ARRIVEE A PANAMA

MARDI 16 MAI 2017

Après une très mauvaise nuit, l’appréhension de notre avion, une climatisation plus que bruyante à l’hôtel Bellavista en Colombie, Bernard a réussi à dormir un peu mais moi pas.

Debout 2 h, taxi qui passe dans la rue, nous sommes les 1er à l’enregistrement. L’avion part  à 4 h. Pas de problème, nous récupérons notre sac à dos à Panama car nous faisons un arrêt de 2 h à BOGOTA.

Nous arrivons à 10 h à Panama, l’aéroport est ultra moderne, le pays fortement américanisé. Continuer la lecture

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COLOMBIE – LA COTE CARAIBE – dernier article

Voilà, notre périple est terminé en Amérique du Sud, nous avons parcourus 52.000 Km du 4 novembre 2015 au 11 mai 2017, soit 17 mois de voyage car nous sommes rentrés 2 mois en France.

Ayant pris goût à ce voyage, nous allons faire l’Amérique Centrale, les USA, l’Alaska et revendrons notre camper au Canada, celui-ci ne nous a pas posé trop de problème, en dehors de quelques pannes courantes (sauf pour le problème de la jante). On s’y est attaché et il a bien tenu le coup.

On ne cessera de le répéter, nous avons trouvé partout une population extrêmement chaleureuse et ouverte, généreuse, toujours souriante avec d’innombrables saluts et gestes de bienvenue. Que de regret de ne pas parler couramment leur langue !

Nous terminons par un véritable coup de cœur pour cette Colombie colorée, métissée et moderne. Nous rencontrons des français qui cherchent à s’y installer. Nous n’avons jamais vu de drogue, les militaires sont présents aux abords des frontières surtout, mais en dehors de regarder leur portable et de nous faire un petit signe amical, ils ne font rien.

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COLOMBIE – DE BOGOTA A BARICHARA

A BARICHARA nous venons de passer nos 50.000 Kms

VENDREDI 15 AVRIL 2017

Après la Cathédrale de Sel, notre périple continue sur le plateau central vers Villa de Leyva situé à 2.400 m. C’est très beau, bucolique même, vallonné, des paysages de pâturages, qui n’ont plus rien de tropical, on se croirait en Normandie, les vaches y étant exactement les mêmes. C’est d’ailleurs curieux, ils appellent ces vaches des “Normando” sans savoir pourquoi. Continuer la lecture

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COLOMBIE 3ème article – DE MEDELLIN A BOGOTA

Quelques prix en Colombie :

Essence 0.70 E (dans le centre du pays, car cela varie)

Coiffeur pour dames 2 E
C5 beaux avocats 1€, 1 kg de carottes, 1 kg d’oranges  0.30 cts , 7 oeufs 1,30 €

2 bières et 3 portions de pizza au resto : 6 €

Il y a beaucoup de péages en Colombie, surtout aux abords des villes.  Jusqu’à Aguatape nous en sommes à  107.000P soit 35 €. Coût du péage 3 € environ tous les 50 kms alors que le salaire n’est que de 250 € , c’est assez surprenant.

75 cl de Whisky 17 € (en Equateur 8 €)

Lorsque l’on retire de l’argent au distributeur, le DAB nous propose de faire une donation de 1000 à 10000 pesos, beaucoup de banques nous prennent déjà des frais allant jusqu’à 12000 P, il faut faire attention à bien dire non.

JEUDI 30 MARS

Après avoir quittés AGUADAS, nous avons pris la direction de JERICO par une belle route secondaire.

Depuis une vingtaine de Km après Aguadas, nous longeons la rivière CAUCA, nous la quitterons à SANTA FE.

A midi on s’arrête au bord du rio, et voilà les travailleurs dans l’eau: ils chargent du sable gris dans cette petite barque qu’ils prennent dans la rivière.

et ensuite un autre ouvrier le charge dans un camion qui est au bord du fleuve. Une dizaine de camions attendent leur tour.

Sur la carte et sur Osmand il y a une première route sur la gauche qui nous emmène à JERICO, on la prend donc. Le panneau indique 20 km.

Et voilà le début, une toute petite piste en montant toujours, et absolument personne.

On est un peu étonné car Jerico est un village très touristique et noté sur les guides ; ils devraient y avoir de la circulation, là on ne peut même pas se croiser.

Puis un panneau nous indique 8 km,  aucune trace de pneus on commence maintenant à s’inquiéter, cela nous parait bizarre.

On roule encore 5 mn en hésitant et une falaise se dresse en face de nous, on ne va même pas voir si l’on peut passer, le précipite nous fait peur, on fait tant bien que mal demi tour dans le chemin très étroit et dans la boue.

Ici il s’agit de nos traces à l’aller.

Nous n’avons vu personne à l’aller, et tout à coup 2 ouvriers, on se renseigne et ils nous disent  que c’est impossible de passer par là qu’il n’y a pas de route, la seule  qui existe et celle que nous avons quittée.

Elle est inscrite sur la carte en pointillée comme celle que nous avons prise et il n’y avait pas de panneau nous indiquant qu’il fallait aller tout droit. On la rejoint et une demie heure après nous arrivons à destination.

Jerico est encore une fois un village plein de couleurs, les maisons sont en général d’un étage et quelle beauté ! Cela nous parait toujours de plus en plus beau.

On se gare dans une petite rue pas très loin de la grande place juste devant la maison natale de Monsieur :

qui à sa mort, a donné tout son mobilier et ses collections à la ville pour en faire un musée. Il a vécu à Paris.

Puis visite de la ville.

De magnifiques balcons :

et une ville encore bien pentue

Quelle décoration partout.

La place principale:

Les épiceries du coin:

Une étude Notariale, pas de porte seulement un volet qu’on baisse à la fermeture :

Comme la dame du petit musée nous avait dit que nous étions très bien stationné ici et que la propriétaire de la maison d’en face nous a dit la même chose, nous décidons d’y rester pour la nuit, plutôt que d’aller sur le parking du téléphérique, nous sommes en pleine ville, mais peu de voitures passent par ici.

Une petite pause sur la place où tous les bars sont alignés sous une arcade

        

VENDREDI 31 MARS

Nous avons passé une excellente nuit et retournons faire une virée en ville.

Dans le fond des magasins les employés travaillent, principalement le cuir et les peaux d’animaux. Ici ils font des sacs à mains.

Puis on monte au téléphérique, la vue de la ville

le cimetière:

Le quartier un peu moins chic

Nous reprenons la route et arriverons à SANTA FE DE ANTIOQUIA par une très belle route, tant par les paysages que par l’état de la chaussée.

SANTA FE,  notre guide précisait « un véritable bijou colonial, nous avons préféré Jerico ou Salamina. Les façades sont blanchies à la chaux et les balcons sont en bois sculptés, les maisons sont basses et ont gardé le même aspect qu’au 19e.

L’intérieur d’un restaurant.

et la cour

Encore une épicerie

L’église SANTA BARBARA

(remarquez la hauteur du topes) 

Les motos-taxis

Nous sommes stationnés sur une petite place en plein cœur du centre historique. Le gardien lorsque nous partirons le lendemain matin nous a demandé 20.000 P, nous n’avons pas voulu discuter.

SAMEDI 1er AVRIL

Nous apprenons par ARIANE, le site du Gouvernement Français où nous sommes inscrits qu’il y a eu 250 morts dans le sud de la Colombie à MOCOA, dû à une coulée de boue suite aux pluies qui sont tombées. Nous savions déjà que le nord du Pérou était bien touché par les inondations car plusieurs camping-caristes sont immobilisés dans des endroits où nous sommes passés.

Nous partons à 5 km pour aller au PUENTE DEL OCCIDENTE, il s’agit de l’un des premiers ponts suspendus du continent, fait en 1895, 291 m enjambant le Rio Cauca. Son architecte a ensuite participé à la création du pont de Brooklyn à New York.

Mais avant quelques photos le long de la route :

Nous voulions rejoindre Medellin en traversant ce pont et en prenant des routes secondaires, malheureusement arrivés en bas, juste à l’entrée du pont, il y a une barre qui nous empêche de passer et un panneau indiquant 1 tonne. Ils auraient pu l’indiquer en haut de la côte où on s’arrête pour prendre des photos, mais non. Il va falloir remonter toute la côte en marche arrière, impossible de faire demi-tour.

Pas évident du tout pour Bernard, mais on passe et on retourne à SANTA FE pour prendre « l’autoroute » qui nous emmène à MEDELLIN.

Nous bivouaquons dans la rue juste en face du Musée d’Art Moderne, nous avons la Wifi excellente. Il y a juste une place dans la rue et un gardien dans la journée. Le soir nous aurons un peu de bruit car au bout de l’impasse le samedi il y a un marché artisanal (sans intérêt pour nous, sauf  l’ambiance).

Il fait très chaud, nous partirons à la découverte de la ville vers 15 h. 2ème métropole du pays par la taille, 3.3 millions d’habitants. Il y fait beau toute l’année, pour nous un peu trop chaud même.

Dans les années 1980, c’était la capitale mondiale du commerce de la cocaïne, le taux d’homicides était parmi les plus élevés du monde. La mort d’Escobar en 1993 a fait chuté la violence de 95 % et aujourd’hui c’est une destination des plus accessibles du pays. C’est une des villes les plus innovantes du pays. La pauvreté extrême a reculé de 8  à 3 % en une dizaine d’années et le taux de scolarité est passé de 25 % à 87 %. La population y est accueillante, gaie et entreprenante.

Nous prenons un taxi (il y a un métro mais on va se faciliter la vie) : pour 2 E il nous emmène au centre : La place de Las Esculturas qui doit sont nom aux 23 grandes sculptures en bronze de BOTERO, célèbre artiste colombien.

Stop, je ne vais pas  mettre les 23 statues

Ensuite nous nous promenons, jusqu’à la nuit, dans les rues adjacentes, El Hueco (le trou) pas pour ses boutiques mais pour la vie trépidante

Le centre commercial Palacio Nacional date de 1925 et a été transformé en centre commercial, 200 boutiques de vêtements et chaussures principalement.

On arrive sur la place devant l’ancienne gare

La place Cisnero, une forêt urbaine de bambous et ses lumières artificielles  

DIMANCHE 2 AVRIL 2017

Nous partons pour visiter le musée de Antioquia, principalement pour voir les œuvres de BOTERO, le voilà avec moi :

Fernando Botero est né à Medellin en 1932. Son père était marchand alors que sa mère dessinait et confectionnait des vêtements féminins. À 12 ans, son oncle l’inscrit dans une école de toréador mais Botero abandonne rapidement cette voie. Toutefois, cet environnement l’inspire pour ses premiers dessins et peintures à l’huile.

