VANCOUVER en BRITISH COLOMBIE au CANADA

Quelques mots sur la COLOMBIE BRITANNIQUE. La capitale n’est pas VANCOUVER mais VICTORIA situé sur l’Ile de Vancouver (juste en face)

Le dollar canadien vaut 0.67 € environ.

Le diesel entre 0,86 € et 1 €.

Le paquet de Marlboro : 10 €

La Colombie Britannique fait 1,7 fois la France pour 4,4 millions d’habitants dont la moitié se trouve dans l’agglomération de VANCOUVER.

Plus de 50 % d’habitants sont d’origine étrangère.

Le coût de la vie nous paraît à peu près identique aux USA, sauf les légumes et fruits qui sont un peu moins onéreux. On trouve des supermarchés Walmart, pas de petits commerçants (comme les bouchers) en ville. Par contre il y a un peu plus de vie dans les villes, il y a des rues commerçantes (comme en France).

1 personne sur 5 parle français.

Dans les parcs Nationaux et Provinciaux la documentation est en anglais et en français (OUF).

DU 1er JUIN AU 4 JUIN 2019

Comme je vous le disais dans mon article précédent, nous venons de passer la frontière américaine sans nous en apercevoir, quant à celle du Canada, nous n’avons pas mis plus de temps que si nous étions à un péage d’autoroute. Le douanier nous demande nos passeports, il les scanne et nous dit de partir. Comme en Australie, nous n’avons plus de tampons sur nos passeports. Dire que nous en avions fait faire un 2ème l’été dernier en France, car nous pensions que nous n’aurions pas assez de pages. Nous garderons celui-là en souvenir.

Nous avons passé la frontière à BLAINE aux USA et à WHITE ROCK au Canada, nous sommes à quelques kilomètres de VANCOUVER. Nous y allons directement sans nous arrêter.

La première image que l’on a de la ville, ce sont les grattes-ciels de verre et d’acier. C’est la première fois que nous en voyons autant.

Le passage en douane est toujours stressant, nous allons dans le parc Queen Elisabeth, et nous stationnons à l’intérieur sur un parking, il n’y a que quelques voitures.

DIMANCHE 2 JUIN

Nous sommes réveillés par le bruit des voitures qui viennent se garer à côté de nous. A 9 h lorsque nous partirons, il sera plein. Les gens viennent faire leur sport, du golf, voir la roseraie ou tout simplement se promener dans le parc.

Ce matin, la plupart des routes aux alentours sont interdites à la circulation, il y a un rassemblement de piétons, nous devons prendre des chemins détournés pour nous rendre dans le centre.

C’est dimanche donc facile de rouler. Nous allons stationner dans la rue près de la Cathédrale. Premier dilemme, on ne sait pas comment fonctionne les parcmètres, il y a beaucoup de place de libre et les voitures n’ont pas payé. On se renseigne, les gens ne savent pas trop, 2 personnes nous disent vous devez payer. On paye donc 15 $ pour 2 heures.

Et nous voilà partis vers ROBSON SQUARE, c’est une vaste esplanade qui accueille une patinoire, des terrasses de café, un centre de congrès, des jardins et des fontaines.

L’hôtel Fairmont juste à côté avec ses beaux toits

Puis nous prenons la Granville Street, c’est une rue très animée, même le dimanche, les commerces sont pour la plupart ouverts.

On y voit malheureusement beaucoup de sans abris

On rejoint le WATERFRONT (les quais)

La gare ferroviaire :

La Canada Place avec son pavillon de l’Expo’86 : ces 5 « voiles » en fibre de verre recouvertes de téflon représentent l’histoire maritime de la région.

On fait un tour sur la promenade d’où on peut voir l’animation du port, les hydravions et surtout les bateaux de croisières qui partent pour l’Alaska. (à droite c’est un bateau)

Chaque été, la ville accueille 3.000 navires étrangers faisant travailler 10.000 personnes.
Passage à l’Office de Tourisme où on trouve quelqu’un qui parle français. Les deux heures sont écoulées, on retourne à la voiture. Nous y mangerons une « choucroute maison ». Nous n’avions pas encore trouvé de choucroute, même en boite cela nous semble bon.

On va bouger de 2 rues pour aller dans le quartier de GASTOWN. Bernard va rester à l’intérieur pour sa petite sieste et moi je découvre un très beau quartier historique.

Avec de temps en temps des petites ruelles.

