COLOMBIE – 1ère partie

Voilà notre dernier pays visité pour l’Amérique du Sud : la Colombie

2 fois plus vaste que la France, 47 millions d’habitants. Elle est la 2ème démocratie la plus ancienne de l’Amérique latine. Capitale SANTA FE DE BOGOTA. 95% de catholique.

 La Colombie connaît tous les climats du désert aride aux sommets enneigés, mais la plus grande partie est soumise à un climat tropical humide.

1er producteur d’émeraude au monde, le pays produit également de l’or, du platine, du nickel, cuivre et charbon. Ces réserves pétrolières sont importantes.

 L’agriculture emploie 23 % de la population active : café 2ème producteur après le Brésil, des fleurs juste après les Pays Bas, du maïs, des pommes de terre, canne à sucre, bananes, coton, et la plus grande partie de l’élevage bovins. Tout pousse en Colombie.

L’industrie est concentrée dans le textile, la confection, les produits du cuir, l’alimentaire, le papier, chimie, pétrochimie  et la sidérurgie.

Il semblerait que le conflit armé avec la guérilla a cessé, mais nous voyons (dans le sud) beaucoup de militaires armés.

La monnaie est stable, 1 euro équivaut aujourd’hui à 3000 pesos Colombien.

LUNDI 13 MARS 2017

Nous venons de passer la frontière Équateur-Colombie sans problème à IPALES, vers 17h.

Les voitures passent sans contrôle, elles ne sont mêmes pas arrêtées, la file est longue mais fluide.

On essaye de se garer, mais il n’y a même pas de parking, les gendarmes vont dégager un endroit pour que l’on stationne du côté Colombie.

Nous sommes sollicités pour la SOAT, assurance obligatoire pour la Colombie. On se renseigne pour notre cylindrée (7.3 l) pour 2 mois 70 $

On va revenir une fois que nous aurons passé la douane et aller dans les différentes agences.

A l’immigration, il y a une file d’attente en Équateur mais après cela va assez vite.

Pour la Colombie, pas grand monde à l’immigration, ils entrent le passeport dans l’ordinateur, nous demande d’où l’on repartira, tampons et voilà en 5 mn, c’est fait.

 À la douane, pour le véhicule, il faut aller faire faire 4 photocopies. Pas de visite du véhicule mais seulement une photo de la plaque du châssis. C’est un peu plus long car ils doivent enregistrer tous les renseignements du camper et ils n’y comprennent pas grand chose.

La personne nous dit également qu’il nous faut l’assurance obligatoire et nous précise qu’on peut l’acheter dans la ville, meilleur marché. Il y a un bureau sur la place dans la Caretera 5, calle 9, dans le supermarché Alkosto.

En arrivant quelques minutes plus tard à Ipales nous y allons et de fait nous ne paierons que 40$  pour 2 mois.

Je fais un minimum de course dans ce supermarché, car Bernard ne veut pas laisser le véhicule seul, nous nous étions mal garés dans une rue derrière et j’avais demandé à 2 policiers qui passaient par là si on pouvait rester là, ils m’ont demandé combien de temps, je leur  explique que je dois aller chercher l’assurance, ils me disent on va le garder. Je leur précise que mon mari va rester, ils me répondent cela ne fait rien, on reste aussi.

Pendant mon absence, malgré la présence des policiers, 3 personnes vont venir voir Bernard pour lui dire que c’est très dangereux de rester ici. Il y avait déjà un couple qui m’avait dit qu’il ne fallait pas que je me promène avec ma tablette à la main.

Cela promet.

Nous allons bivouaquer pour la nuit à l’endroit indiqué par Fina et Alain, à 2 pas du supermarché Alkosto , Caratera  6, à l’angle de la calle 6, à côté de la police. (On a demandé la permission.)

Dans la journée il y a de la circulation mais pas la nuit. Nous sommes tranquille jusqu’à 7h.

MARDI 14 MARS

Nous passons notre 1ere journée dans des garages :

Une durite vient de nous lâcher. On a trouvé un petit garage qui va nous la remplacer dans la matinée. On en profite pour faire vérifier un pneu qui se dégonflait régulièrement. On va acheter une batterie neuve, un peu plus puissante que celle que nous avions achetée au Brésil. Et enfin on fera faire un bon nettoyage extérieur du camper.

