Nous avons parcourus 1.800 kilomètres en un mois au GUATEMALA et 6.800 en Amérique Centrale. C’était beau mais rien de comparable avec ce que nous avons pu voir en Amérique du Sud.
DU DIMANCHE 18 MARS AU LUNDI 2 AVRIL
Nous avons parcourus 1.800 kilomètres en un mois au GUATEMALA et 6.800 en Amérique Centrale. C’était beau mais rien de comparable avec ce que nous avons pu voir en Amérique du Sud.
DU DIMANCHE 18 MARS AU LUNDI 2 AVRIL
DU 9 MARS AU 17 MARS 2018
On vient de quitter TIKAL vers midi, nous allons manger dans un resto à EL REMATE, à quelques kilomètres de l’entrée du site. Le village est situé sur les rives du lac Peten Itza.
GUATEMALA DU 4 MARS AU 9 MARS 2018
De taille moyenne (108 890 km2) le Guatemala présente un relief varié, entre les sommets des montagnes et des volcans, le plus élevé culminant à 4.220 m.
Il possède de grandes richesses culturelles et naturelles et offre un vaste échantillon de destinations touristiques. Avec sa topographie et son hydrographie variées, ses différents climats, sa faune et sa flore diversifiées, il présente un environnement tout simplement magnifique. De plus, sa population indigène, riche de nombreuses traditions et coutumes, colore le pays de manière unique. Continuer la lecture
Le Honduras occupe une superficie de 112 090 km2. Il dispose de 820 km de côtes et de ce fait, il possède une importante activité de pêche.
Le pays est sujet aux tremblements de terre, inondations et ouragans. L’ouragan Mitch qui a eu lieu à Tegucigalpa (la capitale) en 1998 a fait beaucoup de ravages sur cette ville, qui sont encore visibles aujourd’hui.
Il s’est hissé à la sixième place au palmarès des quinze plus grands producteurs mondiaux de café et à la première place pour l’Amérique centrale. Le pays était par ailleurs le deuxième plus grand exportateur de bananes jusqu’en 1998. Une très grande majorité de la production du pays est aux mains de l’entreprise américaine Chiquita (ex-United Fruit Company). Continuer la lecture
DU 13 FEVRIER AU 4 MARS 2018
Contrairement aux Costa Rica et à Panama nous rencontrons beaucoup de touristes et pas seulement des backpackers, des familles, des couples et bien sûr, des surfeurs. Un peu d’Américains mais surtout des Français et des Canadiens.
Les habitants ici ont un vrai sens de l’hospitalité, nous sommes l’objet d’une attention bienveillante, il y a toujours quelqu’un pour engager la conversation avec nous et s’émerveiller de ce que l’on fait.
Notre parcours en 3 semaines et 1520 kms
Le Nicaragua est le plus grand (129 494 km²) des 7 Etats d’Amérique centrale, il a une histoire récente mouvementée mais depuis une dizaine d’années, il a retrouvé le chemin de la démocratie et de la paix. C’est un des pays les plus pauvres d’Amérique latine et il est considéré comme l’un des plus sûr d’Amérique centrale pour les voyageurs.
Habitants : 6 millions
Capitale : Managua 1.500.000 d’habitants avec la banlieue 2 millions
Devise : le Cordoba (40 C = 1 E)
Le Nicaragua serait le seul pays au monde où une brigade militaire est entièrement dédiée à la protection de l’environnement.
Il se situe sur ce qu’on appelle la ceinture de feu du Pacifique. Nous la longeons depuis la Patagonie.
Pas de comparaison avec le Costa Rica, les prix y sont nettement plus bas, sauf l’essence sensiblement identique : 0,70 e
Les routes sont bonnes, il y a des panneaux indicateurs (chose exceptionnelle depuis notre départ). Les conducteurs respectent le code de la route, on voit beaucoup de policiers sur les routes. Aujourd’hui nous avons même vu un policier avec un radar ; pourtant il semblerait qu’il y ait plus d’accidents (dont 2 qui auraient pu être catastrophiques pour nous : un camion devant nous qui a doublé alors que nous étions en face, et un car qui est arrivé derrière nous par la droite à vive allure et que Bernard n’avait pas vu)
MARDI 6 FEVRIER 2018
Nous avons passé la frontière sans problème, nous avons mis 2 h car il faut courir d’un bureau à l’autre et souvent il faut revenir à l’endroit précédent car il manque toujours quelque chose, et au grand « dam » de Bernard, je ne veux pas que des locaux m’aident. J’ai toujours peur de me faire avoir, on refuse donc l’aide mais on fait certainement des va-et-vient inutiles, mais nous sommes habitués maintenant aux passages des frontières.
