allons manger dans un restaurant typique, d’une soupe avec une énorme cuisse de poule pour Bernard et pour moi avec de la couenne de porc, nous avions 2 choix j’ai donc voulu prendre quelque chose de différent. Ensuite plein de viandes grillées avec du maïs sous différentes formes et heureusement des pommes de terre.
Ensuite, nous partons tous pour le Parc National Cajas. Il fait très beau. Il y a beaucoup de monde.
Mais nous n’irons pas nous balader au bord des lagunes mais ici :
(remarquez on s’est changé)
On fait le chemin de croix !
Tout le monde y va de sa petite prière.
Vers 18 h on remet les enfants chez mamie et nous allons visiter leur entreprise.
Je vais même donner un coup de main pour les finitions des canapés, (moi qui n’ait jamais touché à une machine à coudre de ma vie)
Vers 20 h nous récupérons les enfants, nous n’avons pas vraiment faim et sommes un peu fatigués, nous irons nous coucher après avoir pris un jus de fruits.
Lundi – mardi
CUENCA est la 3eme ville du pays avec 500.000 habitants, après Quito c’est la plus belle ville coloniale du pays, classée au Patrimoine de l’humanité. Rues pavées, façades multicolores avec de magnifiques balcons nous invitent à flâner. Mais d’ici un an, les rues vont être gâchées par la construction d’un tramway.
Balade en ville.
(2Diaporamas)
Bernard a pris l’habitude maintenant de faire cirer ses chaussures à la main (non avec les doigts)
Le bistrot français à côté de la Cathédrale, où nous mangeons une tartiflette
et un dessert
Après avoir visité la fabrique HOMERA ORTEGA, achat d’un Panama chez le chapelier le plus connu du pays. Ici tout est fait à la main. Pas besoin d’explications regardez les photos.
La robe de marié (dans le musée), le chapeau, le bouquet de fleurs tout est tissé à la main avec la même paille et la même technique que le Panama
La boutique pour Madame
Et pour Monsieur
Un chapeau très très fin, vendu 12.000 E est fabriqué en 8 mois, un chapeau à 30 E est fabriqué en 2 jours, celui-ci est fabriqué en 15 jours.
Quant à cela, nous n’en connaissons pas le prix, seulement à qui ils ont appartenu
Toujours en balade dans la ville: La cathédrale NUEVA avec ses dômes bleus
(Diaporama)
En ville, dans un salon de thé, est assis à côté de nous un couple qui parle français, nous engageons donc la conversation. Drôle de coïncidence, la dame a habité à Caen jusqu’à l’âge de 9 ans, ensuite au Havre où elle a rencontré son mari et depuis 30 ans ils vivent en Israël. Après avoir bien discuté de nos voyages respectifs, elle nous a raconté un peu de son enfance et de la vie de ses parents pendant la guerre. Nous serions bien restés ensemble plus longtemps mais nous avions rendez vous : ce soir soirée barbecue.
Nous échangeons nos mails et promesse est faite que si ils viennent en France on se revoit. Ils ont exactement notre âge.
Nous voulions aller au musée Pumapungo, mais il est fermé.
Soirée chez nos nouveaux amis d’une parillada, en toute simplicité, c’est à dire que nous mangerons dans le jardin debout et avec nos doigts. Mais que le barbecue était bon, les viandes ont macérées, entre autres dans du citron vert. Nous finissons la soirée à minuit.
Mercredi 8 février
Le lendemain nous partons à 60 kms de Cuenca, pour la journée.
Nous traversons le village de GUALACEO réputé pour son artisanat
Drôle d’église sur les hauteurs
Nous n’avons rien vu de spécial et surtout pas d’artisanat.
CHORDELEG
C’est un important centre de fabrication de bijoux en filigrane d’or et d’argent. Il y a beaucoup de bijouteries.
Je pense que notre véhicule avait besoin d’un nettoyage
Nous le ferons laver devant ce cimetière
On grimpe en haut de la ville
Ici, avec les bijoux, il y a également de l’artisanat
La place principale, où nous stationnerons pour le repas du midi.
Elles tissent un panama en marchant
Dernier village avant de faire demi-tour SIGSIG , vestige d’une bourgade indienne de l’époque coloniale, renommée pour ses Panamas. Nous n’avons pas trouvé la fabrique mais toutes les femmes dans la rue en tissent, après ils iront à CUENCA pour les finitions.
Personne dans les rues à part ces femmes
Retour le soir chez nos amis sur notre emplacement, nous allons nous dire au revoir car demain matin nous reprenons la route. Nous nous couchons encore une fois à minuit.
