GALAPAGOS (Début)

 

Mardi 17 janvier 2017

Nous entrons en Équateur à HUAQUILLAS, le Rio Zarumilla délimite les 2 pays.

Les formalités à la douane se passent facilement. Par contre, nous sommes rentrés dans le village d’AGUAS VERDES au Pérou, nous voulions acheter des cigarettes et changer nos derniers pesos. Nous n’avons pas trouvé de Malboro, Bernard n’en a pas acheté d’autres, dommage, nous verrons plus tard qu’en Equateur le paquet vaut 7€ quand il vaut 3 € côté Pérou.

Les routes changent, beaucoup plus belles, des autoroutes, des grands ronds points, et surtout très propres, plus de décharge n’importe où, plus de chiens (nous apprendrons plus tard qu’il y a une amende pour les chiens qui font dans les rues et que les chiens qui trainent sont ramassés). Continuer la lecture

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LES HAUTES TERRES DU NORD

2 JANVIER 2017

43.700 Kms  depuis le 4 novembre 2015

Nous finissons dans quelques jours notre périple au PEROU. Nous sommes arrivés le 29 juin, un aller-retour de 2 mois en France, novembre en Bolivie et voilà nous avons passé 3 mois et demi dans ce magnifique pays. Nous avons fait .8400 kms, beaucoup de routes et de pistes assez dures.

Ce séjour  aura été incroyable, d’abord un mois avec les enfants. Des rencontres encore une fois fabuleuses.

Nous ne savions absolument pas à quoi nous attendre en visitant ce pays, et surtout nous ne nous attendions pas à une telle diversité des paysages. De plus, les gens sont très sympathiques, accueillants et toujours prêts à nous aider en parlant lentement pour que l’on comprenne.

Et point particulièrement important : on mange et on boit bien surtout dans le sud, une cure d’avocats, de petites bananes, de mangues, d’empanadas, de ceviche et de pisco. Que demander de plus ? Nous sommes aussi devenus un peu végétariens car la viande sur les marchés est loin d’être appétissante.

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Nous quittons nos Thermes Inca à CAJAMARCA en pensant que nous irons jusqu’à CELENDIN pour bivouaquer.  Nous avons 110 Kms de belle route, il fait beau. Nous y arrivons vers 15 h et comme on sait que la route va être très mauvaise ensuite, nous décidons de rouler pendant une heure, cela nous fera moins de route le lendemain. Nous avons en effet 140 Kms pour rejoindre notre prochaine étape : CHACHAPOYAS.

l’arrivée à CELENDIN

Nous prenons « la route de la mort péruvienne ». Ce n’est pas peu dire: très étroite et très sinueuse, si nous croisons un autre véhicule il faut anticiper pour se garer lorsqu’on peut. Sur mon guide, il est indiqué « pour les aventuriers seulement » et « seulement pendant la saison sèche ». On se lance, d’abord un col à 3.000 m et après une longue descente on arrive à BALSAS, 50 Kms en un peu plus de 2  heures.

On peut à peine dépasser le 20 kms/h et malgré cela il y a des ralentisseurs. Le guide que nous avions eu dans un tour nous avait dit que les Péruviens conduisant comme des fous, il fallait absolument qu’ils apprennent à conduire plus lentement.

Voilà l’obstacle:  le peu de voitures rencontrées ont un peu de mal à se garer, mais l’on ne bouge pas, celui-là finira donc par reculer car une dizaine de mètres derrière lui, il y a une petite voie de garage.

La piste est étroite mais relativement bonne, voire très bonne, bien que très caillouteuse par endroits. Quelques coups de volant « cisaillés » et ça passe.

Plus loin, dans un autre virage en descente, il faut aller repérer le terrain de près pour calculer où poser les pneus.

Nous voyons au loin un camping car garé en pleine nature. On va aller s’installer à côté d’eux pour la nuit, nous sommes presque arrivés dans le petit village de BALSAS.

Et voilà notre bivouac. A côté de nous des belges ; les moustiques vont nous empêcher de faire la causette bien longtemps, mais l’on se retrouvera plus loin.

Le lendemain matin lorsque nous nous levons, ils sont en train de partir. Nous ne partirons  qu’à 8 h 10. Il nous reste 100 Kms pour rejoindre CHACHAPOYA.

10 mn de route, puis des travaux pour la construction d’un pont. La route est fermée entre 12 et 13 h et la nuit, sinon on nous fait rouler sur une voie. Pas de problème puisqu’il n’y a pas de circulation, SIGA (on peut passer)

Mais où ira ce pont, si haut !!!