Il faut payer pour quitter le Costa Rica, payer au Nicaragua pour avoir le droit de rentrer dans les bureaux de l’immigration, pour le visa sur le passeport, pour la circulation du véhicule dans le pays, acheter une assurance. Nous n’avions pas cette habitude.
Heureusement on passe devant les camions.
La route qui va de la frontière à MANAGUA (où nous voulons aller sans tarder pour trouver un panneau solaire) longe l’immense lac Nicaragua.
2 lacs représentent 10 % de la superficie du pays. Le lago de Nicaragua fait 160 kms sur 72 de large, c’est le plus grand d’Amérique centrale, à peu près identique au Lac Titicaca, mais il n’est pas si beau, plutôt gris et très venteux. De plus, au Nicaragua, ils ne connaissent pas le ramassage des poubelles, c’est sale partout. On n’a vraiment pas envie de se baigner.
Nous traversons le plus grand parc éolien du pays sur l’eau mais surtout dans les champs
Nous voyons de la berge les 2 volcans qui forment l’ile de Ometepe, le temps est découvert. Nous pensons revenir plus tard.
20 kms avant la capitale, il y a beaucoup de travaux sur la route. Nous y arriverons vers 17 h, après être passé au super marché pour acheter un minimum de nourriture (pas de frigo si on ne roule pas). Effectivement, ici c’est meilleur marché qu’au Costa Rica : 2 côtes de porc pour 1 euro.
J’avais mis sur le forum des voyageurs d’Amérique du nord un mot demandant où trouver un panneau solaire, quelqu’un m’a aussitôt indiqué l’adresse d’un Autrichien qui pourrait certainement nous aider. Il est également sur IOVERLANDER (le garage AMADEUS)
Nous sommes reçus directement par Oliver, très aimable, il nous propose de nous installer à l’intérieur, avec eau, électricité, wifi et il cherchera demain notre panneau, cela ne lui semble pas insurmontable.
MERCREDI JEUDI VENDREDI SAMEDI
Excellente nuit. Debout 6 h 30, mais les ouvriers n’arrivent qu’à 8 h. Comme nos plaquettes de freins étaient bonnes à changer on en profite.
Le midi, une dame vient nous chercher et nous propose le repas, on va manger avec les ouvriers : riz, spaghettis, viande hachée et verre de jus de fruit frais (?), on paye à peine 4€. Tous les jours nous profiterons de la cantine.
On reste la journée au garage, on attend des nouvelles du panneau solaire, mais rien… le patron n’est pas apparu de la journée. Le soir, on nous donne un premier devis pour les freins, 4 pistons sont fissurés, il faut les changer.
Nous allons anticiper notre voyage aux USA et demander un visa pour 6 mois par an pendant 10 ans (c’est ça ou l’ESTA mais qui ne nous permet pas de rester plus de 3 mois). Nous décidons de le faire ici, c’est assez compliqué, mais aujourd’hui nous avons le temps. Après beaucoup de difficultés et de renseignements pris à droite et à gauche, nous sommes bloqués car nous devons charger une photo à un format photo d’identité, sans lunettes, nous devons donc aller près de l’Ambassade où nous savons qu’il y a des photographes. On verra demain.
Le lendemain on prend un taxi et nous voilà partis devant l’ambassade. A peine débarqués, on vient nous solliciter justement pour faire des photos. On suit une personne et sous des tentes, ils ont installé tout le matériel nécessaire, portable, imprimante, on nous propose également de nous aider pour faire la demande, mais là trop tard, c’est fait. On paye 10E nos 2 photos et ils nous les envoient, en plus, sur notre messagerie.
Revenus au garage, on enregistre les photos sur notre demande et on envoie le tout à l’Ambassade. Aussitôt on reçoit un mail de confirmation et nous devons payer 160 dollars x 2 ; quelques minutes après on nous demande de prendre un rendez-vous pour un entretien.
