DU 10 AU 14 NOVEMBRE 2016
Monique et Daniel viennent de nous retrouver à UYUNI, nous allons réserver notre tour à l’agence SKYLINE TRAVELLER, c’est une petite agence qui se trouve dans la rue Ferroviara (www.skylinetraveller.com) et qui a également une agence à SAN PEDRO D’ATACAMA.
Nous avions été accostés dans la rue par Angie qui parle français. Après avoir fait plusieurs agences, c’est son agence qui a retenue notre attention. Nous ne l’avons pas du tout regretté.
Son frère Samuel va nous servir de chauffeur et de guide. Il a été attentionné pendant tout le parcours, toujours de bonne humeur, à nos petits soins et nous avons été très exigeants car on lui a demandé de s’arrêter pour prendre des photos maintes et maintes fois.
Nous avons pris un tour à la carte, de 5 jours. En principe, les tours sont de 3 jours et passent par le Salar. Comme nous l’avions déjà fait, nous avons demandé à ne pas y retourner, par contre nous sommes allés à l’est vers la Laguna Celeste et Quetena alors que le tour classique passe par la grande route (verte sur la carte jusqu’à la Laguna Verde). Et nous ferons le tour à l’inverse des agences.
On nous avait prévenu, nous allions en prendre plein les yeux… Mais honnêtement, nous avions déjà vu tellement de paysages incroyables depuis notre arrivée en Amérique du Sud qu’on se demandait un peu si le spectacle allait être à la hauteur de ce qu’on nous annonçait.
Alors comment dire… On a littéralement été scotchés par ces paysages, et c’est sans trop nous avancer que je peux vous dire que ça rentre dans les plus belles choses qu’on ait vues depuis notre départ et peut être de notre vie!!!
Voilà le circuit que nous avons fait en 5 jours : 1300 Kms de piste, il aurait été impossible par endroit de passer avec notre véhicule, de plus aucune pompe à essence.
Nous sommes partis d’UYUNI, 1er nuit VILLA MAR, petit détour à la laguna CELESTE, volcan UTURUNCU, QUETENA et 2ème nuit Laguna VERDE, 3ème nuit Laguna COLORADA, puis toutes les petites lagunas de Ramaditas à Canapa, mirador pour le volcan OLLAGUE, 4ème nuit à SAN JUAN et retour par une petite piste entre San Pedro et Colcha K, pour rejoindre le salar à l’Isla INCAHUASI, COLCHANI et UYUNIN
Nous quittons donc UYUNI à 9 h du matin par la route principale qui va à la frontière chilienne à HITON CAJON. La route n’est pas mauvaise mais n’est pas asphaltée.
Nous avons crevé au bout d’une heure de voiture.
Arrêt à SAN CRISTOBAL, pour voir l’église vieille de 350 ans, déclarée au Patrimoine Culturel. C’est une commune où il y a encore une mine d’argent, de zinc et de plomb à ciel ouvert.
Un arrêt au canyon de l’ANACONDA, 30 m de profondeur sur 7 kms de long
Nous traversons la Vallée de Rocas, insolites formations rocheuses qui proviennent d’éruptions volcaniques.
Nous prenons une piste extrêmement étroite pour rejoindre la laguna Mysteriosas.
Et voilà la LAGUNA MYSTERIEUSE : impressionnant et seuls nous ne l’aurions pas trouvée)
Cette oiseau qui est sur une pierre au milieu de la lagune avec son petit
Laguna VINTO
Encore des roches « ITALIA PERDIDA »
Avant d’arrivée à ces rochers, Samuel nous a dit que nous allions voir des dromadaires sauvages, nous n’en revenions pas.
Puis le soir on dort à VILLA MAR dans un « hôtel » avec douche chaude et électricité, ça peut aller.
Le lendemain debout à 6 H 30 pour prendre une piste qui va nous mener à la Laguna Céleste.
