DESERT D’ATACAMA

DU 13 JUIN AU 20 JUIN 2016

Comme vous devez vous en souvenir nous avions quitté le garage FORD à SAN SALVADOR DE JUJUY pour prendre la direction du CHILI après ce remorquage

Nous prenons la route qui nous emmène à PUMAMARCA puis passons le col de LIPIAN que nous avions déjà fait et ensuite nous continuons pour rejoindre les SALINAS GRANDES et SUSQUES. Continuer la lecture

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SUD DE SALTA

DU 28 MAI AU 14 JUIN 2016

Voilà exactement sur la carte le chemin que nous avons fait avec Evelyne au nord et au sud de SALTA, en rouge c’est le chemin que nous ferons pour rejoindre le Chili

Nous avons fait 2.300 Kms dont 1.300 (environ) sur pistes. 20160611_165152

A SALTA nous passons nos 30000 kms Continuer la lecture

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NORD DE SALTA

DU 21 MAI AU  28 MAI 2016

Nous venons d’aller chercher notre amie Evelyne à l’aéroport et allons à l’hôtel à SAN LORENZO que nous avions réservé il y a quelques jours. Nous nous installons sur la place à côté  du gymnase. Il pleut et il ne fait pas très chaud.

DIMANCHE 22 MAI

Le lendemain matin nous déjeunons avec elle au buffet de l’hôtel, puis nous partons en ville juste pour aller chercher de l’argent avec ma carte bleue que je viens de récupérer.

Encore 2 photos des voitures courantes ici : la fiat 500

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Nous prenons ensuite la RN9 par le route  de la CORNISA (Corniche), direction grand nord de l’ARGENTINE jusqu’à la frontière Bolivienne Continuer la lecture

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DU PARAGUAY A SALTA

PETIT BILAN après 6 mois de voyage :

Nous avons fait 27.330 kms et parcouru le CHILI, l’ARGENTINE, le sud du BRESIL et le PARAGUAY.

Nous avons rencontré très peu de camping-caristes, mais nous ne sommes pas allés beaucoup au camping, à peine 10 fois. Cela nous a peu surpris car en lisant les blogs de voyageurs, il semblerait qu’il y ait des gens qui se croisent souvent  mais nous, on commence à douter qu’il y ait beaucoup de français sur la route.

Nous n’avons jamais eu de contrôle sanitaire, jamais de problème avec les policiers ou les douaniers.

Nous n’avons jamais eu le sentiment d’insécurité, mais nous avons évité les grandes villes.

Malheureusement nous avons un peu de mal avec l’espagnol : si nous parvenons tant bien que mal à nous faire comprendre, il est bien rare que nous comprenions avec précision le sens des mots que notre interlocuteur nous renvoie.

Les gens rencontrés sont chaleureux et accueillants. Ils mettent de côté toutes leurs occupations dès qu’il s’agit de donner un coup de main et que d’occasions nous avons perdues si nous n’avions pas ce problème de langage.

Revenons à notre voyage  Continuer la lecture

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LE PARAGUAY

DU  18 AVRIL AU 30 AVRIL 2016

D’abord une bonne nouvelle : nous avons été remboursés intégralement des 3.500 E de retraits qui ont été effectués sur notre compte bancaire à l’aide de notre carte bleue alors que nous l’avions toujours en notre possession.

Après  nos 7200 Kms effectués au BRESIL, nous n’allons faire que 750 Kms au PARAGUAY. Continuer la lecture

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PANTANAL

DU 8 AVRIL AU 18 AVRIL 2016

LE PANTANAL

Meilleur endroit du pays pour découvrir la faune dans son habitat naturel et même meilleur qu’en Amazonie car là-bas la végétation rend difficile l’observation des animaux.

Plaine alluviale la plus étendue au monde, elle couvre 210.000 Km2 (un peu moins de la moitié de la France) et se trouve à la frontière Bolivienne et Paraguayenne, qui s’en partagent un peu moins de 100.000 km2

Les distances sont considérables et les transports très rares, les 4×4 ne peuvent circuler qu’à certaines saisons, les autres hors de question.

Les rivières sortent de leur lits inondant une bonne partie du Pantanal en créant des ilots de terre sèche sur lesquels se réfugient les animaux. Les poissons pullulent dans les rivières.

En janvier-février, les eaux atteignent 3 m au dessus du niveau du sol, puis les eaux se retirent progressivement à partir de mars. Les marais s’assèchent, savane et forêt se chevauchent. Faucons, cicognes et caimans se disputent les poissons des points d’eau restants.

La région est inondée 6 mois dans l’année.

Nous sommes un peu tôt dans la région, mais notre emploi du temps ne nous permet pas d’y être plus tard, nous avons rendez-vous à Salta fin mai avec Evelyne et en juillet avec Audrey au PEROU. Nous verrons ce que nous pourrons faire, si les routes sont fermées demi-tour.

Nous prenons la direction de CORUMBA et 80 kms avant d’y arriver, nous bifurquerons pour visiter le Parc ESTRADA PANTANAL SUD qui nous emmènera à 10 kms de CORUMBA, un petit détour qui mérite le déplacement.

Nous ferons 140 kms sur une bonne piste en roulant très lentement pour voir les animaux, nous mettrons 3 jours et nous ne roulerons que le matin, il fait trop chaud pour nous et pour les animaux.

Nous doublons en chemin un troupeau de 1500 vaches

 

Nous suivons nos amis, on ne va pas descendre

1ère nuit à 8 kms de l’entrée au PASSO DE LONTRA, nous espérons voir des loutres géantes, mais nous verrons seulement des oiseaux. Nous sommes au bord du Rio Miranda, très large à cet endroit.

Vue du pont

Le bivouac du midi

Les oiseaux que nous contemplons dans nos fauteuils l’après midi

Nous stationnons juste après le grand pont près d’une Lanchonette, mais il n’y a personne. Le soir, il y aura plusieurs voitures, des pêcheurs sans doute, qui dorment ici dans des « petites maisons », personne ne nous demande quoi que ce soit.

Le lendemain départ à 6 h 30, voilà les animaux que nous verrons, tout le long de la piste :

Il traverse la piste, on va s’arrêter pour le prendre en photo

Une bonne dizaine de caimans :

Une série de martins pêcheurs du Pantanal :

Ceux que nous n’aurons pas vus :

 et surtout celui-là :

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Nous passons  une soixantaine de « ponts »

Rare comme celui-ci :

En fin de matinée, sur la route nous rencontrerons MARJOLAINE et IBAN qui ont un petit combi VW, ils nous accompagneront jusqu’à CORUMBA pour aller ensuite en BOLIVIE. Ils rentreronnt en France pour travailler les mois d’été et ont bien envie de revenir.