Rendez-vous est pris pour le 21 Février (dans 12 jours) Nous visiterons donc la région et reviendrons pour l’entretien (ça va se corser vu notre niveau d’anglais). Ensuite nous devrons attendre encore quelques jours pour qu’on nous adresse ce fameux visa, si l’entrevue a été convaincante…..
Et que devient notre voiture pendant tout ce temps ?
Le travail n’avance pas, quelqu’un démonte, vérifie, nettoie. Il faut changer beaucoup de pièces qui sont cassées ou fissurées.
L’état des roues arrière :
Quant au panneau solaire, Oliver nous emmène seulement le vendredi après-midi (il aurait pu le faire avant) chez un marchand pour qu’on voit s’il nous convient. Pas de problème : c’est le même que nous avions. 150 watts, 200 dollars, on s’attendait à plus.
Enfin samedi matin, vers 10 h, ils commencent le travail de montage. On s’inquiète car il n’y a pas souvent quelqu’un sur le toit et les roues ne sont toujours pas montées, ils attendent une pièce, car hier soir ils se sont aperçus qu’il fallait changer les garnitures de freins à main. Il faut dire que le frein à main n’avait jamais vraiment fonctionné. Une chance, c’est qu’ils ont ici toutes les pièces.
Le travail est bien fait, mais ils commencent à 8 h jusqu’à 17 h 30 (le samedi jusqu’à 13 h), ils se mettent au boulot tranquillement, beaucoup de moment de repos (devant la télé entre autres), il n’y a pas souvent d’ouvriers sur notre véhicule. Bernard pense que le travail aurait pu être fait en une journée.
Il est bientôt midi, on commence vraiment à stresser.
Et qu’avons nous fait durant ces 4 jours, à part la préparation du visa ? nous sommes juste allés un soir nous promener sur le Malecon qui n’était pas très loin, nous n’osions pas partir à cause du panneau solaire que nous voulions voir.
C’est surprenant: il faut payer quelques centimes pour entrer sur le Port Allende qui n’est pas vraiment un port mais une promenade avec plein de restos, nous en profiterons pour y souper (regardez la grandeur du bifteck de mon Loulou et il en a déjà mangé une partie) moi j’ai pris de la langue.
C’est bizarre, ici les avenues sont grandes et il n’y a pas beaucoup de voiture. Les artères principales ont ces décorations :
Nous sommes dans le quartier historique
La ville a subi des tremblements de terre, dont un important en 1972. Les restes de la cathédrale
On nous a confirmé que le camper serait prêt aujourd’hui, bonne nouvelle, les ouvriers vont faire quelques heures supplémentaires, et à 14 h 30 nous pouvons enfin partir. Nous étions à bout….
Direction le supermercado puis la ville de Léon à 90 kms. Il faut qu’on destresse, on va aller se reposer au bord du Pacifique à LAS PENITAS.
Nous allons à l’extrémité du village jusqu’au restaurant-hôtel « La barga de Oro » et nous nous installons dans la cour d’un brave pépé qui nous prend 100 cordobas pour la nuit.
Voilà l’intérieur de sa maison, il vit à l’air libre, le lit (le matelas) est en haut et la cuisine sur le côté
Il nous a proposé de faire la sieste dans un de ses hamacs mais vu la propreté et l’odeur, nous n’avons pu accepter, on préfère nos fauteuils.
L’épicerie du village, on nous sert derrière les barreaux.
On trouve des poubelles fabrication maison :
transport public
Dîner le soir au resto langouste 10 € et crevettes
DIMANCHE 11 FÉVRIER
Bonne nuit. Il ne fait pas trop chaud, dans le journée pas loin de 40° mais il y a toujours du vent. On supporte bien mais on ne reste pas en plein soleil et la nuit il faut remettre le drap vers 5 h du matin.
A 7 h du matin je vais aller voir l’arrivée des bateaux sur la plage, il y a d’énormes raies, où vont elles ? nous n’en avons jamais vu ni dans les restaurants ni à vendre.
le marché aux poissons ou des restaurants sur la plage. Il n’y a personne
Vers 9 h, avec Bernard cette fois, nous retournerons sur la plage et là nous verrons un bateau où il ne reste plus que des langoustes. Elles doivent être destinées aux hôtels, je demande une première fois s’ils veulent nous en vendre 2, c’est non. Un peu plus tard, on demande à un autre, il nous dit oui pour 150 Cordobas x 2. Bonne affaire moins de 8 E les 2.
