UTAH 2 – CAPITOL REEF – FISCHER TOWERS – THE WEDGE OVERLOOK

J‘ai adressé par inadvertance cet article avant qu’il ne soit terminé, ne regardez donc pas le mail que vous avez reçu, il n’était pas prêt à être publié.

Je suis donc obligée maintenant de travailler dans le désordre, car avant il y avait un article sur les P.N. CANYOLAND et LES ARCHES qui viendra dans quelques jours.

DU 14 OCTOBRE AU 21 OCTOBRE 2018

DIMANCHE 14 OCTOBRE 

Après une nuit à peu près calme, nous quittons MOAB en prenant la N128, nous longerons le Colarado, jusqu’à la N70, pendant 45 miles.

Nous arrivons au :

Ce site abrite d’immenses monolithes en plein désert. Nous y déjeunerons mais n’irons pas marcher, il fait froid et il y a beaucoup de vent.

Il ne reste de l’ancien pont que ces cordes qui pendent.

Et on rejoint la 70, toujours des cailloux

Nous avons décidé d’aller voir un petit canyon après la ville de CASTEL DALE sur la N10.

Nous nous arrêtons le soir un peu avant cette ville à FERRON. C’est  un petit village en plein désert qui a l’air riche, il y a des maisons, pas très grandes, mais coquettes, les rues sont de vrais boulevards, tout est propre et je me répète: toujours personne dans la ville.

Un vendeur de tondeuse, on pense.

On va aller jusqu’au golf, (et oui, pour même pas 2000 habitants à la sortie du village il y a un beau golf,) pour voir si l’on trouve quelque chose. Rien, on retourne en ville et on stationne devant la Poste, il y a un petit parking en retrait.

Il fait froid certainement  moins de 10°. On se met à souper de bonne heure, lorsque tout à coup, un gros coup à la porte. Je suis en pyjama. C’est le sheriff qui nous informe que nous ne pouvons pas rester là.

No speak English, il va à sa voiture en nous disant je vais vous traduire. Je range toute la vaisselle, et on va le retrouver à son véhicule (il fait noir) il est devant son ordinateur et nous traduit qu’on ne peut pas rester ici mais qu’il va nous conduire à un autre endroit. Je lui demande si c’est un camping et si c’est loin, il me répond à 3 blocs et que ce n’est pas un camping mais qu’il y a l’eau et l’électricité. Il est charmant.

On le suit et 3 mn après, il nous installe sur un grand parking près d’un petit hippodrome et on découvrira le lendemain matin qu’il y a une centaine de prises de courant aux alentours à la disposition des véhicules. Il y a, avec nous, 3 énormes camions.

Bernard va installer son fil électrique, mais cela ne fonctionne pas. On continue notre repas, on allume le chauffage et lorsqu’on se couche on va l’éteindre, sur mon pyjama je mets un haut de survêtement et on a ajouté une couverture en plus de la couette.

LUNDI

A 7 h Bernard va allumer le chauffage mais cela ne fonctionne pas, on espère qu’il va démarrer, il se recouche. Il fait 2° dans la cellule. Lorsqu’on se lève une heure après, on superpose les vêtements.

Maintenant qu’il fait jour, il retourne à la borne électrique pour s’apercevoir qu’il n’y a pas de courant mais que la prise à côté fonctionne. On change de place, il met l’électricité et aussitôt le chauffage se met en route.

Conclusion : les batteries ne fonctionnent pas assez pour nous chauffer. Nous les avions acheter en Equateur juste après la frontière Péruvienne. Depuis notre retour de FRANCE, nous n’avions pas encore eu l’électricité pour recharger le matériel. Il va falloir que nous en changions.

Le soleil est arrivé, mais les montagnes autour de nous ont un peu de neige au sommet.