Ils viendront nous voir en 2018 en Normandie (si nous sommes là et si nous sommes rentrés)
Le barrage de la langue ne nous a pas permis de tout comprendre, mais maintenant on arrive un peu mieux à discuter. Bernard comprend un peu mais ne parle pas. Nous avons un peu mieux compris l’importance de la modernisation rapide (routes, accès aux télécommunications, éducation) pour les familles d’ici depuis une dizaine d’années. Et avec les questions qui nous sont adressées sur notre voyage en général, nous réalisons que nous n’avons qu’effleuré la surface.
Jeudi
Après avoir fait le plein d’eau, dans leur jardin, nous partons pour ALAUSI, le brouillard est encore de la partie, nous ne verrons pas grand chose du paysage.
Nous nous installons sur une petite place juste à côté de la ligne de chemin de fer, car nous avons prévu, s’il n’y a pas trop de brume, de faire un voyage en train.
VENDREDI 10 FEVRIER 2017
De 1899 à 1908, les Equatoriens ont construit une ligne de chemin de fer à travers tout le pays de Guayaquil à Quito sur 460 km, les deux villes les plus importante du pays. Partant de Guayaquil, d’abord en terrain plat au niveau de la mer, il butte rapidemment sur la cordilière des Andes et sur de la roche dure, mais le travail se poursuit malgré de nombreux accidents mortels. Le circuit passe par des paysages grandioses en surplombant plusieurs gorges. Il escalade la montagne à pic par de nombreux aller-retour. Le train reste longtemps à plus de 3000 m et atteint son point culminant à Urbina à 3618 m, avant d’atteindre Quito à 2860 m après plusieurs montées et descentes. Ce fut longtemps un des plus beaux trajets en train et le plus impressionnant au monde de la « plus difficile ligne de chemin de fer au monde ».
Le dénivelé est impressionnant, passant du niveau de la mer à 2800m d’altitude, dans un parcours sinueux au cœur de la cordillère des Andes.
Mais qu’en reste-il aujourd’hui ?
Comme de nombreuses lignes de trains d’Amérique centrale, et du sud, il a subi de gros dégâts lors de plusieurs tremblements de terre et aussi plusieurs inondations dues à « El Nino ».
Mais à ce jour, il ne reste que …. 8 km de ligne exploitée uniquement pour montrer aux touristes une partie intéressante de la montagne proche de Alausi appelé « Le nez du Diable ».
Voilà le train sur les quais
Il y a 2 trains un à 8 h et l’autre à 11 h. A 8 h il y a un peu de brouillard, nous décidons d’attendre celui de 11 h en nous promenant dans la ville.
En Equateur, nous voyons partout des cochons qui grillent dans les rues, le vendeur nous sert avec les doigts en déchiquetant les morceaux, à moins que nous en voulions un morceau plus gros. Nous achèterons le lendemain un morceau de côtes. Excellent
A 10 h 30, nous pouvons aller acheter notre billet, quel bonheur, les nuages ont disparu. (21 dollars pour les anciens et 32 pour les autres)
On part
Pour effectuer certains virages avec la pente, il faut si prendre en 2 fois : le train change de voies et repart en marche arrière, 1 km plus loin, il refait la même manœuvre et repart en marche avant.
Fin du voyage. C’est l’heure du repas, il y a un petit resto, des danseuses et Bernard va en profiter
Mais surtout on voit le nez du diable
Et le retour
Des cactus le long de la voie
Et voilà à 13 h 30, nous rentrons en gare
La ville vue du train
Nous récupérons notre camper et nous reprenons la route.
De temps en temps des nuages et on aperçoit le paysage, un mur aux tons de verts se dresse devant nous.
Je ne me souviens plus des noms des villages où nous avons vu ces églises
Et là c’est l’entrée d’un village, un rond point bien particulier : une église miniature, mais pas vraiment petite (le clocher fait parti du rond point, ce n’est pas une église derrière).
SAMEDI 11 FEVRIER
Nous arrivons à RIOBAMBA en fin de journée, cela tombe bien car le samedi matin il y a un marché réputé.
Nous nous installons derrière l’hôpital, dans une impasse, qui est gardée et payante dans la journée 0,25 ct de l’heure.
Nous nous levons pas trop tard pour aller à ce fameux marché. On prend un taxi. Il nous dépose sur une place où il n’y a que des vendeurs de vêtements. Pas du tout intéressant, nous allons dans les rues avoisinantes mais là aussi nous ne sommes pas très emballés.
On va donc se balader dans les environs
Par contre nous passons devant un marché couvert, qui lui nous convient mieux. Nous y achèterons un morceau de porc grillé, des rognons et une tranche de foie, c’est la 1ère fois que nous achetons des abats, mais ici tout nous parait d’une extrême fraîcheur.
Et là, que voyez-vous : un lapin à droite et en plus petit : des cochons d’inde, qu’on appelle en espagnole cuy mais qu’on prononce « couille » (je vous en ai déjà parlé lorsque j’en ai mangé à AREQUIPA)
C’est bientôt l’heure du repas les étals sont bien achalandés.