On traverse des paysages magnifiques
Arrêt à la Laguna COLPA
Daniel a un drone et il essaye de l’installer au dessus du lac pour prendre des photos et des films, mais pas de chance comme il n’a pas de connexion à internet il n’a pas pensé à le reprogrammer. Il ne pourra pas s’en servir pendant notre circuit.
Puis la Laguna CELESTE
Cette lagune bleue ne fait pas parti des circuits classiques.
diaporama :
Derrière le lac une route serpente vers le volcan UTURUNCU (6.020 m, le plus haut de la région) jusqu’à une mine de soufre, sur un col à 5.900 m entre les 2 cônes du volcan, c’est la voie carrossable la plus haute au monde (200 m de + que le col au Ladakh en Inde)
Laguna KOLPA, la seule d’où l’on extrait le borax, car cela assèche les lacs, il est donc interdit d’en extraire ailleurs. Le minerai se trouve généralement en masses compactes à l’emplacement d’anciens lacs asséchés (où l’eau s’est évaporée laissant des sels alcalins de sodium) ou le plus souvent sur ses rivages comme ici. C’est blanc on dirait du sel ou de l’écume.
Les sédiments du lac abondent en micro algues (qui produisent à elles seules un quart de l’oxygène que nous respirons et jouent un rôle primordial dans la vie des écosystèmes marins, puisqu’elles sont à la base des réseaux alimentaires de nombreuses espèces), le borax est utilisé dans la fabrication d’engrais, de peinture, de dentifrice et de plastiques et qui servent également d’agent filtrant pour l’huile, les produits pharmaceutiques, le kérosène, la bière et le vin.
On traverse la Laguna CHALVIRI à 5.010 m, au pied du volcan POLQUES et des thermes, mais on ne s’y arrête pas car nous y repasserons le lendemain matin.
Nous arrivons le soir à la LAGUNA VERDE, mais il est déjà tard, là non plus on ne va pas aller la voir maintenant.
L’hôtel ici est plus que précaire, rudimentaire, sans électricité, ni eau, donc toilettes « douteuses » . Beaucoup de touristes vont partir à 3 h du matin pour faire l’ascension du volcan LICANCABUR (celui que nous avions vu à SAN PEDRO D’ATACAMA au Chili).
Le matin au réveil (8h) nous sommes presque seuls. Comme il n’y a pas d’eau, la toilette est vite faite. Nous n’avons pas eu trop froid, nous avons couché tous les 4 dans le même dortoir. Bernard a rajouté des vêtements thermiques sous son pyjama et moi un survêtement par dessus.
L’hôtel n’était pas très propre….
Nous partons tranquillement d’abord à la LAGUNA BLANCA, lagune merveilleuse, de couleur blanchâtre due à la salinité des eaux et aux micro-organismes qui l’habitent. 10 km2. La transparence de son eau est mise en valeur par son fond immaculé.
Puis à côté, juste séparé par un petit détroit, se trouve la Laguna Verde. Ces deux étendues d’eau étaient encore il y a quelques années réunies mais le manque d’eau dû au réchauffement climatique fait qu’elles vont bientôt disparaître.
En arrivant, nous avons compris pourquoi il ne fallait pas arriver avant 10h.
Lorsque nous arrivons, le lac est gris alors qu’il fait plein soleil. A 10 h, le soleil est levé depuis plus de 4 h, il a réchauffé le dessus du lac, une évaporation s’est formée, l’air chaud monte et de l’air froid arrive du volcan ce qui va créer énormément de vent.
La différence entre le sommet et le lac crée un appel d’air qui va arriver sur la rive la plus proche du lac, va remuer l’eau et faire remonter les 4 sédiments et qui provoque le vert émeraude qui va avancer et nous fait découvrir un lac tout vert au bout de 15 mn.
C’est féerique, magique, nous sommes éblouis par la métamorphose des eaux qui va devenir vert comme si on avait levé un rideau.