Nous partons pour notre destination à quelques kilomètres d’ici dans la nature à « THE WEDGE OVERLOOK. Nous avions eu cette information par des Canadiens, Pierre et  Claire, que nous avions rencontrés à PALENQUE et avec qui nous sommes restés en relation. C’est eux qui nous ont aidé également, par mail, à faire notre circuit depuis le Mexique jusqu’à LAS VEGAS.

A CASTEL DALE, il faut prendre une piste vers l’est pendant 13 miles, puis bifurquez plein sud et il nous reste encore 7 miles à parcourir. Et l’on arrive à :

En fait il s’agit d’une immense gorge creusée par la SAN RAPHAEL RIVER. Elle fait 370 m de profondeur.

On va déjeuner ici, il fait du soleil mais un peu frisquette tout de même. Nous n’avons vu personne, on se promène jusqu’au point de vue un peu plus loin.

On reprend la piste à travers cette espèce de forêt. 

Attention à ne pas nous faire attaquer par ces cow-boys et ces indiens

A l’intersection, nous irons vers l’est sur la BUCKHORN DRAW Road. On va aller voir de très beaux pictogrammes :

Et on fait demi-tour, nous devions faire une boucle pour rejoindre la N 70, mais nous voulons recharger nos batteries, on retourne bivouaquer ce soir où nous étions la nuit dernière.

On roule toujours à travers ces énormes roches

et, nos premiers animaux, un troupeau d’une bonne dizaine qui vont détaler devant nous.

MARDI 16 OCTOBRE 2018

Avant de partir de FERON, on trouve à faire le plein d’eau, sur un autre côté du terrain.

Voilà où nous étions stationnés sur cette grande place

Et de l’autre côté le plein d’eau pour les R.V. (nous ne l’avions pas vu la veille)

On rince après avoir vidé les eaux usées et surtout les toilettes.

Nous reprenons la N70, puis la 24 extrêmement belle, c’est un autoroute.

Et on s’arrête :

Les couleurs des rochers sont variées :

Ce matin FINA m’a indiqué un canyon qu’il ne fallait pas louper.

Arrêt au Visitor Center, mais la jeune femme qui est là, n’est pas très compréhensible, j’avais vu qu’elle avait donné des cartes de randonnées à la personne qui était avant nous, mais moi rien, juste 2 dépliants du site. Je lui demande si l’on peut faire le Canyon Little wild horse en voiture, je n’ai rien compris de sa réponse, elle m’a raconté je ne sais quoi. Il faudra donc qu’on se débrouille.

On va d’abord voir la vallée. C’est surprenant toutes ces petites roches.

Pas assez de superlatifs pour décrire la route  : marron, vert, gris, blanc

et un peu plus loin on peut ajouter le rose et l’orange

Puis on part pour notre fameux canyon, on mange sur le parking, il fait beau.

Il y a une piste à côté on décide de s’avancer un peu et de la prendre. En plus elle s’appelle sur mon GPS LITTLE WILD HORSE, on va s’y aventurer mais pas très longtemps.

On refait demi-tour et on retourne au parking. Nous avons décidé de faire un bout de la rando, car la boucle complète est inscrite comme difficile et pour les personnes en très bonne condition physique, (on est en bonne condition mais…….), il va falloir s’aider des pieds et des mains (c’est écrit).

Bernard m’accompagne, le départ ça va.

il faut  commencer à grimper sur les pierres

et, au bout de 5 mn, Bernard me dit je ne continue pas, j’ai mal aux pieds. Je décide donc de partir seule, je lui dis je ferai demi-tour dans une heure.

Et me voilà partie, quelques mètres plus loin, voilà ce qu’il y a devant moi :

La roche n’a rien pour nous retenir, la dame que vous voyez sur la photo, aidée par son mari, va tomber 2 fois, je ne sais même pas si elle a réussi à grimper.

Alors moi toute seule…. Demi-tour, je ne verrais pas ce canyon, à cause d’une pierre qui doit bien faire 1.80 m, et il ne semble pas y avoir d’autres endroits pour passer. Les gens passent ici, mais ceux sont des jeunes.

