De SOGNDAL à TRONDHEIM

Samedi 25 mai

Nous sommes retournés sur le parking où nous avions déjà couché à  côté de Sogndal où il y avait une piste de ski.

A 10h nous déposons Audrey au bus qui va lui permettre d’aller jusqu’à VOSS et ensuite elle prend un train pour BERGEN et à 18 h l’avion qui va la ramener en France.

Nous prenons la R5, vers le Nord, c’est la route des tunnels, ils sont relativement longs, entre 6 et 8 km.

Entre les tunnels, on suit un torrent impétueux

La route est une succession de virages serrés, elle est encadrée par de belles montagnes d’où dévalent de puissantes cascades, et elle suit des lacs paisibles de couleur émeraude. Au loin se dessine le glacier Boyabreen

Des lupins le long des routes

Nous allons refaire ensuite 21km  que nous avions fait tous les 3 de Skei à Byrkjelo

A Byrkjelo, je vais prendre ces statues que nous avions vues mais trop tard pour les prendre en photo.

Et maintenant direction Alesund. Nous allons rejoindre la côte.

A Anda, nous prenons un ferry pour 10 minutes de traversée qui nous amène à la ville de Nordjordeid, où nous déjeunons sur un grand parking.

Ici se trouve un énorme centre consacré au fameux petit cheval fjord.

Il s’agit d’un pur sang originaire des fjords parfaitement adapté au terrain montagneux. Son poil est blond et sa nature placide le fait aimer de tout le monde

L’église de la ville

A l’extrémité de la presqu’île nous prenons un autre ferry pour rejoindre Volda.

LEIDE avec son petit port, juste avant d’emprunter le pont

Nous avons décidé d’aller jusqu’à l’île de Runde. Il faut encore prendre beaucoup de tunnels de plus de 7 km et nous passons sur de très beaux ponts.

Principalement celui qui relie l’île au continent.

L’Ile de Runde abrite la plus grande population d’oiseaux de mer de la Norvège du Sud estimée à un demi-million d’oiseaux, représentant plus de 200 espèces.

Mais nous, les touristes, nous venons surtout pour voir les macareux. Ils arrivent en avril et repartent fin juillet. Il y a aussi des phoques mais nous ne les chercherons pas.

Juste avant de prendre le pont, nous sommes gâtés par la quantité d’oiseaux dans ce champs de moutons, surtout des oies.

Nous enjambons le pont

En descendant du pont, on ne passe qu’à un véhicule, mais on voit les voitures qui sont en haut, on attend lorsqu’il y a quelqu’un d’engagé et personne ne force le passage.

L’île n’a qu’une route à droite où se trouve le parking d’où démarre le chemin pour monter en haut de la falaise, et, une route à gauche où se trouve le parking pour dormir.

On longe la mer à droite sur 2 kms

A cette époque de l’année, les macareux arrivent à 20h. On ne peut les voir que durant une heure.

Il est 17h30 lorsqu’on se gare. Je pars aussitôt car la montée est très raide. Je ne sais pas si je vais être capable et combien de temps je vais mettre, je n’ai pris aucun renseignement. Après j’ai appris qu’on pouvait demander au camping en bas du chemin.

Pour démarrer, la montée est presque une route, mais ça grimpe.

Ensuite quelques marches et des grandes dalles posées à même la terre, certainement pour ne pas s’embourber, mais aujourd’hui aucun risque.

Puis un plateau où poussent des linaigrettes

(celle-là est prise au retour)

On continue encore sur la ligne de crête et un peu plus loin on peut descendre le long de la falaise, en prenant des précautions :  plus de chemin mais de gros cailloux, je vais hésiter à descendre, je n’ai pas pris mes bâtons.

J’ai fait 2 km pour arriver en haut et j’ai mis près de deux heures. Je pensais m’être trompée car je n’ai rencontré personne sur le chemin mais une fois arrivée en haut, il y a foule.

