CUSCO

Fin juillet 2016

 

Donc nous venons de quitter la douane Bolivienne après la bévue que j’ai faite.

Nous sommes à 147 kms de PUNO, où nous avons rendez-vous avec les enfants, pour y passer la nuit et rejoindre le lendemain CUSCO.

Nous allons nous arrêter en chemin, très peu, car nous devons refaire encore une fois cette route en octobre lorsque nous rentrerons pour aller en BOLIVIE.

  Vues sur le lac en quittant la frontière :

Nous visiterons tout de même POMATA, ce village avec son église en pierres rouges garnie de sculptures magnifiques, à l’extérieur comme à l’intérieur.

La place principale, où les gens font la queue à la banque, comme devant toutes les banques  en Amérique du Sud

Des ruines juste à côté de l’église

Le village

Nous retournons à PUNO dans notre parking particulier. Avec AVI, nous  allons faire un tour au marché et que voyons nous ???

Des embryions de lamas (on les pose, par exemple, sous le sol devant une porte d’entrée, afin qu’il n’arrive pas de malheur aux habitants de la maison)

Un magasin de robes (toutes faites main)

Le lendemain, nous prenons la route avec JONATHAN pour CUSCO, pendant que ses parents prennent le bus avec AURELIE : 7 h de bus, avec juste un petit arrêt pour manger. Quant à nous, nous prendrons un peu plus notre temps, mais pas d’arrêt pour des visites de sites (nous les verrons en octobre)

ENTRE PUNO ET CUSCO

Enfin nous arrivons à CUSCO, nous allons au camping QUINTA LALA sur la route de PISAC et les enfants prennent un hôtel en ville.

Nous sommes toujours avec JONATHAN ; arrivés à la Place d’Armes, on se perd car un sens unique nous empêche de prendre la rue qui nous emmène à destination. Nous allons rouler près d’une heure avant de retrouver la bonne direction et en prenant de toutes petites ruelles. Nous avions pourtant le point GPS.

Le camping où nous allons est celui où nous laisserons notre camper pour les 2 mois que nous rentrons en France. Il s’agit d’un petit camping qui est tenu par des péruviens très accueillants et rendant service. Ils vont s’occuper de nos papiers pour la douane, c’est à dire que le 1er matin de notre arrivée, ils iront avec Bernard à la douane puis à la banque pour prendre un timbre de quelques euros et ensuite à  la police. Un policier va remonter en voiture avec eux pour vérifier que notre camper va bien rester sans bouger et sera sous leur responsabilité.

Le lendemain matin après avoir fait nos photocopies, ils retourneront à la police pour rendre les papiers, cela va nous donner l’autorisation de laisser le camper jusqu’au 31 décembre, alors que nous n’avions droit qu’à 3 mois.

Visite pendant 2 jours tous les 6 de la ville classé au Patrimoine de l’Unesco, la ville attire de nombreux touristes, beaucoup de jeunes Français avec sac à dos.

Au 16e siècle quand les espagnols la conquirent, ils rasèrent les monuments des vaincus pour leur substituer leurs églises et leurs palais. Ils conservèrent la structure de la ville et utilisèrent les vestiges incas comme soubassements pour les édifices coloniaux.

Architecture hybride, hispanisante par ses façades blanches ornées de grands balcons, posées sur d’énormes blocs de granit parfaitement emboités.

La place d’Armes entre les arcades grouillantes et la cathédrale flanquée d’une somptueuse rivale construite par les jésuites, le coeur de CUSCO bat sur la plaza de Armas.

A gauche la Cathédrale, à droite la Compania de Jésus

Des rues avoisinantes : (diaporama, cliquez sur la 1er photo)

La Cathédrale édifiée en 1559 à la place du palais de l’Inca VIRACOCHA, sa construction dura plus d’un  siècle. Or, argent, surchargé de statues, d’ornements de volutes et de miroirs, la cathédrale comporte 3 édifices en forme de croix latine. Interdiction de prendre des photos à l’intérieur, nous faisons la visite avec un audioguide en français.