La voiture du garagiste

On retourne se garer pour la nuit comme la veille, mais les policiers nous ont dit qu’on ne pouvait pas venir avant 21 h 30 car il fallait attendre que les rideaux des commerçants soient baissés pour ne pas les gêner. Pas de problème nous n’avons encore fait aucune courses, nous irons les faire et manger dans la grande surface de la ville.

Lorsque nous revenons, nous devons retirer la barrière car les rues aux abords de la police sont toutes fermées à la circulation, pour cause de sécurité.

 MERCREDI 15 MARS

Nuit excellente, mais il pleut toujours. Nous partons  vers 7 h car nous ne voulons pas déranger et l’on va aller déjeuner dans une rue un peu plus bas.

Nous partons pour le sanctuaire Nuestra Señora de Lajas,  constitué d’une impressionnante église néogothique dans un site grandiose au bas d’une gorge, faite en granit et ciment.


Il y a un téléphérique pour y descendre, mais nous ne le prenons pas et le regrettons car il nous a fallu remonter à pied jusqu’au parking d’où nous nous étions garés.

Les falaises menant au sanctuaire sont recouvertes d’ex-voto.

On se prépare à grimper

Ce lama nous attend près de notre voiture !

(on dirait Aurélie ou Lilou lorsqu’elles sont déguisées en princesse)

Nous reprenons la route vers la Laguna de Cocha, la route est splendide mais il pleut toujours.


Par contre lorsque nous arrivons à la Laguna il y a un léger soleil.

Le village est saisissant : des maisons en bois très colorées et très fleuries et surtout elles sont sur pilotis car le lac rentre dans le village par des petits canaux naturels.

La rue est surtout bordée de restaurants. A côté des maisons chacun à sa barque.

Une épicerie

Ici on va faire nos courses

Nous avons retrouvé avec le soleil, le goût de l’aventure que nous avions un peu perdu en Équateur.

Nous allons donc  repartir par des petites pistes et ferons la côte ouest du lac, jusqu’au dernier village accessible en voiture.

En chemin nous dépassons des travailleurs qui reviennent des champs. Une femme nous arrête et nous demande de l’emmener jusqu’à chez elle, à EL ROMERILLO, ce que nous acceptons volontiers. 

Elle n’a pas arrêté de parler pendant toute chemin, on ne comprenait presque rien. Mais elle était heureuse et dès que nous croisions quelqu’un, elle faisait de très grands signes pour qu’on la remarque.  Elle nous a dit qu’elle dirait à tout le voisinage que des amis français l’ont ramenée jusqu’à chez elle.

Nous sommes très surpris du chemin qu’elle devait faire, nous avons mis plus d’une demie heure pour la ramener chez elle et la route montait dure.

 

Après l’avoir déposée, ici, (sa maison est cachée derrière les arbres)

je ne sais pas ci c’est celle là

nous avons continué encore 1 km pour arriver à ce qu’elle appelait la plage.

 Il y avait d’autres voyageurs, des argentins avec cette voiture, qui montaient jusqu’en Amérique du Nord.

Différentes vues du lac pendant la route.

Sur cette photo, on devine le petit canal qui rentre à l’intérieur des terres et la barque peut aller jusqu’à la maison :

 Jeudi 16 Mars

Surprise ce matin : dans le camper il fait 10° mais il y a du soleil. Lorsque nous quittons la Laguna, la température est passée à 18°.

Nous prenons la direction de Popayan, sans nous arrêter à Pasto nous voulons profiter du paysage pendant qu’il fait beau.

On rencontre régulièrement l’armée sur ces routes, principalement sur les ponts et à l’entrée de village. Par contre personne ne nous arrête.

Même si on trouve en Colombie plus de voitures particulières que dans les pays précédents, l’essentiel du trafic est composé de camions de style américain, de bus et de nombreuses motos. Le port du casque est obligatoire et le numéro d’immatriculation du 2 roues doit être inscrit sur le casque.