Beaucoup de courant dans la rivière

On traverse le petit village de BALSAS, ici les piliers du pont actuel.

Et quelques kilomètres plus loin,  nous sommes bloqués par un camion qui a le pneu crevé. Nous allons attendre 3/4 h pour qu’ils changent la roue, impossible de se croiser.

Première heure : 9 kms

On remonte jusqu’à un nouveau col, l’ABRA BARRO NEGRO (col de la boue noire). 3.680 m, magnifiques vues plongeantes dans la vallée, dans un décor de forêts de nuages.

Et là c’est la route qu’on prend et si quelqu’un arrive, on préfère ne pas y penser, ou tout au moins on ne l’exprime pas

Je me retourne et je prends une photo de la route que l’on vient de prendre, bien entendu Bernard ne s’arrête pas et je ne demande rien (on la voit à peine) :

Une ferme bien accrochée dans la pente

et des petits villages sur les flancs

Voilà encore un éboulis

Un peu plus loin, c’est déblayé.

A une seconde près :

Celui-là sans hésiter enclenche sa marche arrière

On passe le col, nous sommes partis depuis 2 h. On a fait 33 kms, et il n’y a pas que des éboulis

Celui-là on ne le craint pas

Encore une descente abrupte et nous sommes arrivés, ouf, je ne dirais pas sans difficulté, mais …. 75 Kms en 3 h

Parking du musée de LEYMEBAMBA que nous allons visiter et ensuite repas (bien mérité pour le chauffeur). L’entrée :

(remarquez Bernard qui lit les explications)

Ce musée a été construit par les artisans locaux avec des matériaux de la région.

En 1987, un archéologue découvre une vaste nécropole près de la laguna des Condors, pas très loin d’ici. Elle abritait de petits mausolées funéraires (comme la photo ci-dessous) et 280 momies. De retour à LIMA, il présente un projet pour que la zone soit protégée et que les momies soient maintenues à leur place. Mais 5 mois plus tard, une autre archéologue native de la région, soutenue par des intérêts locaux, fait enlever la totalité des momies du site, elles sont emballées dans des sacs de ciment ou de farine et descendues à dos de mules avant d’être entreposées dans une maison particulière à LEIMEBAMBA, en attendant la construction de ce musée.

Un mausolée reconstitué :

Les momies étaient à l’intérieur de ces morceaux de bois

Nous repartons du site vers 15 h et une bonne heure après, nous arrivons à TINGO, 45 Kms plus loin. La route est moins impressionnante, nous longeons la vallée de l’Uctubamba.

Et là que faisons-nous ? nous sommes à la bifurcation pour rejoindre le site de KUELAP à 35 kms mais par une très mauvaise piste et à 40 Kms de CHACHAPOYAS, où FINA et ALAIN nous ont conseillé de prendre un tour pour visiter le site. Cela nous embête d’aller jusqu’à CHACHAPOYAS pour revenir ici. Il fait beau, les belges rencontrés la veille avec leur grand camping-car  y montent, nous décidons de faire pareil et de dormir en haut.

Voilà la route à flanc de montagne, nous sommes à vol d’oiseaux à quelques kms mais il nous faut faire 35 kms pour rejoindre le site archéologique.

Par chance il fait beau, la piste n’est pas très bonne, il y a des nids de poules et des cahots, mais on a vu pire. Et nous croisons tous les petits collectivos qui redescendent les touristes, mais plus on avance moins il y a de circulation.

La route est assez impressionnante vue d’en haut.

 

A 3 mois près, nous aurions pu prendre une de ces cabines. Les français sont en train de construire un téléphérique, nous aurions mis 15 mn au lieu d’une heure et demie. Mais il ne sera mis en circulation qu’en mars. Pourtant il a déjà été inauguré et à 100 kms d’ici, les gens pensent qu’il fonctionne.

Les habitants de TINGO n’ont pas voulu qu’il arrive dans leur village, il a donc fallu le construire 2 kms plus loin après pleins de virages (20 mn de route). Il n’y a pas de place pour construire un parking, il faudra prendre une navette qui fera des aller et retour.

La tyrolienne est gratuite pour les ouvriers, mais quel boulot.

Sur la photo ci-dessous, on voit les tracés qui ont été faits pour installer les pylônes, aucune idée comment ils ont transporté les matériaux et effectué le travail.