Autodidacte, il se rend en Europe et copie des œuvres de grands maîtres Italiens et Espagnols, particulièrement ceux de la Renaissance. Au cours des années 60 il a fait de nombreuses expositions dans des musées reconnus et ses œuvres aux formes volumineuses prennent vie. A partir de 1973, il se lance dans la sculpture. Dans les dernières décennies, Botero est devenu un artiste très connu et ses œuvres sont présentes dans les principaux musées du monde.

Ses peintures

En diaporama je vous en mets quelques unes. On aime ou on n’aime pas.


Dans d’autres salles, on nous explique la fabrique des céramiques

Une sculpture de RODIN

Il y avait également une salle avec une exposition de photographes français, qui à notre avis, ne mettent pas en valeur la France.

Il n’y a pas que des peintures de Botero, d’autres peintres colombiens sont à l’honneur également, mais comme nous ne les connaissons pas, je n’ai pas mis leur nom.

(c’est pour mon frère)

Après cette visite qui a été assez longue, nous allons mangé dans un resto près de la place Bolivar à 5 mn, où j’avais noté qu’il fallait y aller la veille, car le premier samedi de chaque mois, il y a un marché de l’artisanat assez réputé où les marchandises sont vendus par des paysans des environs. On a zappé…

Sur la place Bolivar la cathédrale, c’est la plus grande église faite entièrement de briques

Nous allons jusqu’à la place San Antonio, où il n’y a pas grand chose puis reprenons un taxi pour rentrer, les grandes villes sont un peu fatigantes pour nous.

La présence de notre campeur dans le stationnement attire la curiosité. Comme cela est la norme depuis notre arrivée en Colombie, les gens aiment se faire photographier à côté et certains souhaitent jeter un coup d’œil à l’intérieur.

 

Nous quittons Medellin dans l’après midi et prenons l’autoroute pour Bogota. A la sortie de Medellin nous retrouvons des militaires comme dans le sud à la frontière près de l’Equateur, nous n’en avions pas revus depuis. Sur la route nous n’avons jamais été arrêtés pour des contrôles alors que Greg et Charlotte avec leur camping-car français ont été arrêtés plusieurs fois avec visite de l’intérieur, certainement par simple curiosité.

Nous devions aller à GUATAPE à moins de 100 kms de MEDELLIN, et tout à coup sur l’autoroute le voyant du chargeur de la batterie s’allume, nous sommes dans une grande ville à MARINILLA.

On s’arrête et Bernard s’aperçoit que l’alternateur ne charge plus. Nous sommes dimanche, on verra demain. On se gare près de la police sur une grande place où il y a un marché aux bestiaux qui se termine. Cela devait être important car le corral pour les animaux est immense et il reste encore quelques animaux, cela ne sent pas très très bon, mais tant pis on fermera les fenêtres.

LUNDI 3 AVRIL

Soleil magnifique. Nous partons à la recherche d’un électricien automobile que nous trouverons en ville. Il regarde l’alternateur pour s’apercevoir qu’il est grillé.

Je vais pouvoir travailler au blog, nous restons au garage de 9 h à 15 h, ils ont refait une pièce pour la modique somme de 30€ (avec le pourboire).

Enfin nous partons pour GUATAPE.

La région à l’est de Medellín est dotée de terres fertiles et les flancs des montagnes sont utilisés pour la culture du café, de haricots, de maïs et de tomates. Les petites communautés poursuivent leurs traditions agricoles en même temps que des activités éco- touristiques apparaissent. La région a l’air riche, les maisons​, les hôtels n’ont rien à envier à l’Europe​.

En 1978 le village de PENOL a été enseveli sous les eaux, il a été reconstruit un peu plus haut. La ville de Medellin y a édifié un barrage. La retenue d’eau est la plus importante du pays : 1.240 millions  de m3 d’eau.

Ce qui a créé un paysage grandiose, toutes les petites vallées attenantes se sont remplies d’eau.

On croirait que le gazon a été tondu, tellement c’est bien entretenu

On s’arrête en haut d’une colline, où la place du vieux village de PENOL a été reconstruite. Il y a des photos du site avant qu’il ne soit détruit et des photos de la démolition des édifices et des rues.

A nos pieds la zone qui a été inondée.

Avant d’arriver à notre destination finale, nous  nous arrêtons à  la Piedra de Penol ou Piedra de Guatapé. Il s’agit d’un monolithe de granit, fruit d’une éruption volcanique pour le moins impressionnant. Haut de 200 m, on peut l’escalader par un escalier de briques de 679 marches, il paraît que la vue y est spectaculaire…. Il est situé sur une propriété privée et le propriétaire a une l’idée de construire cet escalier. A 6 E l’entrée il est bien rentabilisé.

Nous avons fait depuis Medellin 80 kms.

Je suis en train de prendre une photo d’un hôtel en me penchant vers le pare brise, lorsque nous passons sur un topes (dos d’âne) que Bernard n’a pas vu, ils ne sont pas signalés ni colorés, mon appareil à cogné contre le pare brise et depuis je n’ai plus de zoom…… Il doit être décalé et il fait un énorme bruit. Nous sommes obligés d’attendre notre retour en France pour la réparation.

Voilà le topes, (pris au retour en photo)

Puis nous arrivons à GUATAPE, on se gare au bord du lac dans le centre de la ville, parking gardé le jour pour 6000 P (2€) et le poste de police est juste à côté.

Nous trouvons que c’est encore la plus jolie ville depuis notre arrivée en Colombie.

Elle est situé au bord du lac et sur les maisons bien fleuries, il y a des fresques dans la partie inférieure des bâtiments et dans presque chaque rue, l’histoire du village est affichée sur les murs des maisons.

Quelques fresques : ce ne sont pas des peintures mais de petites sculptures en béton.

Des rues prises au hasard, toutes plus jolies les unes que les autres

Le soir nous allons manger dans un restaurant international. Super excellent. (Donde Sam) le propriétaire​ est indien. Nous prenons une truite sauce ail et une petite marmite de poissons sauce Thaï.

MARDI

Le lendemain nous nous baladons dans cette magnifique ville. Il fait 20/25°

Les maisons sur les hauteurs sont toutes aussi belles

Nous nous promenons tout autour de la ville et au bord du lac mais il est partout, nous sommes comme sur une île.

C’est la plus jolie ville que nous ayons vue en Colombie, et pourtant elles sont toutes plus belles les unes que les autres.

  Et le rocher on le voit de loin

Les fruits de ce palmier, la mauve vient juste de s’ouvrir

Encore de beaux engins, celui-là est garé sur notre parking

et là, des motos CHIVAS (exactement comme les bus) tout en bois  

Les chapeaux en Colombie, c’est encore pire qu’en Equateur, il y en a partout à vendre mais pas aussi fin.

MERCREDI 5 AVRIL

Nous quittons Guatape vers 9 h et à peine partis, le voyant rouge de la batterie se rallume.

Nous faisons la dizaine de km qui nous sépare de Marinilla pour retourner au garage. Après vérification, il re-nettoie et nous repartons tranquillisés, ils ont travaillé 1 h et n’ont pas ​voulu qu’on les paye.

Arrêt quelques km plus loin, on s’arrête pour manger le long de la route

On passe un péage et juste après cela recommence.

Demi tour : Re-démontage. Il est 16 h, il faut aller à Médellin changer le bobinage.

Nous retournons où nous avions couché, près de la police sur une grande place, l’ouvrier vient avec nous en moto, il demande où on peut stationner car il y a beaucoup de camions, puis  il va à la police expliquer que nous sommes immobilisés. Il retire l’alternateur en nous précisant qu’il ira à Medellin le lendemain.

(la police c’est derrière le mur blanc)

À l’endroit où nous sommes installés, il y a un hall avec des légumes en grosse quantité. Vers 18 h d’énormes camions arrivent et les chargent. Il y a un va et vient de véhicules, du plus petit au plus gros qui déchargent et chargent, mais cela ne va pas nous empêcher de dormir. À minuit il n’y a plus de trafic.

JEUDI

Le matin nous irons nous promener. Nous sommes dans une ville de 48000 habitants.

La place principale :

 

En fin d’après midi, il y a un peu plus d’animations

L’office du Tourisme :

Ce n’est pas une ville où les touristes s’arrêtent, mais ce n’est pas mal de voir autre chose.

Je vais profiter de notre arrêt pour me faire couper les cheveux. En Amérique du Sud,  on coupe les cheveux sans faire de shampoing mais là on me fera le shampoing après la coupe. Je suis bien tondue. Et je paye 2 €…..

L’après midi Bernard n’ose pas quitter le camion de peur que l’ouvrier revienne. Mais pas de nouvelles.

VENDREDI

A 9h30, je prends un taxi et je vais au garage. On me dit que la pièce n’était pas bien faite et qu’ils l’ont retournée par transport. Elle devrait arriver en début d’après-midi, de fait vers 15 h notre ouvrier revient et fait la réparation. Nous repassons au garage pour le règlement (60 E avec les pourboires) et faire le plein d’eau. Puis on reprend la route.

Ici on parle de l’autoroute MEDELLIN-BOGOTA, nous pensions donc faire le trajet relativement vite jusqu’à notre prochain arrêt. Mais non « l’autoroute  » (la 4 voies) n’a pas duré bien longtemps. Entre camions et virages, nous ne dépassons pas le 40 à l’heure. Nous nous arrêtons donc dans une station service 30 kms avant le RIO CLARO où nous voulions aller le lendemain.

Il y a eu un peu de bruit de camions, mais nous sommes seuls, la station vient d’ouvrir, les douches sont impeccables, et les 2 employés nous dorlotent.

SAMEDI 8 AVRIL 2017

Direction la réserve naturelle du Rio Claro où le fleuve a creusé dans son lit une gorge splendide. C’est le week end mais comme il est tôt il n’y a pas encore beaucoup de monde.

Nous allons faire la randonnée au bord de la rivière, parmi de belles grottes, sur un chemin bien aménagé.

Des fourmis transportant des feuilles sur plusieurs centaines de mètres

Et le terminus, car interdit d’aller plus loin, de toute façon il n’y a plus de piste : cette grotte de marbre de l’autre côté, on peut se baigner, mais le courant est très fort, pour aller sur l’autre rive ils ont installé une corde.

Nous déjeunons sous les arbres le long de la rivière

Nous allons retrouver un autoroute, qui nous évite de passer par HONDA, il n’était pas sur ma carte, mais seulement sur OSMAND, il va de LA DORADA à BOGOTA, il rallonge un peu mais au moins nous n’avons plus de camions.