La statue de GASSY Jack ou Jack le Bavard qui arriva ici, en 1867, avec sa femme indienne, sa belle-mère, un chien, 2 poulets, 2 chaises et un tonneau de whisky et s’installa aux portes d’une scierie. Les compagnies interdisant la vente d’alcool, il eut un succès immédiat. Bientôt naquit une petite localité qui reçut officiellement le nom de Granville mais qui pour la population demeure Gassy’s Tow.

A côté un marchand de bottes

La Steam CLOCK, cette jolie horloge qui fonctionne grâce à une machine à vapeur. Toutes les 15 mn elle siffle à la manière d’un train et de la vapeur sort d’en haut.

Lorsque je rejoins Bernard un policier arrive, met une contravention à la voiture qui se trouve devant nous, on commence à flipper mais non, il nous demande juste de nous avancer un peu dans la descente car on gêne un peu la sortie du garage derrière nous.

Bizarre…. Dès qu’il a le dos tourné, nous allons partir pour le Parc STANLEY, il s’agit d’un grand espace vert, un peu comme Central Park à New York dans la ville.

En général les gens font le tour du parc en longeant la mer à pied ou à vélo, mais nous, nous le ferons en voiture. J’aurais pourtant aimé le faire en louant un vélo, mais Bernard n’a pas voulu. La rue est étroite et elle ne se fait que dans un sens. Nous nous arrêterons aux points intéressants. Il y a très peu de voitures.

A l’entrée la vue de la ville n’est pas vilaine

Nous ne pouvons pas trouver de stationnement pour aller voir les mats totémiques, nous n’insistons pas, nous en verrons beaucoup d’autres.

Un petit phare

La petite sirène

Une plage mais pas beaucoup de baigneurs, l’eau doit être à 10°

Après cette visite, nous avons décidé d’aller jusqu’à WHISTLER à environ 150 kilomètres de Vancouver.

Cette station de ski a accueilli les épreuves de ski aux Jeux Olympique de 2010. Même si Vancouver est la ville qui les a officiellement reçus, c’est bien Whistler qui a récupéré toutes les épreuves nordiques de la compétition (biathlon, ski de fond, combiné nordique et le saut à ski ).

La route 99 pour s’y rendre est l’une des plus connues et appréciées au Canada et porte le nom de la « Sea to Sky Highway » qui veut dire en français « autoroute de la mer au ciel ».

Après avoir traversés le pont qui rappelle un peu celui de SAN FRANCISCO, nous profiterons d’une vue panoramique spectaculaire sur les eaux qui s’enfoncent pendant une cinquantaine de kilomètres dans la chaine côtière.

Paysages de mer et montagne

On s’arrête aux chutes Shannon, hautes de 335 m

et nous irons dormir dans le village de SQUAMISH.

LUNDI 3 JUIN

Nous arrivons aux environs de WHISTLER qui doit son nom aux marmottes qui peuplent ses environs. Le village est situé à moins de 700 m et les montagnes environnantes à 2.182 et 2.284 m.

On quitte la Highway pour passer au bord du lac Alta.

La couleur de l’eau parait irréelle.

Le bord du lac est aménagé pour les vélos et les piétons.

Il n’y a plus beaucoup de neige sur les montagnes, mais on distingue bien les pistes de ski

Il parait qu’ici il y a la plus longue descente de piste verticale d’Amérique du Nord (1,6 km). Même s’il y avait eu de la neige, je n’aurais pas pu skier, pas vraiment bon marché.

En arrivant dans le village, il y a d’immenses parkings à l’extérieur, gratuits jusqu’au 15 juin. Il y a déjà beaucoup de voitures.

Ce qui fait le charme de la ville, c’est le fait que tout soit piétonnier. En effet, on ne peut accéder qu’à pied à toutes les facilités de la ville avec ses petites boutiques, ses magasins de sport, ses supérettes ou encore les restaurants.

La première chose qu’on voit sur la place principale, en entrant, ceux sont les anneaux des J.O . Les noms des gagnants des épreuves olympiques sont inscrits sur des plaques près des anneaux.

Tous les immeubles sont dans les mêmes tons, c’est vraiment charmant (mais cela ne vaut pas nos stations de ski françaises)

Tout parait joli. Même l’eau qui traverse sous le petit pont du centre-ville est d’un bleu-gris-vert  hallucinant.

A l’extrémité du village les pistes de ski, avec les remontées mécaniques, qui servent à cette saison aux vététistes. C’est assez impressionnant de les voir dévaler la montagne. Une cabine sur 4 est aménagée pour recevoir les vélos.

J’ai cherché le plan des pistes, mais ils n’en ont plus, seulement le plan des pistes en vélo.

Nous irons manger dans un restaurant italien, une plâtrée de nouilles.