La vue du site avec le zoom du bas des cabines.

Plusieurs petits villages traversés

Des maisons en torchis, mais des portes et des balcons sculptés

Nous arrivons à destination juste avant que la nuit tombe. On ne nous autorise pas à nous installer sur le parking, il faut que l’on se mette dans la boue derrière l’entrée.

4 JANVIER

A peine 9 h et nous sommes sur le site de KELUAP, presque seuls, nous croiserons des visiteurs lorsque nous redescendrons.

Il y a 2 kms de montée et un cheval. Qui croyez-vous qui va monter à pied ?

Ce n’est pas grave, je verrais ma première orchidée (et la seule)

Je prendrais des photos (celle-là c’est en revenant)

Sur la falaise opposée à la route, nous sommes sur une faille géologique exceptionnelle qui témoigne de la violence du plissement des couches jurassiques lors du soulèvement andin de la Cordillère Centrale.

J’ai pris mon temps et arriverai seulement 5 mn après Bernard. Je monte sur un chemin bien praticable alors que lui est dans la boue. (Lorsqu’on prend un cheval nous ne le dirigeons pas, mais un homme ou le plus souvent une femme le tire à la longe)

Et nous voilà sur le site, je ne sais pas ce que j’ai préféré des pierres ou de la végétation. Il s’agit d’un site archéologique majeur du Pérou, c’est un village fortifié datant de 900 et 1200.

Le mur d’enceinte fait 584 m de long, 110 m de large et 30 de haut.

La forteresse est fameuse pour ses 3 portes d’entrées, (nous n’en verrons qu’une, les autres sont fermées car il y a des travaux de restauration importants). Il s’agit d’étroits couloirs de 35 m de long surplombés de remparts et tourelles qui montent en se rétrécissant de sorte que d’éventuels assaillants n’auraient pu y passer qu’en file indienne, exposés à une grêle de pierres et de flèches lancées des parapets.

Sur les 400 habitations de forme circulaire, seuls subsistent les vestiges de 34 maisons, nous ne verrons pas celle qui a été restaurée avec sa toiture car le vent l’a emportée.

L’esplanade est surmontée d’une petite tour de guet, le Torreon.

Je fais un diaporama car il y a beaucoup de photos et pour les courageux, cliquez sur la 1ère photo

En redescendant, nous croisons Anna et son mari dans le gros camping-car qui viennent d’arriver, ils n’ont pas voulu prendre la route le soir.

En cours de chemin, nous nous arrêtons dans un petit resto, car nous n’avons plus grand chose à manger

Et pour une fois je ne montre pas mon assiette, mais la crèche assez originale faite avec des plantes.

Nous rentrons sans croiser personne et arrivons à CHACHAPOYAS où nous nous installons sur une petite place en ville. Les Belges nous y rejoindrons en fin de journée.

Nous visitons la ville et allons prendre une excursion pour aller voir (le lendemain) les sarcophages de KARAJIA. Il y a 1 h de route, 2 h de mauvaise piste et 1 h de marche, de plus il pleut depuis hier soir.

Surprise notre guide parle français. Il va se mettre à côté de nous et nous allons parler pendant une bonne partie du voyage.

Dans le tour est compris la visite d’une grotte funéraire, on s’en serait bien passé.

Un petit crâne, quelques ossements

et des stalagtiques (nulles), on n’ira pas jusqu’au bout, on commencera à revenir seuls. Il y a de la gadoue partout, nous sommes crottés et le terrain est glissant

Alors les 2 petits vieux ils ne sont pas mignons !

Nous verrons enfin une maison circulaire à l’entrée de la grotte

  

On s’arrête le midi à LAMUD dans un restaurant et l’on va manger du porc séché (bof)

Les cultures sont  faites sur brûlis

Un arbre à tomates, c’est un fruit, nous ne l’avons pas encore essayé

Les petits villages abandonnés dans la montagne se succèdent, les murs d’adobe sont encore debout mais les toits n’existent plus depuis longtemps, excepté celui de l’église. Curieusement, lorsqu’ils sont habités, les villages sont tout aussi déserts.

Et nous voilà à l’entrée du site. il pleut sans discontinuer. Il y a 2 kms à faire à pied et un chemin tout glissant. Comme à notre habitude nous allons prendre un cheval (heureusement sinon nous ne pouvions pas y aller : trop glissant). Aucune structure et nous voilà arrivés. Je ne peux malheureusement pas vous montrer le chemin car il m’est impossible de sortir l’appareil photo à cause de la pluie, pourtant cela valait la peine et il y avait de jolies fleurs dans les champs.