On s’arrête à une cinquantaine de kms de BOGOTA à SAN FRANCISCO. Impossible de stationner sur la place du village, il y a trop de monde, nous irons à 50 m dans un parking gardé par 2 hommes qui ont chacun leur maison à l’intérieur (une pièce avec douche). Ils sont super gentils, nous expliquent ce que l’on peut faire, nous offre café et bière, nous installent l’électricité. Au fond du parking, il y a un carrossier mais qui ne travaille pas le week end. Nous sommes très très bien.

Le soir on va manger une pizza sur la place. Et en rentrant la pluie se met à tomber. On oublie de refermer la fenêtre sur le lit. Lorsqu’on se couche tout est mouillé, il faut tout retirer.

DIMANCHE. 

Il faut faire laver les draps et les serviettes qui nous ont servi pour mettre sur le matelas. Nous demandons au gardien où l’on peut en trouver une, pas de problème nous dit il, je prends ma moto et j’y vais. Nous restons donc la journée.

On en profite pour aller au jardin des colibris (10.000 P l’entrée par personne) et l’on photographie ces oiseaux. Il y en a 26 espèces différentes.

En vol pas évident de faire une photo

Bien sur il n’y a pas que des colibris, d’autres oiseaux profitent de l’aubaine et viennent manger des graines qu’on leur a données.

Un petit tour au marché

Et voilà notre repas pour ce midi (un mélange de tout) :

Aujourd’hui dimanche c’est le jour des rameaux. Il y a une procession dans la ville.

Les rameaux sont assez impressionnants.

L’église est pleine, nous aurons le temps de retourner manger au camper avant que la ne messe finisse

La sortie de la messe

Ce petit oiseau rouge est à côté de notre véhicule

Le dimanche, il y a beaucoup d’animations, les gens sortent, vont au café, au restaurant, boivent beaucoup de bières et  tous les magasins sont ouverts.

 Nous nous promènons parmi eux. Le soir nos 2 gardiens nous invitent à boire une bière, on ne sait pas à combien ils en sont, mais vers 19 h ils sont complètement saouls et le plus jeune doit aller me rechercher mon linge en moto. Depuis 17 h, je lui demande et il n’ira que 2 h plus tard. A peine parti, une pluie torrentielle se met à tomber, nous voulions retourner manger une pizza, mais nous ne sortirons pas. Vers 20 h, c’est calmé, je vais chercher mon linge, nous n’avions pas vu qu’il était rentré. Tout est mouillé. Pour la 1ère fois, nous avions du linge repassé mais il faut tout remettre à sécher à l’intérieur du camion.

LUNDI 10 AVRIL

Nous sommes prêts à partir, le carrossier à côté est arrivé. Nous nous demandons pourquoi nous n’en profiterions pas pour faire 2 ou 3 retouches de carrosserie, du scotch cachait la misère. Nous sommes pas trop mal ici. Je vais même en profiter pour faire un bœuf bourguignon (une fois n’est pas coutume, moi qui ne cuisine plus depuis 18 mois)

 Alors nous restons une journée de plus.

 

 MARDI

 Le travail de carrosserie étant terminé, nous pouvons partir. Nous n’avions pas demandé à nos gardiens combien coûtait le parking les prix étant affichés à l’extérieur en grand : 16.000 la journée et pour les camions 24.000 . Surprise : du samedi soir au mardi matin,  ils nous réclament 210000 P (70 E) on est plus que surpris, ils baissent à 140.000. On cherche encore le calcul…. ils ont compté les nuits pour une journée et le samedi et le mardi journées complètes l’ensemble à 20.000 P. On n’indiquera pas ce lieu sur IOVERLANDER pour les autres voyageurs, nous n’avions que l’électricité et même pas d’eau en partant pour remplir le véhicule. Dommage ils étaient super accueillants.

Nous arrivons à BOGOTA une heure après.

Bogotá a une mauvaise réputation et est souvent perçue comme chaotique, polluée et dangereuse mais son développement urbain est incroyablement diversifié et elle a beaucoup à offrir en terme culturel et historique.

On se gare à l’entrée de la ville au PORTAL 80, sur un parking fermé près d’une grande surface et surtout au terminal d’une ligne de bus. Nous allons enfin nous lancer et prendre les transports en communs. Je pense que ce n’est pas ici qu’il fallait commencer car même les habitants s’y perdent un peu dès qu’il faut faire un changement.

A Bogota il n’y a pas de métro, mais un système novateur (comme à Curitiba au Brésil j’en avais parlé dans mon article au Brésil), qui a révolutionné les transports publics de la capitale. Il s’agit du TransMilenio qui est un réseau de bus rapides, le plus développé du monde à ce jour. Il fonctionne comme un métro. Les bus empruntent des voies réservées souvent au milieu de la chaussée. Ils transportent plus de 2,5 millions de personnes par jour pour 0.70 cts d’euros et ont une capacité de 160 passagers.

A sa création en décembre 2000 il y avait 41 km de lignes, en 2005 : 112 km et il est prévu d’atteindre les 388 kilomètres de lignes en 2031.

Les stations sont surélevées à hauteur du plancher du bus, ce qui permet aux utilisateurs de monter à bord sans effort. Lors de l’arrivée du bus, ses portes et celles de la station s’ouvrent simultanément. Les stations sont souvent rejointes par des passerelles aériennes ou parfois souterraines exactement comme les couloirs de métro à PARIS.

A chacun de nos voyages, il y a toujours une personne qui a voulu nous aider et nous a emmené jusqu’à la porte où nous devions aller. A l’intérieur il nous suffisait de demander à quelqu’un de nous indiquer où nous devions descendre.

Nous concentrons notre visite à la zone centrale qui a suffisamment d’attractions pour nous occuper. De plus, nous constatons rapidement que les déplacements entre les différentes zones sont relativement pénibles et un peu difficiles.

Nous partons pour faire la visite du Musée de l’or, pas difficile nous sommes au terminus de la ligne et pour aller au centre historique il faut  aller à l’autre terminus, près de 45 mn de voyage, et 5 mn à pied pour arriver au Musée.

La collection du Musée de l’or de la Banque de la République a été déclarée monument national et elle est considérée comme la plus importante de son genre au niveau mondial.

Le musée rassemble près de 55 000 pièces d’or et 20 000 pièces de pierre, des objets en céramique, des textiles et des pierres précieuses de fabrication indigène et précolombienne.

En Colombie, le patrimoine archéologique regroupe tous les vestiges des gens qui ont vécu dans le passé. L’or était seulement une matière décorative et la propriété des dieux, sans aucune valeur monétaire.

Autant de pièces rares qui constituent un précieux témoignage des talents en orfèvrerie des civilisations préhispaniques. Platine travaillé par les indiens Calimas dans la région de Tumaco, argent ciselé par les indiens Pastos de la région de Nariño, cuivre métamorphosé, filigrane, technique de la cire perdue, soudure par granulation … Les différents objets présentés révèlent à quel point les peuples indigènes avaient une maîtrise exceptionnelle de la métallurgie, 1500 ans avant l’arrivée des conquistadors.

Dans les années 1930, la Banque de la République a manifesté son engagement à préserver le patrimoine archéologique du pays : en 1936, elle acquiert une pièce extraordinaire : le Poporo Quimbaya, un inestimable vase en or datant de l’an 300 av. J.-C., qui servait vraisemblablement pour les divers rites religieux des peuples Quimbayas (on y broyait de la chaux mélangée à des feuilles de coca), qui vivaient dans la vallée du fleuve Cauca. Elle s’est refusée de la fondre. Dans les  années suivantes, la Banque a acheté d’autres objets qui ont été conservés dans un coffre-fort à Bogotá et en 1939 le Musée a été créé.

  

Le bateau en or découvert en 1969 dans la ville de PASCA

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Des céramiques :

Une salle où des milliers de petites pièces sont mises en valeur avec un jeu de lumières

Et pour finir une momie

Attention : si vous êtes intéressés par tous ces objets : grâce à l’année France-Colombie une partie de ce trésor sera en France, à partir de juin 2017. L’exposition permettra de comprendre que l’or, qui attira les conquistadors espagnols au point de les rendre cupides et meurtriers, fut, dans cette période, religieux et symbolique.

Ensuite nous avions prévu d’aller jusqu’à la Place Bolivar, malheureusement nous partons en sens inverse et au bout d’une bonne demie heure, une jeune femme nous voyant regarder sur notre guide nous demande ce que l’on cherche, elle nous dit « vous êtes en sens inverse. » Il faut repasser devant le Musée de l’Or et la place que nous cherchons et à 5/10 mn après. Nous sommes un peu crevés, on va donc prendre le bus qui lui n’est pas direct, mais nous nous en sommes bien sortis, nous avons mis 1 h 30 pour rentrer, avec un changement.

 Nous sommes passés devant ces arènes en briques, construites en 1927, contenant 13500 personnes, considérée comme l’une des meilleures arènes d’Amérique du Sud.

Ces bâtiments

A 17 h la Carrera 7 est fermée à la circulation. On y voit des joueurs d’échecs

Un fakir sur des tessons de bouteilles

           

Beaucoup de chanteurs, des peintres

et toujours l’armée, mais ici devant une église, qui prépare une procession certainement pour la Semaine Sainte !

C’est un peu bizarre, il manque les statues….

 Et toujours des 4L

Lorsque nous arrivons au parking il fait nuit. On finit de souper lorsque quelqu’un vient sonner à notre porte. Il s’agit d’un couple de Français qui sont arriveés 1/2 h après nous ce matin et qui sont allés également au musée de l’or. Nous papotons dehors, ils restent comme nous 2 jours à BOGOTA. On se reverra donc demain.

 MERCREDI 12 AVRIL 2017

 A 9 h nous repartons pour la place Bolivar, mais sans nous tromper cette fois.

Sur cette place qui a été édifiée à l’emplacement même des 12 premières maisons construites à Bogota par les Conquistadors, est surnommée « Plaza Mayor ».

Ce lieu historique déclaré Monument National regroupe le Capitole, l’hôtel de ville, le palais de justice, la cathédrale Primada ainsi que la résidence présidentielle Casa Nariño.

La Cathédral Primada, la première chapelle a été remplacée entre 1556 et 1565, mais elle s’effondra en raison de la mauvaise qualité de ses fondations. En 1572, une 3ème église a été construite, mais en 1785 un séisme la réduisit en miette. La cathédrale d’aujourd’hui fut construite en 1807.

Juste à coté cette petite chapelle qui contient de belles pièces à l’intérieur mais qui est fermée.

Le Capitolio Nacional, siège du Congrès, à gauche

 En face de l’autre côté, le Palais de Justice, siège de la Cour Suprême qui fut détruit lors de la révolte de 1948 et reconstruit dans les années 1960. En 1985 un groupe de guérilla, soupçonné d’être envoyé par Pablo Escobar afin de détruire des documents d’extradition, pris possession du palais de justice avant que l’armée intervienne de manière sanglante.