2eme bivouac, le lendemain soir, juste après la barge qui nous fait traverser le fleuve PARAGUAI. Il y a quelques pêcheurs qui jettent un fil avec un hameçon et 1 mn après un poisson mord  :

Pour traverser cette rivière, il n’y a pas de pont, il faut prendre une barge.

Près pour le départ :

La traversée :

Nous avions réservé une balade en barque avec un pêcheur : 150 R mais à 7 h, son bateau est en panne. Il nous dit d’aller voir un professionnel pour les touristes qui nous demande le double. Nous refusons et partons.

La piste maintenant a changé, il y a toujours des marécages, plus de ponts, plus de forêt, moins d’animaux surtout les caimans, mais sur la route nous retrouverons nos gros rongeurs : les Capibaras

Des nandous

et toujours des oiseaux

Un diaporama des paysages rencontrés pendant cette traversée : (cliquez sur la 1er image)

Quelques nids :

et je vous ennuie encore un peu avec quelques photos prises au hasard :

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Arrivée lundi midi à CORUMBA. Plein d’essence

Une photo souvenir :

et déjeuner sur le bord d’un trottoir, près du fleuve PARAGUAY, à côté du centre de Convention, où nous resterons 2 nuits.

(de vrais gitans)

Nos nouveaux amis nous quittent après échange de nos mails.

Nous ne ferons pas grand chose à CORUMBA, Leti et Jacky réservent un bateau pour aller jusqu’à PORTE JOFRE. Ils monteront leur véhicule sur une barge et y passeront 2 nuits

Pour notre dernière journée, nous irons en haut de la ville

avec ou sans l’un abat-jour ? (comme vient de me dire mon copain Jean sur Skipe)

Les poubelles sont assez originales

 au bivouac le soir, toujours on refait le monde :

Une pluie diluvienne se met à tomber, Bernard n’est pas très chaud pour refaire la piste, il préférerait prendre la route normale pour MIRANDA, nous partons et vers 16 h, nous arrivons à l’entrée de la piste. Il pleut moins, elle est détrempée mais on s’y risque.

Nous voulions faire cette 1ère partie assez vite, prendre la barge et dormir juste après pour démarrer le lendemain matin vers 5 h 30. Malheureusement, 10 kms avant : crevaison, Bernard va gonfler deux fois le pneu et quand nous arrivons à la barge, il fait nuit. Quelqu’un nous dit qu’il y a un réparateur de pneus dans le village (pas plus d’une dizaine de maisons). On va le voir : à l’endroit où nous avions dormi à l’aller, il y a un chemin qui donne devant une grande cour fermée par une barrière de 2 m de haut et à l’intérieur, quelques familles vivent ici. On nous ouvre et ce fameux réparateur, avec une lampe électrique, trouve la fuite, met une mèche et nous dit que c’est bon, on peut repartir. On lui demande si nous pouvons coucher à l’extérieur à côté de la grille, il nous dit non vous pouvez dormir ici à l’intérieur. C’est ce que l’on fait.

la gomeria

Le lendemain matin à 5 h un camion démarre avec un bruit d’enfer, cela nous réveille et nous partons à la barge, qui ne fonctionnera qu’à 6 h précise

l’embarquement, il fait à peine jour.

des poissons crevés flottent dans l’eau

l’arrivée sur le ferry

Et nous prenons la « route »

Que verrons-nous : pleins de capibaras, toujours des oiseaux, très peu de caimans (par rapport à l’aller où il y en avait près des ponts),

des marmottes géantes

Nous nous arrêterons vers 8 h pour prendre notre petit déjeuner devant la poussada « Araras Azul » en espérant voir des aras bleus (en voie de disparition) car Marjolaine et Iban en avaient vus en passant.

Ne sont-ils pas splendides :

Nous retrouverons notre troupeau de vaches en face de nous et qui n’a  fait que 40 kms

         (Notre copain Jean va encore être gâté)

Et celui là pas de chance, il a été invisible pour nous, mais notre ami Daniel, lui a eu de la chance :

Et le soir retour à MIRANDA puis BONITO

Vendredi 15 avril

On s’installe à côté de l’Office du tourisme, comme à l’aller.

Laverie, quelques courses et l’on cherche l’excursion au RIO DE PRATA.

Ici, nous ne pouvons aller nulle part sans passer par une agence car nous allons sur des propriétés privées faire les activités. Et les prix sont fixes, ils ont trouvé un bon filon et à BONITO il y a un nombre incalculable d’agences.

Les 2 premières agences nous disent tout est booké pour le weekend, mais chez la 3ème, beaucoup plus coopérante, l’employée va prendre google, nous trouve 2 places pour le lendemain à 14 H. (150 R. sans le repas et 200 avec, c’est un peu cher, mais le prix est le même dans toutes les agences, aucun marchandage possible).

L’après midi nous irons au Balneiro Municipal à 4 kms, il s’agit d’une piscine naturelle sur la rivière FORMOSA, où l’on nage avec d’énormes poissons.

Bernard ne veut pas y aller, j’y vais. Dès que je me mets à l’eau, quelqu’un que je n’ai pas vu jette à manger aux poissons, il en arrive plein auprès de moi. Sur le coup j’imagine que quelqu’un m’éclabousse mais lorsque je vois tous ces poissons sauter autour de moi, je crie et je panique, tout le monde rit, sauf Bernard qui n’a rien vu, il commençait sa sieste allongé sur le gazon.

Je continue tout de même et vais nager un peu plus loin où il n’y en a presque plus. A l’entrée ils vendent des petits sachets de nourriture, c’est pour cela qu’ils sont tous au bord. Je ne resterais pas tout l’après midi dans l’eau, je préfère regarder le va-et-vient des toucans qui sont dans un arbre juste à côté de nous.

je lui est coupé la tête !

Fermeture 16 h 30 (rappelez-vous qu’à 17 h la nuit tombe). Petit tour en ville et nous retournons à l’office du tourisme pour dormir

Samedi

Un peu d’internet dans le véhicule et nous prenons la route vers 10 H.