Plus on monte plus le prix du gallon de diesel va augmenter. Il est passé de 0.50 E à Ipiales à 0.70 E à Popayan, pour l’instant cela reste encore raisonnable.

On retrouve de légers éboulis

Journée sportive pour Bernard à jongler avec les camions et les motos. Et pour moi cramponnée à la porte. Dommage dans les situations scabreuses, je n’ai pas la présence d’esprit de prendre une photo, je suis trop anxieuse

(diaporama)

Il n’y a pas que les camions !

La route est belle mais que de camions, ils ne nous permettent pas d’aller bien vite, il n’y a que des virages, des montées et descentes.

Nous avons mis la journée pour faire 300 km, au moins nous avons pu contempler le paysage.

(Diaporama)

Nous arrivons à Popayan vers 17 h, sous un soleil qui ne nous a pas quitté de la journée,

On va se garer sur une place près de la police.

Vendredi 16 Mars

Il a plu cette nuit et nous sommes sous des arbres, sinon tranquille jusqu’à 6 h car c’est jour de marché et nous sommes juste devant.

Je vais donc en profiter pour aller y faire un tour pendant que Bernard se prépare. Il y a beaucoup de boue, mais le soleil ce matin est là.

Ensuite nous allons nous balader dans la ville.

Nous demandons à 2 policiers quel chemin nous devons prendre, ils nous conduisent jusqu’au pont qui n’est pas très loin de notre bivouac

(non, non il n’a pas les menottes)

Nous sommes à 5 mn du centre ville et juste en y arrivant, il y a la maison du poète et ancien président de la République Guillermo Valencia, nous commencons donc notre visite par ce musée, avec un guide juste pour nous.

 

Il y a d’abord à l’entrée une exposition temporaire

La vue de la terrasse (pas le droit de prendre des photos à l’intérieur)

Nous allons visiter la ville toute la journée en rentrant au camper juste pour le repas du midi. Vers 18 h, il se met à pleuvoir.

 C’est une des plus belles villes coloniale de la Colombie. Les rues sont pavées et les maisons sont toutes peintes à la chaux. On l’a surnomme « la ville blanche ».

La faculté de droit dans l’ancien couvent de l’église ci-dessus

Ce n’est pas vraiment facile de rouler dans le centre ville

Derrière les portes cochères, on va de temps en temps jeter un coup d’œil aux patios verdoyants

Et là aussi il n’y a pas que des voitures

Samedi 18 Mars

Pas de marché ce matin, on va se réveiller plus tard. Nous retournons dans le centre, pour acheter une carte SIM et aussi pour se renseigner sur le volcan Puracé qui se trouve à une cinquantaine de km, mais il est préférable d’y aller avec un guide.

Nous avons un peu de mal à nous repérer dans les rues, il y a les Carreras transversales et les calles qui les coupent. Elles n’ont pas de noms mais des numéros. Cela pourrait être simple, mais il y a une calle (rue) au sud et la calle au nord, avec le même numéro. Difficile de s’y retrouver.

Nous avons marché pas mal juste pour trouver la Maison des Parcs Nationaux, l’adresse était Carrera 9 n° 25N-06, nous cherchons encore… On a eu beau demander lorsque nous étions dans la Carrera 9, on nous a dit c’est dans le nord de la ville et pas ici ! Si bien que nous n’avons pas pu avoir de renseignements sur le parc Puracé où éventuellement nous serions allés. À l’Office du tourisme, on nous avait juste donné le numéro de téléphone d’un guide mais lorsque j’ai essayé de l’appeler, je n’ai pas pu m’expliquer correctement. Nous avons donc laissé tomber cette excursion.

Nous décidons de partir pour Silvia à 60 km, ville des indigènes Guambiano.

Nous y arrivons vers midi. Et là quelle surprise : les hommes et les femmes portent de longues jupes bleues nuit pour les femmes et bleues vif pour les hommes. Les femmes sont parées d’impressionnants colliers blancs faits de perles pouvant peser plusieurs kilos.