Dans le lagon, les bateaux de pêcheurs attendent le retour de la marée mais certains arrivent à passer dans des cours d’eau pour se poser sur la plage.
Nous partons à pied jusqu’au village suivant : Poneloya. Il n’y a personne dans la rue, beaucoup de Cabanas empêchent l’accès à la plage. Des vagues énormes, la baignade n’est pas recommandée.
Pas grand monde dans ce bourg tout en longueur
On recherche un peu d’ombre. Après 2 h nous rentrons en taxi-velo. Le pauvre il nous demande 60 cordobas pour 2, il y a une petite côte où nous descendrons. On va lui laisser un peu plus, il les mérite.
Sincèrement je ne vois pas comment on peut se baigner sur ces plages !
L’après-midi nous irons nous balader sur l’île en passant par la plage à marée basse. Et le soir on retourne à la Barca Oro manger un poisson, la veille il nous avait fait envie.
Nous dormons 2 nuits chez notre brave Monsieur, ses enfants sont venus le dimanche et en rentrant le soir ils nous ont montré ce bébé perroquet qu’ils nourrissent à la cuillère d’une purée de bananes. On pense qu’ils vont le vendre plus tard car nous en avons vu au marché.
La 2ème photo est faite sur un marché.
LUNDI
Nous resterions bien encore une journée mais notre programme est chargé avant d’aller à l’Ambassade.
Etranges fruits qui poussent directement sur le bois.
Direction LEON (2ème ville du pays) et visite de la ville. Assez jolie cela nous manquait car au Costa Rica les villages ne sont pas très beaux.
L’arrivée en ville
Au marché
Balade en ville :
Nous stationnons sur la place de l’église SAN JUAN
er de l’autre côté de l’église :
La vue du camping-car :
Les petites rues pour aller jusqu’à la place centrale et la cathédrale
L’église de la Recolecction fondée en 1880
L’intérieur est fermé, nous ne verrons que ce beau plafond à travers une fenêtre.
Plus beau que chez nous :
Sur les toits de la cathédrale, la vue est saisissante sur les rues, les toits et les volcans au fond
la place vue d’en haut C’est toujours vu d’en haut
Mais plus maintenant
Des fresques dans la ville illustrent l’histoire du pays jusqu’en 1979
L’église qu’on voyait au loin du toit de la cathédrale
une autre :
Après le déjeuner je veux aller visiter la fondation Ortiz-Gurdian. Mais manque de chance c’est le jour de fermeture. J’ai réussi à voir à travers une vitre ce véhicule.
À 100 mètres il y a le musée du poète très connu au Nicaragua, Ruben Dario, rien de bien intéressant en dehors de son lit de mort….. (Pas de photos à l’intérieur)
Il fait très chaud et il n’y a pas de vent. On va quitter la ville vers 16 h pour aller jusqu’à la laguna Apoyo où nous arrivons à la nuit.
Nous bivouaquons sur un lieu très tranquille, le parking du Mirador de Catarina.
Nous aurons fait les Pueblos blancos (villages blancs) de nuit et sous la pluie.
SAMEDI 27 JANVIER 2018
Nous espérons que les divers articles du blog des 2 dernières années vous ont permis de participer à distance à nos aventures. Et bien, bonne nouvelle, allez voir dans « Itinéraires » sur la page d’accueil sous la photo, pour découvrir nos 2 prochaines années. Continuer la lecture
Et voilà enfin le Costa Rica, dont la devise nationale « Pura Vida » en est le signe tangible tant les gens sont relax. J’avais beaucoup aimé ce pays où j’étais allée en 1998 pour apprendre l’espagnol, mais en fait, en arrivant, je ne me suis pas inscrite dans une école comme j’avais l’intention, mais j’ai visité le pays. Il y a beaucoup de changement dans les villes touristiques, les immeubles et les maisons luxueuses n’existaient pas. Par contre à la campagne, rien n’a vraiment bougé.
Nous sommes au PANAMA depuis le 17 mai 2017 et le quitterons le 6 juin, nous avons fait 1400 kms.
Nous traversons le pays, malheureusement c’est la saison des pluies et les violents orages quotidiens nous empêchent de nous balader comme nous l’aimerions. Encore un pays qu’on a aimé, mais moins dépaysant que les autres.