Nous arrivons à destination. Ces 6 sarcophages (2 m de haut) datent de l’an 1000. Accrochés à la paroi rocheuse, ils contenaient dans la partie inférieure une momie.

CHACHAPOYAS :

 

 

(ce ne sont que des mannequins dans des boutiques de vêtements)

VENDREDI 6 JANVIER

La pluie nous oblige à partir sans voir le site de REVASH, il s’agit des mausolées dans la montagne, (photo volée à ANITA et BERNARD)

Nous n’allons pas non plus à la cascade de Gocta, la 3ème plus haute cascade du monde (771 m) mais là il y avait 2 h de cheval avant d’y arriver.

Vers 10 h, nous prenons (encore) la direction de la côte en longeant toujours le rio UCTUMBAMBA que nous suivrons pendant plus de 200 kms

 

Et toujours des rizières

Traversée de BAGUA GRANDE, la ville aux motos taxis.

Au Pérou beaucoup de camions sont peints avec des dessins religieux.

On s’arrête au bord de la route pour acheter des papayes et boire un jus d’ananas frais. Nous voyons ces fruits qui ne se mangent pas mais qui servent pour soigner certains maux.

Nous allons en chemin être taxés 2 fois d’un Sol (30 cts d’Euros) par des hommes en uniformes « SEGURIDAD ». Aux premiers, on s’arrête pensant qu’ils veulent nous signaler quelque chose, genre la route est fermée pour cause d’éboulis, mais non. Pour notre sécurité il faut payer. On fait semblant de ne pas comprendre, ils vont nous chercher un registre écrit en anglais, « no entiendo » et nous montrent une pièce d’un sol. On leur donne un sol et ils nous remercient et s’en vont. La 2ème fois, pareil, mais un des hommes avait en plus une mitraille, je ne veux pas que l’on s’arrête mais Bernard refuse. Même explication, on discute à peine et on leur sort 1 sol, ils sont contents et nous laissent repartir. Nous cherchons l’explication. (ils pourraient demander un peu plus !!) C’est la seule fois qu’on se fait raquetter.

Nous traversons encore une quebrada magnifique.

On cherche à s’arrêter pour le soir. Nous venons de faire presque 250 Kms et nous ne pourrons pas être sur le bivouac de FINA et ALAIN qui doit se trouver à une cinquante de kms. Tous les villages, une fois encore, sont en longueur, pas de place à se garer et il y a beaucoup de camions qui circulent.

 

On continue, les nuages et la nuit commencent à arriver

Tout à coup à  LIMON DE PORCUYA, un village qui a l’air un peu plus en profondeur, un petit chemin à droite, on s’y engage et nous tombons sur une  place où nous demandons si on peut s’y installer pour la nuit. Comme toujours « pas de problème, tranquilo »

(photos prises le lendemain matin)

Ces enfants viendront nous voir et parler avec nous, « comment est la France? » « quelle monnaie avons nous? » « on peut leur montrer une pièce », des questions très pertinentes

La pente avec les cultures nous impressionne toujours.

(nous avons couché juste en bas dans l’Abra de Porculla)

SAMEDI 7 JANVIER 2016

Nous prenons la route pour PIURA pour aller au supermarché puis on rejoint la côte. On va s’arrêter à la tombée de la nuit à LOBITOS, sur la plage à « las Cabanas de neto ». C’est un bar qui a quelques chambres, nous sommes bien mais malheureusement il va y avoir de la musique jusqu’à une heure très tardive.

La vue de la plage

Et il y en a des dizaines à quelques mètres de la plage.

A coté de nous, un camion avec des Français. Nous allons les voir, ils remontent comme nous, nous sympathisons immédiatement. Ils sont en voyage depuis 2 ans et ont acheté ce camion en France avec toute cette décoration.

Dimanche

On décide de quitter les lieux après le repas de midi, il y a eu trop de bruit. Dès que l’on prend la piste, voilà le décor : les poubelles

Des plateformes à pétrole à perte de vue et  l’on va carrément traverser ce champs de puits ainsi que l’usine. A l’entrée, on nous a tout de même demander nos papiers

Nous allons faire une trentaine de kms dans un paysage très aride

Avant de rejoindre la plage DEL NURO, où plutôt la jetée DEL NURO, il est 17 h, c’est dimanche, les grandes vacances : plein de monde. Et voilà la raison

On nage avec les tortues. De petits bateaux emmènent les touristes à 10 m de la jetée

Pour aujourd’hui nous assisterons juste au spectacle du haut de la jetée.