Les hommes enfilent ensuite sur leurs épaules d’épaisses ruanas (ponchos) qu’ils complètent en portant une écharpe. Les chapeaux sont d’usage courant, melon en feutre, ou en paille. Les femmes se drapent de pagnes d’un bleu vif bordés de rouge ou de couleurs éclatantes. Sur leurs épaules, elles portent les fameuses mochilas (besaces tissées) pour transporter les choses du quotidiens ou les offrandes lors des cérémonies.

Les couleurs sont inversées

L’Etat colombien leur permet aujourd’hui de définir un Plan de vie qui consacre 5 objectifs : récupérer une autonomie propre, un système de justice indépendant, la culture et la vie ancestrale, les espaces naturels vitaux et la reconstruction économique et sociale. Cette réappropriation de leurs droits face à la modernité témoigne de leur volonté de conserver coûte que coûte leurs traditions.

A l’instar des droits de propriétés, la terre est cultivée collectivement, le travail est commun. Les Guambianos invitent leur famille, les amis ou les voisins à les aider pour réaliser diverses tâches pouvant être agricoles, de construction ou d’entretien des chemins par exemple.

Dès qu’on arrive, on prend des photos, les bus se remplissent, le spectacle de la rue est impressionnant.

Ici aussi les hommes n’ont pas l’air de beaucoup travailler !!!

A peine stationné, un homme vient nous aborder et nous explique qu’il est guide et qu’à 14 h, il peut nous emmener dans les villages communautaires où habitent les Guambiano. Nous sommes OK.

Nous allons manger sur la place de l’église où nous sommes stationnés et à 14 h, départ dans une jeep avec 3 autres couples.

1er arrêt pour acheter une bouteille d’eau de vie à base d’anis, d’ananas, de cannelle et d’alcool de canne à sucre, c’est pas mauvais, nous la boirons pendant le trajet.

Le guide va nous faire chanter pendant une bonne partie du chemin. J’ai oublié de préciser qu’il pleut depuis notre départ.

On s’arrête en cours de route pour voir des élevages de truites

Des cultures de pavots, mais attention ils ne servent que pour la « médecine ».

Il nous montre les écoles, l’hôpital et même une université juste pour cette communauté. Les professeurs sont des Guambianos.

Et l’on verra dans les villages les habitants qui ont conservé leur mode de vie traditionnel, à l’abri de la modernité (pas de photos des gens).

Du fait de la brutalité du relief, les maisons sont plutôt espacées les unes des autres. Elles peuvent être construites en chaux et en bambous ou pour les familles plus aisées en briques avec un toit de tuiles.

Un cimetière

Au retour  l’on va s’arrêter pour manger du pain avec du fromage et surtout goûter à la boisson locale, très sucrée, à base de canne à sucre. Nos hôtes ne demandent qu’à être photographiés.

 

Les chambres de l’hôtel, ils font aussi camping sur leur terrain et un peu d’élevage des truites (tout en bas)

Il a plu pendant toute notre virée.

En rentrant dans le village nous cherchons avec notre guide un endroit où stationner. Il va d’abord nous emmener près d’une petite lagune, mais nous risquons de nous embourber, on va stationner à 50 m de la place de l’église sur un petit terrain devant l’hôtel Touristico.

Un peu boueux mais cela fera l’affaire.

Dimanche 19 mars

Dès que nous sommes réveillés, nous partons nous installer sur la place principale pour profiter de l’animation pendant notre petit déjeuner.

Ce matin la pluie  a cessé. Encore quelques photos, l’achat d’un collier en perle (le jaune et bleu à gauche)

La vendeuse

et ses deux copines

Et à 10 H 30 nous partons par une piste pour Totoro 17 km en 1 h.

Puis nous nous engageons sur une route qui devrait être meilleure.

Les premiers kilomètres bonne route et une dizaine de km plus loin la piste réapparaît avec de temps en temps un peu de béton sur 200 ou 300 m.

On traverse un village

Les paysages sont beaux.

Des champignons sur la roche

Arrêt pour le repas juste avant la route qui est bloquée d’un côté

L’on comprend pourquoi, voilà la route neuve qui s’affaisse régulièrement

Et ne parlons pas des éboulis

De temps en temps des travaux

Le brouillard se lève

Tout à coup grande frayeur, une avalanche vient de se produire il y a peu de temps.

Celle-là elle n’a pas reçu qu’un caillou.