 En continuant par une route fermée à la circulation nous longeons d’un côté ces monuments :

(Le Colegio de San Bartolomé de Bogotá fondé en 1604 par les Jésuites est l’établissement éducatif le plus ancien du pays.)

 

 Et de l’autre côté la Casa de Narino, juste derrière le Capitolio, se trouve le lieu de résidence et de travail du Président de la Colombie. Nous ne pouvons pas marcher sur le trottoir ni nous approcher des grilles

La façade qui donne sur une place derrière

 Sur cette même place

L’église Saint Augustin

et la porte d’entrée.

Puis nous nous promènerons dans le quartier  de la Candelaria, avec ses maisons colorées et son architecture coloniale qui constitue le centre historique de la ville.

 D’abord l’église del Carmen, de style gothique florentin, construite en 1938 pour le 300e anniversaire de la fondation de la ville.

 

Des rues au hasard, mais rien à voir avec les jolis villages colorés que nous avons déjà faits.

Un arrêt pour le repas du midi dans une hambursgueseria, la meilleure parait-il de la ville

Petite fondue pour 2 en attendant les hamburgers

Et l’on repart, mais 1/2 après, pluie diluvienne

Nous sommes obligés de rentrer dans le 1er magasin venu et c’est justement une pâtisserie française, et nous n’avions pas pris de dessert (un vrai St Honoré)

Après l’alcalmie, nous allons visité la maison de BOLIVAR, le Libérateur de l’Amérique du Sud.

 Les communs :  

       
    

Bolivar a vécu en même temps que ces personnages (reconnaissez-vous : Bonaparte, Danton, Robespierre ?)

A côté, se trouve la Estación del Funicular qui conduit au sommet du  Cerro de Monserrate qui s’élève à 3.200 m. Comme la veille, les nuages et le smog obstruent la vue. Nous décidons donc de ne pas nous rendre plus haut.

 Nous passons devant le Musée Militaire, on y rentre

 Et bien fatigués, nous reprenons le bus près du Musée de l’or pour ne pas avoir de correspondance. Nous retrouvons Joëlle et René sur le parking et passerons la soirée devant un verre.

JEUDI 14 AVRIL

 Nous quittons BOGOTA vers 9 h, pour ZIPAQUIRA. Joëlle et René sont partis avant mais ils ont des courses à faire, nous nous retrouverons à la Cathédrale de sel.

Lorsque nous arrivons dans la ville, il y a foule, nous ne pensions pas trouver autant de monde, mais c’est le week de Pâques et  tout est fermé depuis hier mercredi jusqu’à lundi matin. Les écoliers ont une semaine de vacances

Nous allons visiter cette cathédrale souterraine sculptée dans le sel, soit disant la première merveille de Colombie, (pas pour nous)

La structure actuelle a été construite en 1995 , sous une ancienne mine datant de 1951, dans laquelle a été taillé  un chemin de croix ainsi que des colonnes et quelques sculptures (les 2 seuls autres structures de ce type se trouvent en Pologne). 250.000 tonnes de sel ont été excavées pour créer ce sanctuaire de 72 m de long

Nous descendons à 180 m sous terre en traversant des petites chapelles représentant les stations du Chemin de Croix.

Bousculade, tout le monde se prend en photo devant chaque croix.  Nous accélérons le pas sans nous arrêter, cela ne nous impressionne pas vraiment. Le sel est plutôt noir. Bien que les jeux de lumières et l’immensité du site sont assez spectaculaires

La crêche

Pour finir, il y a  la visite des boutiques prises d’assaut et il faut jouer du coude pour sortir.

Nous partons plutôt déçus de cette visite, surtout que c’est assez cher, nous étions prévenus mais cela nous paraissait incontournable.

Dernière photo de statues d’indiens (mais pas en sel).

 Et une dernière avec ce militaire !

Nous décidons avant de nous quitter de déjeuner ensemble, nos amis doivent être à Carthagène à la fin du mois, ils vont aller plus vite que nous pour remonter.

On sort de la ville

 Impossible de rester à ZIPAQUIRA, il y a des embouteillages dans la ville et nous ne trouverons pas 2 stationnements, nous partons alors en direction de la lagune NEUSA et nous trouvons ce restaurant tout à fait original le long de la route.

Voilà mon plat :

 Après le repas nous nous quittons en pensant nous revoir à VILLA LEYVA, 130 Kms plus loin.

Nous devions aller visiter la mine de sel de Menocon, puis la laguna de Guatavita  mais vu le monde, nous abandonnons.

Nous prenons la route pendant encore 45 kms et il est déjà 17 h. Les colombiens roulent très lentement, le temps a l’air de s’assombrir. Nous bivouaquerons à FUQUENE, dans la cour de l’hôtel SAN NICOLAS.

Les chambres en haut, et la salle à manger

et nous

Et voilà pour ce 3ème volet de la Colombie. Encore un et nous quitterons l’Amérique du Sud définitivement, on pense d’ici un mois. Mais le voyage continuera, l’Amérique Centrale puis celle du Nord.

Pour ne pas embêter ceux qui n’apprécient pas BOTERO, je mets à la fin un diaporama des peintures qui sont au Musée de BOGOTA.

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COLOMBIE – 2ème article – LA ROUTE DU CAFE

JEUDI  23 MARS 2017

Nous venons donc de quitter le Désert de TATACOA (sur la carte juste après Neiva, vers Baraya)

Nous allons faire un arrêt pour la nuit sur une station essence juste à l’entrée de SALDANA. Sur la route il est assez difficile de se garer  pour passer la nuit et les petits villages ne nous paraissent pas très encourageants. Continuer la lecture

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COLOMBIE – 1ère partie

Cette galerie contient 4 photos.

Voilà notre dernier pays visité pour l’Amérique du Sud : la Colombie 2 fois plus vaste que la France, 47 millions d’habitants. Elle est la 2ème démocratie la plus ancienne de l’Amérique latine. Capitale SANTA FE DE BOGOTA. 95% de … Continuer la lecture

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LA COTE PACIFIQUE DE PUERTO LOPEZ A LA FRONTIÈRE COLOMBIENNE

Fin de l’EQUATEUR

Nous avons fait 5500 kms

Nous sommes rentrés le 17 janvier et le quittons le 13 mars 2017

Une fois encore nous avons été enchantés par l’accueil de la population, par contre très déçus par le temps, beaucoup de pluie et le temps couvert qui ne nous permettaient de profiter des paysages. Ce qui fait que c’est le pays d’Amérique du Sud (il nous reste encore la Colombie) qui nous a attiré le moins.

MERCREDI 22 FEVRIER 2017

Après avoir quitté la Laguna de Quilatoa sans la voir, nous sommes redescendus à 400 m d’altitude. La chaleur ne nous quitte plus : après avoir mis du chauffage le midi, l’après midi il faut remettre des vêtements légers et sortir les maillots de bains.

Nous avons trouvé où bivouaquer, dans un complexe de plusieurs piscines et jeux pour enfants, on demande si l’on peut coucher ici, pas de problème 1$ par personne. Il n’y a personne, il est 17 h. Nous sommes un peu avant QUEVADO à EL PROGRESO

Les 2 filles de la maison ne vont plus nous lâcher. Elles nous font visiter même les abords de centre. Elles sont mignonnes comme tout.

        

On va discuter au bar et à 18 h 30 on nous sert une assiette de riz avec un morceau de poulet, sans que nous demandions quoi que ce soit et une orangeade faite maison (avec de l’eau qui était dans une casserole).

On nous pose un tas de question sur la France, un petit verre d’alcool blanc circule. On nous en propose, je vais en goûter un (par politesse) et Bernard pas beaucoup plus. Dans la soirée, ils iront en rechercher un litre dans une bouteille de coca, si bien que vers 11 h lorsque les copains du patron vont partir en moto, ils ne tiennent plus debout.

      

Ils nous ont dit que le lendemain, ils nous préparerons une cuisine typique d’ici pour 10 h. On leur a dit que nous n’avons pas trop l’habitude de manger à cette heure, mais que l’on fera comme eux.

JEUDI 23 FEVRIER 

Excellente nuit au calme.

On déjeune à peine. Les filles sont à l’école, on profite de la piscine et des hamacs, mais on ne voit personne faire la cuisine et on ne voit rien venir (nous sommes un peu soulagés car ils avaient parlé de tripes et il ne s’agit pas des tripes à la mode de CAEN)

Ramassage des litchis

Les filles rentrent de l’école à midi et la maman fait à manger mais nous aurons droit à la même chose que la veille, rien de bien particulier.

En Amérique du Sud le carnaval est très important, en Equateur du samedi matin au mardi soir, ils font la fête, il y a 2 jours de congés, la plupart des magasins sont fermés.

Dès le vendredi, les préparatifs commencent. Au bord de la piscine, il y a un bar dans une grande pièce ouverte, ils vont faire de la musique, danser et certainement boire. Nous n’avons pas très envie d’être là, on va partir vers 14 h. Entre temps la télé arrive pour montrer le centre, et bien-sûr on veut nous interviewer. J’ai beau dire que je ne parle pas assez bien, mais le gars nous questionne et je vais essayer de répondre, (personne me me connait, sinon la honte). Ils sont fiers que des Français soient sur leur terrain.

Nous repartons avec toutes sortes de fruits que les enfants nous ont cueillis et nous leur donnons des bananes

On va s’arrêter en chemin dans une ville pour faire quelques courses.

Et devant une église, il y a ce corbillard, il est attaché comme une remorque à une voiture.

Nous continuons notre route à travers des champs de mais, de bananes, de cacao et ce qui est nouveau des champs de palmiers pour l’huile de palme (exactement comme en Malaisie). La récolte vient de se faire car il n’y a plus la grappe de fruits dans l’arbre et nous en avons vu un énorme tas dans un hangar et sur des camions.

Nous voyons de grandes étendues de champs de cacao mais on n’en trouve pas dans les magasins. Actuellement des fèves sèchent, de temps en temps sur le bord de la route par petites bandes, il faut faire attention à ne pas rouler dessus. Il y a 2 récoltes par an.

La route est belle,  exceptée sur une bonne dizaine de km, où il y a des travaux et plus d’asphalte.

Nous ne ferons pas beaucoup de km dans l’après midi, il a beaucoup de virages.

On retrouve le soir dans un tout petit village à SAN PLACIDO un énorme centre avec une grande piscine ou l’on peut se garer, mais à l’inverse de la veille, les propriétaires sont moins accueillants, nous aurons l’électricité et la wifi et l’on paiera 9 $.

À peine arrivés, un Land Rover arrive. C’est une famille française avec 4 enfants, ils vont installer 2 tentes sur le capot du véhicule pour que tout le monde dorment, ils font les 2 Amériques.