J’ai vu des photos, c’était pourtant beau.

Je rattrape Bernard, j’étais à quelques mètres de l’embranchement des 2 canyons.

On a cherché sur OSMAND s’il y avait d’autres endroits pour le rejoindre, mais il ne semble pas qu’il y en ait. En prenant la boucle à l’envers, c’était où nous avions fait demi-tour avec la voiture, pas question d’y retourner et encore moins de marcher à pieds jusqu’à là-bas. En plus j’avais vu le panneau qui disait trek vraiment difficile.

On reprend la voiture parmi ces paysages et nous allons rejoindre notre prochain parc, pour ma part, bien contrariée.

C’est une vallée magnifique, on a aimé les couleurs de ces rochers.

On continue sur la 24 qui est avec la 12 (que nous ferons les jours suivants) les plus belles routes que nous ayons vues jusqu’à présent.

CAPITOL REEF N.P.

Ce soir on dort à l’entrée de la piste pour CATHEDRAL VALLEY au bord de la Route 24 qui sépare le parc d’Est en Ouest.

MERCREDI 17

Il a plu toute la nuit, les 2 ou 3 camping-cars qui étaient dans le secteur ont dû partir très tôt, car à 7 h ils n’étaient plus là. Il va falloir se dégager de la boue.

Pas de problème, mais nous ne pourrons pas aller faire la boucle de Cathédral Valley, il pleut, nous ne voyons rien et surtout à quelques centaines de mètres de nous, il y a une rivière qu’il faut traverser avant de prendre une piste et on ne sait pas comment elle est.

Nous allons donc aller nous renseigner au Visitor Center qui se trouve à une vingtaine de kilomètres. On nous dit « non il ne vaut mieux pas la prendre aujourd’hui elle n’est pas très bonne sous la pluie. »

Avant d’arrivée au Visitor Center, au bord de la route 24 nous voyons cette petite « maison » construite en 1884 et qui abritait une famille de 13 enfants (BEHUNIN CABIN)

Nous faisons un arrêt pour voir quelques pétroglyphes

Du VC. on part, sous la pluie qui va tomber toute la journée, faire la route principale du parc : la SCENIC DRIVE

Elle démarre dans le petit hameau de FRUITA.

De 1880, jusqu’à ce que le Parc soit nommée Parc National en 1937, FRUITA accueillait des dizaines de familles mormons qui trouvèrent refuge dans ces endroits reculés où ils pouvaient vivre comme bon leur semblait. Ensuite ils sont partis un peu plus loin.

Ils ont planté des arbres fruitiers, aujourd’hui nous pouvons y cueillir quelques fruits (pendant la saison).

Le Parc est traversée par une barrière rocheuse du nord au sud : le WATERPOCKET FOLD. La rivière Fremont a creusé l’une des rares voies de passage dans cette muraille donnant naissance à une oasis de verdure inespérée dont les hommes tirèrent profit.

Nous quittons provisoirement la route touristique pour aller dans une gorge : LE GRAND WASH. Arrivés au bout, nous n’irons pas faire la randonnée, il pleut et il fait froid.

A midi nous prenons une autre piste qui nous mène entre de hautes falaises de grès  : CAPITOL GORGE, on déjeune et je pars faire le Pionner Trail, sur le lit presque asséché du cours d’eau qui a creusé ce canyon vertigineux. Il pleut un peu moins et c’est plat.

Sur le chemin, des inscriptions gravées sur la falaise par des pionniers, dont une datant de 1871.

Après 2 petits kms,  je vais aller gravir la colline pour aller découvrir des poches d’eau creusées dans le grès et recueillant les eaux de pluies, c’est une grimpette, aller et retour de 30 mn, je vais mettre 1 h. Il faut monter en haut parmi tous ces cailloux extrêmement glissant aujourd’hui.