Arrivée à RIO DE PRATA vers 11 h, on déjeune, Bernard dort encore

Et moi je vais voir les oiseaux qu’il y a ici :

 C’est un URRACA qui peut imiter les cris des autres oiseaux et des mammifères.

14 h départ pour la balade.

Nous partons à 9 + le guide dans une camionnette, en grande tenue  de plongée avec masque et tuba. On marche un peu en forêt en file indienne, sans parler et l’on arrive au bord d’un petit rio, d’une eau cristalline, peu profonde, magnifique.

Le guide nous informe de ce que l’on doit faire et ne pas faire (ne pas toucher le fond avec les pieds, faire attention aux arbres qui sont au ras de l’eau, ne pas plonger) et nous montre à nous servir du masque (pour ceux qui ne connaissent pas.)

Le flucutacao (ou flottage) consiste à se laisser aller dans le courant de la rivière, sans battre des pieds, les bras sont là juste pour se guider si l’on s’approche de la rive, à faire la planche si le masque se remplit d’eau et nous voilà tous partis, le guide en premier en file indienne. Nous verrons de magnifiques gros poissons (il nous a dit les noms en portugais mais j’ai tout oublié aussitôt). 20 mn pour commencer, re-promenade en forêt et 2ème flottage, pareil : magnifique. On arrive sur un volcan, on voit le sable qui bouillonne et là on peut plonger sous l’eau, c’est beaucoup plus profond. Avant, nous effleurions les herbes ou les roches mais sans jamais les toucher.

Pour moi, ce fut un après midi fabuleux.

Nous rentrons, vers 17 h 30, il fait nuit et on ne nous autorise pas à coucher ici. Il faut aller soit à JARDIM à 37 kms ou dans un camping 10 kms plus loin, au balneiro municipal.

Sur la piste nous rencontrerons 2 biches.

On s’installe au camping, sans rien voir. 70 R pour 2.

Dimanche 17 avril

Je me lève à 6 h 30 pour aller voir les alentours car nous sommes en forêt. Je verrais ces espèces de poules

et des animaux qui ressemblent à des capibaras mais en plus petits

encore des oiseaux :

Nous avons juste à côté de nous un coin barbecue, il y a un camion allemand et les gens arriveront dans la matinée sur le camping

Dans le fond du camping, il y a un balneiro avec une tyrolienne et les poissons sont petits, pas comme à BONITO, je vais me baigner avec plaisir, mais je ne ferais pas de tyrolienne.

(pour se baigner, elles mettent sur leur string un petit short)

Baignade, bricolage pour Monsieur et nous partirons après la sieste.

Notre dernière nuit au Brésil à BELLA VISTA devant la caserne des pompiers, la mairie et l’église.

Nous ne passerons pas la frontière ici, mais nous continuerons sur 130 kms pour la passer à PONTA PORA car là-bas nous sommes d’un côté de la rue au Brésil et de l’autre au Paraguay, il y a beaucoup de boutiques, des centres commerciaux immenses, des mécaniciens (surtout pour changer nos plaquettes de freins), des réparateurs de toutes sortes, c’est une zone franche.

Voilà déjà un aperçu avant d’arriver : des panneaux publicitaires sur la route.

Une gommeria :

Pas la peine de préciser que j’irai dans le centre commercial, mais comme je ne suis pas dépensière, je n’achèterai que 2 paires de CROCS et Bernard beaucoup d’alcool….. et des Malboroo à 1,50 E le paquet.

Nous terminons ici notre voyage au Brésil, un beau pays, les gens très accueillants, mais les distances sont vraiment longues entre 2 sites à visiter.

PROCHAIN ARTICLE : PARAGUAY

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Fin du MINAS GERAIS et MATO GROSSO SUD

DU 29 MARS AU 9  AVRIL 2016

Nous venons donc de quitter la région d’OURO PETRO, le lundi soir nous ne coucherons qu’à une vingtaine de km derrière une station service au calme.

MARDI 29 MARS

Nous prenons la direction de Capitolio, que nous avaient indiquée ARI et ARIANA, on traverse BELA HORIZONTE, très grande ville, mais pas beaucoup de circulation sur les extérieurs.

Nous avons encore 1800 Kms pour rejoindre BONITO, ou nous avons rendez-vous avec Léti et Jacky, rencontrés aux Missions avant Iguazu.

Les paysages sont jolis, un peu montagneux et l’on arrive aux abords du Parc de CANASTRA

Une petite ferme :

MERCREDI, JEUDI

Arrêt au bord du lac à CAPITOLIO, avec les hérons, les aigrettes et les colibris comme seuls voisins. Excepté le matin vers 7h et le soir à partir de 17h 30 où les gens viennent faire leur jogging le long de la promenade.

Notre bivouac, au bord du lac :

On y verra plein d’oiseaux

Des enfants qui viennent nous rendre visite

Des vaches pour Jean (pour lui rappeler le chemin de Compostelle)

Un boa que nous trouvons au bord du sentier en nous promenant dans les environs.

(il est mort)

Nous ferons également la connaissance d’un dentiste qui parle bien français. Il nous a donné des renseignements et il possédait cette voiture :

Il faut préciser qu’au Brésil nous voyons énormément de Coccinelle, mais rarement aussi jolies que celle-là, car dans les années 1970 le Président, étant amoureux de cette voiture, racheta l’usine allemande pour continuer la fabrication.

Pendant ces 2 jours nous irons nous balader aux alentours, principalement dans les plantations de café

et la fleur :

Nous irons également 10 kms plus loin dans un village « privé » avec gardien et barrière, au bord d’un lac et là des maisons toutes plus belles et  plus grandes les unes que les autres.

Un petit aperçu :

Et tous les midis nous allons manger à la charusceria près de la station service sur la grande route, où nous aurons la Wifi et un repas excellent. On nous sert ces brochettes à volonté.

Après le repas, je regarde mes comptes sur internet, comme je le fais régulièrement lorsque j’ai une connexion sécurisée. Surprise, je n’ai fait aucun retrait depuis 15 jours, vendredi dernier j’avais 2000E sur mon compte et là je suis en découvert. Vite je vérifie et que vois-je une vingtaine de prélèvements ont été effectués avec ma carte bleue qui est toujours en ma possession.

J’appelle ma fille, car en France il est 19 h et ma banque est fermée, elle fait aussitôt opposition sur cette carte. Notre après-midi est un peu perturbé.