VENDREDI 24 FEVRIER 2017

Le lendemain matin, nous allons à la piscine et on va déjeuner ici puis partir. En effet, à partir de midi, à la sortie des écoles, arrivent pleins de jeunes et la musique devient insupportable.

Nous allons quitter « lessixauxameriques » car ils partent sur Banos en pensant que nous allons certainement nous retrouver : ils vont en Colombie ensuite et pensent prendre un bateau vers fin avril comme nous. Nous allons donc échanger nos mails.

Nous reprenons la route et arrivons sur la côte 3 h plus tard. Il n’y a pas de route qui la longe mais nous suivons la montagne. Encore des montées et descentes. La vue est magnifique sur la mer, mais le temps se couvre et il commence à pleuvoir légèrement.

PUERTO LOPEZ est une petite ville très touristique d’où l’on peut voir les baleines pendant la saison ( juin à octobre), aller sur l’île de la Plata où l’on voit des fous aux pieds bleus, des frégates, de tortues marines et visiter le parc national Machalilla qui est juste à côté.

Sur le Malecon, il n’y a que des restaurants et des agences de voyages.

Nous essayons de nous garer au bout, près de l’hôtel Mandala, à la fin du village. Manque de chance, il a plu et on s’embourbe. Bernard va être obligé de mettre le 4×4 pour se dégager. Nous n’allons pas rester ici. En repartant il entend un bruit anormal côté freins.

On s’installe sur un parking entre l’hôtel Victor Hugo et le Nantu, où nous bénéficions de la wifi des 2 hôtels et là, il découvre une fuite du liquide de freins.

 

Il est 18 h, on demande au Victor Hugo un garagiste, un taxi nous y emmène mais il n’y a que le voisin qui nous dit qu’il est parti faire une réparation.

On mange à l’hôtel d’une assiette de grosses crevettes.

Samedi 25 FEVRIER

Je pars chez le garagiste à pied, en me trompant et lorsque j’y arrive, il me montre notre plaquette de freins qui est cassée. Le voisin lui avait dit que nous étions passés et il est venu directement nous voir.

Je rentre et 1 h après il revient pour faire la réparation. Malheureusement en démontant, il s’aperçoit qu’une autre pièce est cassée et qu’il faut aller la chercher dans la ville voisine à  Manta à 1 h 30 de route. Du samedi au mercredi, c’est le carnaval, tout est fermé. Il nous dit : pas de problème, il vous reste 3 freins. Bernard a beau lui dire que sans liquide de freins, il ne peut rouler, lui cela ne le dérange pas. On lui dit qu’on pendra un taxi, à moins que lui y aille. On lui donnera l’argent du taxi 70$. C’est d’accord, il ira à la première heure mercredi.

Nous voilà pour la première fois immobilisés mais devant la mer, tous les commerces à disposition et le beau temps, peut être même un peu trop.

Dimanche lundi mardi

Nous ne ferons pas grand chose, si ce n’est profiter de la plage. Nous avons une douche juste à côté, car il nous faut économiser l’eau nous ne pouvons plus déplacer le camper.

Le matin nous allons à l’autre bout de la ville par le Malecon au marché aux poissons. Les pêcheurs vident leurs poissons sur la plage

Les chalutiers ne pouvant venir sur la plage et comme il n’y a pas de port, le poisson est déchargé dans des barques au loin puis elles viennent jusqu’au sable où des camions les attendent sur la plage.

les frégates profitent de l’aubaine en plongeant en piqué pour voler un poisson

Nous achetons un jour des calamars, des petits thons et surtout on fera une cure d’énormes gambas.

Nous mangeons un midi sur un petit stand directement au marché.

 

Tous les soirs nous assistons à un coucher de soleil spectaculaire

J’irai une jour en excursion sur l’île de la Plata. Mais je n’ai pas bien choisi mon jour car il a plu dans la nuit. Bernard ne veut pas m’accompagner.

On part à 16 dans un bateau à moteur avec 2 guides. 7 Canadiens (d’une soixantaine d’années) 4 jeunes Français, 2 Argentins, 2 Américains et moi. Une heure plus tard, nous arrivons. Les jeunes partent d’un côté et moi je vais avec les Canadiens.

Le chemin est boueux et la verdure nous gêne un peu pour marcher. On va prendre le sentier Punta Manchete pendant 2 heures. Mais nous ne verrons que des fous à pattes bleues, pas de frégates (ce n’est pas la saison des amours, (aux Galapagos non plus mais il y en avait plein) pas de lion de mer. Je suis un peu déçue, je vais même faire une chute dans la boue au retour. J’apprendrai 2 jours plus tard, que sur un autre sentier il y avait des frégates mâles avec le cou gonflé. Je pense que nous n’avions pas un très bon guide.

Ceux-là sont au bord du chemin, ils ne s’écartent même pas pour nous laisser passer

 Ici pareil, un bébé qui reste à côté de nous, mais lui il ne sait pas encore voler.

(diaporama)

On verra plein de belles chenilles

On se sert des graines à l’intérieur pour faire des colliers.

Heureusement je suis avec des gens charmants, tous témoins de Jéhovah, ils ont loué un appartement et rencontrent des gens de leur confession, certains sont ici pour un mois et d’autres pour 2.

En rentrant au bateau pendant que nous mangeons 2 sandwichs, les guides jettent de la salade dans l’eau et de grosses tortues marines arrivent autour.

Ensuite on part un peu plus loin pour faire une heure de snorkening. C’est pas mal il y a des « coraux » et beaucoup de poissons multicolores. Les fonds sont plus colorés qu’aux Galapagos. Je vais en profiter, seuls les 4 français et les Argentins m’accompagnent. Il faut dire que la jeune américaine qui doit avoir dans les 25 ans pèse pas loin des 100 kg.

En rentrant, tout à coup le bateau s’arrête, on pense à une panne mais non c’est une baleine qui s’amuse à côté de nous. Ce n’est pourtant pas la saison mais avec El Nino tout est décalé. Je n’ai pas réussi à la prendre en photo, sauf celle-ci (si vous pouvez la deviner)

La côte vue du bateau

APUERTO LOPEZ, pour le carnaval, il y a un monde fou, sur la plage surtout.

Les gens n’ont pas l’habitude de s’allonger sur une serviette, il faut dire aussi qu’il fait tellement chaud et que le soleil tape très fort, il y a tout le long de la plage des tentes avec des chaises longues, que l’on loue.

Ici des familles se sont installés sous le pont où une rivière coule, c’est un vrai dépotoir, l’odeur même est nauséabonde.

MERCREDI 1er MARS

À midi coup de fil, le garagiste nous demande les références du camion et ensuite plus de nouvelles, il devait faire la réparation à 15 h.

JEUDI 2 MARS

À 8 h il arrive en nous annonçant qu’il a fait tous les garages et n’a rien trouvé « pero » (mais) qu’il va en faire faire une ici en inox et qu’on l’aura en fin de matinée.

On restera une journée de plus, ce matin, il fait très beau, les canadiens qui étaient avec moi sur l’île de la Plata, ont loué un appartement juste dernière nous, on ira se baigner ensemble.

Et la pièce arrivera vers 15 h, le mécanicien lui ne viendra faire la réparation qu’à 18 h, on commençait à avoir peur. Il n’a pas mis longtemps à remonter les roues, mais il n’avait pas de plaquette pour nous changer celle de l’avant, nous devrons donc demain matin aller à son garage.

VENDREDI 3 MARS

Nous y sommes à l’ouverture.

Nous retournons sur la plage pour acheter un thon (rouge) plus de 2 kg pour 4 $ et nous partons pour Aguas Blanca.

Il s’agit d’une communauté à 10 km de Puerto Lopez, 5 kms avant le village on doit s’acquitter d’un droit d’entrée de 5$ par personne et qui nous donne droit à la visite avec un guide.

Nous avions l’intention de rester y coucher. On s’installe donc sur la place. Aussitôt un  guide vient nous voir et nous explique ce que l’on peut faire ici. On lui demande quand on fait la visite il nous dit maintenant. Nous aurions préféré attendre l’après midi pour avoir tout notre temps et manger pas trop tard. On s’apercevra ensuite qu’il n’y a aucune visite l’après midi, il faut dire qu’il pleut beaucoup.

Nous sommes avec 6 jeunes français, la visite est en espagnol. Nous commençons par le musée (bof) puis un peu plus loin une maquette d’une maison, je vais plutôt regarder les oiseaux et ensuite un site archéologique (bof bof)puis nous partons jusqu’à une laguna volcanique.

En chemin il nous montre juste un arbre ou le fruit sert à faire de la colle et 2 ou 3 oiseaux, il était avec une jeune fille qui se prépare à être guide. Il s’est occupé plus d’elle que de nous.

Les orchidées poussent même sur les fils électriques

Un champignon (pour Serge et Marina)

On ne voit pas son bec mais il est rouge

des petits cochons

Une termitière 

Des vaches (pas vraiment de chez nous)

Il a omis de nous montrer le palmier qui fabrique de l’ivoire !!! un ivoire végétale nommé tagua tout aussi résistant ; il permet outre des petits objets d’artisanat de faire des touches de piano, des boutons. L’ivoire est contenu dans une coque marron.  C’est au magasin au retour que l’on m’a donné les explications, et montré la noix, ils vendaient justement des figurines faites avec ce matériaux et cela ressemble bien à de l’ivoire.

Lorsque nous arrivons à la « laguna » il  nous dit qu’on peut se baigner une demie heure où si l’on veut rester plus longtemps il nous indique un mirador et le chemin de retour. Une demi heure après il s’en va avec sa stagiaire.

Quant à nous, voilà ce que l’on fait, après nous être badigeonnés de boue que l’on nous donne en arrivant.

La laguna en fait est un petit bassin naturel d’eau sulfureuse où l’on nage dans une eau un peu noire. On se badigeonne de boue, on reste une demi heure à sécher au soleil puis on va nager.

Voilà ce qu’il y avait sur la porte d’un vestiaire, j’ai changé de cabine

Après avoir terminé tout cela, une bonne douche et nous repartons, pas tranquillement car la pluie vient de se mettre a tomber.

Les 6 jeunes sont partis avant nous, on va tout de même monter au mirador

Et rentrer vite car il pleut maintenant à seaux.

Il est plus de 14 h lorsqu’on va manger un morceau de thon dans le camper.

Comme la pluie continue, nous décidons de partir, impossible de se balader dans les environs, le chemin devient glissant.

Nous prenons la route de la côte, mais on ne peut profiter des plages, le temps est pourri, nous irons donc jusqu’à Montecristi sans nous arrêter.