Nous nous arrêtons, des panneaux nous indique que le pont n’existe plus, mais un petit passage à côté a été fait.

Un homme près de la voiture  nous informe que le passage est très difficile et dangereux et qu’il vaudrait mieux faire demi-tour.

Nous sommes bien ennuyés car nous roulons déjà depuis 3 h. Nous n’avons pas franchement envie de refaire le chemin et un détour de plus de 160 km.

50 m plus loin un ouvrier nous dit qu’on peut passer mais « Peligroso » (attention)

Voilà ce qu’il reste de la route, et le brouillard qui vient de se lever

 

On va mettre le 4 x 4

et continuer notre chemin jusqu’à Inza avec des éboulis et des travaux tous les kilomètres.

Les routes ne sont même pas finies qu’ elles sont déjà détériorées. Avec un véhicule non 4×4, la route était infaisable.

 

Après TOROTO, on va enfin retrouver une meilleure piste et un peu de civilisation

Nous arrivons à San Andres de Pisimbala vers 17 h. On stationne dans la cour de l’hôtel El Réfugio. Le propriétaire est resté avec nous à discuter un bon moment. Nous avons l’électricité mais pas de wifi.

Un jeune couple avec un bébé vient aussi se joindre à nous pour discuter. Il achète des empanadas à un marchand ambulant et nous en offre 2. Au bout d’une heure on se quitte. Mais à la tombée de la nuit, le jeune homme revient au camper avec 2 verres de Chicha et 2 autres empanadas mais surtout il nous dit que toute sa famille habite à BOGOTA et que si nous avons un problème là bas, il faudra qu’on les appelle. Lui, il travaille  à 45 mn d’ici dans la montagne comme ingénieur agronome.

Encore une rencontre des plus sympathiques.

En discutant j’aperçois ce petit oiseau

et ceux-là sur le toit de l’hôtel

Lundi

À 9 h nous partons pour la visite du site archéologique de Tierradentro  classé à l’UNESCO. Nous laissons le camper dans la cour de l’hôtel et partons 300 m plus bas à l’entrée du parc.

Ce site présente une série de chambres funéraires creusées à même le roc volcanique  ainsi que des statues en pierre éparpillées dans la montagne.

Les tombes souterraines sont réparties sur quatre endroits distincts : Alto de Segovia, Alto del Duende, Alto de San Andrés et Alto del Aguacate.

Nous grimpons dur et arrivons sur le premier site de Segovia. L’entrée des tombes sont protégés par des toits

Il s’agit de tombes souterraine entre 4 et 6 m  Un gardien ouvre la porte grillagé afin de nous permettre de descendre et ce n’est pas facile les marches sont très hautes

El Alto de Segovia possède une trentaine de tombes. Il s’agit des plus grandes et des plus profondes, certaines avec une belle décoration en haut-relief.

La vue d’en haut

Pour aller sur le site suivant, il faut encore grimper. Nous n’irons donc pas, nous avons demandé au gardien comment c’était. Il nous a dit « pareil ». On redescend

Un joli pont fait en bambou qui traverse un cours d’eau

On se croirait à Angor

On redescendra pour 11 h et nous irons visiter les deux musées à l’entrée du site, dont un illustrant la vie des indigènes habitants les montagnes environnantes.

La cuisine

et le 2ème de l’autre côté de la rue, avec des statues trouvées dans la montagne

Ici c’est une chambre funéraire, on mettait le corps dans la partie droite et lorsqu’il était décomposé, on le plaçait dans des urnes et dans les tombes souterraines.

Dans la cour du musée

celui-là en haut d’un tronc 

On rentre déjeuner au camper, bien fatigués.

Et l’après midi nous prendrons la voiture pour aller dans le village de SAN ANDRE

L’église en travaux, mais qui sert encore

Un peu plus loin  El Tablón et ses statues de pierre.

Il y en a 8 regroupées sur ce site.

Le chemin d’accès que nous ferons en voiture et la vue d’en haut.

Pour nous c’est terminé, il faut être bien courageux pour grimper encore et les vieilles pierres, c’est pas trop notre truc.