Vendredi 1er avril

Appel à ma banque, préparation de tous les papiers pour les adresser à Edwige par mail, qui va s’en occuper mais avant tout il faut aller à la police porter plainte dans la ville de PLUMHI à une vingtaine de km.

Nous allons donc à la police civile, avec un courrier que nous avons demandé (par mail) à Alexandre de nous faire et le détail des retraits. Très mal reçue, c’est tout juste si l’officier veut prendre ma plainte, mais comme je ne bouge pas et ne dis rien on m’envoie dans un bureau (avant j’ai été reçue debout dans le hall, matériel vieillot, pas d’internet où j’aurais pu m’expliquer avec google traduction). Un policier va me faire un papier et me redonne mon courrier et mes justificatifs.

Je rejoins Bernard qui était mal garé et nous allons chercher un cybercafé pour scanner cette feuille. A peine descendu du camper, 2 ou 3 personnes dont un policier militaire, viennent voir le véhicule, on leur demande où nous pouvons trouver un cybercafé, ils se concertent tous et ne trouvent pas, on leur dit on veut scanner ce document et on leur montre. Un Monsieur nous dit « venez chez moi, dans mon magasin et vous le ferez ». On le suit et il nous laisse son bureau avec son matériel informatique, nous n’avons pas le temps de commencer lorsque le policier arrive et nous dit de venir avec lui pour le faire au poste.

Nous partons donc au poste de la police militaire, notre policier donne nos papiers à scanner à une secrétaire et les envoie à Edwige, ensuite on discute (avec google traduction). Il nous propose de lui demander tout ce que l’on aimerait savoir sur la région, ce que l’on fait pour prendre des conseils sur le parc que nous partons visiter, nous offre un café. Au bout d’une heure et demi, il est 18 h, les bureaux vont fermés, on lui demande où l’on peut bivouaquer pour la nuit et il nous dit « mettez vous sur le parking devant le poste, je suis le commandant et je dirais à mes hommes ce soir qu’il vous laisse la place « , on en profite et on lui demande la wifi qu’il nous donne.

Samedi 2 avril

Ne voulant pas trop abuser de l’emplacement où nous sommes, nous allons partir, mais avant, comme la gendarmerie est fermée et que l’on ne voit personne, nous allons faire nos courses en ville. Puis nous partons pour le Parc de CANASTRA, situé à 60 kms.

Cela on commence à ne plus supporter :

Nous prenons l’entrée à VIRGEN BONITO, belle route bordée de caféiers, des hectares à perte de vue. Sur les parcelles des petits panneaux indiquent les variétés et les dates.

Une école en pleine forêt

A Virgen nous voyons notre 1er toucan

Et les poissons que l’on pêche dans la région.

Nous cherchons l’office du touriste, mais il n’y en a pas. Nous prenons donc la piste qui mène dans le sud du parc.

Voir de belles cascades et des animaux (que nous ne verrons pas), cela se mérite.

Diaporama (cliquez sur la 1er photo pour agrandir)

Nous allons prendre une piste défoncée, parfois la roue gauche et la droite ne portent plus, (depuis l’Argentine cela ne nous était pas arrivé), sur 28 kms, il faut traverser une vingtaine de cours d’eau sur des passerelles défoncées, il faut descendre pour pousser les vaches, faire attention aux branches en hauteur.

3 passages différents, et il y en avait  beaucoup d’autres.

C’est folklorique !

Nous allons nous arrêter à une petite cascade, on quitte la piste principale et allons faire 3 kmen un peu plus d’une demi heure. Tout à l’heure, la piste était relativement plate et large, mais maintenant ce n’est plus le cas. 500 m avant l’arrivée : une barrière. On ne sait plus que faire, lorsqu’arrivent 5 quads (5 couples d’une trentaine d’années) parlant anglais et qui nous disent « suivez-nous », ils ouvrent la barrière et nous voilà tous en route.

Le chemin se termine 300 m plus loin et nous partons tous à pieds, nous, les mains vides, on change juste nos tongues pour les tennis, nous allons faire 200 m dans une forêt et au bout une belle cascade pas très haute qui tombe dans un bassin, les jeunes se mettent en maillot et on va les regarder, nous n’avons pas le courage de retourner au camper prendre notre maillot (il fait trop chaud) car on sait que nous en verrons une autre un peu plus loin.

3 kms à refaire sur ce petit chemin, avec les vaches qui sont à nouveau sur la piste et 18 kms plus loin (au bout d’une 1h30 de route) on arrive à la Cascade ANTAN. Il est 13h30 nous allons déjeuner sur le parking. Entrée gratuite pour les + 60 ans, ¾ heure de chemin en longeant une rivière où des jeunes se baignent pour finir devant une cascade de 180 m, nous ne pourrons pas nous baigner, car recevoir cette chute sur le dos …………

 

Nous rentrerons tranquillement et discuterons avec le gardien du parc qui nous explique que pour voir les animaux, il fallait aller à l’entrée nord du Parc.

Etant donné l’état de la piste que nous avons eue, Bernard refuse de monter là-haut, nous ne sommes pas à la moitié de notre voyage, il faut ménager notre monture et je commence à avoir des allergies aux piqûres d’insectes (mon bras est tout gonflé). Heureusement, après un coup de fil à ma sœur, je prends un médicament et le lendemain mon bras est normal.

Il est 18 h, nous allons aller 100 m plus loin, dans un herbage que le propriétaire appelle « camping », mais nous sommes très bien, installés à l’orée de la forêt où nous verrons au réveil notre deuxième toucan. La douche n’a pas de porte mais tout de même l’eau est chaude. Il fait 30°.

Là c’est un vrai :

Dimanche 3 avril

Un peu de bricolage sur le Camper, lessive, et nous repartons vers 10 h, vers VIRGEN, 22 kms (1h15) puis nous repassons (pour la 3ème fois) à la Churesqueria de CAPITOLIO. Vers 16 h, après la dernière mise à jour du blog précédent, on prend la route, direction BONITO 1.300 kms.

1er arrêt pour regarder le paysage qui est magnifique avec une myriade de lacs qui se rejoignent les uns dans les autres, et là nous verrons encore un toucan jouant sur un arbre (pas de photo elle est ratée).

On reprend la route en s’arrêtant de temps en temps pour voir le paysage.