En fin d’après-midi nous retournons sur VANCOUVER.

On reste du côté de l’université British Columbia car le musée que nous voulons faire le lendemain est à l’intérieur. C’est un coin beaucoup plus tranquille et plus nature qu’en pleine ville. On longe la mer pour nous y rendre, mais impossible de stationner il y a des panneaux partout qui interdisent de se garer après 22 h.

Nous allons stationner carrément au bord de la route, à 100 mètres du musée, devant un panneau d’interdiction, tant pis, on s’y risque, c’est moins voyant que sur les parkings de la plage.

MARDI 4 JUIN 2019

Personne n’est venu nous rendre visite, une bonne partie des voitures sont parties. Pour ne pas trop se faire remarquer, à peine levés, on part sur le parking du Musée d’Anthropologie. Il n’ouvre qu’à 9 h. On ira visiter les extérieurs pour voir les maisons des Indiens HAIDA du 19e siècle.

Ici une grande habitation familiale et une maison mortuaire, devant des totems qui racontent l’histoire familiale.

Dans la partie supérieure du double mat mortuaire (ci-dessous) sont placées les cendres du chef ou d’un membre de haut rang.

Un certain nombre des mats totémiques, au cours des années 1950, ont été sortis de leur village d’origine. Avec la collaboration des propriétaires, ces mats datant de la fin du 19e et du début du 20e siècle furent sélectionnés, achetés et transportés dans des musées, où ils sont entretenus et protégés contre le vandalisme, dans certains cas les mats originaux ont été remplacés dans les villages par des reproductions réalisées par des artistes des Premières Nations.

Une grande partie de la collection du Musée présente des objets des Premières Nations de la Côte Ouest du Canada et comme c’est un domaine que je ne connaissais pas, j’ai eu plaisir à découvrir un peu plus sur leurs coutumes, leur mode de vie, les objets qui constituaient leur quotidien. Il y a aussi de vastes collections provenant principalement d’Asie, mais aussi d’Europe, d’Afrique, des Amériques, d’Australie et des Iles du Pacifique.

Une pirogue en cèdre

Des plats de festin

De magnifiques coffres sculptés et peints.

Des masques de différents peuples

Une moto javanaise en corde

Une robe de mariée

Dans la salle des céramiques européennes, les premières que l’on voit en entrant sont des faïences françaises, je pensais à du vieux Rouen mais il est noté : « faïence de l’Est de la France. »

Et là tous les pays dans le désordre :

Le laboratoire :

La salle des marionnettes

J’y serais bien restée la journée entière, mais Bernard m’attend, aussi au bout de 3 heures je vais rentrer préparer le repas.

Avant de rejoindre le ferry que nous prenons le lendemain, on va s’arrêter au port de Stevenson.

On peut acheter directement dans le bateau du poissons (saumon, poulpe, flétan, crevettes)

Une conserverie transformée en musée de la marine

Une autre ancienne conserverie de saumons : la Britannia Shipyards. Il s’agit d’une représentation authentique d’une communauté jadis florissante de conserveries, chantiers navals, résidences et magasins. Le personnel de la ville de Richmond et des bénévoles travaillent ensemble pour préserver et restaurer le chantier naval et les bâtiments environnants en tant que centre de bateaux en bois et parc riverain.  La plupart des bâtiments remontent à 1885 et racontent les histoires de résidents et de travailleurs multiethniques des chantiers : chinois, européens, des Premières nations et japonais.

La cale à l’intérieur du bâtiment pour la réparation des bateaux.

On se promène sur un petite passerelle avec des maisons sur pilotis que l’on peut visiter.

Dans celle-ci vivait une famille japonaise avec 10 enfants, lors de leur venue

La salle de bain et la baignoire en bois

La mère de famille a créé ce petit jardin qui existe encore. Les descendants vivent dans la région.

Là, la maison d’un contremaître

et là un dortoir pour des marins de passage.

Un peu plus loin la marina actuelle

En fin de journée nous allons bivouaquer près de l’embarcadère du ferry pour l’Ile de Vancouver. Il y a un centre commercial tout neuf, et pas grand monde à l’intérieur.

Nous avons été impressionnés par le magasin de pêche-chasse.

L’entrée

Un aquarium avec diverses sortes de saumons

Animaux à vendre

Nous n’imaginions pas que les armes étaient en vente libre au Canada et il n’y avait pas que des armes de chasse, beaucoup de pistolets entre autres.

Et le lendemain matin nous prendrons le ferry, direction l’ILE DE VANCOUVER.

 

 

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