Et voilà enfin le Costa Rica, dont la devise nationale « Pura Vida » en est le signe tangible tant les gens sont relax. J’avais beaucoup aimé ce pays où j’étais allée en 1998 pour apprendre l’espagnol, mais en fait, en arrivant, je ne me suis pas inscrite dans une école comme j’avais l’intention, mais j’ai visité le pays. Il y a beaucoup de changement dans les villes touristiques, les immeubles et les maisons luxueuses n’existaient pas. Par contre à la campagne, rien n’a vraiment bougé.
Le Costa Rica est bordé par l’Océan Pacifique et la Mer des Caraïbes. En une journée, il est possible de profiter de paysages et de microclimats si différents qu’ils donnent au pays un charme paradisiaque.
Sa portion terrestre n’occupe que 52.000 km2 environ. Le pays est grand comme la Normandie et la Bretagne réunis.
Le tourisme est l’une des principales sources de revenus. Depuis le début des années 2000, il rapporte plus de devises que n’importe lequel des principaux produits agricoles d’exportations.
Le revers de la médaille est que la vie y est chère, activée de plus par un nombre croissant de touristes et d’expatriés nord américains. Nous avons eu l’occasion de discuter avec l’ancienne ambassadrice du C.R. en France qui nous disait que son gouvernement favorisait le touriste ayant de l’argent. Etant petit, il ne voulait pas du touriste de masse.
Le Costa Rica est un pays démocratique et pacifique, qui n’a plus d’armée depuis 1949.
5 millions d’habitants dont 1 million de Nicaraguayens.
Si le pays est petit et ne couvre que 0,03 % de la surface du globe, il abrite, non sans fierté, 5 % de la biodiversité existant dans le monde entier. Les sites protégés et parcs naturels représentent 25,58 % du territoire costaricien.
La saison des pluies est très longue (d’avril à décembre) et la chaleur très humide (surtout sur la côte caraïbe), mais dans les montagnes, le climat est bien meilleur.
Les hommes âgés du pays ont l’espérance de vie la plus élevée au monde. Cela signifie qu’un homme costaricien qui souffle ses 80 bougies peut vivre en moyenne 8 ans de plus qu’ailleurs, et que s’il arrive à ses 90 ans, il peut gagner encore 4 ans de vie de plus qu’au Japon, aux États-Unis ou en Islande.
Bien que la religion catholique soit majoritaire (76,3 %) seulement 46 % des Costaricains sont catholiques pratiquants, un chiffre similaire à celui des pays développés. C’est l’un des pourcentages les plus faibles d’Amérique Latine.
Le touriste nanti n’a jamais le sentiment de s’appuyer sur la misère des habitants pour profiter de leurs ressources. Un pays sain, une vraie démocratie, une économie dynamique, où les biens sont partagés. Éducation, santé, développement durable, droits civiques…, dans bien des domaines le Costa Rica est en avance sur son temps. C’est aujourd’hui le pays le plus égalitaire d’Amérique latine.
Plaque bleue pour les voitures particulières et rouge pour les autres
1 € = 642 colons.
le litre d’essence environ 0,70 ct d’Euros.
Le SMIC est à 850 E
MARDI 6 JUIN 2017
Nous venons donc d’arriver au COSTA RICA par la frontière de la côté Caraïbe, elle est beaucoup moins touristique que celle du côté Pacifique. Nous sommes seuls à la frontière. Il est midi.
Pas de problème particulier, on achète l’assurance dans une « pharmacie » juste à la douane et je pense qu’on s’est fait avoir. Sur le papier c’est inscrit 22 000 colons soit 38 $ et on nous a demandé 45 $ .
Aussitôt les formalités de douane terminées, on s’arrête 30 km plus loin à Bribri pour prendre des Colones au distributeur et nous découvrons nos nouveaux billets assez jolis.
La route qui mène à Puerto Viejo suit la côte est longée d’hôtels.
A Punta Uva, on prend un petit chemin et on s’arrête sous des cocotiers, devant la mer. C’est un bivouac très joli, nonobstant les moustiques.
La plupart des locaux sont noirs et parlent anglais. La plage est bordée de palmiers.
Le soir on entend les singes hurleurs mais on ne les voit pas.
MERCREDI 7 JUIN
Pas très loin de Puerto Viejo se trouve le parc Gandoca-Manzanillo. Manzanillo est carrément au bout de la route. Il est situé à 45 km de la frontière avec le Panama.