On va attendre jusqu’à 20 h presque exactement, les premiers macareux apparaissent à flanc de falaise. Il faut se mettre sur le bord pour les voir et ils sont encore assez loin.

Et là, on les voit, pas par centaines, mais beaucoup à la fois, qui virevoltent autour de nous.

Les macareux sont à la parade. Ils viennent se poser à quelques mètres de nous et nous regardent de leur petit œil rond curieusement encadré par un contour triangulaire.

Ils ne sont pas farouches.

Ils sont rentrés après leur journée de pêche. Ici on peut s’approcher de quelques mètres.

Mes photos ne sont pas sensationnelles. Je vous en montre une mais qui n’est pas de moi, l’appareil était meilleur que mon portable.

 

Je vais reprendre la descente tranquillement, car le paysage est magnifique surtout avec le soleil qui commence à se coucher

En cours de route je verrais un aigle qui était posé pas très loin dans la prairie et qui s’est envolé en m’entendant. Pas de photo mais le voilà sur une pancarte au départ du sentier.

Je rentre au camping-car à 22h. On va manger sur le parking car je veux encore faire des photos du coucher de soleil

A 23h nous prenons la route et nous partons à 5 km où il y avait un stationnement sur Park4night

Il y a déjà 4/5 camping-car dont 3 français.

La soirée se termine par un magnifique embrasement du ciel au soleil couchant.

Dimanche 26 mai

Je n’ai pas pu vous mettre de photos hier soir de notre emplacement, il était trop tard.

Les vues ce matin du parking

Nous n’allons prendre la route qu’à 10h30. Aujourd’hui sera une journée de ponts et de tunnels. Tous plus impressionnants les uns et autres, cela signifie que nous traversons plein de petites îles

Nous allons prendre le ferry à Hareid et pour une fois il part juste au moment où nous arrivons et la traversée a l’air d’être bien longue.

Nous attendons 25 minutes.

À 13h nous arrivons à Alesund

Ålesund est située sur un archipel, dont elle occupe trois des îles extérieures occidentales,  qui entourent un port pittoresque. Fondée en 1824, la ville est le débouché maritime du Sunnmøre et un important port de pêche aux harengs.

En 1904, un incendie ravage cette ville de pêcheurs prospères. 800 bâtiments de bois dans le centre-ville sont complément détruits. La ville a été reconstruite en 3 ans, dans un style Art Nouveau, avec l’aide des nations Unies, principalement par  l’empereur Guillaume 2 (c’est pour cette raison qu’on retrouve beaucoup de maisons de style allemand).

Pour éviter qu’un tel drame ne se reproduise, les autorités ont décidé alors de bannir les édifices en bois de la ville.

Maintenant c’est le premier port de pêche morutier, pourtant nous ne trouvons aucune morue à acheter, sauf congelée dans les grandes surfaces.

On stationne sur un grand parking juste dans le centre-ville. On mange très vite, pour aller visiter et 5 minutes plus tard nous sommes à Jugendstilsenteret.

la pharmacie

l’ancien port de pêche

Je reviens sur mes pas, repasse le pont et je vais de l’autre côté de la rive

La rue piétonne mais sans personne puisque c’est dimanche. Les façades des immeubles sont décorées avec fantaisie de frises fleuries

Nous ne monterons pas au sommet de la colline d’Asksla, il faut grimpr 418 marches pourtant la vue y était grandiose.

(la photo n’est pas de moi)

À l’entrée de la ville nous voyons des gens se baigner.

Prochaine étape : Molde  la ville des Roses, nous y allons avec un ferry.

C’est d’ici que part l’itinéraire routier en bord de mer jusqu’à Kristiansund, l’un des plus impressionnant de toute la Norvège avec des ponts qui s’enchaînent et semblent flotter au-dessus de la mer. Il s’agit de la route de l’Atlantique, l’une des 18 routes touristiques de Norvège.

Certains ponts sont spectaculaires ils sont parfois posés directement sur des petits îlots qu’ils relient entre-eux.

