BIG SUR de SAINT SIMEON à MONTEREY

BIG SUR de SAN SIMEON à MONTEREY

Publié le 12 mai 2019 par Genevieve .

Il s’agit d’un article que j’ai malheureusement supprimé, involontairement, en regardant mon blog.  Je le remets pour que les voyageurs qui se trouvent dans la région puissent en profiter.

Il se trouvait juste après l’article : RETOUR : DE LOS ANGELES A MORRO BAY et avant : LES PARCS DE SEQUOIA – KINGS CANYON – YOSEMITE

VENDREDI 3 MAI 2019

Après avoir bien contemplé nos loutres de mer, nous allons un peu plus loin à SAN SIMEON. Sur la route dans un champs, on croit rêver :

Et non, voilà de plus près, vraiment des zèbres.

Quelques kilomètres plus loin (ce qui me fait penser que ces zèbres peuvent être des descendants du zoo de Mr HEARST), nous allons nous arrêter pour la visite du HEARST CASTLE.

Il s’agit d’une immense demeure construite par le milliardaire William Randolph HEARST au début du 20e siècle. C’était un magnat de la presse qui possédait 42 journaux ou magazines, 11 stations de radio, 5 agences de presse et une société de production de cinéma.

En 1919, il embauche Julia MORGAN, sans considération du coût et de la difficulté pour construire entre 1919 et 1947, ce palais sur une colline. L’architecte née en 1872 fut la 1ere femme à être diplômée des Beaux-Arts de Paris ; elle eut l’idée de la construire en béton armé pour résister aux tremblements de terre, ce qui n’avait encore jamais été fait.

La propriété s’étendait sur plus de 1.000 km2. 8000 m2 de surface habitable, 56 chambres et 61 salles de bain, un théâtre, un salon de beauté, 3 maisons d’invités, un zoo et 2 magnifiques piscines, tout y est luxe et démesure. C’est encore l’une des maisons les plus chères au monde.

Remplie de collections d’antiquités digne d’un musée, lieu de rencontre d’hôtes prestigieux, c’était alors la plus grande résidence privée du pays. Hearst ne la quitta qu’en 1947 et en 1957, le château et 50 hectares de jardins furent légués à l’Etat de Californie. Le reste du ranch appartient toujours à la famille.

La visite se fait avec un guide, on prend une navette à 5 kms au Visitor Center (25 $), et nous voilà partis.

1ere vue en arrivant (ce n’est pas la maison)

La piscine de Neptune, de 32 m de long, entourée de colonnes gréco-romaines.

Une statue du 17ème siècle incorporée dans la façade du temple, avec d’authentiques colonnes romaines du 1er au 4ème siècle après J.C.

Le côté opposé :

 

Les 3 maisons des invités, sans cuisine, ils mangent dans la grande maison.

Il était prévu que nous en visitions une, mais c’est passé à l’as.

Un petit aperçu des jardins avant de pénétrer dans la Casa Grande

 

Des statues de déesses égyptiennes datant de plus de 3.000 ans

De même cette colonne très ancienne

Devant la maison, un bassin

Enfin, la vue de la CASA GRANDE, on croit rêver.

Clocher dont le modèle a été pris sur la cathédrale de Ronda à Andalousie 

Et nous rentrons à l’intérieur, avec visite d’un salon. Toutes les pièces ont conservé leur mobilier original, ainsi que les décorations importées directement d’Europe, dont de très belles tapisseries datant du Moyen-Age.

La salle des repas

Le manteau de la cheminée et les caissons du plafond, tout autour de la pièce des drapeaux

Et on passe dans la salle de billards

Puis la salle de cinéma, où on assistera à un petit film muet en noir et blanc montrant des invités qui ont séjourné ici, tel que Charlie Chaplin, Cary Grant, Clark Gable, Gary Cooper, Charles Lindbergh, Joan Crawford, Winston Churchill…

Pour visiter les chambres à l’étage, il faut prendre un autre tour, ce que nous n’avons pas fait. Nous aurions pu admirer, en autre, la chambre du propriétaire, avec le lit de Richelieu.

La visite se termine ici mais nous pouvons rester dans les jardins seuls et on reprend la navette en traversant la piscine intérieure

L’arrière de la maison

Ia piscine intérieure d’inspiration romaine est construite avec plus d’un million de tuiles de verre de Murano. Elle mesure 25 m par 3 m de largeur et de profondeur, absolument fabuleuse

Le sol recouvert de mosaïques d’or.

Sur son toit un court de tennis

Dernière visite des jardins

La visite terminée, nous allons déjeuner sur le parking dans notre palace de 4 m2.

A partir de maintenant nous prenons une route unique en beauté naturelle et en variété panoramique : LA BIG SUR .  Cette partie s’étend sur environ 140 km jusqu’à la ville de Carmel.  Elle ne quitte pratiquement pas le bord de mer et se faufile entre pentes boisées vertigineuses, falaises abruptes qui semblent tomber à pic dans l’océan, et criques battues par les vagues

En 1937, la route actuelle fut terminée après 18 ans de construction à coût considérable, même avec l’aide de main d’œuvre de forçats. L’électricité n’est arrivée dans Big Sur qu’au début des années 1950 et le réseau ne s’étend toujours pas tout au long de la côte ou vers les régions montagneuses à l’écart.

Des petits airs de Bretagne :

 

Quelques kilomètres après le château :  PIEDRAS BLANCAS BEACH.