Assez difficile, sous la pluie, je dois vraiment faire attention à ne pas glisser, en plus le trajet est très mal indiqué, j’ai même dû à un endroit rajouter un petit cairn car j’ai pensé que je risquais au retour de ne pas retrouver mon chemin.

Je n’ose pas prendre trop de photos car la pluie est devenue plus intense.

Et voilà les Waterpockets (qui ont donné leur nom à cette muraille), un peu décevant pour l’effort.

En haut il y a un couple qui rebrousse chemin, le Monsieur me demande si je veux qu’ils m’attendent, j’aurais bien dit oui, mais je n’ai pas trop osé. Je prends mes photos et je redescends lentement, arrivée avant la grande descente, ils m’attendent en bas, et me demandent en criant si j’ai besoin d’aide, je fais signe que non et ils repartent. Mais je retrouve l’homme qui s’est abrité sous un rocher juste à côté. Je vais lui dire « thank you very much » plusieurs fois, incapable de dire autre chose. Et pareil, lorsque je rattrape sa femme qui était partie devant, je lui dis merci de m’avoir attendue, mais elle n’a rien compris, sauf merci.

Je vais rentrer en allant assez vite, car j’ai trouvé que la rivière soit disant asséchée ne l’était plus vraiment. En plus de la pluie, de l’eau tombe en cascade de la falaise. Je suis tout de même un peu rassurée de savoir qu’il y a quelqu’un derrière moi.

Et je retrouve mon Bernard, bien au chaud dans le camper.

Demi-tour puisque la route touristique s’arrête ici.

On retrouve la 24.

Quelques kilomètres plus loin, on s’arrête un peu en retrait de la route où il y a des camping-cars. Il est 16 h mais cela ne sert à rien de continuer, on n’y voit pas grand chose.

Nous sommes au chaud dans notre véhicule et voilà nos voisins qui vont manger dehors sous ce froid.

En fin de journée, le soleil montrera son nez pendant quelques minutes, juste pour se coucher.

JEUDI

A 7 h il fait soleil, on se dit que l’on va pouvoir faire la boucle de la CATHEDRAL VALLEY, il paraît que c’est le plus bel endroit du parc. Nous partons vers 9 h, c’est un peu nuageux. On retourne donc où nous avions dormi la veille.

Voilà la rivière que nous devons traverser.

Il faut la traverser en obliquant à l’intérieur sur la droite pour rejoindre l’autre rive, là où vous voyez les petits arbustes verts.

On se dégonfle….. Elle n’est tout de même pas très paisible.

Comme au Visitor Center, et qu’hier il pleuvait, on nous a dit qu’on pouvait traverser le parc de l’autre côté du Waterpockets Fold, par la Norton Road puis rejoindre la Burr Trail Road qui nous ramènera à Boulder. On décide donc de passer par là, en s’arrêtant éventuellement pour faire 1 ou 2 petites randonnées (maintenant je suis accro il faut que je marche avec mes bâtons tous les jours).

Et bien, vous n’allez pas me croire, c’est la plus mauvaise piste que nous ayons traversée en 3 ans de voyage, celle où l’on a craint le pire : rester planter au beau milieu sans rien pouvoir faire.

On commence par une belle route goudronnée, puis la piste, il y a devant nous 1 ou 2 voitures.

Lorsque tout à coup la première nous croise, elle a dû faire demi-tour un peu plus loin.

Et voilà la seconde :

Elle est complètement enlisée dans la boue et c’est le talus qui a dû la freiner. On ne peut pas passer notre chemin sans les aider. Et voilà que Bernard part en crabe. Il s’arrête, je descend. Mais on ne peut rien faire pour la voiture, on l’a légèrement dépassée, on ne peut plus la tirer, je vais voir la femme et lui dit que nous aussi nous sommes bloqués. Ils vont réussir en marche arrière à sortir et faire demi-tour, on ne sait où.