Le refuge Gandoca Manzanillo est intégré au village et il est possible d’accéder au sentier qui longe la plage à partir du village. Je vais y aller seule mais n’ai pas l’intention de le faire complètement, Bernard stationne à l’entrée du chemin. Il est à peine 9 h.
Alternant entre des points de vue donnant sur la mer et des sections couvertes, la végétation est dense et abondante. Le chemin est par moments vallonné et légèrement boueux, il est très mal signalé.
Attention aux racines :
Les seuls animaux rencontrés
Ce refuge est peu connu, il va jusqu’à la frontière du Panama. On y pénètre facilement, il n’y a pas de garde et il est gratuit, donc pas sécurisé.
À cette heure il n’y a encore personne, je vais juste rencontrer un couple de Français au départ.
Une petite aventure m’est arrivée dans ce parc.
Il y a 20 ans, en arrivant au COSTA RICA, je me suis fait voler ma carte Bleue. Et bien cette fois je me suis faite agressée :
Je pars donc seule dans le parc de Manzanillo et au bout de 45 mn de marche un homme cagoulé, armé d’une hachette est arrivé face à moi : « money, money » m’a t il dit.
Il a vidé mes poches, a jeté les seuls mouchoirs que je possédais, a tâté si j’avais une ceinture, puis il est parti, une chance je n’avais rien sur moi. Il était 10 h du matin.
Je n’avais que mon petit appareil photo qu’il n’a pas touché. Je n’ai pas du tout eu peur, seulement qu’il me vole mon appareil. Cela a été très vite.
J’ai attendu qu’il parte et j’ai fait demi tour. A l’entrée du parc, une voiture de police arrive en même temps que moi. Je vais leur raconter. Aussitôt ils demandent du renfort et 5 minutes après, 5-6 policiers sont partis armes à la main.
2 h après ils n’étaient toujours pas rentrés.
Bien sûr, en arrivant Bernard ne m’a pas cru, c’est seulement en voyant un policier monter dans le camper pour me montrer une photo qu’il a réagi.
Je n’avais pas mes lunettes et j’étais incapable de voir sur son portable la photo qu’il me montrait : un homme cagoulé et de dos, évidement je ne l’ai pas reconnu.
Bernard met la table.
Nous restons à déjeuner à l’entrée du parc car la police m’a demandé d’attendre, mais 3 h après comme ils ne sont toujours pas rentrés, nous allons décamper
Entre temps, 4 autres policiers sont arrivés et partis fusil prêt à tirer dans la forêt. Je commence un peu à stresser car le type est maintenant peut être à côté de nous.
Nous avons revu les Français sur le parking, ils ont fait demi-tour juste après m’avoir rencontrée, ils n’ont vu personne en dehors des policiers armés qui sont passés à vive allure.
Vous me direz quelle imprudence de se promener seule dans la jungle. Ok ok.
Maintenant nous n’allons plus oser faire des bivouacs sauvages, pourtant que d’emplacements sur les plages.
Depuis 20 mois de voyage, nous n’avons eu aucun sentiment d’insécurité et voilà le pays le plus riche pays de l’Amérique Centrale et du Sud qui se révèle être le plus dangereux… Je pense que nous ne n’y attarderons pas.
Nous ne changeons pas notre programme mais partons à une vingtaine de kilomètres pour le parc national de Cahuita. Par contre, terminé le bivouac sauvage. On stationne dans la cour de l’hôtel au pied du parc.
C’est le seul parc du Costa Rica pour lequel l’entrée est libre de participation, par contre il faut faire une donation.
À l’inverse du refuge de Manzanillo l’entrée est fermée de 17 h à 6 h le lendemain, il faut inscrire son nom et numéro de passeport. Il y a des gardiens 24 h. Ici c’est très sécurisé.
JEUDI 8 JUIN
À 7 h nous commençons notre randonnée, Bernard m’accompagne.
Le sentier est facile à suivre, il fait 9 km, tantôt il longe la mer, tantôt il s’enfonce dans la jungle. Il faut traverser une rivière.
On va longer ce cours d’eau :
La même plante avec 2 couleurs de fleurs différentes sur la même branche
Nous marchons tranquillement car nous cherchons les animaux.
On croise des ratons laveurs pas craintifs du tout
Des coatis, un toucan, pleins de lézards, des bernard-l’ermite qui traversent le sentier assez rapidement et des écureuils.
On ne va pas essayer de les séparer !
Mais surtout celui-ci qui marche sur 2 jambes, nous resterons à le regarder jusqu’à ce qu’il disparaisse, il est trop amusant. C’est le lézard « Jésus Christ », car il marche sur l’eau.