Voilà les paysages rencontrés en chemin, partout la forêt (les grandes tiges plus claires ceux sont des cactus qui semblent à moitié morts)

La forêt tropicale sèche forme un paysage étrange avec ses arbres en  forme de bouteilles, en bas et, dans la zone la plus élevée, on arrive à la forêt tropicale humide ou l’on trouve un arbre à l’écorce verte, des kapokiers, des cactus candélabres, figuiers de barbaries, lauriers et palo santo.

Une fleur au loin dans un arbre

Et l’on arrive à MONTECRISTI , ville des chapeaux PANAMA

Le Panama est un sombrero de paille souple appelée toquilla, fabriqué principalement à Montecristi. En 1800 les commerçants espagnol exportèrent les chapeaux via Panama. Les ouvriers du canal portèrent le chapeau pour se protéger du soleil les associant un peu plus avec le Panama.

La réalisation de ce chapeau nécessite un long travail. On récolte les pousses de palmiers juste avant que les feuilles s’ouvrent.

La 1er étape consiste à battre les pousses sur le sol, puis à les ouvrir à la main. Celles-ci sont attachées et bouillies dans des cuves pendant une vingtaine de minutes et séchées au soleil durant 3 jours.

Certaines sont plongées dans du soufre pour être blanchies. En séchant les feuilles de rétrécissent et s’enroulent jusqu’à former les fils ronds que l’on tissera. Le tissage est difficile, les meilleurs tisserands ne travaillent que tôt le matin et en soirée afin que la transpiration ne gêne pas leur travail. Certains ne tissent que la nuit. Le tissage va de la maille lâche pour les chapeaux les plus courants et de la maille serrée pour les hauts de gammes.

Ils sont ensuite classés selon la densité du tissage (standard, supérieur, fin et superfino). Les plus beaux ne laissent pas passer l’eau et n’ont aucun interstice, on peut les enrouler et les faire passer dans une bague d’homme.

Ensuite il faut le mettre en forme et l’orner d’un bandeau.

On trouve des chapeaux  allant de 20€  à 1000€. En Europe 3-4 fois plus chère.

Et voilà 2 chapeaux terminés, le mien est un MONTECRISTI fantaisie.

Un jeune pied de Toquilla

On s’installe dans une rue derrière la police pour la nuit.

SAMEDI 4 MARS 2017

Et le matin nous allons aller voir les fabriques de MONTECRISTI. Nous sommes très déçus, car il n’y a que des tous petits magasins avec des chapeaux très bon marché, il y en a très très peu de super fins, on se demande où sont les fabriques.

On a beau se renseigner à droite ou à gauche, il semble qu’il n’y en ait pas, on va juste trouver des femmes qui terminent des Panamas dans leur maison. Nous aurons un peu de chance car nous rentrerons dans une maison particulière où dans une petite pièce, il y a le stock de Montecristi et dans un coin près de la fenêtre, la dame termine les chapeaux seule, ils sont tissés dans la région. Le gendre qui est Italien et qui parle français va nous expliquer son travail, lui est le « directeur commercial » il va régulièrement en France (à Deauville en autre) pour les vendre. Il nous a dit qu’un chapeau, comme le bleu que je porte vaut 50 E ici et à Deauville 1.000 E. Nous pensons que c’est faux et qu’il a peut être exagéré un peu.

Lorsque nous quittons MONTECRISTI, nous remontons dans le Nord par la Côte.

Comme d’hab il pleut, les plages ne paraissent pas très propres et surtout très très pauvres. La route du littoral et souvent éloignée de la côte, il  faut prendre une piste pour la rejoindre.

Voilà où nous nous arrêterons le midi pour le repas, il fait très très chaud (près de 38°) mais pas envie de se baigner

Sur cette autre plage, il y a des tentes tout le long du malecon pour que les gens se protègent du soleil

Pour rejoindre la route principale, nous essayons de prendre un raccourci, il faudra que nous fassions demi-tour car la piste n’aboutit nulle part, pourtant le paysage traversait de magnifiques rizières.

Nous allons traverser des villages où le tremblement de terre d’avril 2016 a été particulièrement violant (7,8 sur l’échelle de Richter)

À commencer par la ville de Bahia de Caraquez, tous les immeubles de la ville sont abandonnés ou en reconstruction. Les rues sont défoncées, les gens sont relogés dans des tentes

Quelle tristesse !

Et ensuite c’est Canoa avec son atmosphère détendue et nonchalante, ses rues de terre qui se transforment en champs de boue après la pluie, ses petits restos nombreux et variés. Il y a des compétitions de surf internationales, les vagues atteignent 2 m entre décembre et février.

Nous allons jusqu’au petit village de San Juan à l’Hosteria de Camare sur la plage qui reçoit dans la cour les campings car. Depuis quelques temps notre batterie ne fonctionne plus bien, nous avons besoin d’électricité pour le frigo et nous ne voulons la changer qu’en Colombie.

Nous sommes en contact depuis quelques jours avec des voyageurs rencontrés au Chili, Chunny et Philippe (2surlaboule) qui doivent nous croiser car ils redescendent maintenant. Ils sont justement sur la plage de Jama à 10 minutes d’ici.

Dimanche 5 mars

Après notre repas nous faisons demi-tour pour les rejoindre.

Nous passerons la fin de la journée à papoter et Philippe fera du bricolage avec Bernard dans notre véhicule pour notre problème de batterie.

Lundi 6 mars

Promenade le long de la plage

En fin de matinée nous allons nous quitter, ils partent vers le sud et nous vers le nord.

Avant de rejoindre la route principale les mangroves ont été suprimées et les étangs servent à l’élevage des crevettes, nous ferons un petit stop pour les voir.

De bien jeunes garçons, nous semble-t-il !

Et voilà les maisons où vivent tous les travailleurs mais il y a encore beaucoup de familles qui vivent dans des tentes, les maisons n’ont pas encore étaient reconstruites.

Le midi nous arrivons à Perdenales, dernière étape sur la côte Pacifique pour notre séjour en Equateur.

Nous irons voir le monument érigé à la mémoire des morts du tremblement de terre de l’an passé presque 1000 personnes. Sur le socle il y a le nom de tous les morts.

voilà le genre d’immeubles que nous voyons

Un petit tour au marché

il pleut, nous achetons des crabes que nous voyons depuis notre arrivée en Équateur. Ici on peut les  acheter à la pièce, nous en prenons seulement 3 (pour 5€)

Ils sont emballés un par un.

On comprend mieux pourquoi, une fois enlevée la feuille de banane ils s’échappent de l’évier, un peu de rigolade pour les récupérer, une pince est grosse et l’autre toute petite. Mais quelle vitalité. 

Et les voilà enfin dans notre assiette

Nous ne pouvons pas les manger, peut être je les ai mal cuit mais l’intérieur était tout noir, il aurait aussi fallu les brosser avant, mais ils gigotaient de trop.

Une chance nous avions acheté à Jama le matin une livre de crevettes, excellentes, bien qu’elles soient d’élevage, c’est autre chose que celles que nous trouvons en France. J’aurais du en prendre 1 kg pour 4 E

Et comme il pleut à torrent, nous reprenons la route. On quitte la côte pour rejoindre Quito.

Avant Santo Domingo nous coupons par la vallée Hermosa. Nous traversons des champs de cacao, d’ananas et palmiers pendant la moitié du chemin, ensuite c’est un paysage de forêt avec des arbres et des fleurs  magnifiques.

Un peu avant Mindo nous nous arrêtons dans une laiterie, où nous achetons des fromages, genre gouda, des yaourts (à boire car en Équateur nous ne trouvons que cela) et nous arrivons à Mindo, village touristique réputé pour ses randonnées et ses oiseaux, entouré de vertigineuses forêts d’altitude.

LUNDI 6 MARS 2017

Il fait nuit, nous allons nous garer à la sortie du village devant cette « propriété », au bord de la rivière. Le Monsieur qui habite là, mange dehors sur des planches avec des toiles dessus.

 Le matin je pars sur la route vers 7 h mais je ne verrais que ces 4 oiseaux.

  

Et des chevaux.

(diaporama)

Lorsque Bernard est réveillé et comme il fait beau, nous allons monter à 5 kms à la taribata, c’est une vieille nacelle qui nous emmène de l’autre côté de la vallée,  ce qui nous permet d’aller à 5 cascades. Il est 8 h 1/2 et ils vont mettre en marche leur engin, pour moi et 3 autres jeunes qui viennent d’arriver en taxi.

Nous sommes sur la canopée, un employé nous accompagne

et voilà ce que l’on voit

     

J’y vais seule Bernard ne m’accompagne pas. Je vais descendre aux cascades, le chemin est un peu glissant mais j’ai mis mes chaussures de marche et pris mes 2 bâtons. Je ne verrais que des colibris, pour voir des toucans il faut y aller à 6 h.

Et des fleurs

(diaporama)

Le sentier

1er cascade Nambillo, arrivée en bas il faut remonter et prendre un autre sentier pour voir les autres

Je ne ferais que les 2 premières. Je suis seule et cela glisse un peu

La cascade Ondinas

La cascade Guarilinos

Je rentre vers 11 h et nous partons pour voir une ferme aux papillons qui est située dans un hôtel. Il pleut maintenant. On commence à en avoir un peu marre de cette pluie. Mais les papillons sont dans une serre, nous sommes à l’abri.

C’est mon préféré, il est transparent :

Quand il ouvre ses ailes, elles sont bleues, on en voit beaucoup autour de nous en forêt

Il y a aussi quelques colibris à l’entrée de l’hôtel, car il y a des petites écuelles remplies de sucre pour les attirer

            

             

Un petit bassin avec des gros poissons, ils ont bien arrangé les alentours.

J’avais déjà vu cette fleur en Malaisie, on l’appelle « le soulier des dames », car elle fait penser à des chaussures à talons, les fleurs pendent comme une glycine.

 Les 3 photos suivantes sont une variété de la fleur du gingembre (il y en a beaucoup dans les forêts équatoriales)

Il y a également les mêmes en rouge et rose

Celle-ci : du Curcuma

Nous allons déjeuner en ville. Je vais me renseigner pour les tours qui sont organisés dans des agences pour l’observation des oiseaux.

On part à 6 h du matin et on rentre vers 9 h 30 sur la route qui mène aux cascades (à 7 h lorsque je me suis baladée sur cette même route je n’ai rien vu) on nous fournit des jumelles et le guide a une longue vue. Le prix est de 70 $. Nous trouvons que c’est un peu chère. Pour aller voir des coqs des roches comme nous avions vus au Pérou le prix est de 120$ et il faut partir à 5 h 30. Donc nous n’irons pas.