Mais nous, on ne peut pas faire demi-tour et encore moins en marche arrière dans cette montée, nous sommes trop lourd, on va donc repartir.

 

Il a réussi !!!! Dommage je n’ai pas pensé à faire un film. Regardez comme la voiture est propre.

Et croyez moi, il nous reste 40 kms avant la bifurcation, et cela va continuer. On va rouler en crabe la moitié du chemin sur cette espèce de glaise.

Je ferme les yeux, ou regarde sur le côté tellement j’appréhende, pas de tomber sur le côté, il n’y a pas de ravin, mais de nous planter.

Bravo Bernard, il conduit comme un chef, il avait fait dans son jeune temps de la conduite sur la neige, cela l’a aidé. Il ne maitrisait plus du tout le véhicule, petit coup à droite, petit coup à gauche.

Une photo par ci, une photo par là 

4 heures de galère, et nous sommes absolument seuls, une voiture sur la route goudronnée nous suivait mais elle a dû faire demi-tour ou s’embourber.

Lorsque nous arrivons à l’embranchement de la Burr Road, que faisons nous ? A droite où nous pensions aller, il y a encore une piste sur les premiers kilomètres, et il faut passer des lacets en montant au haut de la falaise. La piste a l’air d’être exactement comme celle que nous venons de faire. Quelques kilomètres après il paraît que c’est une bonne route.

Par contre j’ai lu que la route devant nous, qui est maintenant la Burr Road est une piste (droite) au début mais très vite une route asphaltée.

On décide de ne pas prendre de risque, on va aller tout droit, vers le Lac Powell, à BULLFROG BASIN, nous déciderons de la suite de notre itinéraire, ce soir.

Effectivement la piste n’est plus de la boue rouge, mais c’est gris et Bernard va encore chasser 3 ou 4 fois, mais cela m’a paru plus facile.

Voyez l’état du pare-brise :

Je peux reprendre mon appareil photo, pour les paysages. 

Et voilà la voiture maintenant :

On s’arrête pour déjeuner vers 14 h lorsqu’on ne craint plus rien,

Ce matin nous avons fait 3 parcs nationaux : le CAPITOL REEF,  la Burr Road est dans le GRAND STAIRCASE ESCALANTE, et maintenant nous sommes dans le GLEN CANYON.

Nous n’avions pas prévu d’y aller maintenant mais beaucoup plus tard. Je n’ai aucune documentation, et bien sûr, aucun réseau au téléphone pour nous connecter à internet et prendre des renseignements.

La beauté du lieu émerveille Bernard

Un peu avant l’arrivée au lac Powell, encore un passage difficile, mais nous n’avons plus le choix, pas question de faire demi-tour, et lorsque nous déjeunions 2 voitures sont passées.

Allons y :

J’ai oublié de dire que la pluie avait recommencé à tomber quelques kilomètres avant la mauvaise piste.

Et nous voilà enfin arrivés au bord du Lac Powell à BULLFROG. Il s’agit surtout d’une marina, il faut ici faire la traversée en ferry pour aller de l’autre côté ou faire 80 miles en remontant plus au nord.

On passe d’abord au Visitor Center et on tombe sur un ranger qui parle espagnol. Il est très surpris que nous venions de la N24 en passant par la Norton et la Burr (il peut). Il nous donne des explications sur quelques parcs dont le Brice Canyon et le Zion où nous pensions aller après avoir rejoint Boulder.

Cette nuit, il a neigé à BRICE CANYON. Nous pensons donc qu’il faut y aller rapidement et pas dans un mois, ce serait le cas si nous changions notre itinéraire initial et finir par ces 2 parcs avant de rejoindre LAS VEGAS.

Conclusion, il faut qu’on remonte vers là 24 puis la 12 pour aller à BOUDLER, une centaine de kms en plus. Ou alors revenir sur nos pas et passer par la piste en lacets.