Juste au départ, nous faisons un petit détour jusqu’à Bud qui est un petit village de pêcheurs. Il y a une belle aire de camping-car gratuite avec toutes les commodités.

Lundi 27 mai

Ce matin nous allons partir à midi pour passer la matinée à visiter ce village de pêcheurs qui nous a énormément plu.

Pendant que Bernard se prépare, je vais grimper en haut de la colline qui se trouve accolée à l’aire du camping-car.

Dans cette région là, il y a beaucoup de villes qui ont été occupées et bombardées par les Allemands. Ici, il y a un mémorial de la Seconde Guerre mondiale. La forteresse a été construite en 1940 par les allemands.

La vue d’en haut est sublime

Et en bas aussi

Nous partons découvrir le port

en passant, l’église (vous avez remarqué je fais beaucoup d’églises !)

Et quel dommage : dans le village,  il y a un entrepôt où ils fument et salent la morue, mais rien à vendre et les séchoirs pour la morue sont vides, pourtant beaucoup de personnel s’activait et travaillait la morue séchée.

Nous avons trouvé sur internet à 8 km un séchoir à saumons. Il se trouve dans une toute petite route ,on se croirait en Bretagne mais avec du soleil en plus.

Nous arrivons dans un grand hangar qui a l’air fermé, mais à côté il y a une caravane et le monsieur vient nous ouvrir. Il nous montre son séchoir.

Fatigué de la qualité souvent médiocre des produits industriels, Peter a créé cette exploitation artisanale où le saumon d’Aukra (village voisin) est fumé au bois et aux herbes aromatiques. C’est l’un des rares fumoirs encore en activité en Norvège.

Il vend un peu ici et également dans un camion

Nous allons faire quelques achats. C’est du saumon à 58 € le Kg, il est excellent, rien à voir avec nos saumons fumés.

Après nos achats nous déjeunons juste à côté. (2 vues prises du camping car)

Nous continuons notre chemin en suivant la côte au plus près. Malgré tout nous voyons assez peu la mer. Nous sommes sur la route de l’Atlantique.

Le paysage est curieux : avec le relief, la végétation de sapins, les routes tortueuses, on a l’impression d’être en montagne alors que nous sommes au bord de la mer.

Nous prendrons 8 ponts.

Le pont de Storseisundet est le plus connu. Sa courbure le rend unique, il mesure 260 m de long et au plus haut 23 m

On commence à s’engager

et là on redescend

Un feu de navigation se trouve sur le pilier.  Il guide les navires entrant dans le Lauvøyfjord et passant sous le pont

Vous imaginez cette route où les ponts s’enchaînent au-dessus de la mer et des îles.

En cours de chemin, nous rechargeons notre bouteille de gaz,  un peu moins chère qu’en France.

Un peu avant Kristiansud, nous quittons la RV 64 pour éviter la traversée de l’île d’Averoya et nous  prenons une petite route  aussi jolie qui suit la côte sud de l’île.

A Kvernes encore une petite église debout. Sa particularité est que la nef est étayée latéralement. Impossible de la visiter elle est fermée à clé.

Elle est juste a côté d’une église du 19e.

Avant d’arriver à Kristiansund on prend un tunnel sous-marin de 5 086 mètres, il descend à 130 mètres en dessous du Freifjorden et se termine sur l’île de Bergsøya. Le tunnel a ouvert ses portes en 1992

C’est impressionnant c’est sûr, une belle descente puis une montée douce. Et au bout nous arrivons directement dans la ville. Nous n’allons pas nous y arrêter.

Nous avons une route directe pour aller à Trondheim mais nous choisissons de passer par le littoral, la route 680, qui slalome entre îles et fjords à travers prairies et forêts.

Nous trouvons un stationnement juste en haut de la montagne à Aure. Le temps est un peu gris.

Demain nous serons à TRONDHEIM

Voilà notre trajet.

Sur la carte SOGNDAL est en bas (crayon rouge). La grande boucle à droite c’est le chemin fait la semaine précédente avec Audrey. Et TRONDHEIM en haut.