Par contre comme nous sommes maintenant garé juste à côté d’une chocolaterie, et qu’il pleut, nous rentrons dans le magasin. Nous tombons sur un français qui nous dit que c’est une fabrique et qu’on peut la visiter ( moyennant 8$).

Nous y allons et ne le regrettons pas.

Dans cette petite fabrique, ils achètent des cabosses de cacao dans le nord-est du pays (à Esmeralda exactement) car c’est un chocolat dont la pureté des saveurs et le parfum du cacao est particulièrement excellent et recherché pour faire des chocolats fins, elles sont vendues par une communauté de femmes qui va les chercher en forêt, car cette variété avait disparu. Elles vont en refaire des plants pour le cultiver à plus grandes échelles. Cette cabosse est beaucoup plus grande que les cabosses ordinaires que l’on voit partout dans les champs. Elle est ramassée jaune tous les 4 ans. Sinon il y a des arbustes qui  donne 100 cabosses et qui sont ramassées tous les 2 ans et d’autre une soixante tous les mois, pour le cacao ordinaire.

Après la récolte, on procède à l’écabossage : les hommes ouvrent les cabosses à la main pour en extraire les fèves. Dans cette petite fabrique très artisanale, ils travaillent avec 10 kg de fèves à chaque fois.

Il y a environ, une quarantaine de fèves toutes disposées suivant des files entrelacées d’une pulpe blanchâtre et sucrée « le mucilage ».  

Ensuite on les fait fermenter.

Lorsque le mucilage a séché et disparu. Il faut 48 h pour le faire pourrir,  ils s’en servent (ici) pour faire le beurre de cacao.

                

       puis on les met 4 jours dans une feuille de banane recouvert de plastique, la fève va             devenir marron

                                                                       

Ensuite pendant 15 jours elle sèche à l’air libre, elle va devenir noire. Grâce à l’action du soleil, les graines transpirent et la fermentation commence ce qui empêche les graines de germer. Les fèves sont étalées et fréquemment remuées.

Et l’on procède au concassage, derrière la petite machine que vous voyez ici il y a un ventilateur, on met les 10 kg, et l’on fait tourner la machine, ce qui va séparer la fève du chocolat. L’opération est répétée 3 fois

Vient ensuite l’affinage : on va le broyer dans cette petite machine jusqu’à obtenir une texture très fine.

    

Le conchage : on fait fondre la poudre récoltée sous le tamis pendant 70 h à 47°, il est malaxé sans arrêt dans la machine à droite,  il est tamisé encore une fois jusqu’à obtenir la texture, le goût et les arômes désirés.

               

A gauche c’est un appareil pour faire fondre le beurre de cacao, c’est la matière grasse du cacao à laquelle on n’ajoute pas de sucre.

A droite c’est une presse.

             

Dans une autre salle, moulage et emballage : on étale la pâte sur un marbre, on ajoute éventuellement du concentré de café, du piment ou du gingembre mixé, on la fait sécher au gaz une dizaine de minutes pour qu’il n’y ait aucune bulle d’air. On la met dans des moules en plastique par 3 petites tablettes,  puis 30 mn au frigo.

      

Il est vendu 5 E la petite tablette de 100 gr (je crois me souvenir).

Ce cacao est unique « l’Arriba » (63% de la production mondiale) et l’on estime que 80% des exportations de cacao Equatorien sont des exportations de cacao fin et aromatique alors que seulement 20% sont des cacaos provenant d’autres variétés comme le CCN51.

Il y a plusieurs petites chocolateries comme celle-ci, aucune grande, pour l’instant personne ne se regroupe mais ils ont de la demande pour l’exportation en Europe pour faire des chocolats fins car c’est un chocolat pure à 100 % . Il y a 100 ans, l’Équateur était le premier producteur de cacao au monde, il occupe actuellement le quatrième rang.

La visite terminée nous avons droit à une petite dégustation : un brownie avec un bol de chocolat liquide, et dans les boites toutes les variétés de chocolat (au gingembre, au café, au piment,) et à 60 %, 70 et 90 %

Comme on nous a tout laissé à disposition, on ressortira avec une bonne indigestion.

Depuis midi la pluie est torentielle.

Le soir nous bivouaquerons en pleine ville.

MARDI 7 MARS

Et le lendemain matin, nous verrons des colibris aux abords de la ville

   

Il ne nous a pas été possible de les prendre en volant même lorsqu’ils font du sur place. Ils sont vraiment trop beaux.

Nous partons à 65 kms à la « Mitad del Mundo » qui marque le lieu, où  Charles Marie de la Condamine effectua les relevés permettant de situer l’Equateur et ce qui devait donner naissance au système métrique.

En 1735, une discorde à propos de la forme exacte de la Terre divisait la prestigieuse Académie des sciences de Paris. C’est une sphère légèrement aplatie aux pôles, affirmaient les tenants des théories de Newton ; elle est aplatie à l’équateur, disaient les partisans de l’école de pensée de Cassini.

Alors, en 1736, on a envoyé deux expéditions mesurer la courbure de la Terre : l’une vers le pôle Nord, en Laponie, l’autre vers l’équateur, dans le pays qui a pris ce nom depuis. Les résultats ont donné raison aux disciples de Newton.

En 1936, pour le bicentenaire de la mission française en Amérique du Sud, un monument commémoratif a été érigé près de Quito, la capitale de l’Équateur. Appelé le Milieu du Monde, ce monument se situe sur la ligne estimée être à 0° de latitude, l’équateur donc, par les savants français du XVIIIsiècle.

Des découvertes récentes ont légèrement repositionné l’équateur. Pour trouver le bon endroit, il faut s’éloigner de près de 300 mètres et aller dans le musée privé Inti Nañ. (nous irons donc ensuite)

Le trajet de l’Avenue des géodésiques commence par le pavillon de la France. On peut observer des photos, cartographies et répliques instrumentales utilisées par les scientifiques de la première et deuxième mission.

L’endroit contient aussi 2 autres pavillons (Espagne, Équateur) qui donnent des informations complémentaires sur l’expédition.

Les statues des scientifiques qui participèrent à cette mission chargée de calculer les mensurations de la planète, plus de la majorité sont des français

Le site tient un peu lieu d’un parc d’attraction, on va donc s’amuser, qui est dans l’hémisphère nord et qui est dans l’hémisphère sud ?

Nous visitons le musée qui est situé dans la grande tour et ferons certaines expériences, par exemple un régime instantané : le diamètre de la planète qui est de 12.712 km aux pôles, est de 12.756 km à l’Equateur, on est donc plus loin du centre de la terre et la gravité est plus faible. Nous devrions perdre environ 0,03 % de notre poids, Bernard me dit qu’il a maigri de 7 kg et moi je n’ai pas l’impression d’avoir perdu beaucoup…..

On peut se prendre en photo avec un trucage, et 5 mn après on la reçoit par mail (nous ne voyons pas pourquoi les Galapagos par rapport avec « le milieu de la terre »)

Les autres expériences nous les ferons au Musée INTI NAN où nous partons ensuite, 300 m plus loin et qui se tient exactement sur la ligne de l’équateur.

Musée Intiñan, Equateur - Trace Ta Route - Blog voyage

Ce musée explique les connaissances astronomiques que détenaient les peuples incas et pré incas. Le site possède aussi un petit musée sur la culture ethnographique du pays.

L’époque de l’année la plus impressionnante pour visiter le lieu est sans aucun doute aux solstices (autour du 21 mars et du 22 septembre). Le soleil se trouve alors exactement à 90° de l’équateur et à midi, les ombres disparaissent. Dommage il aurait fallu que nous attendions quelques jours. Bernard est dans l’hémisphère nord et moi l’hémisphère sud

Le chronomètre solaire unique élaboré en 1865 et qui indique précisément l’heure astronomique, le mois, le jour et la saison juste à partir des seuls rayons du soleil.

Et voilà de nouvelles expériences :

Un œuf peut tenir sur la tête d’un clou

L’expérience que l’on peut en théorie réaliser sur toute la planète est censée être plus facile à l’équateur puisque la force d’attraction des pôles s’annule.

Dans quel sens tourne l’eau ?

La légende veut que dans chaque hémisphère, l’eau tourne dans un sens différent. Mais l’expérience vantée dans les deux musées est un trucage. La force de Coriolis – qui agit sur les cyclones, par exemple – est trop faible pour avoir un impact sur un évier qui se vide. Pourtant l’essai était concluant et l’on a bien vu la différence, nous avions essayer lorsque nous étions sur le bateau aux Galapagos et cela était réel.

Difficile de garder l’équilibre :

L’expérience semble anodine en apparence. Fermer les yeux. Joindre les pieds. Tendre les bras sur les côtés et avancer sur la ligne de l’équateur. Facile ? Pas vraiment. La pression des pôles se sent de chaque côté et empêche de faire plus de quelques pas sans perdre l’équilibre.

Des petits bras tout faibles :

Cette expérience ne peut pas fonctionner chez vous.

On se place soit un peu au Sud soit un peu au Nord de la ligne. Vous tendez vos bras devant vous. Une autre personne essaie alors de baisser vos bras : vous avez assez de force pour résister et gardez vos bras tendus jusque là tout va bien. Les choses se compliquent quand on nous demande de faire exactement la même chose en étant bien placé sur la ligne équatoriale : cette fois-ci, la personne n’a besoin que d’une main pour vous faire baisser vos deux bras tendus.

Nous visiterons également le musée ethnographique. Visite d’anciennes maisons, d’animaux (morts) de la forêt équatoriale,

Une tombe

Un guerrier

Mais ce qui nous a le plus surpris, ceux sont les images et les explications des têtes réduites. Ce processus appelé « tsantsa » était réalisé par les Shuars jusque dans les années 1940.

Je vous montre d’abord les images

Pour finir au bout d’une lance

Seuls les ennemis de sexe masculin se voyaient ainsi mal finir. Après être entré en contact avec les Dieux, le « vengeur » allait décapiter son ennemi et ramenait sa tête. Près de la rivière, suite à une incision de la tête, le cuir chevelu était alors séparé du crâne. Ce dernier était jeté à l’eau pour nourrir les anacondas, vénérés tels des dieux. Les yeux et la bouche étaient cousus, les autres orifices étaient bouchés par des petites pierres de façon à ce que ne s’échappent pas les esprits de l’ennemi. Le chaman faisait ensuite bouillir la tête durant 15 minutes dans l’eau après avoir mis une pierre et du sable à l’intérieur de la tête de façon à ce qu’elle ne se déforme pas. La tête se réduisait alors pour ne faire plus qu’une dizaine de centimètres. Lors du dernier jour de la semaine de fabrication, la tête était emportée en forêt pour subir sa première célébration : un trou était effectué sur le haut du crâne, un double kamai inséré et fixé à un chounta à l’intérieur de la tête, ainsi la tsantsa pouvait être portée sur la tête du guerrier, lui apportant son  pouvoir personnel, son arutam (force, courage, sagesse…). Plus le guerrier avait de tsantsas, plus il avait de pouvoir.