Ceux qui sont passés avant n’ont pas vu de vert et ceux qui passent après ne sauront pas qu’il a changé de couleur en quelques minutes.
Ce phénomène se passe tous les jours à la même heure.
Le vert s’agrandit petit à petit
La couleur verte émeraude de l’eau provient d’une forte concentration de cuivre dans ses sédiments. Son eau contient également du magnésium, du plomb et de l’arsenic. Ici pas de vie, c’est du poison, il n’y a pas de flamands roses après 10 h sauf à l’entrée du détroit qui le sépare de la Laguna Blanca . Ce lac fait 17 km2. Il est dominé par la haute silhouette du volcan LICANCABUR.
Nous reprenons la route en sens inverse, petit arrêt pour le désert de DALI à 4.750 m. A cet endroit, la terre regorge de nombreux minéraux qui confèrent au paysage toute une gamme de couleurs surnaturelles. Les paysages semblent sortir des tableaux du peintre.
A midi nous arrivons aux thermes POLQUES sur le salar de CHALVIRI et après le repas, nous irons profiter du réchauffement naturel des eaux (30°) pour nous baigner dans un petit bassin, dehors il fait quelques degrés.
La laguna est magnifique avec ses flamands et ses canards que nous voyons de très près.
Voilà le resto du midi.
Direction Ouest.
En chemin les paysages s’enchaînent, les volcans apparaissent et disparaissent au grès des kilomètres que l’on parcourt.
Arrêt aux geysers de Sol de Manana, 4.850 m, pour voir les mares de boue bouillonnante, les fumerolles à l’odeur nauséabonde de vapeurs sulfureuses. Ils se trouvent dans une zone de forte intensité volcanique souterraine et qui se manifeste aux 1ères lueurs du jour par des fumerolles de vapeur d’eau pouvant atteindre 10 m. Il est un peu tard pour nous.
Nous en avions vus en juin de l’autre côté de la frontière à El Tatio au Chili à 4300 mètres.
Nous continuons notre chemin et tout à coup , après une montée, surgit une montagne conique et dans son creux, la Lagune COLORADA, les couleurs sont éclatantes de beauté. Improbable, avec toujours ces dégradés de couleurs du désert, un rouge indescriptible et le blanc du sel sur ses rives (conséquence de l’évaporation de l’eau et du reflet du Cerro Colorado dans la lagune) a sensation est unique. Devant nous un lac rouge, immense. Après tout ce qu’on a vu, l’émotion est toujours aussi intense.
60 km2, 80 cm de profondeur. Le rouge provient des algues et des planctons qu’elle accueille dans de l’eau riche en minéraux (sodium, magnésium, borax et gypses).
On voit bien le changement de couleur suivant les heures
Il fait pas très chaud
Ici, 3 espèces de flamands :
- les flamands roses James, les plus rares au monde, le plus petit des 3, avec les pattes rouge foncé et un bec jaune et noir, des yeux sombres et une sorte de masque sur son bec.
- les flamands andins, le plus grand, plumage rose, pattes jaunes et bec jaune et noir, des yeux sombres entourés de plumes blanches et rosées.
- les flamands chiliens, plus d’un mètre de haut avec un bec blanc au bout noir, des pattes bleu terne, des genoux rouge et un plumage saumon, des yeux blancs, il est albinos.
Voilà 3 affiches pour montrer la différence
Les petits sont tout blanc.
(Les avez-vous reconnus ?)
Les flamands sont dotés d’un système de filtration complexe et sophistiqué qui leur permet de purifier l’eau de ces lacs saumâtres et très alcalins. Ils filtrent les algues et les diatomées en aspirant et rejetant l’eau vigoureusement par le bec plusieurs fois par seconde. Les particules sont piégées par de fines aspérités semblables à des cheveux.
Le spectacle de la nature s’étale devant nos yeux, malgré le froid, nous resterons un long moment à contempler ce site.