Ce lézard est unique par sa faculté de courir sur l’eau pour fuir ses prédateurs, en position bipède, utilisant uniquement ses pattes arrière pour se maintenir à la surface de l’eau et pour avancer. C’est la combinaison de la faible masse du lézard et de la large surface de contact avec l’eau qui permet au lézard de se tenir à la surface de l’eau et lui permet d’aller à une vitesse maximale de 10 km/h.
Nous terminons sur la mangrove et c’est là que nous verrons des singes
d’abord des gros :
Toujours des écureuils
une belle araignée :
Et pleins de singes capucins
Une très belle randonnée. Mais un peu déçus de ne pas avoir vus de paresseux et ce gros serpent jaune qui parait-il est très commun ici.
Il est midi, nous faisons du stop pour rentrer et la voiture qui s’arrête, avec 2 enfants à l’intérieur, nous dit qu’il fait taxi et que cela nous coûtera 3$.
Nous sommes bien contents de ne pas faire les 5 km de route en plein soleil.
Nous terminons la journée par la baignade dans les vagues, un peu dangereuse avec les courants, mais on reste au bord. La température ici est dure à supporter.
VENDREDI 9 JUIN
J’ai décidé de refaire une partie du chemin pour voir les animaux que nous n’avons pas vus, mais cette fois avec un guide. Bernard ne veut pas venir.
À l’ouverture du parc, à 6 h, je suis à l’entrée, j’avais pris rendez vous avec un guide local qui m’a assuré de me montrer tous les animaux en marchant seulement 1 ou 2 h.
Personne. Le gardien va téléphoner à 3 ou 4 guides mais tous dorment. Tant pis je vais partir seule.
Voilà ce qu’on n’a pas vu la veille :
Et un « Jésus Christ » qui se fait dorer au soleil sur un arbre mort
Arrivés à la rivière, je décide d’opérer un demi-tour. Je commence à croiser des gens.
Et 200 mètres avant l’entrée un guide montre à ses clients des paresseux dans un arbre.
Toute seule je ne les aurais pas vus. Ils dorment bien tranquillement sans bouger. Il faut savoir qu’un paresseux dort 20 h par 24 h.
50 mètres plus loin un autre guide s’arrête avec sa longue vue et montre cette fois le fameux serpent jaune dans le haut d’un arbre. Je regrette de ne pas avoir mon appareil photo qui est cassé pour vous le montrer, mais il est trop loin.
Les jeunes qui sont avec le guide le prenne en photo avec leur téléphone qu’ils mettent devant la longue vue.
Je comprends maintenant pourquoi le guide d’hier soir me disait qu’il n’y avait pas besoin de marcher longtemps pour en voir. Nous sommes juste à l’entrée du parc, je vais chercher Bernard et les jumelles. Je ne retrouve pas l’arbre où est le serpent, par contre je vais retrouver un autre paresseux.
Cahuita, c’est aussi une plage magnifique directement bordée par sa forêt dense, à quelques mètres de la mer. Sur la plage, des débris de la barrière de corail.
Au retour nous nous baignons et après le repas on change de secteur et nous prenons la direction de Turrialba dans le centre du pays.
C’est le royaume des bananeraies. Puerto Limon est un port très important.
Des entrepôts de bananes sur des dizaines de km après la ville. Des milliers de containers et de camions
La route s’élève peu à peu, Turrialba est dans une large vallée. Nous nous arrêtons 3-4 kms avant.
Nous couchons encore une fois dans la cour d’un hôtel « observatory lodge ». Sur Ioverlander il était indiqué « réellement fantastique, super etc, etc ». En fait nous pensons qu’il est à l’abandon. Il y avait 12 petits chiens et 2 gros qui sont venus nous saluer en aboyant et lorsqu’ils ont failli me faire tomber, la personne qui nous a reçus les a tous rentrés, nous ne les avons pas revus.
Comme il a plu, le terrain n’était qu’un bourbier et le chemin pour y monter un peu limite. La vue aurait pu être belle mais la vallée est dans le brouillard.
Tant pis nous ne ferons pas les difficiles et resterons ici.
Voilà les lodges à 50 euros la nuit
Dans le restaurant celle belle charrette
SAMEDI
La nuit a été excellente.
A 5 h je me lève car parait-il nous sommes garés sous un arbre où il y a des toucans et j’adore les toucans.
Je prends mes jumelles et mon appareil photo, rien.
sauf ce colibri
Je me promène aux alentours pendant 10 mn et je retourne me coucher, 5 mn après je suis endormie et ce jusqu’à 8 h.