Nous laisserons le site de SAN AUGUSTIN, qui parait-il est magnifique, mais il nous faut redescendre dans le sud à plus de 150 Km, la piste n’est pas bonne sur une bonne partie du chemin et ce n’est pas notre route, nous remontons donc au nord.

En ce qui concerne le site  de Tierradentroque nous venons de visiter, vue l’état de la route pour y parvenir ou nous avons pris beaucoup de risques, si cela était à refaire nous n’y serions pas allés.

On reprend la route vers 15 h pour la Plata, et quand je dis route je devrais dire chemin de terre…

et quand la route est bonne, voilà par quoi nous sommes stoppés 

Notre premier accident. En Colombie les bus roulent à vive allure, beaucoup plus que les camions, ils doublent n’importe comment et prennent des risques énormes.

Après LA PLATA, nous rejoignons une route principale, bordée d’arbres.

Nous bivouaquerons sur une immense station essence, à l’arrière et nous serons au calme, malheureusement il y a eu un orage avec tonnerre et éclairs et il a plu toute la nuit

Le lendemain, en chemin, nous rencontrons des villages qui ont été inondés, il y avait des troncs d’arbres et de la boue partout.

Après POPAYAN et SILVIA, nous avions quitté la route qui allait jusqu’à MEDELLIN , car nous voulions voir les sites archéologiques de SAN AUGUSTIN et celui de Tierradentro  (tous 2 classés au patrimoine mondial et les plus beaux de la Colombie), mais également pour voir le Désert de TATACOA.

Le voici :

Sous ses apparences de désert, il s’agit en fait une forêt sèche et tropicale couvrant une surface totale de 330 km²

Au début il est rouge et ensuite dans les tons gris à cause du magnésium et du soufre.

On y rencontre pleins d’oiseaux

 

          

Cadre somptueux pour se baigner, dans une eau minéralisée et chauffée par le soleil. Il doit faire plus de 35° à l’extérieur.

C’est ici que nous ferons demi-tour.

Nous dormirons sur le bas côté de la route, « presque » tranquille :

Pas très loin d’un bar avec des antiquités à l’intérieur

Le lendemain, au restaurant, nous mangerons  du cabri, immangeable tellement il était dur, je vais tout laisser dans l’assiette

Pour éviter de redescendre le même chemin jusqu’à NEIVA, nous prendrons une belle piste sur 35 km qui nous raccourcit.

Au début toujours le désert

  

 

Ici on a bien rigolé, celui de droite qui est penché envoie un cailloux au 2ème, qui le passe au 3ème puis au 4ème qui le jette sur le tas de l’autre côté.. Pourquoi ? Nous avons pensé qu’il pouvait peut être le lancer directement.

La route va changer peu à peu, les arbres feront leur apparition

Celui-là il est dans une rizière

 Et quelques kilomètres avant l’arrivée : PAF, cela faisait longtemps.

On vient de passer un petit pont avec des trous pour que les bêtes ne passent pas, mais il devait y avoir un morceau de métal, le pneu a une belle entaille à 2 endroits différents.

Bernard va être en nage, il fait une chaleur étouffante.

5 km plus loin nous rejoignons la grande route et juste là un petit réparateur (assez archaïque)

Dans l’atelier un chien minuscule et un perroquet

      

Et nous voilà repartis

A l’arrière d’un camion

Encore un élevage de truite, les gens doivent s’installer sous les toits où il y a des bancs,

peut-être pour regarder ces petits alevins qui font à peine 5 cm !!

Toujours sur la route bordée d’arbres

Un peu avant IBAGUE, une route à 2 voies avec une belle piste cyclable (nous ne voyons pour ainsi dire pas de vélo) et sur cette portion il n’y a pas de camion

Des cultures de bananes avec du café

A midi on se gare sur le terre plein d’une station de lavage. Ils sont à 7 pour laver un camion. Nous en profiterons pour faire laver le camper, en 10 mn cela va être fait (vu le nombre de personnes). On paye 7 E alors qu’à IPALES, juste après la frontière nous avions payé 20 E et le travail avait été très mal fait.

Voilà la partie sud de la Colombie est faite. Suite sur le prochain article, nous allons arriver sur la route du Café.

 

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