On reprend la route avec regret pour se diriger vers le désert de SILOLI, immense esplanade désertique, entourée de montagnes aux teintes rouge et marron. Il est parsemé d’énormes blocs rocheux aux formes originales sculptées par les vents forts qui traversent la région, tel que l’Arbre de Pierre (5m de haut). C’est la porte d’accès à la Réserve de Faune Andine Eduardo Avaroa que nous venons de traverser.
On traverse un canyon (heureusement nous ne sommes pas avec notre véhicule) où nous verrons nos premiers viscaches, aux allures de gros lapins avec une queue d’écureuil, et 2 petites pattes devant.
Puis une série de petites lagunas riches en minéraux et toujours peuplées de flamands. Ce n’est pas pour rien que cette route est appelée « la route des joyaux ».
On s’arrêtera à la Laguna HONDA
Nous déjeunons à la Laguna HEDIONDA à 4.532 m. (3 km2). On l’appelle également la laguna puante en raison de la forte odeur de soufre qui s’en dégage.
Pour la première fois, on voit des bâtiments blancs et propres.
Et encore un diaporama de flamands, si vous n’êtes pas lassés d’en voir, cliquez sur la 1ère photo
Laguna CANAPA (la dernière) entourée de volcans endormis, qui est recouverte d’une croûte saline.
Un petit mot concernant toutes les lagunes que nous avons vues, il se peut que j’ai fait des erreurs et que j’ai mélangé quelques photos.
Un détour pour aller jusqu’au mirador du Volcan Ollague où se trouve la plus haute mine de soufre du monde. 5.865 m. Il est toujours actif et enjambe la frontière boliviano-chilienne.
Enfin nous reprenons une petite portion de route, non asphaltée mais c’est la route qui mène à la frontière, les camions nous doublent en nous aspergeant de poussière.
Mais cela ne va pas durer nous entrons dans le désert de sel de CHIGUIANA à 3.650 m, sur une superficie de 415 km2, parsemée de dépôt de bore et là nous retrouvons une très mauvaise piste.
Arrivés en fin d’après midi à SAN JUAN, nous dormons dans un hôtel de sel, assez confortable après les deux derniers. Tout est fait en sel et il y a sur les bancs des couvertures/tapis pour nous asseoir.
Dormir dans un hôtel en sel, situé à 3600 m d’altitude au cœur du Salar de Uyuni, à 25 km de la ville d’Uyuni, c’est un hôtel taillé entièrement à même des croûtes de sel : les murs, le plancher, le plafond, une grande partie du mobilier. Du côté de la salle à manger aussi, on peut s’attendre à se voir offrir des plats uniques préparés, il va sans dire, à base de sel.
A SAN JUAN on cultive le quinoa royale qui est exporté, trop cher pour les Boliviens. C’est une plante qui s’accommode bien du sel, d’où son importance dans la région.
Le lendemain matin, nous irons visiter la nécropole à 300 m du village
Elle est à ciel ouvert et regroupe un ensemble de chullas (tombes) pré-incas à l’apparence de roches ovoïdes réparties sur 4 hectares. A l’intérieur de chacune d’entre elles reposent des momies et divers ustensiles. Elles sont datées entre 1250 et 1532.
Les nobles étaient reconnus par leur crâne allongé, on leur mettait dès la naissance le petit cercle en bas de la photo et la tête était prise comme dans un étau.
Pour rejoindre le SALAR nous ne prendrons pas la piste principale, car Samuel veut encore nous faire visiter les alentours.
Nous traversons une région remplie de coraux fossilisés. Il y a quelques millions d’années ici c’était la mer.
Un peu plus loin une grotte marine (nommée GALAXY) par les 2 hommes qui l’ont découverte tout à fait par hasard en 2003
C’est splendide et surtout unique. Une grotte faites d’algues et des coraux.