On fait le plein d’eau et nous partons, ce matin c’est une autre personne qui nous a reçus, le propriétaire n’habite plus ici.
On s’arrête dans la ville de Turialba à 5 mn d’ici pour trouver un distributeur pour carte bleue. Et bien pour la première fois, on va stresser car nos cartes ne fonctionnent pas dans les 5 ou 6 DAB où nous sommes allés. On nous dit qu’il faut aller à la banque nationale ou à la banque du Costa Rica. La banque nationale où j’étais allée en arrivant près de la frontière m’avait autorisé à prendre la valeur de 150€ , pas plus et cette fois rien.
Il faut que nous allions à la banque du Costa Rica, il y a une queue d’une vingtaine de personnes pour une seule machine. Pas le choix j’y vais. 1 h après je peux prendre 300 € sans problème. Allez savoir….
Courses au supermarché du coin, achalandé comme au Panama mais un peu plus cher. Il y a plein de boulangeries et de bouchers (avec frigo) en ville, la viande est plus appétissante.
Il est midi, on va s’arrêter au bord de la route pour déjeuner et l’on part pour la Vallée d’Orosi réputée pour ses paysages montagneux, son lac et un parc national. La route est belle mais il pleut légèrement.
C’est une belle boucle d’une cinquantaine de km parmi des plantations de café et des champs entiers de ce fruit, dont nous ne nous souvenons pas du nom, en mûrissant il devient rouge.
du café :
Nous allons jusqu’à l’extrémité de la route à l’entrée du Parc national TAPANTI. Il est 16 h 30 et comme il ferme à 17 h, le gardien nous permet de rentrer à l’intérieur et nous donne même l’autorisation de le visiter dès 6 h alors qu’il n’ouvre qu’à 8 h.
10$ par personne. C’est le parc le plus humide du pays (8000 mm de précipitations par an). Il est très peu connu, petit, mais la possibilité d’observer des oiseaux est (parait-il) exceptionnelle.
Nous discutons avec une jeune française qui fait un stage de 4 mois ici et qui vient d’arriver il y a 4 jours. Elle nous confirme que les oiseaux y sont abondants.
DIMANCHE 11 JUIN
Debout 6 h, on se lève tôt pour aller marcher dans l’espoir de voir des animaux. On part en voiture sur les 2,5 kms de chemin carrossable et l’on va prendre notre petit déjeuner sur une aire de piquenique au pied d’un mirador à l’extrémité du parc.
La vue d’en haut
On monte au mirador par un escalier en pierre très glissant, il se met à pleuvoir mais en haut il y a un abri et de toute façon la forêt est tellement dense qu’on sent à peine la pluie.
Et des oiseaux : nada
Dans le parc il y a 3 sentiers de randonnée, un dur qu’on laissera mais les 2 autres je vais les faire.
La balade est très agréable, mais toujours pas d’oiseaux.
Nous verrons cette maman avec ses 2 petits :
Cet animal est empaillé et nous ne l’avons pas vu
C’est un parc qui ne reçoit pas beaucoup de touristes mais le weekend les gens des environs viennent y pique-niquer.
En ce qui nous concerne nous ne verrons des visiteurs qu’à l’entrée lorsque nous partirons. On demande au responsable du parc où sont les oiseaux : c’est à cause de la pluie….!
On commence un peu à douter de ce que nos guides écrivent.
Pour compenser notre frustration, nous irons déjeuner au bord du lac à Rachi dans un restaurant qui fait buffet le dimanche. On restera à se promener dans le parc jusqu’à 15 h et là on verra enfin quelques oiseaux et toujours des fleurs magnifiques. C’est un endroit magnifique.
À Orosi il y a une des rares églises coloniales du pays construite en 1743 , c’est la plus ancienne encore en activité.
Sur le toit les perroquets y ont élu domicile.
Toujours du café, et sur la route, le dimanche, beaucoup de marchands ambulants
Quelques km plus loin Cartago et sa basilique byzantine, il y a un office l’église est pleine
Nous sommes à 20 km de la capitale mais nous prenons la direction du Sud, pour aller sur la côte Pacifique.
On roule sur l’Interamericaine, dans une forêt de nuages ; il y a beaucoup de circulation et ça grimpe pas mal.
Nous nous arrêtons devant le Parc national des Quetzals, le gardien ne nous laisse pas rentrer à l’intérieur, on stationne à côté pour dormir. Nous avons fait en 2 jours pas loin de 250 km, un record.
Nous sommes à 2900 m, on va mal dormir, on a remis une couverture.