Bernard n’a pas envie et moi j’ai peur du vide.

DONC ON RETOURNE VERS HANKSVILLE.

Ce soir on dort au bord du lac. Il fait nettement meilleur, on dine la porte ouverte. Il fait 17° à l’intérieur du campeur.

VENDREDI

Au réveil un soleil radieux et nous l’aurons toute la journée.

Photos prises de l’intérieur du camping-car ce matin

Nous reprenons la route en faisant le grand tour pour rejoindre Boulder.

Au départ on distingue des montagnes enneigées que nous n’avions pas vues la veille.

La route jusqu’à HANSKVILLE est presque rectiligne.

Le magasin de la pompe à essence est carrément à l’intérieur de la falaise

(Merci Pierre)

La clôture d’une maison à HANKSVILLE

D’autres photos mais cette fois avec une meilleure luminosité sur la 12

A midi, nous nous arrêtons sur le parking du HICKMAN BRIDGE.

Après le déjeuner, je pars à l’assaut de la falaise pour aller voir cette arche naturelle.

Et en rentrant, je retrouve Bernard qui vérifie si son panneau solaire tient toujours.

Nous ne trouvons toujours pas de lavage pour notre camper, la terre durcit.

A FRUITA, nous n’avions pas fait attention à la petite école ouverte en 1896 et fermée en 1941, elle recevait de 8 à 26 élèves.

Après le village de TORREY, nous sommes  sur la Byway 12, c’est la plus jolie route des USA. (je veux bien le croire)

On traverse une forêt de bouleaux et de pins, et on découvre la neige,  nous passons un col à 3.450 m, elle est tombée il y a 2 jours.

On va s’arrêter à certains points de vue.

Et l’on se retrouve à BOULDER, l’endroit où nous aurions dû être il y a 2 jours.

Nous sommes maintenant dans le GRAND STAIRCASE ESCALANTE NATIONAL MONUMENT, les deux parcs se touchent.

On va faire une portion de la Burr Road, nous n’avons pas du tout l’intention de voir les lacets de la piste qui nous ont obligés à faire ce grand détour.

Nous ferons demi-tour au bord canyon, c’est un défilé entre 2 falaises.

Puis on revient sur la 12, pour s’arrêter sur le parking des CALF CREEK FALLS.

Malheureusement, il n’y a plus de place au camping, mais cela ne nous empêchera pas d’y rentrer pour faire notre plein d’eau.

Nous voulons faire une petite marche que Fina et Alain nous ont recommandée, mais ce sera pour demain.

En attendant, on reprend la route pour trouver un endroit où dormir et 3-4 kms plus loin on trouve un bivouac sauvage sur un chemin de randonnée.

SAMEDI

La vue au réveil n’est pas vraiment vilaine

Nous retournons tout de même au CALF CREEK FALLS.

Comme il pleut je  pars seule, je prends ma polaire et mon anorak, bien qu’il ne fasse pas très froid et je dis à Bernard que je n’irai pas jusqu’au bout de la rando qui doit faire 3h d’après mon guide.

A peine partie, la pluie cesse, 5 mn après j’enlève mon anorak et 10 mn plus tard, ma laine polaire, je ne vais pas les remettre,  mes lunettes de soleil et un chapeau vont me manquer pour le retour.

Le sentier est agréable il longe la rivière,  il y a de toutes petites montées mais après des petites descentes. Les feuillages d’automne et les falaises colorées, c’est vraiment splendide.

 

Je vais donc continuer jusqu’à la cascade, il n’y a pas beaucoup de monde, pourtant le parking était plein, au retour je croiserais un peu plus de personnes.

Et voilà la cascade, il est presque midi, j’espère que Bernard ne va pas m’attendre pour manger.

Je reviens sans perdre de temps mais je mets tout de même  1 h 30. Je fatigue…

C’est une rando magnifique (merci les amis).

