DU 8 JUILLET AU 12 JUILLET 2016
Voilà la petite famille vient d’arriver à AREQUIPA à l’hôtel « Las Mercedes » ils y ont pris une chambre. Bonheur pour nous de retrouver une petite partie de la famille après 9 mois d’absence.
Après une petite journée de repos, nous partons visiter la ville.
D’abord la place d’Armes avec sa cathédrale, 1656, 3 fois écroulée puis reconstruite, dû aux nombreux et violents tremblements de terre (les plus récents en 2001 et 2008)
- Confessional
Pas de confessional dans l’église, ils sont sur le parvis. Bizarre !
Les 3 autres côtés de la place sont encadrés par une double rangée d’arcades. Cette place est animée en permanence par la pratique de petits métiers : écrivains publics, cireurs de chaussures et quantités de vendeurs ambulants (pour les touristes principalement).
Au fond le cône enneigé du volcan Misti.
L’église de la Compania juste à côté, construite par les jésuites à la fin du 17e,
Un petit tour au marché
Une promenade dans les rues d’AREQUIPA, la ville blanche qui est située aux confins du désert d’ATACAMA. Les édifices coloniaux sont construits avec du sillar, c’est une pierre blanche volcanique à la fois tendre, résistante et légère. La ville fut fondée en 1540. Afin de mieux résister aux séismes, les édifices furent dotés de murs épais et de lourds piliers. Au 19e, les voûtes disparurent au profit de toits plats en brique et plâtre où des rails de chemin de fer faisaient office de poutres.
La police !!!
Le repas du midi
Et devinez qui va manger ce dernier plat, et surtout de quoi s’agit-il ?
Et bien c’est un Cuy (prononcer couille) : les cochons d’Inde sont consommés au Pérou, en Bolivie, en Equateur et en Colombie. Au PEROU, on consomme jusqu’à 65 millions de cochons d’Inde par an, dont une partie seulement sont des cuys géants. La plupart des animaux mangés au Pérou pèsent entre 500 à 600 g, mais les éleveurs sélectionnent à présent des cochons d’Inde d’environ 1 kG
L’élevage du cuy est assez simple. C’est un animal rustique et bien adapté à la vie en haute altitude. Ces rongeurs sont par conséquent souvent élevés dans des petites exploitations ou dans des fermes familiales. On nourrit principalement ces animaux avec des déchets de cuisine, ce qui en fait un plat accessible même aux plus pauvres. Par ailleurs, des cuys sont servis dans les restaurants de ville. On en mange aussi lors des mariages traditionnels péruviens. Leur goût rappelle celui du lapin.
Le cuy, comme on le nomme au Pérou en référence à son couinement, domestiqué il y a près de cinq mille ans, est considéré comme un mets de choix. “Elève des cochons d’Inde et mange à ta faim”, dit un dicton inca. Sa chair contient davantage de protéines et moins de graisse que celle du poulet ou du porc, pour ne rien dire de la viande rouge. Un cuy nouvelle génération peut facilement nourrir une famille de quatre personnes.
Et qui l’a mangé : moi bien sûr. A la vérité, nous n’avons peut être pas choisi un bon restaurant pour goûter ce met « délicieux », je l’ai à peine terminé, la peau est plus épaisse que de la couenne de porc et il n’y avait pas grand chose à manger je l’ai à peine fini, j’étais un peu écœurée.
Superbe visite au MONASTERE SANTA CATARINA que nous ferons avec une guide parlant français. Véritable village dans la ville avec ses églises, chapelles, placettes, ruelles pavées et sinueuses, patios fleuris, cloîtres et maisonnettes peintes dans un feu d’artifice d’ocre jaune, orange, bleu indigo et rouge brique, c’est le couvent le plus grand et le plus coloré du monde. Les ruelles portent le nom des villes andalouses dont les carmélites sont issues.
Construit en 1580 en vue d’héberger les cadettes des familles espagnoles ou créoles les plus distinguées de la ville (les aînées étant destinés au mariage), sur un terrain de 2 ha, il a été financé grâce aux dons d’une veuve fortunée. Il fut reconstruit après un tremblement de terre et à ce moment, les familles achetaient une parcelle et faisaient construire une habitation individuelle. Les recluses pouvaient conserver leur train de vie et disposer d’une à quatre servantes chacune. Le monastère accueillait les novices en échange du versement d’une dot importante.
Il pouvait accueillir plusieurs centaines de pensionnaires carmélites, dont la claustration était tempérée par l’octroi d’un petit appartement, incluant parfois salon meublé et décoré, chambre principale et chambre de service, cuisine et jardinet. Diners brillants servis avec de la belle porcelaine de Sèvres, du linge damassé, argenterie élégante
Au 18e siècle il accueillait 500 personnes pour moitié des religieuses pour l’autre des servantes et esclaves noires, plus quelques petites orphelines, filles abandonnées ou femmes battues cherchant refuge.
Mais en 1871, la dominicaine nommée par le pape à la direction du monastère mit fin à ces pratiques, chassa servantes et esclaves et imposa aux religieux une vie d’extrême rigueur et en collectivité.
Cette forteresse religieuse est unique en son genre. elle est ouvert au public depuis 1970, aujourd’hui elle abrite encore une vingtaine de nonnes qui ont prononcé leurs vœux d’isolement total.
Le cloître des novices
La rue de Cordoba
Le cloître des orangers :
Rue de Grenade :
Les intérieurs :
Les cuisines :
l’ancien réfectoire utilisé jusqu’en 1965
Un système ingénieux : le lavoir. Il faut mettre une pierre pour bloquer l’eau et ainsi remplir son lavoir.
le Monastère de l’extérieur n’est pas aussi majestueux
Un policier coupe la circulation pour que nous passions
Après cette extraordinaire visite, nous quitterons AREQUIPA, pour prendre la direction du CANON DE COLCA et le LAC TITICACA.
Sympa de voir une partie de la famille réunie et d’avoir une photo des jeunes.
Joyeuse découverte d’Arequina et de la suite…
Mauvaise nouvelle : A la lecture du blog mon cochon d’Inde est tombé dans le coma.
Urgences, hôpital, soins….vous enverrai la facture !
Bises à tous
Super j ai hate de lire la suite et genevieve tes photos sont super j adore les couleurs bleus
Leti
Trés jolie le bleu ( Majorel )
Bises Serge
Coucou ! C toujours auwsi agréable de bénéficier d’un tel documentaire agrémenté de si belles photos.Nous avons vu Brigitte et Jean (voyage au spitzberg),super.Brigitte suit vos aventures fidèlement ,mais n’arrive pas à vous laisser de message.A bientôt.Bises de Didier et moi’Brigitte et Jean