Et à côté, la Compania de Jésus, qui rivalise en pureté, en finesse et en majesté avec la cathédrale. Les jésuites souhaitaient élever la plus belle église de la ville, au grand dam de l’évêque qui alla même se plaindre au pape de cette arrogance. Construite en 1571, les jésuites formaient l’ordre religieux le plus influent du Pérou, jusqu’à leur expulsion du pays en 1767. Ils entretenaient d’excellents rapports avec la noblesse indienne d’origine inca et cherchaient à intégrer les traditions d’évangélisations dans le respect des communautés locales.

Musée d’art religieux

Le lendemain visite  du COUVENT DE SANTO DOMINGO (diaporama)

Vers l’église SANTA CLARA et l’église SAN FRANCISCO

Les murs incas de la rue  Hatun Rumiyoc dont la célèbre pierre aux 12 angles.

Masqués par des revêtements successifs, la majorité des vestiges furent mis au jour après le séisme de 1950. il s’agit pour l’essentiel de pans de murs ou de remparts, dont les gros blocs de pierre, telles les pièces d’un puzzle, sont tellement bien emboîtés que l’on ne discerne aucun joint, sans mortier. Ils ont survécu à tous les tremblements de terre de la région.

Dans les rues de CUSCO (diaporama)

Danseurs dans les rues

Un repas gastronomique au restaurant “LA CHICHA »

Ceviche (pour AVI)

Osso Buco (pour moi)

Pour Aurélie

            Pour Bernard (bien sûr)

                   

Jona a pris de l’alpaga (comme d’habitude) et Audrey un potage

N’oublions pas le dessert que l’on va partager :

L’hôtel dans la rue la plus touristique et la plus bruyante le soir :

Le jour suivant, nous allons louer une voiture 2 jours, ce qui va nous permettre de faire la Vallée Sacrée des Incas. Cette vallée s’est développée au 15e siècle, on s’étonne de voir avec quelle ingéniosité les Incas ont aménagé chaque pouce de terrain des bords du fleuve Urumbamba au sommet des montagnes : terrasses agricoles sur des pics vertigineux, voies pavées, palais, tours de guet et surtout un système d’irrigation qui fonctionne encore.

On se tassera tous les 6 dans une Toyota Yaris, le code de la route étant beaucoup moins clair que chez nous.

On quitte le camping :

PISAC à 32 km de CUSCO

Terrasses de cultures très harmonieuse sur les flancs sud et est de la montagne, effectuées pour fertiliser les pentes abruptes et pour éviter l’érosion. Les escaliers sont constitués de pierres fichées de façon oblique dans les murs de soutènement.

Différentes graines

A 10 h nous irons gouter les meilleurs empanadas du Pérou, cuites dans ce four à pain en argile

Puis visite du site archéologique, malheureusement nous n’en verrons qu’une partie, car le chemin pour en faire le tour est fermé, il y a eu un éboulement quelques semaines avant, avec des morts.

(diaporama)

 Le midi, après avoir fait un tour sur le marché pas vraiment authentique, beaucoup d’étals d’artisanat et de souvenirs pour touristes, nous déjeunons sur un petit stand dans la rue près du marché aux fruits et légumes

Les rues de PISAC, avec leurs motifs au sol

  

Fabrication des tuiles en adobe, à côté canne à sucre pour faire le feu

Nous rejoindrons en fin d’après-midi OLLANTAYTAMBO.

Village inca préservé, c’est le seul de la vallée à avoir conservé son plan originel, les maisons coloniales étant assises sur les fondations précolombiennes. Les portes ont cette forme trapézoïdale si caractéristique des bâtiments incas.

(diaporama)

Répartition en “Canchas” des groupes de maisons autour d’une cour centrale que commande une entrée unique, jadis fermée par une porte de pierre pivotante. Nous irons demander à en visiter une.

A l’intérieur de la petite cour intérieure, 4 familles vivent ici, poulets, canards, cochons d’inde gambadent au sein même de l’unique pièce d’habitation, sol en terre battue, la basse-cour permet de se tenir au chaud la nuit. Le soir nous verrons même une vache dans la cour commune.

(diaporama)

de l’intérieur de la cour, on voit les garde-manger incas sur la montagne en face

Grâce à sa position militaire, OLLANTAYTAMBO fut la dernière cité inca à résister aux Espagnols. Ruines impressionnantes, forteresse, centre religieux, observatoire astronomique et grand centre agricole

(diaporama)

Ca grimpe raide… voyez Audrey et Avi, nous on prend les photos d’en bas

L’escalier conduit en haut du site, jusqu’à une forteresse inachevée.