Bernard m’attend, mais vraiment pas content du tout, il s’inquiétait pensant que je reviendrais au bout d’une heure, il n’a pas mangé. La prochaine fois je ne donnerai plus aucune heure. On va manger en silence.

Et on reprend la route

En s’arrêtant toujours aux panoramas

Arrivés à ESCALANTE, nous allons faire quelques courses car nous n’avons plus rien à manger. Il n’y a qu’une supérette et elle n’est vraiment pas bien achalandée, elle ferme le dimanche et nous sommes samedi, on ne trouve que de la viande congelée, même le pain sous vide est congelé.

Un peu plus loin par contre, on trouve un magasin bio qui vend de la vrai baguette, elle peut être excellente, elle est toute petite et vaut 4 $.

On fait le tour du pâté de maisons, puis on s’installe devant le visitor center, il y a un robinet pour prendre de l’eau, mais ils ont mis au bout un petit tuyau qu’il est impossible de retirer et qui nous empêche de remplir notre véhicule.

Tant pis on demande si on peut rester là la nuit, et comme la réponse est affirmative, on a repéré un endroit, juste devant l’entrée, où il y a un poteau électrique avec 2 prises, on s’installe à côté et lorsqu’il n’y a plus personne on va brancher notre câble. De plus nous avons la WIFI qui fonctionne à merveille.

On s’est renseigné pour aller à l’intérieur du parc et aller au moins jusqu’à DEVILS GARDEN, mais on nous déconseille fortement d’emprunter la Hole in the Rock Road. On ne s’aventure donc pas.

A cause du temps, nous ne verrons pas grand chose de ce parc dans sa partie nord, mais cela n’est pas très grave, car dans quelques jours nous y retournerons en le visitant par le sud.

A l’entrée de la ville on s’est arrêté dans un petit musée Mormon.

L’habitation est malheureusement fermée

Nous nous contenterons de voir l’extérieur, avec ce chariot d’époque

et ces 2 gravures qui montrent dans quelles conditions les Mormons ont tracé la Hole in the Rock Road

Derrière la maison des charrues (Bernard a connu ces engins chez ses parents à PONTECOULAND….)

DIMANCHE 21 OCTOBRE

Cette nuit il a encore plu.

A 8 h, un ranger, sans rien nous dire, vient débrancher notre câble électrique. On se fait discret.

On laisse ESCALANTE PETRIFIED FORET et KODACHROME BASIN, 2 State Parks.

On prend la direction de CANONVILLE, où je voulais faire la rando de WILLIS CREEK, on s’arrête au V.C. et le ranger nous dit que s’il ne pleut pas, on peut. Mais impossible de faire la Cottonwood Road.

On décide d’aller tout de même jusqu’à la bifurcation pour WILLIS CREEK, mais à peine arrivés devant la piste, on voit des éclairs et il se met à pleuvoir. Nous avions une dizaine de kilomètres en voiture puis la rando, mais on ne marchera plus aujourd’hui.

Et la pluie ne va plus cesser jusqu’à 15 h.

Départ donc pour BRICE CANYON.

Mais avant l’article de BRICE CANYON, vous aurez celui de CANYOLAND ET DES ARCHES

 

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2 réponses à UTAH 2 – CAPITOL REEF – FISCHER TOWERS – THE WEDGE OVERLOOK

  1. SERGE DABOUSSY dit :

    Saut Amigos,on peut pas dire qu’ils manque d’espaces et de cailloux,mais de population peut être,faites gaffe à pas vous embourber ,car il semble pas y avoir de dépanneuses dans le coin ,bonne route,bisous,Serge

  2. MARIN Daniel dit :

    Sous le soleil, sous la neige, ces montagnes aux couleurs multiples sont magnifiques !!! Tu nous régales Geneviève mais quel dommage que le temps ne soit pas plus Clément. Restez prudents tous les deux ! Nous vous faisons de gros bisous. EVELYNE DANIEL

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