On s’arrête pour voir ces animaux dans un enclos :

Après PASSO, la canne à sucre remplacera le café, et là, pareil des immensités. Beaucoup de vaches. Bons fromages. On s’arrête le soir dans une petite ville CASAIS, sur une place bien tranquille

Lundi 4 avril

On fait un tour en ville puis on repart. Au bout de 10 mn à peine de route, nous manquons l’accident : je crie, Bernard me regarde, et un Toucan se jette sur notre pare-brise. Moi qui les cherche depuis le parc, je ne pensais pas le voir de cette façon (je ne pense pas qu’il ait touché la vitre).

Encore un peu de café, parmi la canne à sucre. La route est agréable car elle est vallonnée. Mais à partir de FRANCA, cela devient plat et des hectares de canne à sucre avec des usines pour faire de l’éthanol, et beaucoup de camions.

On vient de quitter le MINAS GERAIS, état plus grand que la France, pour l’Etat de SAO PAULO

Il y a aussi des petites forêts d’arbres pour récolter la sève et d’autres d’arbres très haut, fins et bien droits pour la coupe.

C’est pour cette raison que nous reverrons des camions, certains font 30 m et ont 34 roues (depuis lorsque je croise un camion je compte les roues….)

Le soir nous quittons la grande route pour nous rendre à BUREIRA BARITO, le long du fleuve TIETE, petite ville mais grandes avenues. Nous irons nous garer sur la plage qui est fermée par une barrière. Bernard arrête une voiture de police qui nous dit qu’il n’y a pas de problème pour que l’on reste là, mais que la barrière sera fermée, on ne pourra pas ressortir. Pas de problème pour nous.

Coucher de soleil splendide :

On s’installe pour la nuit, mais vers 20 h le gardien nous empêche de rester ici, il faut que l’on parte. Nous irons en ville sur une place, près d’une église.

Mardi 5 avril

Debout 7 h et aussitôt nous repartons à la plage. On va se baigner dans le fleuve et prendre une bonne douche sur la plage.

C’est une plage « Disney », les maisons n’ont qu’une façade peinte de toutes les couleurs, rien derrière. Chaque endroit pour le picnic est aménagé avec un grand barbecue, une table, des bancs et un évier.

Vers 13 h, après le repas et un bon bain, nous reprenons la route.

A TRES LAGOS, nous passons un barrage avec un pont de 5 kms de long. Nous arrivons dans l’Etat du MATO GROSSO.

Nous voulions bivouaquer ici, mais la ville est industrielle, Bernard regarde son téléphone qui lui indique 17 h, il décide de continuer pendant 15 mn. La pendule du camion nous indique qu’il est 18 h passée. On pense donc qu’il s’est trompé, mais nous apprendrons le lendemain que dans cet Etat, ils ont reculé d’une heure.

Malheureusement nous ne trouverons, ni village, ni pompe à essence jusqu’à la ville prochaine à 130 kms. Nous allons nous mettre derrière un énorme camion et rouler tranquillement à 70 km/h. Il y en a trop, lorsqu’on en double un, il y en a un autre. De plus la route est mauvaise, plein de trous, mais rectiligne et le soleil couchant de face.

Nous allons jusqu’à AGUA CLARA et l’on s’installe sur une station essence, avec une centaine d’immenses camions autour de nous. Dans celui qui est à côté de nous, il y a un jeune couple avec un bébé de 4 mois. Ils font en famille tout le Brésil;  il n’est pas le seul à emmener sa famille. Ils vont manger au ras de leur camion en ouvrant un coffre qui leur sert de table et où il y a toute la batterie de cuisine.

Quant à nous, nous mangeons à la Churesquiera de la station essence.

Mercredi 6 avril

La nuit a été très calme malgré les camions. Lorsque l’on émerge, vers 7 h30 il n’y en a presque plus autour de nous. Bonne douche, puis départ pour CAMPO GRANDE

Arrêt au syndicat d’initiative, très accueillant, ils prennent Google traduction et nous indiquent une agence pour aller dans le Pantanal, ils vont même leur téléphoner pour que quelqu’un vienne nous voir.

L’avantage de passer par une agence, c’est que cela permet de visiter  des propriétés privées, qui sont  fermées aux individuels, mais cela ne nous emballe pas trop. Nous le suivrons jusqu’à son agence, où nous profitons pour coucher sur le parking car c’est un hôtel. Le lendemain, on s’en sortira en disant qu’il faut que l’on fasse la vidange du camper et que nous attendons des amis pour la fin du weekend. Cette agence nous proposait un tour dans le Pantanal dans une Poussada (l’Aras Azul), 3 jours 2 nuits pour 120 Euros par personne, ce qui n’est pas excessif mais nous voulions y aller seuls.

Une POUSSADA c’est une auberge ou une ferme (Fazenda au Brésil et Hacienda en Argentine) qui reçoit des gens chez eux et souvent propose des excursions sur leur propriété.

En ce qui concerne la vidange, nous sommes allés chez Ford et le garagiste nous demandait 1200 Euros car il fallait trouver des pièces sur le marché parallèle. Pas la peine de préciser que nous sommes partis en lui disant qu’il exagérait. Nous l’avons faite à CORUMBA, chez un petit garagiste pour 225 Euros.

Jeudi 7 avril

Avant de prendre la route, nous allons voir pour faire réparer ma nouvelle tablette qui ne charge plus. Nous trouvons justement le spécialiste SAMSUNG. Après tous les essais effectués devant nous (prises, chargeur, batteries, appareil), ils nous disent que c’est la batterie mais qu’au Brésil il n’y en a pas, ce ne sont pas les mêmes qu’au CHILI où j’ai acheté mon appareil. Nous repartons avec l’espoir de changer la batterie dans un autre pays.

Encore le repas du midi au resto, au poids, suivi d’une bonne sieste :

Direction BONITO, en passant à JARDIM, nous nous arrêtons 37 Kms plus loin sur la BR267 pour aller voir des aras qui nidifient dans les roches.

Obligés de nous arrêter, nous ne voudrions pas l’écraser :

Nous arrivons le soir à BONITO et retrouvons LETI et JACKY; nous nous installons près de l’office de touriste (WIFI  CAC, code PREFEITURA.)

Pour Odette et Dominique : je vous informe que la route n’est toujours pas goudronnée entre Buraco dos Araras et Bonito, elle est toujours en travaux. Et nous n’avons pas vu de Piranhas.

Nous ne nous attarderons pas à BONITO car nous y ferons des activités au retour avant de rejoindre le PARAGUAY

Vendredi 8 avril

Nous partons donc pour MIRANDA. Il fait une chaleur intenable, très chaude et humide (je crois que je me répète).