LUNDI, MARDI,MERCREDI
Réveil à 6 h, maintenant c’est notre habitude.
Nous n’avons pas l’intention d’aller dans le parc, on a lu sur des blogs qu’on voit rarement le quetzal, cet oiseau magnifique, mais on espère le voir plus tard.
(photos internet)
Pour éviter les nuages il faut partir tôt le matin. Départ 7 h 30, on va faire 100 km pour rejoindre Dominical sur le Pacifique, petit village touristique accueillant de nombreux surfeurs.
Il va faire beau temps jusqu’à 15 h.
On s’installe sur la plage devant le restaurant « Coco » et nous y resterons 3 nuits.
On ne fait rien, c’est un peu devenu une habitude.
JEUDI 15 JUIN
Après avoir récupéré notre linge, nous partons pour Quepos et son Parc national Manuel Antonio, l’un des lieux les plus visités du Costa Rica.
On va essayer de stationner sur le parking du parc mais à 17 h il faut partir. Nous nous installons au bout de la plage à l’arrêt de bus et l’on s’amusera à regarder les oiseaux.
VENDREDI 16 JUIN
Debout 6 h pour l’ouverture à 7 h. Bernard ayant parcouru le Lonely planet, il croit fermement rencontrer de multiples animaux et pour la première fois muni de sa tablette part pour photographier cette faune.
Parking à l’entrée : 4000 colones. (6 E)
Entrée du parc 16 $ pour les étrangers
Le parc est limité à 600 personnes en semaine et 800 le weekend.
Il y a peu de monde, des guides emmènent des touristes mais il n’y a que de tout petit groupe de 4/5 personnes.
Ce qui fera notre affaire, on va les suivre. Les sentiers sont bien balisés, ils serpentent à travers les plages et la forêt tropicale.
Dès les premiers pas, nous pouvons observer nos premiers animaux.
Une biche qui nous regarde et continue son chemin.
des coatis
Une petite grenouille à l’intérieur d’une feuille d’un arome sauvage
Et lorsque les guides s’arrêtent et installent leur longue vue sur trépied, on fait de même avec nos jumelles et l’on cherche.
Nous verrons plusieurs paresseux
Nous allons quitter les guides pour aller jusqu’à la cascade, on monte pas mal d’escaliers, nous ne verrons rien, mais la forêt est magnifique.
Puis on rejoint le sentier principal qui mène à la plage Manuel Antonio
Ici, il y plus de singes capucins que de touristes, ils vaquent à leurs occupations à quelques mètres de nous. C’est très amusant à les regarder.
Sur la plage un raton laveur vient renifler un sac dans l’espoir de trouver de la nourriture. Il faut que son propriétaire lui donne des coups pour qu’il déguerpisse.
On continue notre chemin en faisant une grande boucle jusqu’au mirador Catedral, le sentier est bien joli à travers la forêt humide, il faut encore grimper des marches.
Nous verrons des iguanes
Et cet iguane noir à queue épineuse, le plus rapide du monde
Mais surtout des plages magnifiques
En repassant devant la plage où il y avait tous ces capucins, nous allons nous baigner. Maintenant il y a beaucoup de monde : des familles entières ne viennent au parc que pour profiter de cette plage.
Une bonne douche et Bernard va rentrer, moi je continue jusqu’à la plage Escondido et avant je prends un sentier menant au mirador.
Plus de guide par ici, leur tour ne dure que 2 h, ils sont partis chercher d’autres clients je les croiserais en rentrant.
Sur ce sentier, il n’y a personne, je vais voir cet oiseau gris
Celui-ci qui n’arrête pas de piquer l’arbre
Des lézards
Un serpent bleu et rouge mais je n’ai pas pu le prendre en photo, par contre voilà sa photo ainsi que celle du singe, prises sur un panneau sur le sentier
Encore des Capucins
des fourmis en plein travail
Des singes dont je ne connais pas le nom
De gros crabes dans la mangrove
un arbre qui sait se protéger
Je vais enfin rentrée vers 15 h bien fatiguée mais enchantée car enfin on a vu tout ce qui était prévu.
Le PARC MANUEL ANTONIO, on aime ou on le fuit de suite à cause de la foule. A notre avis, il mérite largement le détour, et sincèrement, malgré le monde qui arrive en fin de matinée, nous avons adoré.
Nous quittons le parc et prenons la route qui longe le pacifique, nous traversons des plantations de palmiers à huile, et aussi des rizières.
On s’arrête en fin d’après midi après avoir parcourus presque 50 km à Estrello.