Il y a foule pour contempler des centaines d’éléphants de mer couchés sur le sable. Nous sommes sur une passerelle en surplomb.

Les éléphants de mer passent l’essentiel de leur année en pleine mer mais ils rejoignent leur port d’attache deux fois par an pour donner naissance, se reproduire, muer et se reposer. Piedras Blancas est le lieu idéal pour les observer lors de ces périodes et nous avons la chance c’est maintenant.

En 1990, deux douzaines de spécimens ont été vus sur cette plage. Le printemps suivant, ils étaient 400. Maintenant, plus de 17000 éléphants de mer ont fait de cet endroit leur maison.

 

Depuis ce matin nous sommes dans la démesure.

Un male arrive

On les penserait morts, mais de temps en temps, avec les nageoires ils ramènent du sable sur eux, certainement à cause de la chaleur.

Pesant parfois plus de 2 tonnes, ils représentent la plus grande espèce de phoques et tirent leur nom de leurs narines développées en forme de trompe.

On continue la route tortueuse mais de toute beauté, mais souvent noyés dans le brouillard.

 

Le soir nous nous arrêtons au bord de la route sur un renfoncement juste en dessus de l’océan. Nous sommes seuls et à la nuit il n’y a plus de circulation (chut on vient de vider l’eau)

Un petit hôtel au bord de la route

Un énorme rocher dans la mer, sur lequel un phare de 110 mètres de haut a été construit

Sur l’autre côté, la végétation est colorée

Un arrêt obligatoire près du pont de BIXBY BRIDGE construit en 1930.

Le parc de JULIA PFEIFFER BURNS est fermé, et comme par hasard c’est ici que nous avions envie de marcher un peu. On s’arrête tout de même au Visitor Center un peu plus loin pour se renseigner sur l’autre parc Pfeiffer, mais Bernard n’a pas trop envie. Il ne veut pas faire 2 randonnés dans la même journée et nous en avons une autre de prévu un peu plus loin.

On admire encore les belles criques de la côte, avant de rejoindre POINT LOBOS STATE NATURAL RESERVE

Il y a une rue qui traverse le parc, mais nous ne la prendrons pas pour deux raisons, il y a tellement de monde qu’ils laissent passer une voiture que lorsqu’il en sort une et la 2ème raison, on ne pense pas qu’ils acceptent les R.V. Nous sommes donc obligés de stationner au bord de la route à la première place de libre, c’est-à-dire à 500 m de l’entrée. Comme nous allons marcher 2 heures à l’intérieur de la réserve, on aurait bien aimé être à l’intérieur sur un parking à 1 ou 2 kms de l’entrée.

Enfin, la balade a été tellement agréable (même pour mon Bernard) que nous ne regrettons rien. On rentrera juste un peu plus fatigués.

Après avoir terminé ce sentier, nous arrivons à la mer

Des otaries

Beaucoup de petites fleurs sur le sentier

C’est de toute beauté, en bas encore des animaux marins vautrés sur le sable

Il paraît que nous aurions pu voir à cette époque des baleines bleues, ou des baleines à bosse, mais rien en vue.

On s’écarte légèrement de la boucle pour un petit crochet à l’Ile des oiseaux

 

Il y en a partout autour de nous.

Une dernière photo de la mer avant de reprendre le petit sentier qui va nous ramener à la sortie du parc.

Stevenson aurait été inspiré par ces somptueux paysages pour l’Ile aux Trésors.

Maintenant nous arrivons dans la péninsule de MONTEREY, nous voulions nous arrêter pour le déjeuner (il est 14 h passée) sur la plage de CARMEL BY THE SEA juste à l’entrée, mais nous n’avons pas le droit de stationner. Nous serons obligés d’aller sur le parking d’une grande surface.

Ici pas de panneaux indicatifs, de publicités, de feux rouges, de néons ou de réverbère, pas de trottoirs : ils sont tous interdits car ils perturbent le paysage idyllique de la ville. Clint Eastwook a été maire de 1986 à 1988, il y possède une maison.

Ce n’est pas celle-ci, mais beaucoup de maisons sont en pierre de ce genre là.

L’après-midi nous allons de l’autre côté de la baie à MONTEREY, célèbre, par ses anciennes conserveries de sardines et par les écrivains qui y ont vécu, principalement John STEINBECK, prix Nobel en 1962 qui naquit à SALINAS à 17 miles de la ville et qui mit en scène la vie rurale dans la vallée, ce qui n’était pas du tout du goût des habitants.

Promenade, ce samedi, sur le FISHERMAN’S WHARF (quai du Pêcheur)

Maisons dans la ville

Cette péninsule regroupe un grand nombre d’espèces marines : phoques, éléphants de mer, otaries, loutres, que nous verrons de loin, en parcourant la magnifique route côtière «17 Mile Drive» au sud.

C’est une route privée, donc payante, domaine des milliardaires, avec golfs, yacht clubs et maisons luxueuses.

C’est également une zone protégée

Les terrains de golf y sont légion.

Big Rock : rocher posé au milieu de l’océan envahi d’oiseaux

Après la mer on traverse une zone remplie de cyprès aux troncs tourmentés

The Lone Cypres, vieux de 250 ans

On retourne dormir sur le parking de la grande surface à l’entrée de CARMEL et le lendemain nous quittons la côte pour rejoindre les parcs de SEQUOIA et de YOSEMITE, à l’est de SAN FRANCISCO.

 

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