Il y a un petit circuit à faire sur le site, où l’on peut voir un cimetière incas et des cactus pétrifiés.
On repart encore une fois étonnés. Merci Samuel de nous avoir fait découvrir cet endroit.
Entrée au Salar (ce qui n’était pas prévu dans notre circuit) et nous déjeunerons à l’Ile Incahusia, puis COLCHANI et retour à UYUNI.
Samuel s’exerce à couper une brique de sel
et là on veut l’abandonner sur le SALAR
On a rencontré des cyclistes !!!!
Et pour terminer une petite brochette de photos des lagunes qui ne sont pas de moi, mais d’amis rencontrés sur le chemin
encore un super reportage. Merci de nous faire participer.
Tu as déjà lu ? sais tu si Monique et Jean-Pierre ont pu s’abonner ?
Bisous
Super ,mais que de flamands roses .
Bises Serge
Tu vas pas t’y mettre aussi, Bernard n’arrêtait pas de me rouspéter pour la quantité de flamands que j’ai pris, et tout n’était pas sur le blog…
encore un super reportage ainsi que de nombreuses photos,que de bons souvenirs pour vous merci pour ces bons moments
ET oui c’était magnifique. Comment ça va au Maroc ???
On va bientôt quitter la BOLIVIE pour le PEROU. Bisous à vous 2
Des photos magnifiques
Bravo
Fina
Merci de nous faire partager autant d’émotions. Magnifiques photos. Bises .
Merci à toi de nous suivre et de mettre un commentaire, ça nous fait plaisir.
sûrement que ce sera un des plus beaux souvenirs de votre voyage :-))
Je le crois aussi, mais on en reparlera, qui sait….
Ces lacs de couleurs différentes sont vraiment surprenants !! Vert, rouge, Blanc … Merci pour ces magnifiques photos, et pour ces rochers fantastiques. J’adore toutes ces formes biscornues. Bonne route
Un bain dans une eau à 30° quand dehors il fait quelques degrés seulement : quel bonheur ! Merci de nous faire profiter de ces vues magnifiques Geneviève et Bernard
Gros bisous à vus deux
que des merveilles!!! tant par les paysages que les animaux surtout les flamands roses et toutes ces couleurs merci Geneviève de partager avec moi je trouvais la Namibie étonnante par ses couleurs et ses paysages mais là je suis scotchée comme les enfants gâtés j’attends la suite avec impatience MERCI tous les deux bisous
Tu peux aussi m’adresser quelques photos de ton voyage en Namibie, par mail…..
C’est vrai que c’était merveilleux.
J’aime bien les flamands roses parce qu’ en Europe nous avons des amis flamants pas vraiment de cette couleur.
Problème de continent ?
Si tu en as encore (des photos des roses ) n’hésite surtout pas à les mettre sur le blog !
Comme tu vas voir j’ai remis des flamands roses
coucou
ultra génial vous etes au top
les paysages sont à couper le souffle
dommage que ces infos soient gardées bien secrétes par les tours opérateur !!!
ah lipez quand tu nous tiens…
encore milles merci pour ces photos
dommage pour le drone j’aurais adoré voir çà
léti
Merci leti et oui pour le drone c’est dommage. je n’arrive toujours pas à ouvrir tes derniers articles et ici j’ai une mauvaise connexion. Nous sommes à huaraz et le temps est couvert on ne profite pas des sommets enneigés bisous à tous les 2
Je viens de lire et voir Sud Lipez (je suis pas en avance, mais après tout on peut tout aussi bien aborder Maupassant, Proust ou Desproges post-mortem sans que cela atténue le plaisir de la découverte ?)
le périple est réellement impressionnant, tu ne nous a pas menti sur la marchandise.
pas de skype, ni de télé, ni même d’électricité : c’est parfois aussi votre cas , non ?
Voilà que tu nous fais des proses…
Exact pour skipe et la télé. Bisous