La plage est grise et de grosses vagues nous empêchent encore de nous baigner.
Il y a des femmes qui attendent l’arrivée d’un petit bateau.
Lorsque celui-ci accoste, 4 pêcheurs en descendent avec leur poisson, ils vont les vider et les vendre à un seul homme qui est arrivé dans une belle voiture.
Bonette et son acheteur lors de la pesée
Un pêcheur (Bonette) nous parle en français et nous propose de nous lever des filets sur un poisson qui ressemble à un turbot. Il y en a très peu, le reste se compose de poissons rouges plus ou moins gros. Ils sont péchés à la ligne, pas avec des filets.
Nous restons pendant une heure à les regarder, nous sommes garés juste à côté,
On pèse ici :
Nous discutons avec Bonette qui a passé 6 mois en France, il y a quelques années. Il parle très bien le français.
Sa femme et ses 2 petits garçons sont là. Il nous propose de venir nous installer dans leur cour où nous aurons la douche et l’eau, nous acceptons volontiers.
Nous laissons le camper devant leur maison, on va papoter jusqu’à la tombée de la nuit lorsqu’un orage va éclater. Ils voulaient que nous préparions notre poisson chez eux mais nous ne voulons pas déranger. On le cuira au camper et il est excellent.
Ils habitent dans une maison des plus modestes, pas de table ni chaise à l’intérieur, une toute petite chambre pour 4, une cuisine sans ustensiles exceptés ceux qui sèchent, une douche (comme on ne peut imaginer en France) et les wc. L’ensemble est très propre, on tire les chaussures pour rentrer.
Les maisons à côté
Demain matin à 7 h Marisol va nous préparer le petit déjeuner : oeufs, jambons, petites crêpes, café.
Dans leur jardin il y a un nid dans un bananier
VENDREDI
Nous les quittons assez vite car nous sommes attendus à SAN JOSE mais nous reviendrons les voir en janvier, avec un petit cadeau pour le bébé qui va naître dans 4 mois.
Sur la route toujours beaucoup de palmiers à huile.
On s’arrête au grand pont qui enjambe le Rio Tarcoles pour une attraction gratuite et en direct : d’énormes crocodiles prennent le soleil sur les berges boueuses. Ils sont immenses.
Ils étaient déjà là, il y a 20 ans, le bus de ligne, dans lequel j’étais, s’y arrêtait pour que l’on prenne une photo.
Arrivée à San José nous allons directement nous renseigner à l’Almacen fiscal où nous devons laisser notre véhicule en douane pendant 6 mois.
Ils nous confirment tout ce que nous savions déjà, mais ils sont fermés le weekend, il va falloir qu’on leur dépose dès le vendredi alors que nous prenons l’avion lundi à 7 h.
Nous n’avions pas réfléchi en prenant notre billet d’avion, nous serons obligés de passer 3 nuits à l’hôtel.
Ensuite nous allons chercher où stationner dans San José et ce n’est pas facile. Sur Ioverlander on nous propose des grandes surfaces, on ne veut pas. Il y a un endroit en centre ville, nous allons voir.
Ce n’est pas un endroit super mais il fera l’affaire. Nous sommes juste à côté de la police et d’une vieille ligne de chemin de fer. Les voitures passent sur les rails, on pense donc qu’il n’y a pas de train.
Mais 15 mn après un sifflement et voilà un train dans un bruit assourdissant, il faut qu’il prévienne de son passage alors il klaxonne car il n’y a pas de passage à niveau, seulement à chaque carrefour un homme avec un petit stop qui arrête la circulation automobile.
Nous commençons à nous poser des questions pour savoir si nous allons rester là car il en passe un tous les quarts d’heure et notre voiture n’est pas très à plat, la police n’a pas voulu que l’on mette 2 roues sur le trottoir.
Un homme vient nous saluer et il nous dit qu’à partir de 19 h et le weekend il n’y a pas de train. Ouf. Et qu’en plus nous sommes sur un stationnement payant mais le weekend pas de problème, sinon nous devons remettre de l’argent toutes les 2 h.
On reste. Et nous passons une nuit au calme
SAMEDI 17 JUIN
Lors de mon séjour au Costa Rica, il y a presque 20 ans, à mon arrivée j’étais allée dans une famille à SAN JOSÉ où le jeune homme de la maison, Esteban, était venu à Reviers quelques temps après. Nous sommes restés en contact depuis.
Ce midi nous sommes invités chez la maman de son ami, Ronald
Et voilà comment nous nous retrouvons dans une magnifique maison, chez Dona Roxana PINTO, Ambassadrice du Costa Rica en France entre 2005 et 2010. C’est une romancière, et poète connue ici. Elle a reçu la légion d’honneur l’an dernier en France.