Et voici une vrai tête

Ce matin nous avons fait la visite du centre de la Mitad del Mundo avec du soleil, cet après midi, comme depuis quelques jours à partir de midi, la pluie ne nous quitte plus jusqu’au soir, nous n’irons pas voir le cratère du volcan Pululahua qui n’était qu’à 4 kms, mais nous partirons directement pour Quito.

Un beau cactus avant de quitter le site

Quito, capitale de l’Equateur, la 2eme plus haute après La Paz. La vieille ville est inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO, presque 2 millions d’habitants ; La ville est toute en longueur 50 km du nord au sud et 5 km en largeur.

Nous nous installons sur le parking de la Carolina près de la police que nous ont indiqué des voyageurs. Il est situé près du Mariscal, c’est un immense parc avec des pistes cyclables et de footing. A l’intérieur se trouve le jardin botanique, le musée des sciences naturelles, un vivarium.

Mercredi 8 mars 

Le premier jour nous visiterons le centre historique,  direction la Plaza Grande.  Elle est encadrée sur 3 côtés de bâtiments historiques : la cathédrale au sud (milieu du 16ème siècle), le Palacio del Gobierno à l’ouest et le Palacio Abizcopal (palais de l’archevêché) et l’hôtel Majestic qui fut le premier Hôtel de ville, au nord.

Le palais du gouverneur, siège de la présidence équatorienne

Le palais Arzobispal ou nous déjeunons et qui maintenant est transformé en boutiques sur la place et le patio en restaurants.

Pas très loin de la place

La Compania de Jésus c’est l’une des églises les plus riches d’Amérique Latine. La façade baroque construite en pierre volcanique est magnifiquement sculptée.

Les photos sont interdites dans toutes les églises (je vais tout de même essayer d’en prendre une, mais je me suis faite repérer)

(celle-là ne sont pas de moi, merci Sylvain)

Bernard m’attend bien tranquillement

Le monastère de San Francisco et les maisons autour

 

Nous n’avons pas de chance beaucoup de places, comme celle-ci, la place San Domingo et la place del Teatro sont fermées pour rénovation.

La Merced

Le quartier de la Ronda, qui est une rue coloniale, étroite, très colorée, la plus ancienne de la ville et qui a été rénovée mais où tout est encore fermé, il n’est que 11 h du matin, mais au moins nous sommes tranquilles.

Au bout de la rue un agent nous déconseille de continuer notre chemin car ce n’est plus touristique et c’est dangereux. C’est la 1er fois que l’on nous dit cela.

El Panecillo avec une immense statue de 45 m d’une vierge ailée tout en aluminium et qui surplombe la ville.

Et la Basilique construite dès 1882, par un architecte français en s’inspirant de la cathédrale de Bourges. C’est la plus grande construction gothique d’Amérique du Sud.

et voilà les gargouilles

La ville est vraiment magnifique.

Nous n’irons pas faire un tour dans le téléphérique à cause du mauvais temps, mais rentrons directement au parking de la Carolina

Nous passerons tout de même à la pâtisserie française de l’autre côté du parc ou nous sommes stationnés pour faire le plein de pâtisseries, croissants et baguette française.

JEUDI 9 MARS

Bernard a été piqué par des moustiques il y a 2 jours, qu’il s’est gratté toute la nuit et maintenant il a une grande plaie à la jambe, il va donc rester au camper et moi je vais partir au Musée Guayasamin. Malheureusement il y a une erreur sur mon guide en ce qui concerne l’adresse, je pars donc à pieds du parc Carolina et à l’adresse indiquée il n’y a rien, je me renseigne et l’on me dit que c’est un peu plus loin.

Depuis que je suis partie, je monte des rues escarpées et je suis plutôt fatiguée, il est trop tard pour que je prenne un taxi car on me dit qu’il n’y a plus que 4 cuadras.

Sur le plan de Quito cela ne s’appelle pas le musée Guayasamin mais la Capilla del Hombre, c’est ce qui m’a trompé.

Un peu avant d’arrivée, des maisons très colorées.

Guyasamin est un célèbre peintre équatorien (1919-1999), né à Quito. Il a fait don, avec l’accord de ses enfants, de son vivant, de tout son patrimoine à l’Equateur. L’Unesco l’a désigné comme « projet prioritaire de l’Humanité »

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L’immense demeure où il a vécu abrite la plus grande collection de tableaux du peintre. Il était aussi un grand collectionneur d’objets pré-colombiens et ce musée est aussi l’occasion d’admirer cette collection (4500 pièces)

L’autre extrémité

La vue d’ici sur la ville et le volcan qui actuellement est caché est magnifique.

Il est interdit de prendre des photos à l’intérieur, c’est bien dommage car c’est absolument magnifique, tant par les meubles que par les objets collectionnés.

Les pièces sont immenses et on visite salon, salle à manger, chambre  et surtout son impressionnant atelier, les tubes de gouache, les palettes, les œuvres inachevées sont encore là.

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Les 2 extrémités de la pièce.

L’on peut y voir en photo les personnages qui sont venus le voir : Fidel Castro, Caroline de Monaco avec son père, François Mitterrand…..

Après la visite de la maison, on visite la Capilla del Hombre que Guayasamín a créé en 1996, et  qui est le musée où sont exposées d’immenses toiles, pareil « photos interdites », mais je ne fais pas la visite guidée, je suis seule et je sors ma tablette.

 

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Résultats de recherche d'images pour « La Capilla del Hombre »Résultats de recherche d'images pour « La Capilla del Hombre »

Après cette visite passionnante, je vais rentrer en taxi.

Nous allons déjeuner, et l’on commence à ne plus du tout supporter le temps qu’il fait en Equateur. A peine arriver, qu’un orage éclate, une pluie diluvienne s’abat sur la ville, le parc en quelques minutes est inondée, à côté du camper il y a une moto à demi sous l’eau. On attend que cela se calme et nous décidons de prendre la route et de filer sur la Colombie. Il nous reste encore un peu plus de 200 km. Mais nous nous arrêterons en cours de route tout de même.

Demain samedi nous allons nous arrêter au marché d’OTAVALO.

On passe l’Equateur une nouvelle fois, et là nous sommes vraiment au point GPS zéro, nous sommes un peu avant CAYAMBE

Nous ne pouvons nous y arrêter il pleut de trop, j’aurais aimé prendre des photos et avoir un peu d’explications sur ce site archéologique tenu par une association et qui possède une grande horloge et un calendrier solaire  qui par son ombre indique, toute l’année, les heures.

De cet axe équatorial, c’est le seul endroit de la planète où nous pouvons observer toutes les constellations de la voûte céleste aussi bien de l’hémisphère nord (comme la Grande Ourse) que de l’hémisphère sud (comme la Croix du Sud), mais vu le temps couvert je ne sais pas si un jour on peut voir quelque chose.

La position de cet endroit n’est pas une coïncidence, au contraire, on attribue aux cultures pré-hispaniques une profonde connaissance astronomique. Depuis ce site, en prolongeant loin dans les montagnes, les axes des solstices de juin et de décembre, les archéologues ont retrouvé des observatoires astronomiques inca.

Nous bivouaquerons 300 m plus loin chez un particulier en haut de la route, qui a lui aussi une pierre inca sur son terrain qui servait de calendrier solaire.

Valentin le papa de 75 ans, vit ici avec son fils, sa belle-fille et leurs 3 enfants. Ils sont encore à nos petits soins, et vont nous donner des avocats, des feuilles médicinales, car pour l’instant ils n’ont que des semis dans leur terrain.

A 19 h ils viendront nous chercher pour prendre une tisane avec la spécialité de la région les bizcochos, petits gâteaux très bons et du fromage frais (queso de oja) présenté individuellement comme une barre et enveloppé dans du papier transparent.

Nous prendrons notre douche dans leur maison.

La vue d’en haut, nous ne verrons encore pas le glacier de CAYAMBA, il est sous les nuages.

SAMEDI 11 MARS

Nous ne pouvons pas nous éterniser, car le marché ne va pas nous attendre et nous avons une bonne 1/2 h de route. Les adieux sont toujours émouvants, on croirait qu’ils nous connaissent depuis très longtemps. Echange de mails et nous partons lorsqu’il commence à ….. PLEUVOIR.

Nous arrivons à OTAVALO, cette ville de 40.000 habitants accueille tous les samedis l’un des plus importants marchés des Andes. Les indiens portent le costume traditionnel et se montrent fiers de leur apparence. Malheureusement une fois encore je ne pourrais pas sortir l’appareil photo, sous une pluie battante, nous pouvons à peine descendre de la voiture.

Un moment d’éclaircies avec les grosses chaussures, le parapluie, on va aller y faire le tour, il est presque vide, très peu d’indiens, ils ont dû venir très tôt. Heureusement que nous avons déjà vu beaucoup de marchés. Sur ces quelques photos les tenues ne sont pas particulières.

Nous resterons quelques heures, mais sommes très déçus.

En route une moto décorée pour un mariage, mais la mariée est dans la voiture derrière

Nous allons jusqu’à Ibarra pour nous arrêter au bord de la laguna Yahuarcocha

DIMANCHE 12 MARS 2017

Nous resterons tranquillement sur le camping Sommmerwind tenu par des allemands, il y a tout le confort. Je terminerais mon blog. Il a plu par intermittence.

LUNDI 13 MARS 2017

Nous partons pour la frontière Colombienne et nous ne chercherons plus à nous arrêter on veut quitter l’Equateur, il y fait trop mauvais temps.

 

 

 

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de BANOS au VOLCAN COTOPAXI EN PASSANT PAR L’ORIENTE

MARDI 14 FEVRIER 2017

Nous quittons Banos et partons pour la route des cascades, journée adrénaline.

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DE GUAYAQUIL A BANOS

Nous sommes arrivés en EQUATEUR depuis le 17 janvier 2017 mais je ne vous ai pas parlé du pays, puisque nous sommes partis directement aux Galapagos.

L’équateur représente la moitié de la France en superficie avec 15 millions d’habitants.

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GALAPAGOS (Suite)

îles Galapagos: animaux terrestres

Mercredi 25 janvier 2017

Nous continuons donc notre croisière, les 3 premiers jours nous avons donc fait les îles près de l’ile de SANTA CRUZ et maintenant nous allons au Nord en longeant l’Ile Isabela, un arrêt à Punta  Morena puis dans la Baie Elisabeth,  ensuite l’Ile Fernandina,  l’Ile Santiago, Rabida, Seymour et pour finir Baltra.

Petit rappel du trajet :

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