Ensuite nous irons demander à nous garer sur le parking de la criée aux poissons où l’on s’installe pour la nuit, au calme.

A notre réveil, il y a déjà des motos-taxis autour de nous

On retourne sur la jetée, et là on voit que nous ne sommes pas obligés de prendre un bateau, il faut juste prendre un gilet de sauvetage (50 cts d’Euros) et nager au pied de la jetée, sans aller près des bateaux.

On va nager , oui ou non, on hésite mais finalement on y va, Bernard va rester sur la jetée il faut bien que quelqu’un prenne des photos

Une religieuse vient se baigner

Un petit souvenir avant de rejoindre le camper

Et l’on repart, 10 Kms plus loin pour la plage très touristique de MANCORA, très courue par les habitants de LIMA. On se gare dans la rue en stationnement interdit, nous n’y resterons pas trop longtemps.

Par contre on s’arrête 10 mn après sur la plage de PUNTA SAL, beaucoup plus tranquille, il n’y a pas grand monde et elle est aussi agréable. On va y bivouaquer pour déjeuner.

Puis dernière étape avant la frontière à Zoritos au camping Swiss Wassi

Il est tenu par Melba, une péruvienne mariée à Jacques, un Suisse. Ils ont vécu en Suisse pendant 20 ans et maintenant ils ont une magnifique maison et ont aménagé sur leur terrain des emplacements pour les voyageurs.

(photo prise par Jean Jacques qui a installé une petite caméra sur un cerf volant, pas besoin de drone)

On décide d’y rester quelques jours. Maintenant nous sommes vraiment en vacances : le midi, Melba nous fait la cuisine et on mange chez eux, le soir ils nous font un pisco. Nous avons  tout le confort : WIFI, machine à laver à notre disposition (pour la 1ère fois depuis notre voyage)

Les journées passent vite, pourtant on ne fait pas grand chose. On prend le temps de discuter,  de manger des langoustes, de boire du Pisco Sour, de se baigner, sans oublier les apéritifs du soir ….. Bref que du bon temps.

Melba et Jacques sont aux petits soins avec nous et c’est un plaisir que de faire étape chez eux, ils nous emmènent en ville et peuvent nous faire visiter la région (bains de boue, mangrove en bateau, etc…)

Un exemple de repas :

(pour 4)

Melba dans sa cuisine

Sur le sable il y a des milliers de petits crabes, dès qu’on approche ils rentrent dans un trou, pas tout à fait les mêmes que ceux vus précédemment.

Ils mangent un poisson 

Un oiseau vient près du camper manger le pain qu’on lui donne

Une tortue échouée sur la plage

vol de pélicans

Tous les soirs un nouveau coucher du soleil

 

 

Petit déjeuner sur la plage à 8 h du matin

L’après midi sieste pour Bernard

pendant que moi, je travaille, les doigts de pieds en éventail sur un transat

Voilà notre séjour à Zoritto se termine et demain nous partons pour l’EQUATEUR et principalement aux GALAPAGOS. On va essayer de trouver un last-minute pas trop trop chère.

Dernière photo souvenir

voici tout notre trajet au PEROU

 

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DE TRUJILLO A CAJAMARCA

 

27 DECEMBRE 2016

Nous passons TRUJILLO sans nous arrêter pour rejoindre le bord de mer à HUANCHACO où nous nous installons le long de la plage.

C’est un petit port de pêche traditionnel où les pêcheurs partent en mer assis à califourchon sur leurs bateaux en roseaux tressés ; ils les nomment leur « petits chevaux de roseaux » (caballitos de totora) qui rappellent un peu ceux du lac TITICACA.

Le soir ils les mettent  à sécher le long de la digue.

28 Décembre

Promenade dans le village, et sur la digue, lessive que nous récupérons le soir, et le midi nous irons déjeuner au restaurant « BIG BEN »

La vue de la terrasse du resto, pas encore beaucoup d’animation, il faut attendre l’après-midi et le soir.

un plat pour 2

mais chacun son dessert

Il fait chaud maintenant aux environs de 25°/28°

Dans l’après midi viennent s’installer le long de la plage des marchands de beignets, de pommes de terre « rellena » (c’est une boule allongée de purée farcie à la viande), de brochettes. Comme juste à côté du camper il y a un stand, nous en profiterons pour notre repas du soir.