Et on va reprendre un taxi puis notre voiture pour aller voir le CHIMBORAZO, pendant qu’il ne fait pas trop mauvais.
Mais à CALPI, avant de bifurquer sur la route vers ce fameux volcan, il y a un marché aux bestiaux, nous sommes bien obligés de nous arrêter, pas de touristes, et les gens se laissent photographier.
Nous avons demandé le prix d’une vache, mas o menos 1.200 dollars
(diaporama, cliquez sur la 1ère photo pour agrandir)
Nous repartons heureux de cette visite très pittoresque, mais malheureusement le temps se couvre plus nous approchons du volcan.
C’est le point le plus éloigné du centre de la terre.
Nous allons tout de même essayer de monter jusqu’au 1er refuge à 4.855 m
Et nous voilà arrivés. On ne va même pas sortir du véhicule, nous n’y voyons rien et on n’a pas envie de se changer (nous sommes habillés en vêtements d’été). Nous avons fait 7 kms dans cette purée de pois et sur cette mauvaise piste, nous n’ avons pratiquement rien vu tellement le brouillard était épais
Nous ne sommes pas les seuls à être montés, mais eux ils ont marché un peu.
Nous redescendons et continuons notre route, tout à coup nous le découvrirons sur l’autre versant et nous nous arrêterons à ses pieds pour notre déjeuner, il est 14 h, on commençait à avoir faim
Paysages pour rejoindre la ville d’AMBATO
C’est l’époque où l’on ramasse les carottes, on en voit des monticules partout ainsi que des sacs
Nous traversons des villages assez pauvres où la population porte encore les costumes traditionnels. La nuance est dans la forme du chapeau ou la dentelle au bas de la jupe, les hommes portent le poncho.
L’homme cultive la moindre parcelle de terre, même celles quasi verticale, on se demande encore une fois comment font les paysans pour cultiver des champs sur des pentes aussi raides
Arrivés à AMBATO , on ne s’arrête pas.
Par contre on va s’arrêter à BANOS quelques jours.
C’est samedi, il y a beaucoup de monde, les endroits où nous pouvions nous garer sont pleins. Nous trouvons par hasard un petit hôtel (l’hôtel SALINAS), qui peut recevoir les campeurs et des véhicules. L’entrée est un peu juste mais à quelques centimètres près nous passons.
Nous allons rester ici 3 nuits. Les proprios, 2 jeunes argentins, vont nous donner un soir des gâteaux (genre de merveilles), un autre soir ils vont venir taper à la porte pour que nous allions en ville manger une pizza avec eux et d’autres clients (tous des jeunes). L’accueil est vraiment incroyable (encore une fois).
ils nous laveront nos 8 kgs de linge. WIFI, électricité (enfin nous trouvons du 110 Volt pour notre Camper qui vient du Canada), soleil, que demander de plus, si, peut être qu’un peu plus haut le ciel se découvre pour que nous puissions voir le volcan Tungurahua.
BANOS est une station thermale fort populaire. Cette ville est touristique mais aussi très agréable en raison de sa localisation, dans le creux de la vallée et de son climat tempéré et ensoleillé. Baños est également situé au pied du volcan Tungurahua qui est très instable, malheureusement il a souvent son sommet dans les nuages et nous ne l’apercevrons jamais.
Voilà l’église et à l’intérieur il y a d’immenses toiles peintes représentant des miracles de la vierge. Aujourd’hui encore, elle peut prévenir les accidents de la route, donc les prêtres bénissent les taxis ou les camions.
La spécialité de la ville, un genre de caramel mou fabriqué à base de sucre de canne, appelé melcocha, qu’on fixe à un crochet et qu’on étire pour former des bâtonnets (un peu comme la guimauve).
Une autre église
Nous irons bien sûr aux bains municipaux, nous avons choisi celui qui est le plus proche du volcan; d’après l’Office du tourisme, c’est le mieux.
Il y a plusieurs bassins, dans un de l’eau glacé, un autre de l’eau chaude et un 3eme bouillante.
Nous allons au hasard pour le chaud car l’eau est jaunâtre dans les 2. Cette couleur est due à l’eau de la rivière qui contient du soufre, provenant du volcan.
Nous sommes dans le bain bouillant à 42°, il ne faut pas y rester trop longtemps et aller ensuite se plonger dans l’eau claire du bassin froid.
Nous n’irons qu’une fois et ensuite on restera dans l’eau tiède. L’eau du volcan jaillit à plus de 50°.
Là c’est le bassin d’eau froide.
Le lundi il n’y a plus grand monde, et surtout plus de voiture, mais nous resterons dans l’hôtel.
Nous quitterons la ville mardi matin, direction l’Amazonie équatorienne en prenant la route des cascades.