Nous déjeunons tranquille à l’entrée du village, sous un nid :

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L’après midi petit tour en ville, puis recherche de renseignements pour notre excursion dans le Parc ESTRADA PATANAL SUD.

Vers 17 h nous allons voir « l’arbre à TOUCAN » Il s’agit d’un arbre où les toucans viennent dormir. Il y en a bien une centaine.

et nous, nous irons dormir à la sortie du village sur une grande place.

Du Samedi 9 au jeudi 14 avril

Avant de quitter MIRANDA, nous allons sur une petite piste pour voir s’il y a des animaux, nous espérons voir des Aras bleus, mais nous ne verrons qu’un Jabiru (l’emblème du Pantanal)

Nous prenons la direction de CORUMBA et 80 kms avant d’y arriver, nous bifurquerons pour visiter le Parc ESTRADA PANTANAL SUD. La suite sur le prochain article PANTANAL et vous y verrez beaucoup d’animaux.

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LA SEMAINE SAINTE A OURO PETRO

DU 23 MARS 2016 AU 28 MARS 2016

Voilà 5 mois que nous sommes partis, nous avons effectués  22.000  kms.

Après l’Etat de RIO, nous allons dans l’Etat du MINAS GERAIS.

La découverte de l’or dans l’état du Minas Gerais, fin 1600, amena les colons de l’intérieur des terres et des Portugais au Brésil. Des esclaves furent déplacés de l’intérieur des terres. La moitié  de l’or extrait dans le monde sortit des mines du MINAS GERAIS, jusqu’au quart du 18e siècle. L’or fut expédié en grande partie au Portugal. Le Brésil n’en tira que de rares bénéfices. Continuer la lecture

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L’ETAT DE RIO DE JANEIRO

DU 19 MARS AU 21 MARS 2016

Et voilà nous sommes arrivés à RIO DE JANEIRO

Quelques chiffres.

BRESIL : 205.000 millions d’habitants

RIO DE JANEIRO : 6,32 millions d’habitants et 16 millions avec la banlieue

Capitale du Brésil jusqu’en 1960, transférée à :

BRAZILIA : 2,48 millions et 3,8 avec la banlieue

SAN PAULO : 11,32 millions d’habitants et 29 millions avec la banlieue

BELO HORIZONTE : 1,43 millions et 2,375 avec la banlieue (où nous irons plus tard).

La température à RIO est avoisinante des 30°. Continuer la lecture

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DE RIO DEL SUD A RIO DE JANEIRO

DU 7 MARS AU  21 MARS 2016

Après avoir quitté avec regret nos nouveaux amis , nous filons sur FLORIANOPOLIS, à 160 kms au sud, au bord de l’Atlantique.

Les paysages sont magnifiques, nous traversons une  forêt tropicale avec des collines verdoyantes et une flore qui nous surprend à chaque virage.

Lundi soir, nous quittons la route principale, qui n’était pas si mauvaise, pour bivouaquer dans un endroit tranquille : RANCHO QUEMADO

L’entrée du village

La place où nous bivouacons

Un magasin dernier cri.

Une belle propriété

Un feu vert ou rouge (ici ils sont en hauteur et en général de l’autre côté de la rue,  ils se composent de 6 feux qui s’éteignent de haut en bas au fur et à mesure du temps qu’il reste à passer au rouge)

Nous dormons très tranquille et le lendemain matin, nous allons acheter nos croissants juste en face.

Mardi 8 mars : FLORIANAPOLIS

Une partie de la ville est sur le continent et l’autre sur une île, séparée par un grand pont moderne. L’ancien pont suspendu est fermé à la circulation mais il est éclairé la nuit.

Nous allons nous arrêter le midi sur le continent pour déjeuner et surtout pour acheter des chaussures à Bernard, celle du Maroc commençant à rendre l’âme.

Nous décidons de nous rendre sur l’île Santa Catarina, sans nous arrêter dans la ville historique, nous la ferons au retour.

Il y a 42 plages sur l’île, nous en ferons le tour par le nord. On commence par s’arrêter à SANTO ANTONIO DE LISBOA, un vieux village de pêcheurs.

Nous couchons au bord de la plage 3 km plus haut, avec cette vue :

 

Le soir repas juste à côté : une douzaine d’huîtres excellentes, bien charnues et un plat de poissons frits (pour 12 E l’ensemble, bière comprise)

Mercredi 9 mars

A peine réveillée, j’enfile mon nouveau maillot de bain et je vais nager sur cette plage paradisiaque, près de notre bivouac.

Ensuite nous partirons un peu plus au nord de l’île à CANASVIEIRAS.  La ville est animée ou plutôt la plage est animée : nous qui n’avions encore pas vu de string, là nous sommes gâtés, bien que ce n’est pas très joli car les jolies filles sont rares, et les fesses un peu grasses !!!!!

Toutes ne sont pas comme celle-là !!!!!!

Nous nous arrêtons sur la plage pour prendre un verre et quelques crevettes qui nous servirons de repas et nous contemplons la vie sur la plage.

Personne n’est allongé sur une serviette, tout le monde a son fauteuil, il y a des marchands ambulants de robes, maillots de bains (haut ou bas), de victuailles…

Des immeubles modernes, rien à voir avec notre bivouac de la nuit précédente.

Après la sieste, on continue notre tour de l’ile pour arriver à l’est sur la Plage de Joaquina. Il s’agit d’énormes dunes blanches où les jeunes font du surf des sables, ils partent du haut de la dune sur une planche et se laissent glisser.

Mais il y a tout de même une belle plage où le surf est l’attraction principale dans les puissantes vagues qui peuvent atteindre 3 m de haut. La plage n’est pas très grande et il y a beaucoup de monde. Les bars sur la plage louent des sièges.

Ensuite une glace chez Max (les glaces les plus crémeuses parmi les meilleures du Brésil !) à LAGOA DA CONCEICAO, ville principale et au cœur de l’île.

Nous espérons aller dormir à CAMPECHE, plus au sud, mais l’environnement ne nous parait pas très sûr. Nous irons donc jusqu’à ARMACAO et bivouaquerons dans une rue devant de belles maisons. Dans une rue à côté, nous retrouvons le camper de chez DUARON qui avait été inauguré en notre présence, on fera un petit coucou aux propriétaires.