Le lendemain nous partons en collectivo (petit bus local) pour TRUJILLO, nous sommes le 29 décembre, fête de l’indépendance de la ville, les administrations sont fermées et nous assisterons à un défilé devant la mairie

 

Quelqu’un prend des photos avec un drone de la place.

TRUJILLO est la 3ème ville du PEROU (+ de 800.000 habitants)

La cathédrale

Sur la place devant la cathédrale, la crèche

Les bâtiments autour de la place d’Armes

l’intérieur du bâtiment ci-dessus.

Et en bout MAC’DO mais plus discret que chez nous pour ne pas gâcher l’harmonie de la place.

Détail des fenêtres en fer forgé et des balcons sculptés.

Dans les rues avoisinantes

  

L’une des techniques les plus intéressantes de l’architecture coloniale provient des traditions autochtones : la quincha. Il s’agit d’une armature en tige de canne, en bambou ou en bois souple, recouverte de boue séchée que l’on utilise pour réaliser les voûtes, les coupoles, les corniches et les parties supérieures des murs des églises. Léger et élastique, le matériau offre une excellente résistance aux séismes et il permet des réparations rapides et à moindre coût. De l’extérieur, la quincha imite l’apparence de la brique ou de la pierre. La majorité des églises reconstruites à la fin du 17 et du 18e siècle s’appuient sur cette technique, Aréquipa est la seule ville coloniale entièrement reconstruite en pierre.

Resto le midi, le meilleur soit disant d’après le guide Michelin. Bernard prend un steack et moi un Tacu-tacu (c’est du riz avec une sauce aux crevettes) accompagné de cabri, pas mauvais du tout et un bon dessert (depuis quelque temps nous en trouvons)

On se ballade dans la ville toute la journée, quelques magasins sont fermés mais cela ne pose pas de problème car ici, comme dans les autres pays d’Amérique du Sud, nous ne trouvons rien d’intéressant

Par contre il nous faut trouver une assurance pour notre véhicule, car celle que nous avons n’avait qu’une durée de 6 mois et elle se termine le 30 décembre. (Nous l’avions achetée lors de notre 1er passage au Pérou et oui, déjà, le 30 juin à la frontière Chilienne). Nous ne pouvons l’acheter qu’au siège de la SOAT et aujourd’hui c’est férié. Il nous faudra revenir.

Nous rentrons en fin de journée à HUANCHACO, pour assister au coucher de soleil

Des surfeurs près de la digue cherchent la vague parfaite.

Le lendemain nous retournons à TRUJILLO, mais cette fois avec notre véhicule car nous n’allons pas dans le centre de la ville.

D’abord l’assurance, il nous faut une prolongation d’un mois. Nous avions payé pour 6 mois 69 sols et là on nous demande 75 S. Je le précise et le jeune homme au guichet me dit qu’ils ont dû se tromper à la douane et me montre sur son ordinateur les tarifs. Pas de discussion possible.

Puis achat de gaz pour 36 sols le remplissage qui se fait en 5 mn, et les courses au supermarché  avant de retourner dans la Cordillère.

Nous partons ensuite pour déjeuner sur le parking du Site de CHAN CHAN qui se trouve avant HUANCHACO.

Il s’agit des vestiges de l’ancienne capitale du royaume CHIMU (vers 1300) qui a précédé la civilisation des Incas.  Le siège du royaume était établi ici, en plein désert mais proche de l’océan. Le site est partiellement reconstitué selon les techniques d’abode de l’époque. Enseveli sous le sable jusqu’en 1967 et depuis 1986 inscrit à l’UNESCO, il ne reste plus aujourd’hui que les murs que les orages continuent d’éroder. Un seul palais a été restauré sur les 28 où vivaient près de 100.000 personnes. Les Incas tenaient les montagnes,  ils soumirent les peuples de la côte en déviant les fleuves et en les privant d’eau et les Chimus disparurent.

 à l’intérieur des niches

Le site possède même un énorme bassin qui servait de réserve d’eau pour faire face à la sécheresse. Ici un canal d’irrigation :

Les alentours non restaurés :

Nous retournons pour notre dernière nuit devant le restaurant où nous avions mangé l’avant-veille pensant que nous aurions la WIFI mais impossible de nous connecter à leur réseau. Ont-ils déjà changé le mot de passe, on ne sait pas. En tout cas je ne pourrais pas commencer mon article.