Nous passons la journée en famille, presque tout le monde parle français. Il y a 16 personnes (dont les 3 frères de Ronald et leurs femmes) et nous sommes les invités d’honneur.
Bernard en grande discussion avec Mme l’Ambassadrice et moi avec son mari.
Nous partirons vers 20h et regagnerons nos 8m2 après une journée inoubliable
DIMANCHE
Un petit tour au marché artisanal qui est situé à côté de notre stationnement près du Parc zoologique Simon Bolivar. Et Esteban vient nous chercher.
Nous sommes invités chez ses parents , ils n’ont pas changé. Ce sera une journée plus simple. Nous nous rappellerons nos souvenirs et y restons jusqu’en fin d’après midi.
L’entrée de la maison
LUNDI 19 JUIN
Ce matin nous sommes réveillés par le train, il nous faut partir.
Nous allons visiter un autre « Almacen fiscal » pour comparer notre futur stationnement pendant 6 mois, près de l’aéroport. Nous décidons d’aller à El Coco. 2,50 € par jour, il n’y a pas de possibilité d’être à l’intérieur. Nous mettrons une bâche, le responsable est sympa et nous dit qu’il prendra bien soin de notre bébé.
Nous allons quitter San José et partons pour le volcan Poas et son parc.
Depuis que nous avons quitté les Caraïbes, il pleut les après – midis. Le paysage que nous voyons est joli mais couvert, il n’y a que 40 km. Le brouillard devient plus épais. On s’arrête 10 km avant le parc et on nous dit que le parc est fermé depuis avril, suite à une très forte activité volcanique avec des éruptions à répétition.
Nous aurions pu nous renseigner mais cela ne nous a pas effleuré, pourtant on savait qu’il était toujours en éruption. Le personnel du parc doit toujours évaluer les dégâts causés aux infrastructures et s’assurer de la sécurité des visiteurs avant qu’il ne réouvre. Nous verrons donc en janvier à notre retour.
Voilà 3 photos datant de 20 ans :
Nous allons coucher à Fraiganes derrière le cimetière et le lendemain nous demi opérons un demi-tour.
MARDI
En cours de route nous doublons cet attelage, on s’arrête pour une photo
Un autre :
Nous avons trouvé un hôtel à 15 mn de l’aéroport et à 10 mn de l’Almacen fiscal, « LE RIVIERA » qui se trouve à SAN ANTONIO, nous y allons et on demande si l’on peut se mettre sur le parking. Pas de problème nous dit-on à la réception. Nous sommes super contents.
On visite le centre ville de SAN JOSE, qui n’est pas une belle ville et il y a beaucoup de circulation
Le théâtre
MERCREDI
Nous donnons notre linge à laver à l’hôtel, et nous décidons de partir jusqu’à SARCHI, à environ une quarantaine de km d’où nous sommes.
Le Costa Rica n’est pas toujours propre.
En chemin :
On s’arrête à GRECIA pour voir sa cathédrale en fer rouge qui a été construite en Belgique et transportée en pièces détachées.
Puis on arrive à SARCHI reconnu pour son travail du bois, et principalement la charrette, symbole national du travail au Costa Rica, (comme celles que nous avons vues la veille).
La charrette est une expression authentique de l’art populaire du pays. Il en est de même pour le joug de garrot, un instrument en bois qui sert à atteler les bœufs sur la charrette du paysan, en les unissant par l’encolure pour les faire avancer. Ces deux symboles sont si importants qu’on trouve sur la place de l’église, la charrette et le joug de garrot les plus grands au monde, créés par de prestigieux artisans et peintres costariciens
L’église, les ponts et certains bâtiments sont décorés
Nous déjeunons devant un atelier
Le temps est tellement mauvais que nous allons faire demi-tour et rentrer à SAN JOSE.
Nous arrivons à l’hôtel vers 17 h et on nous informe que le directeur n’accepte pas que nous restions sur le parking : question d’assurance. Il nous faut donc chercher un endroit pas trop loin où stationner.
Nous allons dans la ville de SAN ANTONIO (à quelques kilomètres de l’aéroport) et voyons un grand parking gardé près d’une pizza Hut et d’un magasin, je vais demander au directeur du magasin, il me dit OK mais pour une nuit. 5 mn après notre installation, une personne du magasin vient nous proposer l’électricité et l’eau. D’accord pour l’électricité mais pas besoin d’eau. Sur le mur, juste à coté de notre stationnement il y a un robinet et des prises.