Jeudi 10 mars

Nous arrêtons là notre visite de l’Ile SANTA CATARINA et retournons à FLORIA-NAPOLIS. Nous voulons visiter le centre historique, mais malheureusement tous les parkings ont une barrière qui nous empêche de rentrer et dans la rue il n’y a aucune place de stationnement.

Arrêt pour la sieste de Monsieur à BLUMENEAU où j’irais me promener seule. Ville fondée par des colons allemands, elle est très connue surtout pour sa fête de la bière qui est, après le carnaval de Rio, la plus grande festivité de rue du pays.

(diaporama)

et pour finir la journée, 30 kms plus loin : POMERODE : 70 % de la population parle encore l’allemand, très belle ville et très jolie région, cela vaut vraiment le détour.

 

A 18 h nous allons au salon de thé déguster une pâtisserie (l’assiette est facturée au poids). Ils ont vraiment gardé leurs coutumes allemandes et leurs pâtisseries.

(on réussira à la terminer)

Vendredi 11 mars

Une petite virée dans la campagne, magnifique, avoisinante à NOVA TRENTO puis TIMBO fondé par des allemands et des italiens, considérée par les Nations Unies comme l’un des endroits les plus agréables à vivre du Brésil (on cherche pourquoi)

Paysages en quittant POMERODE

On retourne manger à POMERODE devant l’office du tourisme

Les maisons et les jardins sont décorées pour Pâques

Le soir nous couchons sur l’Ile de SAN FRANCISCO et nous en ferons le tour.

Mais d’abord promenade dans la vieille ville

Ville classé au patrimoine historique, 3ème plus ancienne ville du pays, elle a été fondée en 1504 par les français.

Achat au Mercado Central d’un morceau de porc fumé :

Voilà le garde-manger (pas vraiment frigorifié)

Il y a beaucoup de camions sur cette île, nous ne savons pas trop pourquoi, mais il doit y avoir du minerai dans les environs, nous resterons même bloqués 1/2 heure à attendre qu’un train de petits wagons  passe et ensuite les camions.

Nous dormons le long de la mer sur la route près de maisons huppées.

Samedi 12 mars

La plage où je vais me baigner le lendemain matin.

Nous repartons par une belle piste de sable qui longe la mer pour rejoindre le sud de l’ile puis le continent.

Nous filons ensuite sur JOINVILLE, mais c’est samedi, aucune animation dans les rues, tous les magasins sont fermés, nous déjeunons dans un buffet libre (l’assiette au poids) “Tempeiro Crioulo”, excellent et de bonne qualité, surtout le jarret de porc et la “carne ensopada” (bœuf en ragoût).

Joinville abrite une école du Bolchoï et son festival de danse annuel est l’un des plus importants et des plus renommés du monde.

L’après-midi ballade dans la ville de CURITIBA, un peu plus au nord. C’est un modèle d’aménagement urbain d’avant garde depuis 1970 : zone piétonne, couloirs de bus express, avec des tubes d’embarquement pour accélérer la montée et la descente.

Grandes avenues, avec de grands parcs :

 

CURITIBA suscita beaucoup d’intérêt de la part des urbanistes du monde entier et demeure aujourd’hui la mieux organisée des villes du Brésil. Elle offre aujourd’hui encore une qualité de vie inégalée au pays.

Musée NIEMEYER

Conçu par ce célèbre architecte brésilien qui a également dessiné la ville de BRASILIA et qui, en France, a construit la maison de la culture « le Volcan » au HAVRE ainsi que le siège et l’ancien siège du parti communiste français.

Nous reprendrons la route pour coucher le soir sur le parking d’une station essence, beaucoup de bruit.

Mais avant nous avons assisté, en direct, à un cambriolage :

Suite à un accident, nous avons été arrêtés sur l’autoroute pendant une heure. Lorsque tout à coup, ont surgi devant nous des jeunes : ils sont allés directement au camion, juste à côté de nous, fracturer la porte arrière du semi-remorque. En quelques secondes, ils ont dérobé une dizaine de cartons. Nous n’étions entourés que de camions, personne n’a eu le temps de bouger, mais quelqu’un a dû téléphoner aux gendarmes car 10 mn après, sont arrivés 2 policiers, mitraillettes aux poings qui sont allés dans les fourrés mais nous pensons sans résultat car ils sont repartis peu de temps après.

Depuis nous sommes un peu plus vigilants.

Voilà la cause de l’embouteillage, un camion avait perdu une partie de son chargement

Dimanche 13 mars

Après le holdup du siècle, nous quitterons l’autoroute pour rejoindre la ville d’ELDORADO et 45 kms plus loin, visiter la grotte du diable

Un petit mot sur les autoroutes brésiliens : voies à 2 fois 2 voies (minimum). Il y a des retournements signalés, il faut se mettre sur la voie de gauche et là on fait carrément demi-tour. Il y a des entrées ou sorties régulièrement, même pour une seule maison. Les vélos, les piétons, les carrioles à cheval sont autorisés et n’oublions pas  : il y a des passages cloutés en pleine campagne, et de temps en temps en haut d’une côte ou d’un virage dangereux, un dos d’âne.

Je reprends donc, nous traversons ELDORADO, pour nous arrêter 45 kms plus loin à la “grotte du diable”, après avoir traversés des plantations de bananes :

Nous ferons la visite accompagnée d’un guide, obligatoire (on pourrait se perdre dans la grotte) pour 5 euros à nous 2. La grotte du Diable est vraiment extraordinaire, très belle, dans la jungle (1ere photo l’entrée).

(diapo)

Le soir nous dormons à ELDORADO sur le parking à l’entrée du village, à coté de l’office du tourisme.

Une rue du village

 

Lundi 14 mars

Un énorme papillon accroché à la roue, nous empêche de repartir le lendemain matin            

 

Un petit arrêt sur le bord de la route

Notre 5ème camion renversé depuis que nous sommes au Brésil.

 

Nous allons contourner SAO PAULO (plus grande métropole de l’hémisphère sud), par le sud, en longeant une côte spectaculaire. Malheureusement on peut à peine prendre des photos, la végétation nous en empêche, et encore moins nous y arrêter, l’accès aux plages est privé soit par des hôtels, soit par des villages entiers qui sont fermés par des barrières avec des gardes.