Nous ne voulons pas rester ici pour le réveillon, nous craignons qu’il y ait trop de bruit pendant la nuit.

Nous prenons la côte jusqu’à petit village de pêcheurs PASCAMAYO avant de rejoindre la route qui nous mènera à CAJAMARCA.

On s’installe sur un petit parking près de la jetée qui ne mesure plus que 400 m alors qu’à l’origine elle en faisait 700. Elle a souffert des tremblements de terre.

Seuls les pêcheurs sont autorisés à aller dessus, car les bateaux ne peuvent accoster qu’à l’extrémité.

Petite promenade dans les rues de la ville

Nous sommes le 30 décembre, et là juste derrière nous, dans une grande cochera, il y a un peu de va-et-vient, une estrade est déjà installée pour le spectacle du lendemain, à des prix relativement chers pour les Péruviens : de 800 soles à 1200 soles l’entrée (on divise par 3,5)

Nous devions passer une nuit très tranquille mais de 21 h à minuit, ils vont faire des essais de musique avec une sono au maximum, qui bien sûr, va nous empêcher de dormir (on se couche toujours avant 21 h).

Le matin au réveil, peu de monde

sauf :

 

Après recherche de cigarettes dans la ville, nous partons, direction CAJAMARCA, car ce n’est pas encore là que nous passerons notre réveillon au calme.

31 décembre 2016

Très bonne route, au départ encore du sable

Les bas-côté ont toujours des couleurs

Puis nous traversons  des champs de manguiers pendant plusieurs kilomètres.

Nous arrivons à CAJAMARCA en fin d’après-midi.

Nous avions trouvé sur IOVERLANDER une petite hacienda à 2 kms des thermes où nous pensions passer notre soirée du réveillon, voire y manger. Pas de chance elle est fermée.

Nous allons donc nous installer sur le parking des thermes DES BAINS DES INCAS. Les eaux des piscines qui tiédissent avant de s’y déverser, jaillissent à 70 °. Nous avons sur le parking un petit robinet à côté de notre camper d’où l’eau sort bouillante. Des enfants viennent y remplir des bassines et des bouteilles d’eau de temps en temps et nous le lendemain matin, nous ferons comme eux pour prendre une bonne douche dans notre camping car.

C’est ici que le dernier souverain Inca, Atahualpa, prenait les eaux pour se remettre d’une blessure, lorsque PIZARRO se présenta devant la ville de CAJAMARCA en novembre 1532. Il reçut à cet endroit l’ambassade espagnole venant le prier de les retrouver le lendemain dans l’enceinte de la ville.

Quant à nous, nous y passerons notre dernier soirée de l’an 2016. Pas de festivité dans la ville. Nous serons encore une fois couchés de bonne heure et le dimanche matin, la vie ici reprend son cours comme un jour ordinaire : marchands ambulants, marchés, commerces,  tout le monde est au travail.

Il est content, nous avions une petite boite de foie gras (donnée par Maryse et Michel, les parents de Fina à Alain)

(pas de vaisselle en cristal, mais un bon COLOME d’Argentine, gardé exprès)

Nous partons tranquillement à CAJAMARCA et là, tout est fermé excepté le mercado central, pas grand monde dans les rues. De plus il commence à crachiner, nous trouvons à nous garer juste à côté de la place d’armes et allons tranquillement visiter la ville. Malheureusement les édifices sont fermés.

Nous ne pourrons pas visiter cet ancien hôpital du 17 et 18e siècle et l’église attenante, mais seulement admirer leur façade. (ni l’endroit où a été fait prisonnier Atahualpa)

L’hôpital des hommes aux murs épais est entouré de petites niches dans lesquelles les patients attendaient de recevoir l’extrême-onction. Aujourd’hui, il abrite un musée de la médecine.

De l’autre côté de la rue, l’hôpital des femmes, dont le linteau est soutenu par 2 cariatides à 4 seins, signe de fécondité.

Rues en escaliers qui montent jusqu’à la colline dominant la ville (le Cerro Santa Apolonia)

Un peu d’histoire sur la ville de CAJAMARCA, qui est considérée comme l’une des plus belles cités coloniales du Pérou. C’est ici qu’eut lieu la chute de l’empire Inca.