Un temple à 10 niches accueillant des momies surplombe le temple du soleil formé de six gigantesques monolithes dont le poids avoisinerait les 50 t.

Fontaine taillée dans un seul bloc où est gravé le motif de la croix andine.

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Au resto le soir et  dans la cour de l’hôtel, les enfants ont trouvé des compagnons de jeux.

J’ai oublié de préciser, qu’au Pérou, il n’y a aucun chauffage dans les chambres et la température est inférieure à 10° la nuit.

Sur la place du village, on attend les parents qui sont partis grimper

Au marché :

Sur la route

Le lendemain nous partirons pour les SALINAS DE MARAS.

On découvre sur un chemin cahoteux un ensemble de petites terrasses en forme de cuvettes taillées à flanc de montagne par les incas. Elles sont destinées à recueillir les eaux salées d’une source chaude souterraine lesquelles s’évaporent à la saison sèche en laissant une couche de sel cristallisé d’un blanc étincelant.

Les villageois se sont constitués en coopérative, chaque famille possède un petit lot de 2 ou 3 terrasses et vend sa récolte à la commune, qui l’exporte dans le pays. Ils y travaillent pendant la saison sèche, l’hiver, de mai à novembre. C’est un travail complémentaire à leur métier d’agriculteur.

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(diaporama)

Repas le midi sur la place du petit village de MORAY, site archéologique à quelques kms de MARAS

Il s’agit d’un groupe d’arènes en cuvette, constituées chacune de 10 gradins concentriques superposés du plus petit au plus ouvert en haut. Les niveaux sont accessibles par un ingénieux système d’escaliers dont les marches sont intégrés dans les murs. Des canaux d’irrigation apportaient l’eau d’une terrasse à l’autre par l’intermédiaire de rigoles creusées dans la pierre. On suppose que ce dispositif servait de jardin d’acclimatation, genre de laboratoire d’expérimentations agricoles. Les différences de température et d’humidité entre chaque gradin permettaient de tester les plants en fonction du climat et de l’altitude.

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des enfants allant à l’école

Et avant de rejoindre CUSCO, dernier site celui de CHICHERO, qui serait d’après les incas le lieu de naissance de l’arc-en-ciel, situé à 3.750 m sur un plateau où alternent les cultures de maïs, de pomme de terre et de quinoa

 

L’église coloniale du 16e.

 

     Nous rendrons la voiture en fin de journée.

Un nouveau resto à CUSCO le soir

une limonade au citron

On y retournera lorsque les parents seront partis au MACHU PICHU

Encore une manifestation pour une meilleure vie

Le camping est situé juste à côté du site de SACSAYHUAMAN, mais nous le regarderons juste de la route

Et comme les parents vont partir faire un treck de 4 jours pour aller au MACHU PICHU, nous nous resterons au camping, où nous venons de retrouver nos amis ANITA et BERNARD, avec qui nous avions voyagés de la Caretera Austral à BUENOS AIRES en passant par la Terre de feu.

Une journée va être consacrée à faire une ballade en cheval jusqu’au rocher de la lune.

Une autre à faire le circuit du Lonely Planet dans CUSCO, avec Anita et Bernard

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Nous descendrons à pied

Voici la rue que nous avions prise avec la voiture de location :  en montant, arrivés en haut il a fallu pousser la voiture car une voiture s’apprêtait à descendre,  nous étions dans une rue en sens unique et bien sûr dans le mauvais sens.

 

Repas au marché (remarquez les gens sont les uns derrière les autres et ils mangent sur leur genoux)

Mais surtout, nous resterons au camping à nous reposer, les enfants ne veulent plus visiter et marcher.

Audrey et Avi rentrent le jeudi soir, ils prennent l’avion le lendemain matin pour LIMA où ils resteront un jour. Et nous nous prendrons le nôtre seulement samedi matin de CUSCO .

Et voilà nous sommes tous bien rentrés en FRANCE.

Précisons que nous n’avons plus de voiture, plus d’internet, plus de téléphone car nous ne recevons pas notre portable dans notre village, alors que partout en Amérique du Sud nous avions de la connexion.

 

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