Quelques photos prises le long de la route

Nous aurons un peu de mal à trouver notre bivouac pour le soir:  si nous avons l’accès aux plages, c’est qu’elles ne sont pas très très propres ou que l’ambiance ne nous plait pas du tout ou les routes ne sont pas en bon état et il faut faire demi-tour, car il n’y a plus d’issue ou des ponts qui n’existent plus

Nous trouvons finalement à nous arrêter devant un commissariat sur la plage à CAMBURI à quelques kilomètres avant SAO SEBASTIO

Mardi 15 mars

Le matin je ne me baigne pas, je vais juste marcher au bord de l’eau (il y a un peu trop d’égouts)

2 oiseaux sur la plage

Nous passons à SAO SEBASTIAO où nous nous arrêtons juste pour prendre quelques photos.

Et le midi on s’installe à UBATUBA pour manger dans le camper, le long de la plage, lorsque tout à coup un camping-car s’arrête à côté de nous, il s’agit de la famille belge que nous avions rencontrée à SAN JULIAN (près du bateau musée) dans le sud de l’Argentine. (blog : vwontheways.be)

Nous échangONS quelques tuyaux, mais ils vont nous quitter assez vite, nous sommes en plein soleil et il fait vraiment chaud surtout pour les enfants.

Nous franchissons le Tropique du Capricorne.

Nous avons envie d’aller à TRINDADE une plage à 25 kms avant PARATY, mais il n’y a qu’une route très étroite et l’on ne peut s’y garer pour dormir.

la descente au village était raide

Le soir nous arriverons à PARATY et nous bivouaqUons 3 jours au bord du canal devant la brasserie “CERVEZA CABORE” (wifi CABORE 420) endroit indiqué par Nicolas ce matin.

Cet oiseau était à côté de nous dans le canal

Mercredi, jeudi et vendredi

PARATY

Ville coloniale, ayant pour arrière-plan des montagnes escarpées couvertes de jungles et une soixantaine d’îles.

Pas de voitures dans le centre historique, rues pavées et belles demeures en font une ville très touristique.

Elle suit le plan d’un carré, fermé d’une église baroque à chaque sommet, rien ne semble avoir bougé ici depuis l’époque coloniale, à part une forêt de poteaux électriques qui tendent leurs fils d’une maison à l’autre. Ils doivent être enterrés car la ville a été classée monument historique national en 1966, cela fait désordre !

C’est seulement en 1960 que la route côtière a été prolongée de SAO PAULO à PARATY (330 Kms). Avant cette date, on ne pouvait passer que par l’intérieur des terres par une petite piste et avant 1954, seule la mer permettait l’accès à la ville.

Le 1er jour, nous avons passé la journée à visiter la ville. Vers 15 h, comme depuis quelques jours, il s’est mis à tomber des cordes.

Le lendemain nous avons pris une excursion pour faire une ballade en bateau sur les îles. Nous avons pris un bateau moyen, nous étions 10 personnes à bord, départ à 11 h, nous avons été sur 4 îles, avec la possibilité de se baigner, de faire du snorkeling (il n’y avait rien à voir sous l’eau, seulement 3 ou 4 petits poissons), il faisait très beau et chaud, c’était donc très agréable. La mer devait être (d’après Bernard) entre 26 et 28°. A 13 h, on nous a servi un repas (soit du poisson, soit du poulet frit) en supplément, mais avant notre petit cocktail brésilien : du caipirinha (cachaca + citron vert + sucre de canne)

Retour vers 16 h, la ballade 15 E pour nous 2. Comme il n’est pas trop tard, nous décidons de partir dans la montagne pour coucher 18 kms plus loin. A mi-chemin, le temps devient maussade, nous sommes sur une toute petite route en pleine jungle, on ne voit plus le jour, il fait très sombre, et de plus la route est bloquée suite à des travaux. Au bout de 20 mn d’attente, nous décidons de faire demi-tour, car d’après la carte, la route ensuite se transforme en piste.

Nous rentrons donc devant notre fabrique de bière artisanale. Et là l’orage arrive, plus d’électricité dans la ville, elle reviendra vers minuit. Les rues sont toutes inondées.

Vendredi 18 mars

Nous allons quitter PARATY mais avant nous retournons sur notre route de la vieille au soir, à 8 kms il y avait d’après mon guide, une cascade magnifique, la Cachoera TOBOGA

En fait il s’agit d’une cascade où les jeunes jouent à Tarzan et glissent sur une paroi lisse dans le torrent.

Avec tous les ralentisseurs rencontrés sur la route, cela ne valait pas le déplacement.

(l’église juste à l’arrêt de la cascade)

Nous reprenons la B101 en direction de RIO, toujours des plages fermées. Le midi nous voulons aller déjeuner à ANGRA DOS REIS. Pas de possibilité de s’arrêter avant le bord de mer, toute la ville est en descente, et les quartiers sont plutôt des favélas.

  Nous cherchons à nous arrêter près du port, mais rien. Nous quittons donc la ville pour nous arrêter au 1er restaurant trouvé, à une dizaine de kms plus loin.

Le soir même problème pour trouver un bivouac, nous le trouverons à VILLA MURIQUI, tout petit village, à 90 kms de RIO. Entre la plage et notre véhicule il y a une vieille ligne de chemin de fer, nous pensions qu’elle était inutilisable.

Pourtant vers 19 h un train va passer avec une cinquantaine de wagonnets chargés de minerais.

Comme d’habitude nous nous couchons très tôt. Malheureusement le train passe 4 ou 5 fois dans la nuit avec un bruit d’enfer.

Samedi 19 mars

Vers 6 h 30, du bruit autour de nous. On va se lever vers 7 h et en ouvrant la porte que voit-on ? une famille qui déjeune près de leur voiture avant d’aller à la plage.

Baignade pour nous 2 vers 8 h, à notre retour, le voisin nous propose de nous doucher chez lui dans son jardin (toutes les maisons dans la rue ont une douche extérieure juste à côté de leur porte d’entrée).

la maison où nous prenons notre douche

La plage où nous nous baignerons

Vers 10 h nous prenons la route pour RIO.

Quelques photos de plages aperçues en voiture

Nous ne devions pas aller à RIO DE JANEIRO, tout le monde, surtout les Brésiliens, nous le déconseillaient, trop dangereux. Nos amis Belges qui en revenaient nous ont dit que d’être si près et ne pas y aller c’était dommage. Jacky et Françoise y étaient la semaine passée et nous ont confirmé également qu’en se garant au Pain de Sucre il n’y avait pas de problème.

La décision est prise : nous y allons.

(N’hésitez pas à nous mettre un petit commentaire de temps en temps)

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