En 1532, Francisco PIZARRO débarquait au nord du pays avec 177 hommes, 3 canons et quelques chevaux. Il invita l’Inca à discuter à CAJAMARCA dans la colline qui domine la ville et le fit prisonnier. L’indien proposa de racheter sa liberté en comblant d’argent et d’or la pièce où il était détenu. 9 mois plus tard, lorsque fut réunie la rançon, brisant leur promesse, Pizarro fit fondre en lingots le trésor, décapita Atahualpa et massacra tous les indiens, sans qu’il y eut une seule perte du côté espagnol.

Ce jour là, le monde occidental venait d’assurer sa domination sur celui des indigènes en anéantissant à jamais l’un des empires les plus puissants du monde…

La place d’Armes où il fut exécuté :

La cathédrale :

Et en face l’église San Francisco

Et le resto où nous irons manger pour notre repas du 1er janvier

En fin d’après-midi avant de rentrer sur notre parking, nous allons visiter l' »Hacienda Colpa ». C’est une importante ferme coopérative consacrée à l’élevage et aux produits laitiers.

Sa petite église

Et Bernard près des écuries

Lundi 2 janvier 2017

Il pleut et depuis la veille, l’essuie glace ne fonctionne plus, on a perdu une petite vis. Après une dizaine de magasins (heureusement tous dans la même rue), nous finissons d’en trouver un à la bonne dimension pour 10E.

Nous quittons la ville pour les hautes terres du nord avec encore un peu de stress: après le Canyon del Pato, nous ferons la route de la mort péruvienne.

La suite au prochain épisode.

 

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LE CANON DEL PATO

27 DECEMBRE 2016

Nous quittons le camping de CARAZ pour rejoindre la côte, mais quelques kilomètres après la ville, nous allons traverser le CANON DEL PATO (sur la carte à droite juste en dessus de CARAZ)

Il s’agit d’un extraordinaire site naturel. La rivière SANTA a creusé des gorges à la jonction des 2 Cordillères « La Négra «  et la «Blanca », créant un canyon étroit et profond de 1.000 mètres. Continuer la lecture

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CORDILLERE BLANCHE de HUARAZ à CARAZ

22 DECEMBRE 2016

Nous sommes maintenant dans la CORDILLERE BLANCHE et plus particulièrement à  HUARAZ . La vallée est close de toute part :  à l’ouest par la Cordillère Negra et à l’est par la Cordillère Blanca.

C’est ici que se trouvent les plus vastes glaciers de la zone tropicale de notre planète. Ils sont collés aux parois des montagnes et risquent d’être précipités dans la vallée au moindre tremblement de terre. Les lacs constituent également un vrai danger, ils se forment dans des moraines d’éboulis, qui risquent de céder lorsque la pression de l’eau est trop forte.

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DE ICA à HUARAZ – LA CORDILLERE CENTRALE

 

Nous quittons notre superbe plage de PARACAS, pour rejoindre les ANDES et plus particulièrement les CORDILLERES, et oui nous sommes un peu « barjot » on retourne en altitude, mais la côte ici n’est vraiment pas très belle en dehors de la réserve de PARACAS.

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RETOUR AU PEROU

1er DECEMBRE 2016

Tremblement de terre à PUNO, nous sommes à 150 kms. Nous lisons cela sur internet, nous n’avons rien ressenti, mais il y a eu 1 mort et beaucoup de maisons en adobe ont été détruites.

Nous reprenons la route pour rejoindre le Pacifique. Belle route semble-t-il, mais pas facile à tenir le camper.

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DE SUCRE A LA PAZ JUSQU’A LA FRONTIERE PERUVIENNE

 

Nous aurons parcouru 2100 Kms en Bolivie, en un mois tout juste. Ce n’est pas beaucoup, mais on traîne un peu plus. Ajoutons quand même les 1300 Kms que nous avons fait avec le tour dans le Sud Lipez. Nous n’avons pas fait de pistes et toujours de belles routes et pour la plupart asphaltées récemment. Beaucoup de montagnes, notre consommation a été de 23 litres au 100 Kms et notre voiture monte toujours les côtes allègrement.

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DE UYUNI A SUCRE

J’espère que vous n’êtes pas saturés des flamands, mais pour l’instant nous n’en n’avons pas revus !!!! Continuer la lecture

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SUD LIPEZ

DU 10 AU 14 NOVEMBRE 2016 

Monique et Daniel viennent de nous retrouver à UYUNI, nous allons réserver notre tour à l’agence SKYLINE TRAVELLER, c’est une petite agence qui se trouve dans la rue Ferroviara (www.skylinetraveller.com) et qui a également une agence à SAN PEDRO D’ATACAMA. Continuer la lecture

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