Nous sommes encore mieux qu’à l’hôtel, en pleine ville, avec tout le confort, et nous passerons une excellente nuit.
JEUDI
Nous avons rendez-vous avec Esteban qui doit venir nous chercher pour aller faire un tour. Il faut que nous laissions le camper dans un endroit sécurisé.
Je vais revoir mon directeur, et lui explique que demain nous prenons l’avion, on a encore besoin de dormir une nuit et qu’on le paierait. Pas de problème on peut rester. Nous discutons un peu de notre voyage, il est sympa comme tout.
Lorsque Esteban vient nous chercher nous partons à AJUELA, de l’autre côté de l’aéroport pour aller visiter un parc de sauvegarde d’animaux.
Nous déjeunons au restaurant du parc puis partons faire la visite, c’est un très beau parc, bien entretenu, avec beaucoup d’espace pour les animaux.
Vu du resto. Ce paon se promène à travers les tables et même sur les tables
Un énorme scarabée
Puis visite du parc pendant 2 bonnes heures.
Ce toucan a été amené ici car il ne pouvait plus manger, son bec était cassé. Un vétérinaire lui a recousu et maintenant il vit normalement
Un pavon :
La végétation est aussi magnifique
D’habitude on trouve les fleurs du gingembre jaune
Nous rentrons ensuite préparer nos bagages.
VENDREDI 23 JUIN 2017
Avant de partir déposer notre véhicule je vais dire adieu au directeur du magasin, il ne veut pas qu’on le paye, nous lui donnerons une bouteille de vin et lui demandons si nous pouvons revenir ici en janvier. NO PROBLEM. Nous sommes contents car il nous faudra et de l’eau et de l’électricité.
Nous allons faire les démarches pour notre camper. D’abord le déposer à l’Almacen fiscal. et le bichonner pour 6 mois.
Puis taxi pour la douane à 10 mn (3 E) où nous demandons l’extension d’autorisation sous douane. Celle-ci nous est donnée facilement mais on ne comprend pas la douanière qui nous dit que nous ne devrons pas revenir avant le 5 janvier. On va faire ce qu’elle nous dit, notre intention était de rentrer vers le 2 janvier.
Cela nous a pris 15 mn. Il y a des bus gratuit pour l’aéroport et de là, nous prenons la navette de l’hôtel.
SAMEDI – DIMANCHE 24 et 25 JUIN 2017
Et nous nous installons dans notre suite, pour 2 jours et 3 nuits.
La chambre :
le resto :
Depuis notre départ, nous recevons beaucoup de messages, nous nous sentons suivis et entourés, cela nous touchent énormément.
Je remercie toutes les personnes qui nous laissent des commentaires sur le blog, cela m’encourage à écrire de nouveaux articles régulièrement.
Les messages des voyageurs rencontrés en cours de route, même pour une soirée ou deux, nous remémorent ces rencontres éphémères mais vraies.
Et voilà, notre voyage se termine aujourd’hui, nous serons à REVIERS mercredi dans la journée pour 6 mois.
Rendez-vous sur le blog en janvier prochain pour notre périple en AMERIQUE DU NORD.
Coucou a tous les deux
Super ce reportage et les photos … Bref comme d hab on n attend la suite
On se tiens Au courant
Leti et jacky
chouette
Magnifique périple les aventuriers!
Hâte de vous revoir et merci de toutes ces belles photos et des reportages toujours bien fait qui les accompagnent, tu es douée Geneviève
A bientôt en Normandie
Bisous
Sylvie et Jérome
à bientôt les aventuriers ,c’est avec grand plaisir qu’on se reverras en Normandie ,demain pour nous
Grosses bise
Votre journée chez l’ambassadrice était-elle classée « top secret » ??? impossible d’ouvrir les photos du moment !?
Nous aurons plaisir à vous lire à nouveau en janvier mais espérons bien vous voir d’ici là !!!
Gros bisous à vous deux
Bonjour Gégé et Bernard,
Marianick et moi te souhaitons un bon anniversaire et surtout beaucoup de plaisir à la découverte de l’Amérique centrale.
Nous espérons aussi te voir faire des galipettes comme l’an passé, signe que les années ne te marquent pas!!!!!!!!
Bonne continuation et au plaisir de vous lire prochainement.
Bises.
Si si les années commencent à me marquer, je suis de moins en moins souple (comme mon chéri) on ne va bientôt plus pouvoir grimper dans le lit. Pour les galipettes : sans commentaire. Bisous et merci